ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 31

Je me réveille d'un cauchemar, haletant. Je ne suis pas sûr de très bien m'en souvenir, mais c'était le jour de l'accident, ce jour-là. C'est évident, c'est claire. C'est toujours comme ça. Sans cesse.

Je me lève difficilement et attrape mon téléphone. La cantine ouvre dans une heure. Je soupire longuement pour calmer les battements de mon cœur, puis pose mon casque sur mes oreilles, allume ma musique et m'allonge sur le côté.

Dans le noir de la pièce, mon téléphone est la seule source de lumière. Je passe une heure à faire défiler l'écran sans vraiment regarder ni m'intéresser à ce que je vois. Quans l'heure est enfin venue, je me change puis sort de ma chambre.

Le couloir est silencieux, à cette heure ci, personne n'est encore réveillé en général. Je me traîne lentement le long du mur, descend les escaliers puis me rends dans la cantine. Ici, je ne vois que Otonashi.

— Bonjour Takeshi ! elle m'interpelle avec un grand sourire.

Je lui adresse un petit signe de tête.

— Salut, je répond la voie un peu pateuse.

J'attrape un plateau et me sers mon petit déjeuner. Quand je m'installe à table, elle pose son plateau en face de moi, me regarde quelques secondes en silence, puis baisse la tête vers mon déjeuné.

— T'as bien dormi ? Bien reposé pour cette nouvelle journée qui commence ?

Je hoche lentement de la tête, j'ai l'impression que cette nuit m'a plus drainé de mon énergie que l'inverse, et pourtant, hier j'ai eu l'impression de m'endormir appaisé.

— Oui ça va, plutôt bien, je réponds.

Elle hoche de la tête.

— Notre prochain match est dans cinq jours, j'espère que tu es près ! Ça se rapproche rapidement ! On doit se donner à fond à l'entraînement.

J'acquiesce, c'est même un peu trop proche, avec ce qui s'est passé ces derniers jours, j'ai l'impression de ne pas avoir pu m'entraîner, de n'avoir fait aucun progrès.

— Nous feront de notre mieux, ne t'en fais pas !

Nous relevons d'un même mouvement la tête vers Ichirouta et Tsunami qui viennent s'assoir à côté de nous.

— Je ne doute pas qu'on va remporter la victoire haut la main, plus que deux matchs et on passe au monde ! s'exclame le plus vieux.

— J'espère bien !

Quand la cantine commence lentement à se remplir, Kiyama et Endou se joignent à table avec nous.

— Hey, Ryuuji, salue Kiyama quand le vert arrive vers nous alors qu'il ne nous reste plus que dix minutes pour manger.

— Salut, désolé j'ai trop dormi, j'ai pas entendu mon réveille sonner, heureusement que Fuyuka est passé vers ma chambre et à remarqué que j'étais toujours endormi.

Quand il pose son plateau, à ma diagonale, je me lève. J'entends Ichirouta murmurer mon nom, mais je m'éloigne quand même.

Quand je reviens à table, je tend une poche de glace au garçon, il me regarde quelques secondes en fronçant des sourcils, puis sourit, avant de la poser sur sa joue.

— Merci beaucoup.

— Alors ça, c'était bizarre, depuis quand il est comme ça ? murmure Endou à Tsunami de manière très peu discrète.

Ichirouta me donne un petit coup de coude dans la côte quand personne ne nous regarde, il sourit tandis que je lève les yeux au ciel.

Dix minutes plus tard, le temps pour le petit déjeuné est terminé. Nous remontons dans nos chambres pour nous préparer, puis commençons l'entrainent une trentaine de minutes plus tard. Au programme, le coach nous fait travailler l'endurance aujourd'hui, ce que je déteste au plus haut point. Donc de nombreux tours de terrains, un peu trop pour mes jambes, et globalement une tonne d'exercice qui me donnent envie de quitter le sport à tout jamais, toute la journée. Le soir, je me couche complètement épuisé.

