ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 23
Quatrième match contre l'Arabie Saoudite aujourd'hui. Plus les matchs avancent, plus le stade se remplit de spectateurs, plus l'ambiance est pesante pour chacune des équipes. Je prend une profonde respiration.
— ... Takeshi et Kazemaru, et enfin en gardien, Endou. Vous pouvez aller vous échauffer. Le match commencera dans une dizaine de minutes.
Non.
Je dois vraiment rejouer en tant que défenseur encore ? C'est pas possible, c'est une blague, est-ce qu'il a vraiment décidé de coller ce rôle jusqu'à la fin ou quoi ?
— C'est pas possible.
Je passe lentement ma main sur mon visage, en fermant mes yeux.
— Takeshi est ce que-
— Je n'en peux plus, Kazemaru. Jouer en défense contre Neo Japan c'est quelque chose, mais jouer dans un match officiel devant des milliers de gens c'en est une autre. J'ai toujours été attaquant, je n'ai jamais appris à être défenseur, ce n'est juste pas pour moi.
Il souffle et se pince l'arête du nez.
— De toute façon tu n'as pas le choix ? Tu t'es bien débrouillé durant le match contre Neo Japan.
— Ce n'était pas la même chose. Et "bien", ce n'est pas suffisant, je dois être plus que bien.
Le bleu pose une main dans mon dos.
— Ça ira. J'en suis convaincu, Takeshi. Ça ira.
Je baisse le regard vers l'herbe sous mes pieds. Non ça n'ira pas.
— Vous avez vu le numéro 21. Vous m'étonnez qu'il soit passé en défense, vu ce qu'on a vu, ses qualités d'attaquant sont... eh bien médiocre.
Pourquoi est-ce que je dois toujours entendre les joueurs d'autres équipes parler de moi derrière mon dos, et pourquoi est-ce qu'ils ne font jamais d'efforts pour parler plus doucement ? Ils le font exprès ou quoi ?
— Eh vous, vous devriez vous occuper de vos affaires au lieu de parler des autres.
— Attendez de voir ce qui se passe sur le terrain au lieu de la ramener.
Kazemaru et Reize. Toujours eux. Toujours lui. J'aimerai comprendre ce qui lui passe par la tête.
Les deux attaquants adverses lèvent les yeux au ciel et s'éloignent. Je me tourne vers Reize.
— T'as pas besoin de prendre ma défense, je crache sèchement.
Il soutient mon regard quelques secondes avant de se tourner et de rejoindre Fubuki. Kazemaru me lance un regard désapprobateur.
— Tu devrais être-
— Kazemaru, ce n'est pas contre toi mais je me fiche totalement de ce que je devrais être avec lui.
Il ne répond pas, et nous commençons à nous échauffer avec Endou et Gouenji durant une dizaine de minutes avant que le match ne commence.
— Takeshi. En fait, tu as raison, Néo Japan et ce match ce n'est pas la même chose. Alors concentre toi, et ça ira, on a pas le choix.
Je tourne la tête vers Kazemaru puis acquiesce. Nous n'avons pas le choix.
J'essaie de me souvenir des informations que nous avons eues sur l'équipe de l'Arabie Saoudite. Il n'ont jamais été très loin lors de ce tournoi, c'est la première année qu'ils vont aussi loin. C'est apparemment grâce à leur gardien, qui est très bon. Il n'a encaissé qu'un seul but en trois matchs.
Le match commence, et pendant une vingtaine de minutes, rien ne progresse, les attaques s'enchaînent sans qu'aucune équipe ne prenne de but, mais nous sommes plus en difficulté qu'eux, notamment en défense.
L'attaquant qui s'est moqué, de moi, le numéro 9, s'approche, le ballon aux pieds.
— Tiens donc, voici l'attaquant déchu.
Je serre les poings, quelle arrogance, je déteste ça, avec son sourire suffisant alors que tout ses tirs depuis le début du match étaient ratés.
Je m'élance en avant afin de lui substituer le ballon, ce que je réussi, mais alors que je m'apprêtais à passer la balle, il s'écroule au sol en gémissant de douleur. Je me retourne quand un coup de sifflet est donné.
