JOUR INDÉCENT
₊❏❜ ⋮ᴜɴ ᴛᴀʙᴀᴄ, ᴜɴᴇ ʜᴇᴜʀᴇ ɪɴᴄᴏɴɴᴜᴇ, ᴜɴᴇ ᴊᴏᴜʀɴᴇᴇ ⌒
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L'eau sur le carreau,
La fumée dans ma gorge
Comme un étau
(létal)
C'était un jour qui se permettait tout,
Un jour indécent,
Couleur qui crame dans le cendrier,
Cramoisie par l'étuve tabac
Soupire condescendant,
Au bout des lèvres,
Ivre de camels
Les ombres danses
Derrière
(sous)
le carreau
Saveur paprika,
Le soleil sourit,
Aigre doux je lui répond
Et la Terre en rougit,
C'était un jour qui ne sais plus se tenir,
Ses jambes sont de malices,
Elles tremblent,
Il s'en moque.
Moi je regarde,
La fenêtre,
Les gens coups de vent,
L'heure comme une tortue
(torture)
La lumière caprice,
Le jour s'épice.
L'humeur chagrine,
L'astre esquisse son au-revoir
"au plaisir, de ne plus se voir"
Et la Lune récupère son royaume,
Taquine,
Chaffouine.
L'aiguille se relève,
La petite lentement,
La grande follement,
J'attends,
Pas un prince charmant
Mais un prince nonchalant
Sans cheval blanc,
Ni atour couroussé.
Il est parti,
Le jour indécent,
Il se cache dans l'ombre de la Terre,
Amour cruel, à sens unique,
Il n'y que la Lune
(errante)
Qui vogue dans son esprit.
Comme moi avec lui,
Le garçon de l'univers,
L'enfant étoile,
Le garçon cosmos,
Recueilli par les astres,
Maladroit cataplasme,
Qui brûlent mes coupures,
Déchirures du cœurs,
Abyssales plai(n)es du désespoir.
La porte grince,
Le temps s'écoule,
Ou bien s'arrête,
Je ne sais plus,
Et il entre dans la lumière blafarde,
De l'astre blanchâtre,
Grande est son ombre,
Gigantesque est sa prestance.
Et insultant,
Je le dévisage parce qu'il est...
Tout ce que je ne saurais dire,
Incroyablement énervant,
La malice de son regard,
Le félin qui s'agitte dans ses pupilles,
Empêche les jolis mots,
Papillons d'énernité,
De sortir de ma bouche.
Je ne sais plus bien parler,
Que dans mes carnets,
Que face à sa douceur,
Son aura,
Douce accalmie des jours de pluie,
Il est celui qu'on atteint pas,
Grandiloquent,
Je le sais que je ne l'aurais pas.
Pourtant ses yeux,
Sombre ténèbres,
Me livrent mille et un espoir,
Dégoulinant de tendresse,
Amour interdit,
Aveugle je suis,
Je le laisse faire glisser son regard,
Sur mes courbes gamines,
Bloqué dans mon déni.
Ses lèvres respirent,
Son buste tendu,
Nez bien droit,
Jambes gracieuses recouvrant le comptoir,
Il sourit juste,
Provocant,
Attirant,
Et je voudrais me couler en lui,
L'embrasser fievreusement.
Souffle camomille,
Senteur fleur des champs,
J'inspire
(il m'inspire)
je soupire
Il sourit.
Il me sourit.
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