𝐖𝐡𝐲 ? '𝐂𝐚𝐮𝐬𝐞...

" - Pourquoi ?"

On lui avait souvent posé cette question.

Pourquoi te comportes tu ainsi ? Pourquoi es-tu si arrogant ? Pourquoi es-tu si stupide ? Pourquoi...

Pourquoi agis tu comme une telle salope ?

Evidemment, Sebastian n'avais jamais vraiment de réponses à fournir.

C'est vrai, après tout il avait reçu une bonne éducation de la part de ses parents. Fils d'un grand avocat, Sheridan et d'une médecin du nom de Victoria, l'adolescent avait toujours été choyé, élever avec amour et respect. Ayant également une grande-sœur qui était comme une jumelle (le 'à la vie, à la mort' prit au pied de la lettre) et une marraine, se nommant Isabelle Wright, qui le couvrait de cadeaux et qui l'écoutait toujours sans jugements, il n'avait vraiment pas à se plaindre.

Alors, pourquoi ? Pourquoi était-il comme ça ?

KSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKS

" - Une nuit, pas de baisers et pas de tendresse ou quoi que ce soit. Juste du sexe.

- ... Euh.. D-D'accord..."

On pouvait l'appelait insensible. Sans sentiments. Froid. Distant. Sans coeur.

On pouvait lui dire combien il devrait avoir honte. Combien il n'a aucune pudeur, ni aucun honneur.

Mais Sebastian s'en ficher. Comme, totalement.

C'est vrai, le jeune Smythe n'avait jamais vraiment compris pourquoi il devrait se détester de faire ça, pourquoi il devrait se sentir coupable d'aimer le sexe, d'aimer coucher avec des inconnus ?

Il choisissait les garçons avec qui il le faisait, s'assurait qu'ils avaient bien son âge, il leur demandait de but en blanc après avoir bien chauffer l'air autour d'eux, puis si la personne disait oui ils faisaient leurs affaires.

Tout du long, Sebastian leur demander leur consentement et lui attendait pareil de ses partenaires.

Du sexe oui, mais toujours avec consentement et protection : c'était sa seule et unique règle.

Alors pourquoi l'appelait-on une pute ? Un prostitué ?

Il aimait la chaleur entre deux corps, la sueur du aux efforts fournis pour faire crier, gémir, hurler et donner du plaisir à l'autre. L'extase de l'instant, la sensation d'être tenu...

Sebastian aimait ça.

KSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKS

Quand il avait revu Kurt Hummel la première fois, c'était lorsque celui ci était revenu pour le cancer de son père.

C'était bien après que ce cher Blaine Anderson ait vendu les Warblers au comité des chorales pour avoir "tricher".

" - Mais vous avez tricher ! Non ?!

- Hunter a tricher, Hummel. Nick, Jeff ou même Trent et moi n'étions en aucun cas au courant de cette machination ! Et même si c'était le cas ce mec nous as manipuler, merde !

- Je... Ecoute, Smythe, je ne sais pas pourquoi tu t'en prends à moi, je n'y suis pour rien , alors...

- Oh, Vrai... Excuse moi..

- ... Hum, c'est rien. On est mal partis je pense, on recommence ? "

Et c'est comme ça qu'il se retrouva plusieurs autres fois à prendre un café au Lima Bean avec Kurt -garce- Hummel.

Après moultes discussions (dont certaines où il apprit une nouvelle chose à son sujet : la soudaine vague de protection pour Kurt qu'il ressentait et l'envie d'étrangler ce joli minois qu'était Blaine Fichu Anderson), le brun se retrouva une fois de plus face à cette question.

" - Pourquoi étais tu... aussi désagréable avant ? Qu'est-ce qui t'as changer ? "

Au lieu de répondre, le jeune Warbler sortit une disquette qui passa mal auprès de l'étudiant en face de lui, c'était une distraction oui, mais lui même ne savait pas quoi répondre, alors bon.

Lady Porcelain devrait faire avec.

KSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKSKS

" - Pourquoi tu m'aimes ? "

Il ne s'était pas attendu à cette question lors de leur "moment doux-qui-virer-au-chaud".

Abasourdi l'étudiant en justice s'écarta un instant tandis que, cette fois-ci il réfléchissait à que répondre. Kurt lui, attendait les yeux baissés sur la couette, n'osant pas regarder les beaux yeux vert qu'il savait l'observer attentivement.

Puis, il glapit de surprise alors que son menton était pris entre de fins doigts de pianiste, l'émeraude rencontrant l'océan.

Et là, ce fut l'apogée du plaisir.

" - Je pensais avoir déjà répondu à cette question ? Je t'aime parce qu'il n'y a qu'une seule personne qui arrive à me mettre dans des états qui ne me sont pas familiers. Je t'aime parce que tu es toi, Kurt Elizabeth Hummel. "

Il n'y eut qu'une seule fois où Sebastian Barry Smyhe put répondre avec connaissance à ce mot "pourquoi". Et ce fut à la seule personne qu'il aimerait avec tendresse et amour.

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