C H A P I T R E XX

[ Une fleur ne peut s'épanouir, que si elle accepte de s'ouvrir au monde ]

Ino Yamanaka - Naruto

PDV Talia.

« Pourquoi je suis obligé d'y aller ? marmonné-je pour la énième fois.

— A qui le dis-tu, grogne Katsuki.

— Vous n'allez pas me dire que vous ne crever pas de chaud avec cette chaleur ? sourit Ochako.

— Nan pas vraiment.

— Ce que vous pouvez être rabat-joie ! proteste-t-elle en gonflant ses joues.

— Ça va, ça va, on est quand même là. »

Ochako nous a supplié toute la semaine pour aller à la piscine, et j'ai cédée. Juste parce que j'en pouvais plus qu'elle fasse vibrer mon téléphone avec ses conneries.

Nous payons puis allons se changer dans les vestiaires.

« Tu n'es pas stressé ? demande-t-elle.

— Pourquoi je le serais ?

— Je ne sais pas, sourit-elle. Je ne suis jamais à l'aise de me montrer à moitié dénudé devant tant de gens.

— Moi, je m'en fous. »

Elle éclate de rire.

« Je m'en doutais un peu ! »

Une fois changées, nous sortons et prenons une rapide douche.

« J'espère que mon maillot plaira à Katsuki !

— Oui, sans doute, répondis-je ailleurs.

— Tu m'as l'air bien songeuse..

— Oui, je suis assez préoccupée en ce moment. »

Elle n'insiste pas, et nous allons retrouver les garçons. Shoto reste neutre, comme à son habitude alors que Katsuki crie après des gamins qui jouent avec l'eau un peu trop près de lui.

Une heure plus tard, je me retrouve assise au bord de la piscine, à côté de Todoroki.

« Alors, tu aimes bien la piscine ?

— Mec, ta phrase d'accroche est tellement nulle, pouffé-je.

— Ne te moque pas, sourit-il.

— Je déteste la piscine, répondis-je.

— Pourquoi es-tu là ?

— Contrairement à ce qu'on peut croire, je tiens beaucoup à Ochako, souris-je en la voyant se chamailler avec Bakugo.

— C'est quoi ton plus grand rêve ?

— Pourquoi tu me demandes ça ?

— On répond pas à une question par une autre !

— Je voulais être cuisinière, ou être danseuse, ou encore astronome. Et toi ?

— Je veux être super-héros professionnel.

—  Comme 90 % des lycéens à Yuei.

— Oui, sans doute, et toi que feras-tu après le lycée ?

— Je n'en sais rien, je ne serais peut-être plus de ce monde, qui sait.

— Je te trouve bien triste, remarque Shoto. Pourquoi ne veux-tu pas rêver ?

— Je rêve, mais mes rêves sont irréalisable, soupiré-je. Tu me parais bien bavard aujourd'hui, que t'arrive-t-il ?

— Je ne sais pas, j'ai envie de te découvrir.

— N'essaie même pas, le mets-je en garde.

— Pourquoi donc ?

— Fais une seule recherche sur moi, ou je te tue, dis-je sombrement. »

Sans que je ne m'y attende, il me prend par la main et se lève.

« Rhabille-toi, nous partons d'ici et je vais te faire découvrir un endroit que tu n'as jamais encore vu. »

J'espère que ça en vaut le coup. Une fois prête, je lui emboite le pas, et nous partons de la piscine.

« Où va-t-on ?

— Ici ! dit-il en pointant un grand bâtiment du doigt.

— Et c'est quoi ?

— Un planétarium ! »

Je ne le montre pas, mais je suis super contente, depuis toute petite j'aime regarder les étoiles. Il paye nos places, et nous nous rendons au dernier étage.

Là, sur une grande coupole, une représentation de la galaxie nous fait face. Des étoiles scintillent et des planètes tournent.

Un grand sourire prend place sur mon visage, sans que je ne m'en rende compte. Nous nous asseyons sur les fauteuils au centre, pour avoir la meilleure vue. 

« Vous êtes nos seuls visiteurs pour cette séance, sourit l'homme chargé de faire la visite. Vous serez privilégiés. »

Et pendant deux heures, la galaxie se dévoile peu à peu sous nos yeux. Les moindres recoins de l'Univers nous sont montrés.

