[ Si il existe une forme de bien, ça ne peut être que l'amour ]

August - Fairy Tail

PDV Extérieur.

Le lendemain matin, Lya, Kuroko et Kagami étaient en train de se laver les dents, quand deux connaissances faisait irruption dans la petite salle de bain.

« Qu'est-ce que vous foutez ici ?!

— C'est à nous de poser la question !!

— Shutoku tient son stage d'été tous les ans ici, c'est une tradition.

— Tout le monde vous attend dans la salle à manger ! s'exclama Hyuga en les interrompant dans leurs duels de regards. »

Il avait un couteau dans la main, et du sain sur la joue et le t-shirt. Lya émettait un petit couinement de terreur avant de se cacher derrière Midorima.

« Au fait, Takao, faut que je te parle, chuchota-t-elle au noiraud.

— A propose de tu-sais-quoi ?

— Ouais. Je t'attends ce soir, à vingt-trois heures derrière l'auberge. »

Kazunari acquiesçait et repartait avec Shintaro voir leur équipe.

La matinée ne passait pas très vite pour ceux qui s'entraînaient, redoublant d'effort, voulant atteindre la perfection dans leurs passes, leurs dunks ou leurs visions.

« Monsieur, vous avez de la visite ! annonça le manager de Shutoku.

— Bonjour, sourit Lya en arrivant devant l'entraîneur.

— Pourquoi vouliez-vous me voir ?

— J'aimerais faire un entraînement commun avec votre équipe de basket, je pense qu'ils pourraient tous en apprendre.

— Pourquoi pas, cela ne me pose aucun problème. »

Quand Lya revenait vers ses basketteurs, ils étaient tous en train de courir pieds nus sur le sable, alors qu'elle leur avait dit de faire une pause.

« Vous êtes incorrigibles, râla-t-elle en souriant.

— Que veux-tu, rétorqua Junpei en souriant aussi. Nous voulons êtres les meilleurs pour la Winter Cup !

— Vous doutez de votre victoire ? demanda la rose, intriguée. Alors que vous m'avez en coach ? Ai-je déjà subie une défaite ? Je ne crois pas. »

Izuki éclatait de rire, bientôt suivi du groupe devant l'air sérieux de la jeune fille. Puis ils se dirigeait vers l'auberge pour manger.

« Qui veut m'aider à faire la cuisine ? proposa Lya.

— Je crois que tu peux aller te reposer, conseilla Kagami. Je tiens à manger correctement ce midi !

— Tu crois que je suis si nulle en cuisine ? s'offusqua-t-elle faussement.

— Oui, exactement, sourit-il. »

Elle lui donnait une grosse tape sur l'épaule, mais brute épaisse comme il est, il ne sentait rien, et en profitait pour demander en riant où était la jeune fille.

« Vous êtes toujours en train de m'énerver, soupira-t-elle. Je peux vous assurer que cette après-midi vous allez souffrir, en attendant, tu as raison Kagami, fais le repas pendant que je vais prendre un bon bain, sourit-elle en partant.

— Mais- »

Il n'avait pas le temps de terminer sa phrase qu'elle avait déjà quittée la pièce.

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« Mais qu'est-ce qu'ils font là, eux ?! s'exclama Kagami, surprit en voyant l'équipe de Midorima.

— Ah oui, je vous avais pas prévenue, mais vos entraînement aux gymnases seront jumelés avec ceux de Shutoku, sourit-elle en tapant dans ses mains. Bah quoi fais pas cette tête Kagami, je pensais que tu serais content de voir ton super copain ! »

Les joueurs de Seirin explosaient de rire.

« C'est étonnant qu'ils aient acceptés, en face.

— Pas du tout, capitaine. Je pense que vous avez beaucoup à apprendre d'eux, et inversement. »

Et le reste de l'après-midi n'était ponctuée que par le bruits de chaussures sur le parquets, le ballon qui rebondissait au sol et les exclamations de certains joueurs.

La nuit tombait peu à peu quand les joueurs se décidaient à rentrer, sous l'insistance de leur coach.

« N'en faites pas trop non plus, ce serait ballot de se casser une patte avant la compétition, rigola-t-elle.

— Ne t'inquiète pas pour nous, déclara Kuroko. Nous aurons le niveau nécessaire pour la Winter Cup.

— Vu comment vous êtes partis, je pense que oui. Il faut revoir quelques trucs du style le jeu d'équipe, la cohésion et tout ça, mais sinon c'est assez bien. »

Bien plus tard, Kagami revenait en courant, transpirant à grosses gouttes.

« Ça y est c'est fait !

— Quoi ?

—  Bah j'ai ramené ce que tu m'as demandé ! s'exclama-t-il claqué.

— Et c'est à cette heure-ci que tu reviens, se moqua la rose.

— Oui, de toute façon, c'est juste à boire, pas vrai ? »

La jeune fille en restait muette, plus de trente cannettes de boissons, et il a couru encore plus de kilomètres, comment a-t-il tenu la distance.

Elle sourit doucement, tandis que Taiga la regardait méfiant de ce sourire.

« Tu deviendras un grand joueur, je t'assure, rigola-t-elle. Continue comme ça. »

Il eut ensuite l'autorisation d'aller se doucher parce qu'il "puait le phacochère" en reprenant les mots exacts de notre petite coach.

Et bien plus tard dans la soirée, elle retrouvait Takao à l'abri des regards derrière l'auberge.

« Alors comment ça avant ? s'enquiert Lya toute excitée.

— Désolé, mais ça n'avance pas du tout, rigola nerveusement le joueur de Shutoku.

— Quoi ? Mais faut qu'il se sorte ses doigts de son putain de fion et que vous bais-

— Je crois que j'ai compris l'idée, l'interrompit Kazunari en souriant. Mais Shin' ne me voit que comme un ami, et encore j'en doute...

— Ne dis pas ça ! Je te l'interdis ! protesta la rose avec véhémence. C'est juste, que ça n'a jamais été facile pour lui de parler avec les autres.

— Je sais, je sais...

— Tu l'aimes vraiment, enfin je veux dire tu tiens vraiment beaucoup à lui ?

— Bien sûr que oui, quand je le regarde je ne peux m'empêcher de le trouver mignon, j'aime sa manière d'être, de donner des conseils mais de le nier. Ce n'est pas une mauvaise personne !

— Je le sais très bien, j'ai été sa coach, pouffa la rose.

— Et toi, avec Kise ? Mido' m'en a vaguement parlé mais je n'en sais pas plus.

— Ah, souffla-t-elle. C'est un sujet assez sensible pour moi, je voudrais éviter d'en parler.

— Oh, je comprends, sourit Takao. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.

— Merci, mais revenons à nos moutons. Donc je résume, tu aimes Shin', mais tu n'oses pas aller plus loin ? récapitula Lya.

— Exactement, j'ai tellement peur d'être rejeté. Si jamais il ne me voit pas comme autre chose qu'un ami, je crois que je ne pourrais plus jamais le regarder dans les yeux.

— Tu entends ça, Shin' ? »