𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄𝐑 𝐀𝐂𝐓𝐄

Lisez en écoutant la musique en média les gens !

Être une proie ou un prédateur nous ne le choisissons pas à la naissance.

Le devenir une fois adolescent ou un adulte était un choix qui nous ait propre.

Cependant nous les Animus avions un destin tout tracé par les autres, nous n'avions pas le choix que de devenir des proies et de donner aux autres sans rien recevoir au retours.

Choisir de devenir un prédateur en étant un Animus était signé une décimation catégorique de notre espèce et ça je ne le souhaitai pas. Car pour les autres si nous prenons les armes c'était considéré comme un signe de rébellion.

Mais je n'avais pas le destin d'être une proie et de servir qui que ce soit sur les terres de Soul, et si ma tête se retrouve tel un drapeau sur un piquet un jour, néanmoins ma détermination à vouloir changer le monde aurait perdurer jusqu'au bout.

Cependant, je ne me permettrais jamais de mourir des mains d'un autre de mon espèce. Si je devais mourir ce serait sur un champ de bataille car je me serais battu pour une cause qui en valait vraiment la peine.
Ma jeunesse connaîtra peut-être une fin honteuse et peu honorable, peut-être que je deviendrais une légende, un mythe, à l'heure qu'il est je ne voulais pas que l'on se souvienne de moi tel la risée de mon peuple.

À quoi bon hérité d'une vie éternelle dans les ténèbres si la mort raude au-dessus de nos têtes tel des vautours?

C'est pourquoi lorsque la nuit tombe, je veux que ces terres sinistres se souviennent de moi tel un prédateur et non tel une proie soumise aux règles instaurer par les autres.

Je sautai de la colline sur laquelle j'étais débout, observant les coins lumineuses de Soul avant d'atterrir un genoux au sol et l'autre replié vers mon torse.
Une fois sur mes deux jambes, je rabattis la capuche de mon sweat noir sur ma tête me cachant dans les ténèbres de mon vêtement.

Avec mon ouïe développé, je perçu la présence de deux personnes se trouvant à quelque mètres de moi.
Avec ma vue, je constatai qu'il n'y avait personne dautre dans les environs ( pour mon plus grand bonheur ). Je croisai les doigts pour que la mission se déroule comme sur des roulettes.

J'allais me cacher derrière un muret en attendant que les deux individus quittent les lieux.

De ce que je sentai comme odeur ils étaient des dealer d'Arconic- drogue très forte provoquant d'hallucinations normalement interdite de consommation au vu de sa puissance- je n'aurais pas besoin de les assommer, la drogue faira le travail à place, j'aurais donc à conserver mes flèches pour ce soir.

Je regardai rapidement ma montre, j'avais encore vingt minutes à mon compte.

Les rues étaient désertes, bien évidement vu que tous profitaient de la fête qui se déroulait actuellement dans le château du souverain du Clan, seul les dealers comme eux oseraient ne pas y être présent. La drogue était sûrement trop forte pour leur faire oublier qu'ils seraient sûrement exécutés une fois le jour levé.

Je me léchai les lèvres. L'hiver était là, la buée qui sortait de ma bouche l'annonçait à la place de ces météorologues incompétents.

En levant les yeux au ciel une idée me vint à l'esprit. Ces deux-là allaient sûrement s'éterniser là et je n'avais pas le temps pour attendre qu'ils déguerpissent.

Et marcher sur le sol les alerterait plus rapidement de ma présence que si je passe incognito.

Plan B.

Je me décrochai du petit muret et reculai de quelques pas en arrière faisant tout de même attention de ne alerter personne de ma présence avant de prendre mon élan et de sauter sur le toit d'une des maisons.

Je marchai désormais le dos courbé avec précaution.

La nuit était silencieuse, le vent me chuchotait des mots secrètes dans les oreilles avec pour témoin la lune scintillante de ses mille éclats.

Une fois assez loin des deux individus, le ciel me récompensa d'une maison luxueuse.

Je m'arrêtai pour observer les alentours.

La fameuse maison semblait vide, ce que je voulai. Mais j'accrochai tout de même ma flèche à mon arc. Je pourrai utiliser mes pouvoirs, si j'en abusai trop j'allais me retrouver en prison avec une peine de mort collé au cul.

Je m'apprêtais à quitter le toit lorsque j'entendis un bruit de pas, je reculais légèrement en baissant la tête, un homme sortit de la maison au-dessus de laquelle je me trouvai.