La journée du lendemain se passe quasiment exactement de la même manière. Je me réveille d'un cauchemar dont je ne semble pas me rappeler, je passe plusieurs heures sur mon téléphone le temps que ce soit l'heure de déjeuner, j'attend au moins une heure à la cantine avec les autres, puis nous nous entraînons comme hier, en renforcement musculaire. Je déteste vraiment ces exercices, surtout quand je suis déjà épuisé de base à cause de mes nuits légèrement mouvementés.

Ce soir, je m'endors épuisé encore une fois.

   Le moindre s'effondre autour de moi. Les bâtiments s'écroulent, le sol se fend, et je ne peux rien faire contre ça, je ne peux pas bouger. Je suis simplement obligé de regarder tout se détruire autour de moi, puis sur moi.

Je m'effondre au sol sous le poids de divers débrits de bâtiment, mais je ne souffre pas alors qu'autour de moi, j'entends des cris, des hurlements.

Et un rire.

Et la seule chose que je peux voir c'est des yeux onyx. Et son sourire. C'est tout.

C'est de ta faute si ta mère est morte, tu auras beau le dénier, ce sera toujours le cas.

Puis le visage se transforme, les yeux d'un noir profond tournent à l'émeraude, et sa peau palie. Maman.

C'est de ta faute si je suis morte.

Ta faute, ta faute, ta faute.

Ta faute, c'est de ta faute.

Puis des cheveux bruns, ils deviennent bleus. Ichirouta.

Ta faute.

Shirou.

Ta faute.

Un mélange de plusieurs personnes que je connais, mais que je ne peux pas identifier.

— Ta faute.

Puis un nouveau bâtiment s'effondre sur moi, et la même phrase. Ta faute.

Ta faute.

Je me réveille soudainement, en me relevant, haletant, couvert de sueurs. J'agrippe ma poitrine, tremblant.

Ta faute.

Je me relève d'un coup, pris de nausée. Je titube et m'accroche au mur un instant avant de continuer mon chemin dans le couloir jusqu'au toilettes, je régurgite tout mon repas d'hier soir.

Ta faute.

Je reste tremblant adossé au mur, ma tête tourne violemment, après deux minutes, la situation se répète, trois fois.

Ma gorge me brûle quand je sort finalement de la cabine, je bois de l'eau pour faire passer le goût, en vain. Je mouille mon visage avec de l'eau. J'ai chaud, j'ai froid. Je ne sais pas trop quoi ressentir. Je déteste ça.

Ta faute.

Je m'appuie contre le lavabo, mes cheveux collent à mon visage, mes vêtements aussi à cause de la transpiration. Au bout d'un moment, je ne tiens plus sur mes jambes et je tombe à genoux sur le carlage froid. J'esquisse une grimace de douleur en gémissant, je garde les mains fermement accrochées au bord du lavabo.

Ta faute. C'est de ta faute.

J'halète en respirant difficilement, mes yeux brûlent autant que ma gorge, ma respiration est bien trop rapide et saccadée, je suis incapable de respirer plus profondément.

Ta faute.

Je lâche enfin le lavabo et laisse mon corps s'affaisser au sol, je me recroqueville sur moi même et serre mes bras de mes mains. J'ai mal.

C'est de ma faute.

Tout est de ma faute.

— Tout est de ma faute.

Ma tête tourne tellement, j'ai l'impression de ne plus être sur terre, d'être perdu, quelque part. J'ai l'impression de mourir lentement. Ce n'est qu'une impression, allez relèves toi. Mais j'en suis incapable.

Ma faute.

Je suis incapable de me relever, même bouger le bras, monter une jambes, c'est tellement dur.

Ma faute, ma faute, ma faute.

J'ai besoin d'aide. J'ai besoin d'aide.

— Takeshi !

Je sens ma tête être légèrement soulevée par une main posée sur mon cou, puis mon dos.

— Je suis là, ça va. Je suis là. Tout va bien. C'est moi, Ichirouta, ça va.

