24. Je t'aime.

[ Chaque âme qui connait l'amour doit s'attendre à connaître la haine ]

Madara Uchiwa - Naruto

PDV Extérieur.

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                                                                              Flash Back

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Les deux collégiens allèrent d'abord voir un film romantique, un grand classique. Puis ils allèrent dans une petite épicerie italienne que tenait des amis des parents de Nijimura.

« Je peux prendre vos commandes ? demanda le serveur en s'approchant d'eux.

— Oui, je prendrai des lasagnes au saumon s'il vous plait, dit le capitaine en tendant sa carte.

— Et mademoiselle prendra ?

— Je vais prendre des pâtes à la carbonara s'il vous plait, dit-elle en rendant sa carte.

— Très bien, dit le serveur en partant rejoindre les cuisines pour annoncer les commandes. »

Quelques minutes plus tard, leurs plats arrivèrent sur la table.

« Bon appétit ! rigola le noir en voyant Lya affamée.

— Merci à toi aussi, répondit cette dernière avant de fourrer une fourchette de pâtes dans sa bouche. »

Ils dînèrent en silence en se regardant. Mais bizarrement, Lya ne ressentit rien, pas de battements qui s'accélèrent, pas de papillons, pas de rouge au joues et elle ne bégayait pas.

Sa mère lui avait parler de ces nombreux symptômes en disant que c'était l'amour.

Alors ça veux dire que je ne ressens rien pour lui ? s'interrogea Lya.

En pensant à l'amour, une image de Kise s'imposait dans son esprit et sans qu'elle ne comprenne son coeur s'accéléra légèrement.

« Lya ça va ? demanda Shuzo en voyant la rose perdue dans ses pensées.

— Hein ? Ah oui, j'étais juste dans la lune, s'excusa-t-elle en reprenant une bouchée de son plat.

— Ne t'inquiète pas, sourit Nijimura. »

Il n'est pas moche à regarder, songea Lya. Mais pourtant je ne ressens rien.

« Tu aimes ton plat ? demanda le noir.

— Oui, c'est délicieux, merci de m'avoir emmené ici, sourit la rose. »

Le reste du repas se passa dans un silence léger.

« Oh non, il pleut ! s'exclama Lya en voyant des gouttes s'abattre violemment contre la vitrine du restaurant.

— J'ai un parapluie, ne t'inquiète pas. Lya, quelque chose ne va pas ?

— Hein ? Si, tout va parfaitement bien, sourit la rose.

— Je te jure, tu as vraiment l'air ailleurs.

— Ah bon ? C'est peut-être parce que j'ai pleins de papiers à remplir en ce moment, je dois faire les commandes de vos nouveaux maillots. »

Nijimura n'insista pas. Mais Lya se sentait de moins en moins à l'aise, elle ne saurait dire pourquoi mais elle se sentait gênée. 

Après le repas, il l'emmena dans un parc, à l'abri d'un petit kiosque.

« Tu as aimé cette soirée ? demanda-t-il.

— Oui, j'ai adoré, c'était vraiment cool. Mais il faut que je te parle de quelque chose, dit-elle en se triturant les doigts.

— De quoi ?

— Écoute Nijimura, je t'apprécie vraiment, mais je ne ressens rien pour toi. Désolé, je crois que je ne te verrais plus qu'un ami. »

Le jeune homme resta muet, il avait tout organisé pour qu'elle passe la meilleure soirée de sa vie, et elle lui sortait qu'elle ne l'aimait pas.

Une tempête de déception et d'amertume déferla en Nijimura.

« Pardon ?! s'écria-t-il. J'ai tout fait pour toi, ce soir !

— Je sais, dit-elle d'une petite voix. Mais je ne ressens rien pour toi, je n'ai pas le coeur qui s'emballe, ni les rougeurs aux joues, ni le bégayement.

— Alors tu as accepté de sortir avec moi, mais tu ne ressens rien pour moi ?

— Je ne sais pas, sur le coup j'étais toute excitée, mais je sais que je ne ressens rien pour toi.

— Oublie-moi. »

Sans prévenir, Nijimura partit en courant, emportant le parapluie avec lui. Lya voulut le retenir, mais son corps ne bougea pas.