Il déboucla sa ceinture et baissa le zip de son jean avant d'uriner sans aucun vergogne. Il semblait complètement à l'ouest-sûrement à cause de la forte alcool qu'on leur sert d'habitude durant les grands événements de ce genre- il était grand de taille et costaud, il avait des cheveux noirs plein de gras à en faire vomir quelqu'un, sa barbe atteignait bientôt son ventre et les sons qu'il produisait étaient désagréables pour mon ouïe, heureusement il était retourné dans sa baraque après avoir fait ses besoins devant moi.

Je soupirai avant de sauter jusqu'au toit de la maison d'en face, ma cible.

J'allais vers l'arrière de la maison, elle était faite complètement en bois, le bois que nous produisons au prix de nos vies. Elle était spacieusement bien décoré, les lumières étaient éteintes mais sa beauté se faisait voir grâce aux rayons de la lune toute aussi curieuse que je ne l'étais. Ce paradis j'en rêvai tout le temps mais je n'avais jamais eus la chance d'y goûter à ce plaisir pendant une seule journée, ce n'était qu'un rêve impossible à réaliser.

Il y avait une porte - forte heureusement- à l'arrière de la maison.

Je posai ma tête contre le bois de la maison et fermais les yeux. Aucun bruits ne se faisaient entendre à par ceux des insectes.

Je me baissai et sortis une orbe métallique ( elle faisait la taille d'une balle de tennis) de ma sacoche, il y avait un mécanisme à son centre je m'empressai d'appuyer dessus, un cliquetis se fit entendre et une aiguille en sortit. Je pris l'aiguille remettant l'orbe dans ma sacoche. Je fis sauter la serrure de la porte et à pas de loup je pénétrai dans les lieux direction la cuisine.

Je posai mon arc sur la table basse et sortis un grand sac de ma sacoche, vu qu'il était plié je la dépliais rapidement et me dépêchai de récupérer des vivres ( du pain, des fruits, des plats cuisinés et mis dans le frigo etc...).

Contrairement à ce que les humains pouvent croire nous étions des espèces de vampires plus évolués et bien que certains n'avaient toujours pas les capacités de déguster un bon plat chaud cuisiner avec des aliments que utilisent les humains depuis des millénaires, il y avait des gens comme nous capable d'avaler une portion de pain ou un morceau de fruit sans que la mort ne toque à notre porte. Sur ce point là nous ne craignions rien.

Cependant j'ai déjà entendu des rumeurs dire que les Royal Blood, ces arrogants assoiffés de sang ne pouvaient se nourrir des aliments humains que les Animus cultivaient depuis des siècles pour les autres clans. C'était un karma qui ne pouvait que me réjouir.

Il me restai encore dix minutes. Et les propriétaires de la maison pouvaient débarquer à n'importe quel moment, et je doutai un peu du pouvoir des lotions antis-odeurs que je nous avais filer chacun.

Une fois terminé je récupérai mon arc et au moment où j'allais quitter la cuisine, un cliquetis se fit entendre suivit des pas et des voix, je me cachais derrière le plan de travail, en silence.

-Il y a un courant d'air froid, n'avais-tu pas fermé la porte avant que l'on parte chéri? fit la voix d'une femme.

- Si et pourtant. repondit l'homme, suspicieux, peut-être que ça ne s'est pas bien fermé, je m'occupe tu peux aller coucher Rémi.

- Oui.

J'entendis des pas venir vers la cuisine alors que la femme prenait les escaliers, je coupai ma respiration pour éviter de faire trop de bruit ( respirer était assez pour se faire repérer facilement dans ce genre de situation ). Les pas s'étaient approchés de la porte par laquelle je suis rentré.

La peur d'être pris la main dans le sac me noua les entrailles.

Jamais je ne saurais compter le nombre de fois où j'avais mis ma propre vie en danger comme si elle ne m'était pas précieuse. Il y avait des situations comme celle-ci où je n'avais pas le choix que de me soumettre à la discrétion et au silence absolu pour assurer ma propre sécurité. Le but n'étant absolument pas de se faire attraper puis livré à la Garde Des Conciliateurs.

- C'est vraiment bizarre. remarqua l'homme, douteux, c'est peut-être le vent.

L'homme referma la porte de la cuisine et retourna dans le salon, je rampai dans un silence olympien tel un escargot vers la largeur du plan de travail. Les pas se faisaient entendre de l'autre côté de la table. Je lançai un coup d'œil rapide à ma montre. Il me restait à présent sept minutes.

Je continuai de ramper désormais sur le côté de la longueur qui donnait vu à la porte de la cuisine alors que l'homme lui venait de prendre le côté de la largueur, il était proche de moi je le sentai; son souffle était rapide et il ne cessait de déglutir, son cœur battait aussi vite que le mien, moi j'avais peur, lui je ne savais pas pourquoi.