— Aah... il m'a fait mal...
L'arbitre se rapproche, je me tourne.
— Je n'ai-
— Tu n'avais pas besoin d'être aussi violent... souffla-t-il.
— Mais-
L'arbitre nous regarde tour a tour avant de sortir un carton jaune, sidéré, je regarde le joueurs adverse dont un petit sourire s'est formé sur les lèvres avant qu'il ne reprenne son expression de douleur.
— Je n'ai rien fait il ment !
Il ne m'écoute pas. Une manageuse de l'équipe adverse s'approche avec du matériel de soin.
— Ça ira ? demande-t-elle doucement, bien que son intonation ne montre pas vraiment de l'inquiétude.
— Oui, je pense que je pourrais continuer sans trop de problème, souffle l'attaquant.
Il se relève avec de l'aide et me lance un regard. Je fronce des sourcils, c'est une blague ?
Kazemaru se rapproche de moi.
— Je-
— Je sais. Tu n'as rien fait, on l'a tous vu en défense, et Endou aussi. Tu l'as à peine effleuré. Et regarde le, sa tentative de faire semblant d'avoir mal à la cheville est tellement pitoyable.
Nous le regardons marcher pour rejoindre ses coéquipiers, qui ont tous un sourire mauvais au lèvres. Alors ils jouent en trichant ?
— Ils sont détestables, soupire Kazemaru. Et en plus de ça ils ont le droit à un penalty.
Je mord l'intérieur de ma lèvre. L'attaquant déchu ? Alors qu'ils trichent pour gagner des points ? A quoi bon me critiquer si c'est pour s'abaisser à ce niveau de jeu ?
— Ça va aller, Takeshi ?
— Mmh.
Nous nous mettons en place pour le penalty, et c'est le deuxième qui s'est moqué de moi qui tire, le numéro 11, et il marque le but.
— Takeshi, le coach te dit de bien observer le gardien et la défense de l'équipe adverse, me dit Kidou que le coach venait d'interpeller.
Je fronce des sourcils, ils sont à l'autre bout du terrain par rapport à moi, en quoi ça va nous arranger que je les observe ? Déjà que je dois arrêter les attaquants.
Ce coach va me rendre fou avec ses décisions et ses conseils à la noix.
Par la suite, je fais face aux trois attaquants adverses et un milieu de terrain, ils viennent tous sans cesse vers moi plutôt que vers les autres défenseurs.
Le maillon faible de la défense.
— L'attaquant déchu du Japon, ricane en premier celui qui a marqué un penalty un peu plus tôt.
— Attention, vu ton visage, les arbitres pourraient encore croire que tu m'as blessé, siffle le numéro 9 par la suite.
— Je me demande pourquoi le coach ne t'as pas laissé sur le banc à la place, t'es vraiment nul, me lance le milieu de terrain avec un rictus mauvais.
Le troisième attaquant, le capitaine de l'équipe, ne me lance même pas un regard et me passe sans aucune difficulté.
Et je n'ai réussi à arrêter que le milieu de terrain.
Quand la mi-temps résonne dans le stade, mes genoux cognent contre l'herbe au sol et je reste ici sans rien faire pendant un moment, je suis immobile sur le terrain, les épaules tendues.
Mais qu'est ce que je foue ici ?
Je me relève et serre les poingts.
— Coach !
Autour de moi, la plupart des joueurs de l'équipe se taisent et se tournent vers nous.
Ma respiration s'accélère.
— Je ne sais pas ce qui vous passe par la tête, mais l'idée de me mettre en défense est complètement stupide, je ne suis pas un défenseur et je ne suis pas fait pour ça, bordel pourquoi m'avoir mis à cette position ?!
— Takeshi-
Je lance un regard à Kazemaru qui déglutit en se reculant.
— Je ne sais pas si ça vous amuse, mais ce tournoi, ce n'est pas une blague, si vous voulez me ridiculiser devant des centaines de milliers de personnes, je ne vois même pas pourquoi vous me faites jouer, c'est une putain de mauvaise idée !
— Takeshi.