Ichirouta.

J'appuie ma tête sur son torse, il passe sa main dans mes cheveux, et en me tenant fermement contre lui. L'autre serre ma main, que je serre en retour avec toute la force possible pour que je puisse m'encrer dans la réalité.

— Je suis là, je suis là.

J'agrippe son t-shirt et m'appuie un peu plus contre sa poitrine. Je prends le temps d'écouter les battements de son cœur et sa respiration pour me caler dessus.

Je reprends lentement ma respiration, sous les mots rassurants de mon ami, qui caresse tout doucement ma tête. Il ne me lâche pas, même pas une seconde. Je ne sais pas si ça dure seulement quelques minutes ou des heures entières, mais dans les deux cas, il reste, tout le long.

— Ça va, c'est bien, je suis fier de toi Takeshi.

Il me tient serré contre lui un long moment de plus.

Ma faute.

— Allez Takeshi, on y va, il souffle dans mon oreille.

Il m'aide à me relever, passe son bras autour de ma hanche et me serre fermement contre lui, sa main attrape mon bras autour de son épaule, j'appuie ma tête contre son épaule, et me concentre de toute mes forces sur mes jambes. J'ai l'impression de ne plus savoir marcher.

— pJe te rattraperai si tu tombes, c'est promis.

Nous faisons un pas, puis deux un peu hésitant, avant de reprendre, il me soutient fermement, sans me laisser tomber. Nous arrivons bientôt au couloir de ma chambre, quand j'entends une porte s'ouvrir.

— Ichirouta qu'est ce que... qu'est ce qui se passe ?

Ça vient de la porte en face de ma chambre. Nous nous retournons.

— Takeshi ?

Quand je lève le regard, je croise des yeux onyx, ancrés fermement dans les miens. D'un coup, sans prévenir, ma respiration s'emballe de nouveau.

— Non...

Ma faute.

Mon cœur bat un peu plus fort dans ma poitrine, je ferme les yeux et me retourne, tremblant, je m'écarte d'Ichirouta. M'appuie contre le mur pour ne pas tomber, puis rentre dans ma chambre.

Sans mur pour m'appuyer, mes genoux cognent sur le sol, j'y appuie mes mains et m'allonge par terre, incapable de me calmer une deuxième fois, seul.

— Takeshi !

De nouveau, ses bras s'enveloppent autour de moi, il me relève doucement.

— Aller, on va sur ton lit tu ne peux pas rester par terre.

Heureusement, mon lit n'est qu'à quelques mètres. Ichirouta me tire presque pour m'y emmener je m'appuie contre le mur et serre mes bras avec mes mains.

— Qu'est ce qui se passe ?

Je lève de nouveau les yeux, et encore une fois, mon regard se pose sur ses iris noires. Il se tient dans l'encadrement de la porte.

Ma faute, ma faute.

- Arrête, arrête, non...

J'enfouie ma tête dans mes bras, tremblant.

- Ryuuji... tu devrais..

je n'entends pas la fin de la phrase, mais je me doute qu'Ichirouta lui a demandé de sortir quand la lumière qui venait du couloir disparaît. Il allume ma lampe de chevet puis attrape ma main, je la serre en retour autant que j'en soit capable.

— Je reste ici, je te lâche pas c'est promis.

Au bout d'un moment, je finis par me calmer, mes yeux deviennent de plus en plus lourds, je tente de me battre contre le sommeil, mais malgré moi, je m'endors.

Quand je me réveille, le soleil rayonne dans ma chambre et l'éclaire totalement, je me lève, le corps complètement engourdi. J'ai mal à la gorge, aux yeux, et j'ai une migraine atroce.

Je prends un petit moment pour respirer, tout ce qui s'est passé cette nuit me reviens en mémoire, et ça me donne juste envie de vomir. Je suis éreinté.

Je frotte mes yeux et soupire, au bout d'un petit moment, j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir, Ichirouta passe la tête, puis entre en me souriant.

