𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝐔𝐍𝐄: 𝐒𝐔𝐑𝐕𝐈𝐄

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Nous n'étions pas nombreux.

En effet nous n'étions qu'une maigre poignée de nouveaux adultes qui avaient encore ce courage de braver les plus grands dangers de ce monde avec la peur d'être pris la main dans le sac et de finir la tête sur un piquet.

Mais la sécheresse et la famine qui abattaient nos familles étaient la source d'une détermination mystérieuse qui brûlait nos entrailles.

Aujourd'hui encore nous nous dirigeons dans la tanière du loup, espérant y revenir en vie.

J'aurais vécu 19 ans à l'heure et abandonné la vie éternelle qui m'attendait à bras ouverts l'année suivante pour une mort inévitable. Je me posais toujours des questions sur mes origines, les souvenirs de mon passé étaient floues, même les brides de songes que je faisai ne me donnaient pas les réponses auxquelles je m'attendai.

Je me suis toujours sentis différents des autres si bien que la question d'être réellement le fils de mes parents brûlait mes lèvres. Cependant la situation dans laquelle nous étions était beaucoup plus importante à s'en préoccuper rapidement que de savoir si je suis né du Nord ou du Sud.

Est-ce me libérer d'un énorme poids? Où en donner un autre à ma famille?

Les Conciliateurs ferment souvent les yeux sur nos petites expéditions contre une poignée de Mian - leur monnaie - à condition d'être aussi silencieux qu'une pierre tombale.

Je me baissai de sorte à être complètement allongé sur le sol puis rampai sous le déchirure de quelques mètres du grillage surmonté de barbelés en argent au-dessus de moi, sans me vanter sur ma personne, j'étais toujours le dernier à m'assurer que nul ne nous poursuivait durant nos expéditions nocturnes car ça serait nous mettre sous le bûcher et la garde du Royal Blood de sentir notre odeur.

Ils ne pouvaient que s'en vouloir qu'à eux-mêmes, nos terres étaient désertiques, impossible d'y cultiver un simple pommier, la terre noir et charboneuse qui engloutissait la ville toute entière était la source de notre malheur, la pauvreté s'incrustait dans nos os comme la vermine. Ces riches Clans observaient-ils le spectacle de notre décadence depuis leur tours.

Qu'en pensaient-ils donc? Sûrement étaient-ils heureux de voir le Clan le plus minable de Soul s'éteindre à petit feu entre leur mains puissantes.

Si mes pouvoirs me le permettaient j'aurais bien depuis longtemps crevés les yeux de ces démons....

J'étais moi-même un démon, tout comme les quatre garçons qui m'accompagnaient ainsi que le reste du monde de Soul.

En parlant de Soul, nom de la capital où était rassemblée les plus redoutables de notre espèce aux plus insignifiantes qui puissent exister, et malheur, je me retrouvait dans le lot des plus malchanceux d'entre-eux, les Animus.

Ce que j'aurais vendu un œil au diable pour naître un Royal Blood et ainsi assurer un destin meilleur que celle-ci pour ma famille ainsi que ma communauté, mais le destin faisait parfois le contraire de ce que l'on souhaitait. Je ne devais m'en plaindre, vu d'un côté positif j'avais des parents au cœur grand, un frère tout aussi aimant que taquin une fois ma présence à ses côtés, des amis merveilleux dont les blagues me tordaient toujours d'un rire franc.

Ce bonheur ne s'hachetait évidemment pas et si je devais vivre dans la plus désastreuse des misère, je le souhaite tant que j'ai ces trois personnes importantes dans ma vie, à mes côtés. Si j'avais de la chance, je vivrais avec eux jusqu'au premier jour qui marquera le début d'une vie sans retours en arrière.

L'éternité est longue, je n'ai jamais voulu signé pour ça mais comme je le dis le destin était souvent contre moi, mes armes ainsi que mes injures semblaient d'aucune utilité face à sa ténacité à me rendre la vie dur tout en m'humiliant ouvertement contre mon gré.

Je fis donc le dernier à ramper sous le grillage et rejoins mes compatriotes de la nuit, nous portons tous des masque afin que personne ne voyent à quoi nous ressemblaient, c'étaient aussi une simple précaution car au beau milieu de cette misère existait aussi des traîtres dans l'ombre même si il s'agissait d'un enfant mesurant dix pommes de hauteur il valait mieux-être prudent.

- Tout le monde est là? demandai-je en les réluquant un à un. Pour simple réponse, ils hochèrent la tête après s'être chacun regardé.

J'étais comme le chef, mais aucun d'eux ne savaient que j'étais la même personne qui organisait ces escapades dans les ténèbres. Enfin j'espérai que mon identité demeurait parfaitement secrète. Mais qu'est-ce qui était réellement parfait? Dirais-je.

- Oui, répondirent-ils à l'unisson.

- Parfais, fis-je en expirant la buée qui était dans le fond de mon gosier, rejoignons-nous ici dans trente minutes pas une minutes de plus, les Milëinis organisent un festin au château de leur chef en ce moment même ( Les Clans ne s'entendaient pas bien qu'un traité avait été signé, les tensions se faisaient ressentir il ne fallait plus qu'un élément déclencheur pour que la guerre ne commence, ils ne fourraient pas non plus leur nez dans les affaires des autres clans ), nous allons profiter de cette diversion pour la mission, continuai-je, ils seront bien trop concentrés à célébrer l'anniversaire du jeune prince qu'ils ne prêteront pas attention à notre présence, tenez, je sortis de mon sac à dos des tubes d'huiles essentielles qui permettaient de camoufler notre odeur, ils ne seront fonctionnels que durant ces trente minutes impartis, ne prenez surtout pas de décisions inutiles, notre seule mission est de " prendre "-

- Voler tu veux dire, corrigea l'un d'eux, les autres rirent.

- Ça en revient au même, fis-je, et de déguerpir, terminai-je, tout le monde a compris?

Ils acquiescèrent.

- Bien, dispersion !

Que le sort nous soit favorable.


















Voici le chapitre le debut de cette nouvelle fanfiction, en écrivant ceci je me suis inspirée de Hungers Games ( premier chapitre ainsi que les 5 autres qui arrivent ). J'espère que cela vous plaît !

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22●03●2020

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