C H A P I T R E XXIII
[ Les hommes répètent sans cesse les mêmes erreurs. ]
Zeleph Dragnir - Fairy Tail.
PDV Talia.
Je ne sais pas à combien de verre j'en suis, mais je sais que je suis déjà pompette. J'ai la tête dans les nuages mais le coeur en lambeaux.
J'aimerais tellement que tout soit simple.
Si je me déclare à Shoto, est-ce qu'il va me rejeter ? Ou bien il va se moquer de moi ?
Je ne supporterais pas un affront comme cela, je préfère ne rien dire et taire ses stupides sentiments de mes deux.
— Alors Talia, comment tu vis ta nouvelle vie de lycéenne ? m'interroge le barman.
— C'est bien, articulé-je. C'est bien mieux que je ne l'avais imaginé.
— Oh et tu t'es fait des amis ?
— On peut dire ça comme ça. Disons qu'il y a des personnes à qui je fais confiance.
— Oui, donc des amis, sourit le vieil homme.
— Et sinon, quoi de nouveau dans ces quartiers ?
— Pas grand chose, beaucoup de voyons qui se prennent pour toi.
— Ah bon ? m'étonné-je.
— Tu es un modèle pour eux, rigole-t-il. Il ne parle que de la célèbre Talia !
— Que veux-tu, je suis dans tous les esprits !
— Pourquoi es-tu revenue ici ?
Je bois une gorgé de mon verre.
— Je sais pas trop, avoué-je. J'avais juste envie de lâcher prise. Je pense à beaucoup de choses en ce moment.
— Ton père ?
— Il y a de ça, je ne sais absolument ce qu'il devient et ça m'inquiète. Mais je suis aussi préoccupé par mes alters. Je pense que si je ne peux plus me fournir en drogue je n'en ai plus pour longtemps.
— Tu voudrais donc contacter ton père, devine-t-il.
— Oui mais je sais aussi que ce service ne sera pas gratuit, il me demandera sûrement de tuer quelqu'un ou de lui donner quelque chose en échange.
— Il y a autre chose aussi.
— Oui, il y a un garçon, aussi.
— Talia s'est trouvée un amoureux, sourit-il.
— Je ne sais absolument pas comment m'y prendre. Il n'est pas quelqu'un à dévoiler ses émotions et même si il commence à s'ouvrir, je ne sais pas comment m'y prendre.
— C'est sûr que tu n'as vécu que dans le sang et la violence. Quelles questions te poses-tu ?
— Qu'est-ce qui ferait plaisir à un garçon ?
— Oh beaucoup de choses, on est pas difficile, rigole-t-il.
— C'est quelqu'un de très simple et de très complexe en même temps, soupiré-je. Tu vois, avant mes principales préoccupation c'était de survivre maintenant c'est plaire à un gars, désespéré-je.
— Les temps changent.
Je n'ai pas le temps de lui répondre que la porte du bar vole en éclat. Toutes les personnes se baissent tandis que je reste debout, bien droite.
— Donnez moi la caisse, crie une personne masqué avec un révolver.
Son regard croise le mien et je crois le reconnaitre.
— Tu devrais rentrer chez toi, conseillé-je d'une voix neutre.
— Qui t'a autorisé à parler ! rugit-il en pointant le pistolet vers moi.
— J'ai pas besoin d'autorisation, souris-je insolemment. Tu es le boss de ce quartier ? Tu savais qu'avant c'était moi.
— J'en ai rien à foutre !
— Arrête, baisse ton arme et pars.
— Sinon quoi ? me défie-t-il.
Je ne le laisse même pas le temps de bouger et me jette sur lui pour enserrer son cou de mes deux mains.
— Je t'aurais prévenu, chuchoté-je avant de lui tordre le cou jusqu'à entendre un crac.
Je me relève et époussète mon jean. Heureusement qu'il ne s'y attendait pas et que j'ai réussi à bloquer le temps deux secondes. Sinon c'est moi qui y passait.
— Merci, Talia ! sourit le barman tandis que je rabats la capuche de mon sweat.
— De rien, je vais rentrer, il est déjà quatre heures.
— Sois prudente et reviens quand tu veux ! crie-t-il quand je passe les portes du bar.
L'air frais du matin me fouette le visage et je me dirige vers la ville. Malheureusement, un groupe de gars me bloque le passage.