— La cantine est fermée depuis quinze minutes, je suis descendu il y a trente minutes pour manger, tu dormais, et t'avais l'air paisible, alors je t'ai laissé dormir. Comment tu te sens ?

Il range la chaise de mon bureau qui était jusque là, près de mon lit. Je hausse des épaules.

— Je suis épuisé, je réponds simplement comme si ce n'était pas assez évident.

Il hoche de la tête en se pinçant les lèvres, aucun de nous deux ne parle pendant un long moment, puis je finis par me lever, tout doucement.

— L'entraînement va commencer... tu viens ? il me demande.

Je hoche de la tête. Il faut bien que je me vide l'esprit, et le prochain match est dans trois jours, nous n'avons plus que deux jours pour nous entraîner.

— Je m'habille et je te rejoins sur le terrain.

Je lui offre un sourire, il me le rend et passe sa main sur mon épaule avant de sortir de ma chambre. Après cinq minutes à fixer un point dans le vide, je finis par sortir pour prendre une douche rapide et me préparer, avant de descendre sur le terrain.

Quand j'arrive, Endou me fait signe de le rejoindre, il est avec Ichirouta, Toramaru Kidou et Gouenji. Je soupire lentement et les rejoins.

— Coucou Takeshi ! me salue joyeusement le capitaine de l'équipe.

Je lui réponds d'un signe de tête, trop fatigué pour dire quoi que ce soit. Bientôt, tout le monde arrive sur le terrain, et le coach annonce le programme, il commence à former des équipe.

— Et enfin, Kazemaru avec Midorikawa, Fudou et Takeshi.

Je ne sais pas si je dois me réjouir ou fuir très loin. J'adore être avec Ichirouta, évidemment, en revanche, je déteste Fudou, et avec ce qui s'est passé cette nuit, je sens que ça va être un peu gênant.

Le coach nous explique l'exercice qui m'a l'air extrêmement ennuyant et inutilement épuisant, puis nous nous réunissons pour commencer cet exercice.

Et j'avais raison. En deux points. Cet exercice est effectivement totalement ennuyant et qui demande trop d'énergie pour rien. Et le deuxième point, et bien oui, Fudou est ennuyant, et c'est plutôt gênant. Je n'ai quasiment pas parlé de toute la séance ce matin.

Quand l'entraînement reprend l'après midi, le coach demande de séparer les équipe en deux pour un nouvel entraînement farfelu. Je regarde Kazemaru, qui nous regarde tous tour à tour avant de sourire.

— Je vais avec Fudou.

Je hausse des sourcils, il me rend mon expression avec un rictus. Je finis par lever les yeux au ciel et soupirer.

— Faisons comme ça.

Nous nous séparons en duo et prenons un espace dans le coin de terrain afin de ne pas nous retrouver enclavés par d'autres groupes en plein centre du terrain. Pendant qu'il va chercher un ballon, je fait les cents pas en triturant mes doigts. La situation est très gênante, mais en même temps, je n'aurait pas aimé le laisser avec Fudou. Kazemaru, en revanche, est plus habitué à son comportement, c'est peut-être la meilleure chose.

— C'est bon je l'ai, on peut commencer.

Je me tourne vers lui et hoche de la tête. Nous commençons l'entrainent dans un silence relativement gênant. L'exercice est fatiguant, et je ne le trouve pas forcément intéressant, mais le coach doit savoir ce qu'il fait en nous faisant faire ça. Enfin, j'espère en tout cas.

Au bout d'une bonne trentaine de minutes, nous prenons une pause pour boire et reprendre notre souffle.

Je m'assoit sur l'herbe, il me rejoint quelque secondes plus tard et s'assoit à un peu plus d'un mètre de moi. Mon regard divague sur les groupes, avant de tomber sur celui de Shirou et Gouenji. Je les regarde quelques secondes. Mon ami a un immense sourire collé aux lèvres alors qu'il est en train de dribbler avec Gouenji, qui lui, ne détourne pas son regard.