Alors que je priais le ciel de me faire une autre faveur, celui-ci me maudit.

Un bourdonnement aigüe se fit entendre, un moustique tournoyait devant mes yeux, ce n'était pas des moustique ordinaires une seul piqûre de leur part équivalait à un sommeil de trois jours, dans l'inconscience total et ce n'était pas ce que je voulais. Je soufflai dans sa direction pour le faire changer de trajectoire ( priant que mon souffle n'avait pas altéré l'homme), mais têtue, ce dernier revenait toujours à l'attaque, et je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs.

Il était désormais proche, je me retenai d'éternuer sans m'arrêter lorsque je le sentis et le vis se poser sur le bout de mon nez, la panique me submergea.

Je levai lentement ma main droite avec pour but de l'attraper mais je finit par me frapper fortement le nez, le faisant fouir. Un peu fortement pour alarmer les propriétaires de la maison.

-Qui est là? cria le propriétaire.

J'entendis un bruit de métal. Je baisais la tête et je vis l'ombre bouger, il venait de saisir un couteau de cuisine et s'était approché d'un pas lent. J'étais piégé et un seul choix s'offrait à moi.

- Léna appelle les Raidant y a un rebelle dans la cuisine !!! cria-t-il à sa femme.

- Quoi !? s'exclama la jeune, dévalant à grande vitesse les escaliers, tout de suite !

Les rebelles étaient les vampire, qui volaient des mets pour survivre, qui ne se soumettaient à aucune lois et qui desertaient Soul. Je n'étais pas dans la case " déserter Soul " et même si des mythes parlent d'un autre monde qui subsistait dans les recoins des quatre Clans, je n'avais en attendant nul part où aller.

Une alarme retentit suivit d'une voix robotisée: " Alerte étrangers, nous faisons appel aux Raidant " la voix répétait la même phrase et je n'avais plus d'autre choix à présent que de quitter rapidement les lieux.

Une autre alarme se fit entendre dans le voisinage. Qu'est-ce qu'ils ont fait? me demandai-je.

J'utilisai mon pouvoir de vitesse pour quitter la cuisine, j'étais rapide. Dans notre clan j'étais sûrement le plus rapide des autres vampires si bien que je me demandai parfois quelle était ma limite. J'entendai au loin les autres maisons s'alarmer et les autres vampires revenir chez-eux, toutes les lumières de la ville étaient à présent allumées, mais je courais, pour sauver ma vie. Dans le feu de l'action je me suis sentis poursuivis, en pivotant ma tête en arrière je remarquai que effectivement une ombre se déplaçai à grande vitesse sur les toits. Il existait donc un autre vampire plus rapide que moi.

Je pourrai avant d'accélérer ma course alors que des voix lointaines réclamaient que l'on attrape les criminels, je ramenai mon poignet à mes lèvres et appuyais sur un bouton qui se situait au centre de cette dernière.

- Si je ne suis pas là dans cinq minutes partez sans moi ! ordonnai-je.

Je repris ma course, je sautais par-dessus les tonneaux de vins qui étaient en travers de mon chemin et doublais les vampires qui discutaient entre eux sans laisser mon reste.

L'ombre continuait de me suivre, je me concentrais alors; j'étais dans une avenue peuplé désormais de vampires prêt à attraper les rebelles, leurs yeux rouges me sondaient avec appétit, leurs dents acérées tel des lames aiguisées. Je n'étais un repas pour personne, ni aujourd'hui, ni jamais.

Je pris une ruelle, elle était étroite donc impossible de courir, mais j'étais trop rapide pour accélérer soudainement mais je le fis tout de même. Et il a fallu que malheur m'arrive. Je m'étais bêtement éraflé l'épaule contre une barre de fer suspendu dans un mur. Ça faisait mal bordel !

Je regardai autours de moi la respiration saccadée, il n'y avait rien, ni personne. Je l'ai semé ? Me questionnai-je. Mais lorsque je pivotais la tête devant moi, l'ombre venait d'apparaître me faisant reculer d'un pas, puis de deux. Je me tenais l'épaule car c'était encore douloureux et étant un vampire de bas rang la cicatrisation était plus longue.

Mon poursuiveur avançait lentement et moi je reculais.

Je me retournai rapidement avec pour but de reprendre ma course, mais je me résignai bien vite en voyant la horde de vampires qui courait dans la rue d'en face.

- Putain. jurai-je dans ma barbe inexistante.

- Tu le sais que c'est un crime de voler des vivres? fit l'ombre.

- Non sans blague. osai-je.