Une main se pose sur mon épaule, je me retourne et repousse Kidou en reculant.
— Bordel.
Je quitte le terrain et rentre à l'intérieur des couloirs du stade jusqu'à nos vestiaires. Pendant une douzaine de minutes j'y reste, en attendant la reprise.
J'aurai pas dû crier sur le coach, c'était sans doute la pire idée que j'ai eu depuis longtemps. Ça lui donne encore plus de raison de me faire quitter l'équipe. Génial.
Au bout d'un moment, je me relève finalement et essuie les larmes qui étaient en train de perler sur mes joues, puis je retourne sur le terrain en tentant (en vain) de me reconstituer un visage neutre. Quand j'arrive, le coach, sans un regard pour qui que ce soit, commence :
— En défense, vous resterez à trois et je rajoute un milieu pour remplacer Takeshi.
À côté de moi, Fudou se lève du banc, je me fige presque, mais ce n'est pas étonnant au final.
— Toramaru, tu rentres. Allez, tout le monde sur le terrain maintenant.
Fudou à côté de moi soupire et se rasseoit.
— Coach ?
Il se tourne vers moi, son visage toujours neutre et renfermé.
— Tu restes sur le banc pour te calmer.
Je serre les poings et m'asseois à côté sur le banc à côté de Fudou, sur la seule place libre parce que j'aimerais bien être loin de lui.
— Coach, pourquoi est-ce que vous ne me faites toujours pas jouer ? demande Fudou d'un air irrité.
— Ce n'est pas parce que vous êtes sur le banc que vous ne jouez pas.
— Vous avez déjà dit ça et je ne vois pas en quoi.
— Tu verras bien au moment venu.
— Foutaise, murmure le brun en croisant ses bras sur sa poitrine et en s'enfonçant sur le banc.
Je baise les yeux sur mes genoux, sans bouger. Mon cœur s'emballe, et ma respiration avec. Je ferme mes paupières pour me concentrer et pour me calmer. Je serre et desserre mes mains et soupire.
— Wouah, calme toi, détends toi tout va bien on dirait que tu vas mourir, dit Fudou, en me ramenant d'un coup et violemment à la réalité avec ses paroles,en remarquant mon état.
« Calme toi, détends toi. » Ce n'est pas la voix de Fudou qui résonne dans mon esprit à ce moment même.
Je relève soudain la tête vers le terrain et cherche quelqu'un du regard.
C'est trop réel pour que ça ne soit que mon imagination, qu'un rêve qui m'est arrivé. Sa voix est bien trop présente dans mon esprit pour que tout soit ne soit qu'une illusion.
Je sens toujours ses mains sur mon épaule, un très long soupir m'échappe, peut être que mon esprit tente vraiment de me tromper pour que je crois que ça s'est passé. N'est-ce pas ? C'est sûrement ça.
C'est pas possible.
Le coach te dit de bien observer le gardien et la défense de l'équipe adverse.
Ce n'est pas parce que vous êtes sur le banc que vous ne jouez pas.
Ce n'est absolument pas la première fois qu'il nous dit ce genre de choses.
Ce coach prend des décisions tirées par les cheveux que je ne comprends pas toujours, et avec lesquelles je ne suis pas toujours en accord, mais une fois calmé, je sais me rendre compte qu'il est un bon coach, malgré tout, et s'il nous dit de faire quelque chose, peut être que si je le fais il aura moins envie de me virer.
Le match continue pendant un moment, et nos attaques continuent d'échouer, malgré l'attaque qui s'est renforcée au dépend de la défense, malgré au moins huit tentatives de tirs, rien ne marche.
Les adversaires, eux non plus ne réussissent pas à marquer, mais contrairement à eux, nous avons du mal à arrêter leurs attaques, nous devons déployer tout nos efforts et en défense, et Endou également.
C'est là que je comprends. Je comprends ce qui ne va pas, je comprends pourquoi personne n'arrive à marquer. Je me tourne vers le coach, qui me lance déjà un regard appuyé.
— Je sais ce qu'il se passe, coach, j'ai compris pourquoi ils n'arrivent pas à marquer.
