6. Haine.
[ L'amour engendre le sacrifice et lui même engendre la haine, et c'est après que la souffrance entre en jeu ]
Pain - Naruto
PDV Extérieur.
Lya était assise sur le banc avec l'équipe. Elle scrutait d'un œil d'aigle les joueurs de Kaijo.
Ils sont beaucoup plus développés que nos joueurs mais ça devrait le faire, songea-t-elle.
« Alors coach ? l'interrogea Koganei assis à côté d'elle.
— Physiquement ils sont plus forts de nous, mais je suis confiante, sourit la rose.
— Tant mieux alors ! rit le brun. »
Le ballon était lancé et c'est Kaijo qui le récupérait.
« C'est bon placez vous, histoire de marquer le premier panier, ordonna Yukio, balle en main. »
Mais arrivant de nulle part, Kuroko lui piquait la balle et courait vers le panier de l'équipe adverse.
En trois enjambé, Kasamatsu l'avait rattrapé.
Il court pas bien vite, pensa-t-il.
Kuroko faisait une passe dans son dos, Kagami attrapait la balle et dunkait. Sauf qu'en retombant sur ses pieds, il s'apercevait qu'il avait littéralement arraché le cercle de métal rouge.
« Qu'est ce que vous dîtes de ça ?! rigola le rouge foncé.
— Putain Kagami ! hurla Lya. T'as exploser l'arceau !
— Oh c'est dangereux un des boulons du panier était rongé par la rouille.
— Ouais, mais ça explique pas tout quand même.
— Vous savez quoi, je n'aurais jamais cru que c'était aussi grand que ça un arceau, remarqua Kagami.
— Merci pour cette précision Taiga, ironisa la rose. Je te jure que dès qu'on est rentré à Seirin je te passe le plus gros savon de ta vie ! cria Lya depuis le banc. »
Elle se levait et allait voir le coach de Kaijo assis sur la banc en face de celui de Seirin.
« Je suis vraiment désolé pour votre arceau, s'excusa-t-elle. »
Le coach de l'équipe adverse était bouche bée. Jamais, il n'avait vu autant de puissance, sauf peut-être de la part de la Génération Miracle.
« Je... Je, bafouilla-t-il maladroitement. Hé bien jouons sur l'autre terrain, proposa-t-il finalement.
— Merci beaucoup et encore désolé du dérangement, ce gosse ne sait pas se tenir !
— La ferme je t'entends ! hurla Kagami du terrain. »
Après que le match amical soit déplacé sur l'autre terrain, les joueurs pouvaient enfin reprendre la partie. Le score était donc de 2 à 0 en faveur de Seirin.
*****
« Kise attend ! appela la rose. »
Le jeune homme s'arrêtait et fit volte face. Le coeur battant à tout rompre, Lya faisait face à Ryota.
« J-je sais pas quoi dire, bafouilla-t-elle. Je n'aurais jamais dû faire ça, je ne m'excuserais jamais assez, mais je suis vraiment vraiment désolée. »
Le blond la détaillait de son regard or.
« Attends, tu sais combien de temps je t'ai attendu ? demanda froidement le jeune homme. Tu sais pendant combien de putain d'années je t'ai attendu ?! »
Lya ne savait pas quoi répondre. Tout était de sa faute, elle en assumait maintenant les conséquences.
« Je t'ai attendu, pendant longtemps, poursuivit-il amèrement. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Attendant chaque jour de tes nouvelles. Je suis devenu un putain de cadavre. »
Kise venait de jurait trois fois d'affilée, et il ne jurait jamais, il devait vraiment être en colère, pensa tristement Lya.
« Je sais tout ça, Ryota. Je n'ai rien pour me défendre, mis à part le fait que j'ai pensé à toi toutes les secondes.
— Tait-toi, tu as perdu le droit de m'appeler par mon prénom, siffla-t-il. C'est fini, l'année dernière j'avais vraiment sombré, mais une fille m'a éclairée, elle m'a soutenue, et peu à peu je me suis guéri. De quoi ? De toi. »
Ces mots faisaient mal, Lya aurait voulu que ce soit elle cette fille.
« Je tiens à te le dire, je suis vraiment désolé, pardon, du fond du coeur, souffla-t-elle. Je te souhaite tout le bonheur du monde, avec cette fille. Elle te mérite surement, et tu mérites vraiment tout le bonheur du monde. »
Mais ce que Lya ne savait pas, c'est que Kise ne voulait pas être heureux avec cette fille, il voulait être heureux avec Lya. C'était la seule qui comptait à ses yeux. C'était la seule et l'unique.
« Je te hais, tellement. Enfaite je crois, que je t'aimais tellement que j'en suis venu à te détester pour tout ce que tu m'infligeais.
— Ne dis pas ça, pour moi aussi ça n'a pas été facile.
— Sûrement, mais moins que moi, cracha Ryota. C'est comme si on m'avait enlevé ma raison de vivre, mon oxygène, mon tout, mon coeur. »
Lya restait sans voix. Que pouvait-elle rétorquer ? Après tout, il avait entièrement raison, elle l'avait abandonnée.
« Je ne te mérite pas, je le sais, dit-elle la gorge nouée. Mais je veux que tu saches que je t'aime, plus que tout, et que si je suis partie, c'est pour te protéger.
— Pour me protéger ? s'écria Kise. Mais de quoi, hein ?! »
Il s'approchait d'elle, et son coeur s'emportait aussitôt.
« Ose me dire dans les yeux que tu m'as aimé, articula-t-il.
— Je t'ai aimé, dit-elle sans ciller. Je n'ai pas peur de te le dire, parce que c'était vrai, et tu le sais aussi bien que moi.
— Il n'y a plus de nous, dit-il. Il n'y a plus de nous depuis que tu es partie, sans rien dire. On s'était promit la vie entière
— Je sais ne le sais que trop bien, s'agaça Lya. Mais je ne n'avais pas le choix.
— Toujours des mais avec toi, siffla-t-il. Et on a toujours le choix.
— Je ne l'ai pas eu cette fois-ci, et tu sais très bien que j'aurais tout fait pour toi.
— Moi aussi ! cria le blond. Moi aussi j'aurais tout fait pour toi, j'aurais pu mourir pour toi, parce que je t'aimais plus que ma propre vie ! »
Lya ne pipait mot, la tête baissée, les larmes aux yeux, il venait de lui donner le coup de grâce.
« Ce qui est fait est fait, souffla-t-elle dans un murmure. Maintenant, je te souhaite tout le bonheur du monde. »
Elle tournait les talons, tandis que Kise soufflait rageusement. Il partait aussi, rejoindre son équipe.
« Alors ? demanda Kuroko en surgissant de nul part.
— Disons que ça a été plus douloureux de je le pensais, marmonna-t-elle.
— Tu l'aimes encore ?
— Quelle question, bien sûr que oui, mais je devais le protéger.
— De quoi ?
— De Arès. »
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Coucou !
Découverte ! Lya voulait protéger Kise de Arès, mais qu'est-ce donc ? Mystère...
Sur ce kiss
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