𝐎𝐍𝐙𝐈È𝐌𝐄 𝐀𝐂𝐓𝐄
Mes tympans en firent agressés par des cris strident bien que sonnant lointaine.
Je n'ai point de suite ouvert mes paupières lorsque je sentis mon corps être porté par une masse pour le moins très robuste puisque la fatigue pompait sur toute mon énergie si bien que bouger un doigt me paraissait être un effort complètement surhumain à la longueur, d'autant plus que mon mal de crâne ne faisait que s'accentuer à chaque pas que cette personne faisait, mon corps élancé sur son épaule tel un sac à patates.
— D-De l'eau. murmurai-je.
La masse robuste se secoua, et un rire amère transcendit l'air infâme.
— Ici on ne sers de l'eau qu'aux gagnant qui sortent de l'arène vivant, on va voir si la chance serait encore à tes côtés comme dans les bois sombres. Après ça, tu seras vendu à l'un de ces aristocrates qui va donner le prix le plus important pour ta petite bouille. Mais ça reste voir si tu gagne ou pas le combat.
Les mots brûlèrent dans ma gorge sans que je ne puisse les sortir, les crus se firent de plus en plus franche lorsque nous nous enfonçions dans le couloir, une forte lumière clair m'aveugla durant un court instant, mon corps fût balancer sans ménagement au sol.
Nous nous trouvons sur le terrain d'une arène de combat où des hommes se battent jusqu'à leur dernier souffle afin d'obtenir la liberté qui leurs a été prise, je vis des corps baignant dans du sang se firent ramasser au sol tel de la merde de chien alors que le gagnant poussait des hurlements bestiales au spectateur des gradins qui le saluait avec euphorie. Mes mains furent enchaînées à mes pieds.
L'homme qui se tenait devant moi me poussa ensuite au centre de l'arène, je recrachait le sable dans ma bouche avant de lever la tête, j'eus l'impression de me tenir face à dieu, mon adversaire me surplombait de toute sa grande taille de quoi faire pisser qui que ce soit dans son froc. C'était donc lui qui décidait du destin des autres sur ce terrain parmis tant d'autres. Combien étaient-ils? Combien en ont-ils déjà tués sans scrupule en échange de pièces d'or et de promesses infaillibles?
Allais-je m'en sortir? Je me trouvais dans une position désavantageuse; mes anciennes blessures de mon ancienne bataille étaient encore nouvelles et je doute bien que durant mon sommeil ils n'ont point étés traités.
Ma lucidité me revint lorsque mon assaillant attaqua, balançant la pointe de son épée en direction de ma nuque, je roulais de justesse sur le côté droit afin d'encaisser l'attaque. Le publique poussa un cri de déception à l'unisson avant de faire entendre ses acclamations.
J'avais beau être dans une position qui n'allait sûrement pas me permettre de gagner, mais mon nindo est de ne jamais mourir de la façon la plus pitoyable qui soit et pour une personne qui me connaît mieux que quiconque, ce ne serait également pas des mains de cet homme que ma vie prendra fin, nous étions tous deux des vampires et possédions tous deux des pouvoirs.
Ma respiration s'accélère lorsque je le vois sourire avant de disparaître de ma vue, comme un tique, je me mis aussi à courir dans la direction opposée de sa trajectoire afin de le semer le temps de me trouver un plan d'attaque car ce ne serait ni de mes dents ni de mes mains que j'arriverais à le terrasser, j'aurais à peine eus le temps de lui faire une égratignure vu les morceaux de chairs qu'il possède.
— Je vois que tu tu sais danser. hurla-t-il dans mon dos.
Mes chaînes m'empêchaient à utiliser la tonalité de ma vitesse ce qui lui donnait l'avantage de me rattraper à vue d'oeil.
— Mais malheureusement pour toi, tu vas mourir tout comme les cent autres avant toi !
Il me contra en se hissant devant moi me poussant à m'arrêter dans ma course, un sourire espiègle orna les coins de ses lèvres, la seconde d'après il réagit bien plus vite que moi lui accordant la possibilité de me saisir par la gorge dune force surhumaine si bien que mes corps se sont détachés du sol sablonneux. L'air peinait à présent à pénétrer dans mes poumons, aucuns de mes canaux étaient fonctionnels. Je gigotait mes jambes dans tout les sens en tapotant mes mains sur les tiennes, dans cette position il m'était partiellement impossible de réfléchir convenablement. Mais étrangement je sentis un regard perçant dans mon dos. Un regard si profond que j'eus l'impression qu'il perçait toute ma personnalité dans ses moindres détails. Ce regard me laissait un message, il attendait quelque chose de moi. Il ne voulait pas que je perde.