Tout le monde sur le banc se tourne vers moi. Le coach reste silencieux un moment et hoche la tête.
— Et donc ?
— Il faut dire à Gouenji et Fubuki que-
— Non, Takeshi. Tu retournes sur le terrain et tu t'en occupes. C'est toi qui doit le faire.
Je retourne sur le terrain ? Je ne comprends décidément pas ce qui passe par la tête du coach.
Il fait un signe de main à Kidou, qui fait sortir le ballon du terrain.
— Takeshi, tu rentre de nouveau à la place de Toramaru, mais tu redescends en défense. Je veux Kazemaru et Tsunami sur les ailes et Kabeyama au milieu, tu t'avances devant les trois, compris ?
— Et je suis censé partir en attaque ? Alors que je suis en défense ?
— Fais comme tu le sens. Il ne reste plus que douze minutes de match, et nous devons au moins égaliser. Fais confiance à tes coéquipiers, vous êtes une équipe.
Je hoche la tête et soupire. Toramaru me lance un sourire en sortant du terrain.
— J'ai confiance en toi, je sais que tu peux le faire.
— Merci.
Je retourne à mon poste, et le match reprend avec une touche adverse.
Rapidement, les attaquants Saoudiens arrivent jusqu'à nous, à moi plus précisément. C'est celui qui a simulé sa blessure tout à l'heure. Je ne prends même pas le temps d'attendre qu'il me dise quoi que ce soit et je me bats pour récupérer le ballon avant qu'il n'avance plus. Je récupère la balle puis commence à courir vers le devant du terrain.
En échange de passes avec Kidou et Gran, nous remontons le terrain, et c'est ce dernier qui se retrouve sur le ligne de défense, contre les défenseurs adverses. Ils y en a deux devant moi qui vont tenter de récupérer le ballon, et deux sur les ailes. Le rouge me fait une passe et je le retrouve devant les cages.
Tu me montreras ta super-technique ?
Je ne vais pas y arriver, je ne vais jamais réussir à refaire cette technique.
Pourquoi est-ce que ça ne marche pas ?
Je m'apprête à tirer, et ce qui se passe, c'est que les deux défense sur les ailes se rapprochent de moi, ils font ça à chaque fois, je ne sais pas précisément, mais ils font quelque chose qui déstabilise les attaquants pile au moment de l'attaque, mais je l'ai remarqué, et ça ne marchera pas sur moi si je le sais. Je tire, et je marque le premier but pour le Japon de ce match. Et le premier but qu'encaisse l'Arabie Saoudite de tout ce tournoi.
Des exclamations et des cris de joie résonnent de tout les côtés dans le stade, Fubuki cours vers moi et me prend par les épaules.
— Bien joué ! C'était bien joué, j'ai pas compris ce que t'as fait, mais t'as marqué !
— Merci, je murmure.
J'allais l'utiliser, j'étais à deux doigts de faire la technique et pourtant ça ne marche pas. Bon sang, ça ne marche pas, pourquoi est-ce que je n'y arrive plus ?
— Aller, on se remet en place, il ne nous reste plus que cinq minutes avant la fin du match, on peut en marquer encore un.
Engagement de la part de l'Arabie Saoudite, ils reviennent encore plus en force qu'avant. En même temps, cinq minutes et égalité, chaque équipe veut et doit marquer un but.
Reize récupère le ballon à un attaquant, mais un milieu le récupère immédiatement après, ils remontent en force, les trois attaquants et deux milieu de terrain, ils traversent les lignes d'attaque et de milieu et arrivent à moi.
— Comment tu fais ça, bordel ? enrage le numéro 11.
Un combat pour le ballon s'engage entre nous pendant au moins j'en dizaine de secondes, après lequel je réussis à lui subtiliser le ballon, qu'on me récupère encore plus tard alors que je remontais le terrain.
— Merde !
Je me retourne, mais à peine éloigné, Kazemaru récupère le ballon et me fait une passe, que j'enchaîne en passant à Kidou. D'une passe toujours pas très maîtrisée, mais il arrive à la récupérer, et une deuxième fois, nous remontons le terrain, tout comme la première fois.