« Ça te plait ? chuchote Shoto à mon oreille.

— Oui, je.. merci. »

Les étoiles défilent sous nos yeux, avant que la lumière se rallume. Nous remercions l'homme et sortons.

« C'était trop bien ! m'exclamé-je. Je n'avais jamais autant aimé voir la galaxie !

— Tu as faim ? Il y a un marchand de dangos ambulant, dit-il en pointant un petit stand tenu par un jeune femme.

— Oui, tu viens de mettre l'eau à la douche. »

Nous nous dirigeons vers le marchand, et je commande cinq brochette de ces petites boules de riz.

« Quoi ? J'ai faim, dis-je en voyant les yeux ronds de Shoto. »

Rien à foutre de passer pour une dalleuse, j'ai trop faim. Nous nous installons dans l'herbe, face à un petit lac, où quelques canards se baignent.

Aussitôt j'entame ma nourriture, et soupire de satisfaction quand le riz entre en contact avec mes papilles.

« Woaw, tu avais vraiment faim ! Doucement tu vas t'étouffer !

— M'en fiche, c'est trop bon, marmonné-je la bouche pleine.

— Tu as une passion ? demande-t-il soudainement.

— J'aime bien jouer du koto, j'ai appris avec ma mère.

— Du koto ? Le gros truc en bois avec des cordes ? rigole Shoto. Je ne te vois absolument pas jouer de ça !

— Hé bien si, j'en jouais, et j'étais très douée ! me venté-je.

— J'attends de voir !

— Quand tu veux ! Trouve moi un koto et je te joue un morceau !

— Pari tenu !

— Il serait peut-être tant de rentrer, il est dix-huit heures.

— Oui, t'as raison. »

Nous nous levons, et partons. En chemin, nous croisons un petit garçon perdu, qui pleure sur le trottoir.

Je m'approche de lui.

« Tu es perdu ?

— Je ne trouve plus ma maman, pleurniche-t-il.

— Tu connais son numéro de téléphone ? demande Shoto.

— Oui.

— Tiens appelle là, dis-je en lui tendant mon cellulaire. »

Il compose un numéro, puis nous l'entendons parler une autre langue, avec sa mère, avant qu'il ne raccroche.

« Elle m'attend près de la boutique de dangos, annonce-t-il.

— Nous t'accompagnons, souris-je. »

Nous suivons le petit garçon, et quelle n'est pas ma surprise en voyant le petit stand où nous avons achetés à manger.

« Merci de m'avoir raccompagné, sourit le petit.

— Merci de m'avoir retrouvé mon fils, je lui avais dit de rester dans les environs, et ne le voyant plus, j'avais pensé qu'il était parti jouer au foot avec des copains. Tenez pour vous remerciez je vous offre le reste de mes dangos !

— Inutile madame, nous allons par-

— Merci beaucoup, souris-je en interrompant Shoto, et en prenant les boites de dangos. »

Nous tournons les talons, et rentrons enfin chez nous.

« J'ai bien aimé cette journée, sourit-il une fois installé sur mon lit.

— Oui, c'était pas mal.

— J'ai adoré apprendre à te connaitre, tu m'étonnes chaque jour.

— J'ai bien aimé te parler, je te pensais plus taciturne et renfermé, avoué-je. Mais je ne me suis pas ennuyée.

— On remet ça quand tu veux ! sourit-il en sortant de ma chambre. »

Un sourire flotte encore sur mes lèvres quand je m'écroule sur mon lit.

Il a apprit à me connaître.

Il a fait tomber mes barrières en une après-midi.

Et bizarrement je n'ai pas peur.

Je n'ai pas peur qu'il me fasse du mal. 

Je veux me laisser aller.

Écouter mon coeur et mon instinct.

Je m'endors que bien plus tard, en ignorant les appels incessants de Ochako, la tête dans les nuages.

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Coucou !

J'suis grave satisfaite de la tournure que prend leur relation, Talia qui s'ouvre, Shoto qui s'ouvre aussi !

Oui, j'ai pris beaucoup de temps à poster, mais j'ai eu le brevet blanc ^^"" et je suis aussi en train de corriger mes autres oeuvres !!

Voilà sur ce kiss

nougat80

1300 mots.

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