L'ombre se trouvait à quelque mètres de moi, je pu remarquer que c'était un homme, il ne portait qu'un débardeur noir, son torse entouré de deux harnais de chaque épaules jusqu'à sa taille où un autre harnais entourait sa taille avec des couteaux de part et d'autre ( Je déglutit ) Il portait aussi un jean noir. La nuit noir m'empêchait de voir à quoi il ressemblait vraiment à partir de son cou jusqu'à sa chevelure. Les rayons de la lune éclairait uniformément son dos.
Il était bien robuste et paraissait jeune, peut-être qu'il était âgé de quelques années de plus que moi.

- Tu n'as pas peur de l'exécution à ce que je vois. continua nombre, se rapprochant.

- Si être ce que je suis c'est être déjà mort alors je le suis depuis bien longtemps. rétorquai-je, assuré.

Il était bien étrange et jamais je ne m'étais retrouvé dans une situation pareille, à entamer tranquillement une discussion avec un inconnu. Mais l'aura qui l'entourait ne me disait rien de bon; elle était oppressante et m'écrasait entièrement, si je ne résistai pas à ce point à me soumettre à lui je serais sûrement déjà à genoux face à lui, je suppose que lui aussi l'avait remarqué puisqu'il avait déjà prêt à m'attaquer.

- Qui es-tu ? demanda-t-il.

Il le savait que je ne pouvais le dire au risque d'être la cause du décès de ma famille, et la seule façon pour lui de soutirer des informations de ma bouche était d'utiliser ses pouvoirs de soumission sur moi. Qui était-ce? Qui était cette personne doté d'un tel pouvoir ?

Les questions se remplissaient dans ma tête et les réponses ne venaient pas.

C'était ce que cela voulait-il dire d'être un Animus, on nous rabâchait les mêmes sujets par nos parents; respecter les Clans plus haut que la nôtre, respecter les règles sans en enfreindre aucunes,se soumettre complètement aux Royal Blood et se considérer comme des moins que rien. Nous n'avions pas connu une allée à l'école pour apprendre à écrire et à lire, cela " pouvait nous pousser à nous rebeller ". Ils avaient juste peur que certains d'être nous soient plus intelligents et forts qu'eux, l'univers a vraiment choisis les particules les plus moches pour les mettre en eux.

Et en revenant à ce jeune homme, était-il un de ces Raidant comme l'homme où je venais de voler des vivres l'avait mentionné? mais ça ne me donnait pas la réponse sur qui était les Raidant non plus. Et faire la discussion avec lui n'est pas quelque chose qui va me sortir de ce pétrin dans lequel je m'étais foutu.

- Tu as plutôt une bonne odeur. La même que celle d'un Animus. reprit-il.

Je paniquai à présent. Il allait me bouffer? Je reculai.

- Tu as peur maintenant? ( le ton de sa voix avait changer, il était à présent sensuelle, et pour une raison inconnue j'avais frissonné).

- Toi qui es-tu? osai-je demandé.

- Celui qui remet l'ordre dans Soul lorsque les vampires comme toi se rebellent. répondit-il.

Mon billet pour l'enfer venait d'être envoyé.

- A-Ah. dis-je simplement, j-je ne suis pas un rebelle.

- Qui es-tu alors?

- J-Je..

Hors de question que je lui dise, mais je cherchai dans un coin de ma tête un plan pour quitter cet endroit et rentrer chez moi. Je me vidais de mon sang car le froid rentrait en contacte avec ma blessure qui s'ouvrit, chez les vampires de bas rang une fois blessé et que nous nous exposons à la froideur de l'hiver la blessure s'ouvrait un peu plus nous vidons de notre sang; ma tête commençait à tourner et les souvenirs se faisaient trouble dans ma tête.

Il remarqua ma blessure et je perçu un sourire retirer les coins de ses lèvres. C'était ce qu'il voulait. Que je perde conscience à cause de ma propre blessure pour qu'il m'emmène avec lui.
Mais m'achever là tout de suite serait rapide et vu son aura je ne doutai pas du fait qu'il était capable de me mettre au sol sans aucun effort physique.

Je n'avais plus le temps.

Je me décrochais du mur où je m'étais accoudé et levai les yeux au ciel, alors que j'allais sauter pour escalader le toit, je m'étais retrouvé coincé le dos contre le mur en moins de temps qu'il aurait fallu, un couteau sous la gorge. Il s'était déplacé très rapidement pour ne pas me rater.

- Si tu bouges d'un poil je me fairai un malin plaisir de te tuer. me menaça-t-il.

Et en voyant l'ombre plus proche de moi, je vis à quel point c'était un homme aux cheveux gris incroyablement beau.

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