Il était le seul qui voulait une croyance en moi que personne m'en a dès lors montrer. Une force invisible serpenta mes entrailles, elle me rendait invincible et me donnait confiance, de là je parvins à entourer le corps de mon assaillant de mes jambes avant de compresser son corps dans mon étreinte, de la même façon je puisais dans toutes mes forces pour retirer ses mains autours de ma gorge en poussant de puissants cris de rage avant d'entendre des craquement ainsi que des cris de douleurs venant de mon adversaire. Il fût obligé de me lâcher et recula en arrière alors que désormais au sol j'essayai de reprendre mon souffle sans le quitter des yeux. La foule d'affolant prise au dépourvu.
— Tu... Tu as osé. Tu vas mas le payer... TU VAS ME LE PAYER TRÈS CHÈRE SALE GAMIN !!!
Sans comprendre, le temps me fût compté. L'air s'affola autours de moi, elle se transforme en d'aiguilles fin qui me prirent pour cible, me laissant des lésions à chaque passages, mes pieds, mes bras, mon visage se fissurait et jamais point tenter d'en échapper, tel un aimant elles me poursuivaient partout. À part ma vitesse et mon intelligence, je possédais aucun autre pouvoir. Durant tout ce temps je me suis toujours demandé pourquoi, même pour un Animus, nombreux d'entre eux se distinguaient de chacun grâce à leurs capacités et lorsqu'ils étaient trop puissants pour se qualifier de ces terres les Conciliateurs venaient les récupérer afin de les ramener à Royal Blood pour qu'ils servent l'armée royale entraîné comme de redoutable machine de guerre. Mais je ne connais la joie que cela procure lorsqu'on découvre enfin qui on est et de quoi nous sommes capables, longtemps vu comme un perdant sans passé ni avenir, j'ai finis par perdre l'autre bout du fils qui me permettait de restait les deux pieds sur terre.
Mais aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui je sens enfin ce regard de confiance que personne ne m'a accordé. Je ressens la joie intérieure que cela procure de savoir qu'on croît en moi ainsi qu'à mes capacités ce n'est que suffisant afin de ne point dérobe dans les abysses de l'oubli. Je ne sais combien de temps cela va me prendre et de découvrir qui je suis réellement mais ce moment viendra, je suis impatient que ce temps arrive car je n'ai plus peur de ce que mon avenir me réserve tant que je me bat jusqu'à mon dernier souffle face aux intempéries qui m'attendent.
Même si mon corps tient à peine mon poids, même si mes blessures sont profondes, même si mon souffle se dissipe, pas question de flancher avant d'avoir essayer la dernière solution. Même si nous ne possédons plus aucune carte maîtresse.
Alors tout comme les autres j'ai confiance. J'ai foie que moi aussi je possède des pouvoirs car ce ne serait pas juste que le ciel m'est créé comme étant le seul perdant de ce monde. Ma vie n'appartient qu'à moi, mon destin à moi.
Si je veux survivre je dois m'accepter telque je suis et aller de l'avant afin de ne commettre les mêmes erreurs du passé. Ces mêmes erreurs qui a coûté la vie de nombreuses personnes qui ont crû en moi. J'en viens à me rendre compte que ce n'est pas eux qui m'ont abandonné, c'est parce que j'ai été faible, je les ai abandonné. Et ce depuis le début.
Mais ça ne sera plus le cas. Plus personne ne va payer de sa vie à cause de ma faiblesse ainsi que de fâcheuses décisions que je prends sans avoir mûrement réfléchis.
Le ciel s'est rembrunit soudainement avant de prendre une couleur rougeâtre, ce changement soudain fit paniquer la foule ainsi que mon adversaire. Les aiguilles qui se lançaient vers moi se sont arrêtés, plus personne ne fût en position de bouger. Le temps venait de s'arrêter. Le sol trembla sous mes pieds, ainsi, de gouttes de sang se dérobèrent des profondeurs des abysses formant des piques. Je les contrôlais, ils me contrôlaient. Tout autours de moi avait disparaît, mon être était animé que par le feu ardent de rendre justice à mon destin, il était dans mon devoir d'en faire ce que je veux.
— je me suis juré de ne jamais mourir de la façon la plus pitoyable qui soit, la personne qui sera capable de briser cette promesse n'est pas encore apparue.
Je colle mes poignet entre elles, les doigts de ma main droite pointant vers mon menton, la gauche vers le sol. Je me suis élancé vers mon adversaire avant de lui accorder le coup de grâce le brisant en deux. Tout revint à la normal, les aiguilles sont tombés au sol, le sol redevint bleu, la foule a repris son souffle sous le coup de la surprise ils se demandaient ce qu'il venait de se passer alors que le corps de mon adversaire brûlait dans des flammes dévastatrices en hurlant à quel point il était impossible de perdre face à un gamin telque moi.
Il m'était à présent impossible de tenir plus longtemps sur mes deux jambes ce fût donc ainsi que je me suis écroulé sur le sol inerte alors que la voix de l'animateur de combat annonçait le début de la vente aux enchères jusqu'à ce qu'une voix ne l'arrête et qu'un visage n'apparaisse devant moi.
Ce visage que je crû ne jamais voir depuis cette nuit-là.
Oui. C'était bien lui après tout. Le Raidant aux cheveux gris.
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