Alors, elle sortit tristement du kiosque, et marcha lentement sous la pluie. Les gens la regardaient bizarrement, mais elle n'en n'avait que faire.

Ses cheveux roses, étaient maintenant alourdis par l'eau, sa belle veste bleue était trempée, ainsi que son chemisier bordeaux.

Soudain, la pluie ne tomba plus sur sa tête, elle releva la tête pour rencontrer le regard or de Kise, tenant un parapluie au dessus de sa tête.

« Ryota ? Que fais-tu là ? s'étonna Lya.

— Je ne sais pas, je me baladais, quand je tombe sur ma coach, trempée de la tête au pied, sourit-il. »

En voyant son sourire lumineux, la jeune fille ne put s'empêcher de sourire à son tour.

« Disons que je ne ressentais rien pour Nijimura et il la plutôt mal prit, soupira-t-elle.

— Oh, je vois, se contenta-t-il de dire, alors qu'à l'intérieur il sautait de joie. Tu veux venir te reposer chez moi ? proposa-t-il. »

Ses yeux brillèrent aussitôt de cette petite étincelle que Kise aimait tant.

« Oui, je veux bien, sourit-elle. »

Il la conduisit donc chez lui, il ouvrit la porte et l'emmena dans son salon.

« Fais comme chez toi, plaisanta-t-il. Mes parents ne sont pas là de la semaine. »

Lya posa sa veste trempée sur le porte manteaux et enleva ses baskets blanches, puis s'installa confortablement sur le canapé, enroulée dans un plaid.

Le blond la rejoignit, et alluma la télé.

« Qu'est-ce que tu veux regarder ? demanda-t-il.

— Je ne sais pas, et toi ? »

Il haussa les épaules, il s'en fichait, du moment que Lya était à ses côtés. Ils tombèrent sur l'élection de Miss Univers.

Quelques minutes plus tard, Lya commença doucement à somnoler sur l'épaule de Ryota.

« Tu veux aller dormir ? demanda-t-il.

— Je suis crevée, sourit-elle fatiguée. Porte moi jusqu'à ta chambre. »

Étonné par cette demande, Kise la prit cependant dans ses bras, et l'emmena dans sa chambre. Il l'installa délicatement sur le lit, et remonta ses couvertures sur elle.

Mais elle le retint pas le bras.

« Ryota, reste avec moi s'il te plaît, dit-elle d'un ton suppliant. »

Le jeune homme hésita, mais s'installa finalement à ses côtés.

« Je risque de ne pas pouvoir me contrôler, rigola-t-il.

— Ça ne me dérange pas, répondit-elle sérieusement. »

Le blond resta muet devant son audace, elle qui d'habitude rougissait ou le frappait quand il faisait une petite allusion sexuelle.

« Ne fais pas l'étonné, nous en avons envie aussi bien l'un que l'autre, reprit-elle. »

Elle avança ses lèvres vers celle de Kise et posa délicatement les siennes sur celle du blond. Il ne mit pas longtemps à mouvoir les siennes.

Et le baiser prit de l'ampleur. Ils s'accrochaient désespérément l'un à l'autre, comme si c'était le dernier baiser de leur vie.

« Lya, je rigole pas, je vais vraiment perdre le contrôle.

— Je ne t'empêche rien, dit-elle d'une voix suave.

— Tu es brûlante de fièvre, il posa une main fraîche sur son front brûlant. Je vais te chercher un médicament. »

Il voulut se lever, mais Lya le retenait.

« Lya, je reviens dans une minute, sourit-il en la voyant s'accrocher à lui. »

Elle desserra son emprise et le blond alla chercher un doliprane dans la salle de bain. Il revint quelques minutes plus tard, avec un verre d'eau et un comprimé blanc.

« Dors bien, dit Kise après qu'elle ait tout avalé.

— Ryota, sors avec moi.

— C'est une question ? pouffa-t-il devant sa demande qui ressemblait plus à un ordre.

—  Non, absolument pas, sourit-elle dans la pénombre.

— J'accepte.

— Je viens de te dire que ce n'était pas une question, marmonna-t-elle.

— Bonne nuit, dit-il en déposant un baiser sur son front.

— Je t'aime, répondit la rose. »

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Voilà comment a commencé l'histoire d'amour entre ces deux énergumènes !

Kiss

nougat80

1300 mots

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