[ Même s'il ne s'agit que d'une seule personne. Fonce et trouve quelqu'un d'unique afin qu'il devienne ton seul et unique. ]
Yato - Noragami
PDV Talia.
J'essaie d'entrer le plus discrètement possible mais j'ai l'impression que chaque pas que je fais, fait autant de bruit qu'un hippopotame.
Je me dirige dans le couloir de ma chambre et chaque pas me fait grimacer de douleur.
Putain, ils m'ont bien eu les enfoirés ! Je dois avec quelques côtés déplacées, un poignet et une cheville en charpie et un visage tuméfié.
Je plisse les yeux et distingue une silhouette devant la porte. Oh mon dieu...
— Talia, je peux savoir où tu étais ? dit-il d'un ton dur et froid.
— C'est pas tes oignons, grogné-je.
Je devrais me sentir touchée qu'il s'intéresse et s'inquiète pour moi, mais actuellement je suis trop de mauvaise humeur pour m'en rendre compte.
— C'est pas mes oignons ? Très bien, débrouille toi toute seule.
Il part sans se retourner et je sens ma poitrine me pincer.
J'ai trop peur, j'ai peur qu'il me laisse alors je le repousse volontairement. Le pauvre, il doit penser que je joue avec lui, à souffler le chaud et le froid.
J'entre dans ma chambre et m'écroule sur le lit. Tout mon corps me fait mal et je trouve ma drogue dans ma table de chevet. Je mange quelques biscuits en savourant le silence de la nuit.
Peu à peu, mon corps se régénère et je me sens mieux. Je vais prendre une douche pour enlever le sang de mon visage.
Mon reflet dans le miroir est horrible, j'ai la lèvre du bas enflée, un œil au beurre noir et la pommette violette.
J'ai des bleus partout sur le corps aussi. Je m'habille avec l'uniforme, puisqu'il est déjà six heures du matin.
Je maquille les blessures avec du fond de teint, ça devrait faire l'affaire.
J'attends encore une heure puis me lève pour aller manger. Aucun des Todoroki n'est dans la cuisine et je suis rassurée.
Je n'aurais pas à me justifier pour les blessures qui ornent mon visage. Une fois rassasié, je sors de la maison et je vais au lycée à pied.
Personne n'est encore là et je m'assois à ma place. Peu à peu, les autres élèves arrivent.
Je les salue tous mollement, je suis trop fatiguée et j'ai l'impression que mon cerveau tourne au ralenti.
— Tu n'as pas beaucoup dormi, sourit Ochako en arrivant.
— Comment t'as deviné, ironisé-je.
— Et tu es de très mauvaise humeur, rit-elle.
— Oui, grogné-je.
Le professeur arrive et le cours commence. Après quatre heures assise le cul sur une chaise, on peut enfin aller manger. Je me dirige vers l'infirmerie.
— Bonjour Talia, que puis-je faire pour toi ? sourit la vieille Recovery Girl.
— Je me suis blessé en tombant dans les escaliers, mens-je. J'ai très mal aux côte, au poignet gauche et à la cheville droite, vous pouvez faire quelque chose ?
Elle me demande de me déshabiller, je m'exécute sans broncher.
— Tes blessures sont en voie de guérison, dit-elle. Mais je vais accélérer le processus.
Elle me fait un bisou partout où j'ai mal et j'avoue que c'est ultra bizarre.
— Tu devrais aller mieux, sourit-elle.
— Merci beaucoup.
— Je devais aussi te parler de quelque chose, rajoute-t-elle gravement.
— Je vous écoute.
— Selon mes calculs, il ne te reste que trois semaines à vivre.
Je le sais déjà, mais ça fait quand même quelque chose.
— Je vois, avez vous des nouvelles de All For One ?
— Il a été aperçu en ville il y a peu, des supers-héros se chargent d'essayer de le retrouver.
J'acquiesce en silence.
— Tu devrais du temps qu'il te reste et ne pas te faire de souci pour ça, sourit-elle. Pourquoi tu n'en profiterais pas pour aller au festival des lanternes samedi ?
— Très peu pour moi, je préfère rester chez moi, ris-je. Je suis assez casanière !
— Je ne veux pas que tu ais de regrets, Talia. Je ne veux pas que tu meurs en te disant que tu aurais dû faire ci ou ça.
— Je n'ai aucun regret.
— Pour l'instant. Mais profite, tu es encore jeune et en vie !
Sur ces mots elle s'éclipse et je sors de l'infirmerie. Je me rends au réfectoire et m'assois à côté de Ochako.
— Tu étais passé où ?
— A l'infirmerie, je parlais avec Recovery. Samedi, il y a un festival, tu veux y aller ?
— Tu parles du festival des lanternes ? Bien sûr que je veux y aller ! sourit-elle. C'est rare que tu proposes de sortir !
— Alors estime toi heureuse !
Nous passons le reste de la semaine à planifier cette sortie, finalement, Ochako a invitée toute la classe à venir avec nous, la plupart ont acceptés.
Nous sommes en ce moment chez Momo pour s'habiller de yakutas, les tenues traditionnelles des femmes au Japon.
— On est parfaite ! s'exclame la brune en se regardant dans le miroir.
— On va faire tourner des têtes, rit Mina.
Nous partons au parc, là où a lieu de le festival.
— Talia, je peux te parler, demande Momo en venant à mes côtés.
— Euh.. Oui, si tu veux.
— Voilà, c'est à propos de Shoto.
— Tu l'aimes ? l'interromps-je. Si tu l'aimes, il n'y aucun problème, tu as le champ libre, dis-je amèrement.
— Quoi ? Non pas du tout, c'est à propos de votre relation. Je pense que tu devrais lui donner une réponse claire.
— A quel sujet ?
— Il t'apprécie vraiment beaucoup. Il m'a dit que dès l'instant où il t'a vu, il a eu un coup de coeur pour toi. Peut-être amical, peut-être physique, peut-être amoureux, je n'en sais rien. Mais je sais qu'il tient énormément à toi. Il a changé, il s'ouvre aux autres, il sourit, il rit...
— Ce n'est pas grâce à moi.
— Non, c'est à cause de toi, sourit-elle. Il savait que si il voulait t'approcher il fallait qu'il s'ouvre, vous étiez deux grands solitaires et maintenant vous êtes parfaitement bien intégrés dans la classe. C'est quelqu'un de bien qui a eu un passé difficile, il mérite de trouver l'amour.
— Je sais.
— Il l'a trouvé, auprès de toi.
— Quoi ? bégayé-je.
Mon coeur s'emballe et mes joues se réchauffent.
— Je pense qu'il t'aime, il n'a jamais été comme ça avec une fille. Alors je veux que tu sois franche avec lui. Soit tu lui dis oui et vous avancez ensemble, soit tu lui mets un stop et il passe à autre chose.
Nous sommes arrivés, les garçons sont déjà là. La première chose que je vois, c'est lui. Dans son yukata noir avec des motifs dorés.
Il est beau, songé-je. Il est tellement beau.
Son regard se pose sur moi, il est brûlant et me déstabilise.
— On va faire des duos pour se balader ! annonce Ochako. Momo et Izuku, Mina et Eijiro, Kyoka et Denki, Talia et Shoto et Bakugo avec moi !
Tout le monde acquiesce sauf Katsuki qui grogne un peu, même si je sais qu'au fond il est plutôt content.
— On y va ?
Shoto me tend la main. Je le fixe quelques secondes sans comprendre avant de glisser ma main dans la sienne.
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