SANS FILTRE
Amoureuse des pseudos chelous,
Cachée derrière une photo de profil,
J'ai toujours aimé l'improbable,
Alors aujourd'hui j'me fais improbable.
Aujourd'hui j'me déteste pour mieux m'aimer,
Paradoxale, oxymore amère,
Je n'goûte plus que le seum,
D'une vie mal aromatisée.
Surfant sur la vague de mes insomnies
(putain elle est où la sortie)
J'me perds dans mon esprit hagard,
Ici c'est l'souk et j'me suis égarée trop d'fois.
Ici on est aveuglé par les arc-en-ciel,
Ça couvre la puanteur du seum,
La langueur du drame adolescent,
Puis la colère douloureuse qui beugle.
Puis toutes les pensées malades,
Créées par mon esprit cassé,
Je sens les fêlures me fracturer le crâne,
Bientôt je ne serais plus rien.
Bientôt je vais disparaître,
Sans plus rien laisser derrière moi,
Juste le sel des larmes,
Et le soleil des éclats de rire volés.
Et puis peut-être qu'au milieu des ombres,
Je danserais, je reviendrais,
Déguisé en agneau,
Ce qu'ils ont pas compris, c'est qu'le loup c'est moi.
Ce qu'ils savent pas,
C'est que bientôt je vais tout dévorer
(défoncer)
J'vais vriller et ça f'ra :
Vlam, Bam, Clap, et puis...
"Vous m'emmerdez tous".
Plus aucun filtre, triste peau nue à la vue
A découvert ! que j'pleurais,
Et puis j'envoie tout valser,
Plus rien de censé :
"J'crèverais bien demain mais aujourd'hui est infini."
(On a toute la nuit pour sourire,
pour survivre,
puis pour vivre,
et s'éteindre, oh mourir oui, mourir
puis revivre.)
tristement vôtre, sans filtre, ect...
(juste moi ; les cons choqués qui m'inspirent)
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