— Ils sont tellement pas discret ceux là, soupire le garçon à côté de moi.

Je fronce des sourcils.

— Comment ça ?

— Franchement ? Ça se voit qu'il se passe quelque chose entre eux.

— Quelque chose ? je murmure lentement.

— Sérieusement ? Tout le monde a remarqué dans l'équipe, ça fait deux semaines qu'ils se tournent autour, voir plus. C'est de l'amour. T'as pas remarqué ?

Je penche lentement la tête, ils se sont arrêtés dans leur scéance de dribbles pour prendre une pause également, ils parlent, un grand sourire aux lèvres. De l'amour ? Je n'avais jamais remarqué.

En même temps, je ne remarque jamais vraiment ce genre de chose.

— C'est comme Ichirouta avec Mamoru. Ils ont beau ne rien dire, ils sont toujours comme ça eux aussi.

Ichirouta aussi ? J'en viendrais à me demander si je ne suis pas aveugle, je n'avais jamais remarqué. Et pourtant, c'est vrai qu'ils sont toujours collés ensemble, mais je pensais juste qu'ils étaient meilleurs amis.

Quelle est la différence entre des sentiments amoureux ou juste de l'amitié ? Je ne suis pas sur d'avoir jamais su faire la faire.

En même temps, je n'ai pas non plus vraiment grandit avec le meilleur modèle de relation amoureuse, et je suis toujours resté seul à l'écart des autres, ça peut peut-être l'expliquer.

Un silence s'installe pendant plusieurs minutes, avant qu'il ne se lève et ne récupère le ballon.

— Bon, on reprend ?

Je ne répond pas, mon regard passant d'un duo à l'autre. Ils s'entraînent, ou alors prennent de petites pauses, puis je finis par me lever.

— Je suis... désolé.

Il tourne un regard surpris vers moi.

— Cette nuit... ma réaction. J'ai... j'ai juste beaucoup de mal, mes cauchemars ne cessent de revenir et-

— C'est bon Takeshi, ça va, je comprends, il m'interrompt.

— C'est pas bon, je soupire en passant ma main dans mes cheveux, c'est pas bon, je sais que ce n'était pas toi... pas vraiment, mais pourtant. Je n'arrive pas à me détacher de ça. De ce qui s'est passé même si je sais que...

Une main se pose tout doucement sur mon épaule, le contact est presque infime, et pourtant, je relève mon regard et croise ses orbes d'onyx.

Ce ne sont pas les même.

Aucunement la même chose que dans mes cauchemars à répétition, ce n'est pas un regard mauvais, mais plutôt doux, compréhensif. Ses yeux, même s'ils sont les même sont complètement différent.

Je ravale ma salive et hoche de la tête, avant de détourner le regard.

— On reprend ? me demande-t-il de nouveau.

Il sourit et hoche de la tête en s'éloignant de moi. Je lance un dernier regard aux duos autour de moi, Endou, qui s'était mis en groupe avec Tsunami, et Ichirouta se sont rejoint pour parler pendant une pause. Gouenji et Shirou, eux, ont repris l'entraînement. Je fronce des sourcils puis détourne le regard.

— Ouais, je soupire finalement. On reprend.

✩ˎˊ˗

Ce chapitre était un carnage à écrire j'ai tellement galéré au secours, j'espère qu'il rend au moins bien à le lecture sinon je vais littéralement me défensetrer. Dooonc, n'hésitez pas à me donner votre avis.

Prochain chapitre : match. Au secours j'ai pas hâte je déteste écrire des matchs, mais believe je vais m'en sortir.

Il y a un évènement qui va arriver dans un des deux derniers match (parce que oui, il n'en reste que deux) mais je sais pas si c'est plus intéressant de le mettre dans le dernier ou avant dernier au secours. Je vais voir par rapport au développement de mes enfants.

Bref, je cesse de parler, merci d'avoir lu, prenez soin de vous, à plus <3 !

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