Et leur mode de défense ne change même pas, mais cette fois c'est moi qui le retrouve face au deux défenseurs et non Gran. Difficilement, je fais une passe en arrière, qu'on me repasse plus tard.
Utilise la, aller, tu peux le faire, tu peux utiliser ta technique, c'est pas si compliqué.
C'est pas si compliqué, n'est ce pas ?
Je suis de nouveau devant les cages.
Pas si compliqué.
Mais si elle échouait ?
— Vas-y Takeshi !!
Bon sang.
Je tire, et quelque chose d'étrange se passe en moi, une forme d'énergie familière, mais tellement inconnue, qui pousse le ballon à une vitesse énorme, le gardien tente de l'arrêter, mais il va directement dans les filets, et notre but est sifflé, puis celui de la fin du match enchaîne.
Je tombe par terre, tremblant, qu'est-ce qui vient de se passer ?
Mes coéquipiers sur le terrain comme ceux sur le banc viennent m'entourer en poussant des cris de joie, les seuls qui viennent me serrer contre deux sont Kazemaru et Fubuki, ce qui m'arrange grandement. Un soupir m'échappe.
— T'as utilise une super technique Takeshi ! C'était celle-là dont tu me parlais ? C'était genial !!
C'était tout sauf génial, c'était pitoyable.
Après un petit moment je me relève, aidé par Kazemaru.
— Le premier joueur à marquer contre l'Arabie Saoudite du tournois, tu te rends compte, et deux buts d'affilés en plus ! s'exclama Kazemaru.
Son sourire est contagieux, mes lèvres s'étirent lentement en un sourire.
— Excusez-moi ?
Nous nous tournons vers la personne qui nous a interpellés. Le capitaine de l'équipe.
— Je suis sincèrement désolé pour ce qu'on dit mes camarades, ce n'est vraiment pas dans l'esprit du football, mais j'ai beau leur dire que leurs agissements sont stupides, ils ne m'écoutent pas.
— C'est pas grave, je soupire. Merci.
Il hoche la tête.
— C'était un très beau match, tu as très bien joué, étonnement sachant que tu es un attaquant de base.
Il me tend sa main, que je regarde quelques secondes avant d'attraper.
— En espérant avoir l'occasion de vous voir continuer loin dans le tournoi.
Kazemaru le remercie avant que nous ne retournions sur le banc avec notre équipe.
Le coach me regarde fixement. Je déglutis maintenant son regard pendant quelques secondes. Il hoche la tête, d'une manière d'approuvement, et je ne peux empêcher un sourire de naître sur mes lèvres. Je me penche légèrement devant lui pour le remercier.
Je me tourne vers Kazemaru, qui est à côté de Reize et parle avec lui. Ils se retournent tout deux vers moi.
— Bien joué, c'étaient de beaux tirs, me félicite le vert.
Je ravale ma salive, reste silencieux un moment, puis laisse s'échapper :
— Merci.
Il sourit, et puis fait volte face et part rejoindre Fubuki.
Kazemaru me regarde, les sourcils levés.
— Bien joué.
Je ne suis pas sur s'il parle du match ou de ce que je viens de dire, mais j'ai l'impression que tout ce qui vient de se passer depuis vingt minutes est irréel.
✩ˎˊ˗
Fuck les règles du foot, je n'ai aucune idée si faire sortir un joueur pour le faire rentrer juste après ça se fait, mais on est dans Inazuma donc les règles, c'est le cadet de nos soucis.
Désolé pour le retard, j'ai eu un gros blocage + aucun temps pour écrire, c'était pas vraiment des conditions propice pour écrire.
Appartement, les conditions propices pour écrire c'est tard le soir quand je suis censé dormir, et lire mon livre de français (ce que je n'ai évidemment pas fait lol)
(Désolé pour les éventuelles fautes d'orthographe il est tard ;-;)
Je suis fier de ce match vraiment j'ai l'impression de l'avoir bien écrit, je trouve que ça va, votre avis est le bienvenu !
Merci d'avoir lu, prenez soin de vous, à plus <3 !
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