— Vous pouvez vous décaler, j'aimerais passer, demandé-je.
— T'es qui ? m'apostrophe un mec qui pue l'alcool.
— A quoi ça t'avancerait de le savoir ?
— Dis nous ton nom, grogne-t-il.
— Talia.
— Comme l'ancienne boss du quartier ?
— En personne, souris-je narquoisement. Maintenant j'aimerais passer.
Ils ne bougent pas d'un poil.
— Si t'es l'ancienne boss, on va se faire une joie de te faire ta fête, ricanent-ils en s'avançant.
Je ne laisse rien paraître mais je panique intérieurement. Mes alters ne marchent pas, je suis forte au corps à corps mais contre une bande de cinq gars plus grand, je ne fais pas le poids.
Il faut que je me sauve. Je me retourne pour partir mais je sens un poids me tomber sur le dos. je me retrouve au sol à mordre la poussière.
— Toi qui prenais tout le monde haut, on va te rendre la monnaie de ta pièce !
Il m'envoie son poing dans la joue et je dois serrer les dents pour ne pas pleurer. J'essaie de me relever mais il ne m'en laisse pas l'occasion.
Ses copains le regardent me donner des coups en rigolant.
— Alors ça fait quoi d'être impuissante, tu comprends enfin ce qu'on a ressenti ?!
— Si t'étais pas assez fort, il ne fallait pas te mettre en travers de ma route, ricané-je la bouche pleine de sang que je lui crache au visage.
Putain, je ne devrais pas être inférieure ! C'est moi qui tabasse les autres et pas l'inverse, bordel ! Je suis devenue si faible que ça ?!
Je pousse un cri de douleur quand il écrase ma cheville de sa chaussure.
— Tu te souviens toutes les horreurs que tu nous as fait subir ?! hurle-t-il. A nous humilier chaque jour, à nous frapper dès que tu étais énervé.
— Mais c'est ainsi qu'est le monde, si tu es trop faible, alors crève, sifflé-je.
Je m'enfonce, je m'enfonce, mais je ne peux pas m'empêcher.
— Tue-moi si ça peut te soulager, souris-je.
Il explose mon arcade sourcilière avec son poing.
— J'en meurs d'envie, crois-moi. Mais je pense plutôt t'amener à notre repaire et laisse tout le gang te frapper comme tu nous as frappé.
Il me redonne un coup de ventre qui me fait cracher toute ma salive.
— J'adore la vision que j'ai. Toi, à terre devant moi, baignant presque dans ton sang, c'est tellement jouissif de te voir comme ça. Après tout ce que tu nous as fait enduré.
Il lève son bras et j'attends le coup mais rien ne viens. Je rouvre les yeux et le vois explosé contre un mur.
— Barrez-vous, grogne une voix derrière moi.
Le reste de sa bande part sans demander son reste.
— Qui aurait cru qu'un jour Talia se ferait battre par un groupe de voyous, sourit Kai en s'accroupissant près de moi.
— Ta gueule, grogné-je. Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Un merci aurait suffi.
— T'es un sociopathe, tu m'as sauvé pour me demander quelque chose en échange.
— Comme toujours, tu ne te trompes jamais. J'aimerais que tu tues All For One.
— Jure ? Moi aussi j'ai envie de le tuer, ironisé-je. Pourquoi ?
— Cela ne te concerne pas. Estime toi heureuse que je ne t'ai pas laissé crever.
— De toute façon, que tu me le demandes ou non, je l'aurais fait quand même.
— Excellent.
— Tu peux m'aider à me relever ?
— Certainement pas. Tu es pleine de microbes.
Je lève les yeux au ciel, lui et sa phobie des saletés, une histoire d'amour. Il appelle un de ses sbires qui me prend dans ses bras.
— Fais gaffe, grogné-je. Je crois que j'ai un côte cassée.
— On te dépose où ?
— A la maison des Todoroki.
il fait une grimace de dégoût mais ordonne à son esclave de me dépose là-bas.
— On se reverra.
— J'en doute.
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Coucou !
Gros chapitre où Talia se fait tabasser (aïe) mais sauver par Kai. Bon j'avoue ça ressemble pas à Kai de faire ça mais j'aime juste trop ce perso et je voulais le faire intervenir un peu !
Kiss
1400 mots
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