C H A P I T R E I

PDV Talia

Arriver en cours un mois après, ça craint. Je me présente rapidement, je m'appelle Talia, j'ai 15 ans et j'entre en seconde au lycée Yuei.

Je passe les portes du lycée au pas de course, je suis en retard et j'en ai rien à faire. Je monte dans le bureau du proviseur. Je ne toque pas et entre.

 « Bonjour, tu dois être la nouvelle, Talia ? devine-t-il.

—  C'est exact.

— Bien, c'est extrêmement rare que nous admettons une élève après le test d'admission-

— Mais vous m'avez quand même admise.

— Oui, sur plusieurs recommandations. Sachez mademoiselle que le lycée Yuei est fier de façonner des futurs héros. »

Je soupire. Je connais ce discours par coeur.

« Je sais, dis-je.

— Bien. »

Il commence à m'expliquer les règles du lycée, je ne l'écoute que d'une oreille.

« Voici votre emploi du temps, mademoiselle. Votre professeur principale est Shota Aizawa.

— Merci. »

Je me lève et prends mon sac. Mon premier cours est en salle 27.

Je toque -pour une fois- et attends le "entrez" du prof. Le prof vient enfin m'ouvrir. Il possède des cheveux noirs jusqu'au épaules, une barbe mal rasée, et une moustache. On dirait vraiment un clochard.

« Bonjour, tu es la nouvelle ? demande-t-il.

— Oui.

— Présente toi à la classe.

— Je m'appelle Talia Skyler, j'ai 15 ans et ce tout ce que vous devez savoir.

— Pourquoi arrives-tu en cours d'année ? demande un gars à lunette, en levant la main comme un toutou obéissant.

— Parce que j'ai eu un problème.

— Bien Talia, va t'assoir. »

Je m'assois donc tout au fond. Je pose mon sac m'affale sur la table. Les cours commencent déjà à me gonfler. Pourquoi je suis au lycée, déjà ? Je sais même pas. Ah si pour devenir plus forte et buter mon conard de géniteur.

Le cours reprend. Une heure plus tard la cloche sonne enfin, je me lève et me casse de la classe.

J'ouvre la porte et vois un mec avec la moitié des cheveux blancs et l'autre moitié rouge. Il a une brulure sous l'oeil droit. Il est un peu plus grand que moi, sachant que je fait 1m65.

Son œil gauche est bleu vert et son œil droit est d'un gris acier. J'ai surpris quelques "filles" de la classe lui faire les yeux doux.

Oui parce que je suis la seule fille "normale" de la classe, il y a une on dirait une bulle de chewing gum rose, sans vouloir être méchante, mais attendez, je suis méchante, donc bats les couilles.

« Qu'est ce que tu fous là ? apostrophé-je le garçon.

— Je devais t'attendre, je suis chargé de te faire visiter le collège. »

Je soupire, il a l'air d'être un lèche botte. Et j'ai horreur de ça. Oui je juge rapidement les personnes, les premières impressions se font dans les 7 premières secondes, dit-on.

« Il est midi, donc je vais bouffer, alors tu me feras la visite après, dis-je. »

Il hausse les épaules et me dit de le suivre jusqu'a la cafétéria. Nous arpentons les couloirs et nous arrivons enfin à la cafétéria. Je pousse les portes, et tombent sur des lycéens en train de manger dans un brouhaha pas possible.

Je me sers un plateau et je vais m'installer à une table seule. J'en suis à mon plat quand un haricot ambulant arrive dans ma direction. Je suis anti-sociale, qu'est ce que tu fous à ma table, putain ?!

Je veux pas d'amis, je veux pas parler, je veux pas être dans ce bahut.

« Salut je suis-

— J'en ai rien à foutre, dis-je en le coupant, en engloutissant mes abricots au sirop. »

Il est vexé mais s'assoit quand même en face de moi. Pourquoi tu viens de te mettre là, va faire chier quelqu'un d'autre.

« C'est étrange que tu sois arrivé après la rentrée, qui plus est sans faire le test d'entré, poursuit le vert sous mon regard meurtrier.

— C'est étrange que tu dégages pas, répondis-je ironiquement. »

Comme vous avez pu le constatez je ne suis pas gentille. Je suis méchante et vous savez quoi ? Je m'en fou de votre avis.

Parce que si je devais m'attarder sur tous les commentaires désobligeants que vous vous faîtes dans votre tête, je suis pas sortie de l'auberge.

« Tu es dans la même classe que moi, je voulais faire connaissance, dit-il sur un ton d'excuse.

— Tu vas aussi faire connaissance avec mon poing si tu continue de me faire chier. Lâche moi la grappe, je veux pas te parler.

— Ho la nouvelle ! m'appelle quelqu'un. »

Je reconnais un garçon dans ma classe. Je vois le haricot se faire tout petit. Le blond s'avance vers moi, je pouffe de rire. Avec ses cheveux bonds en pics, il ressemble vraiment à un hérisson.

« Qu'est ce que tu veux ? soupiré-je. Vous allez tous venir me questionner tour à tour, ou je peux manger tranquille.

— Pourquoi t'es arrivé en cours d'année ? hurle-t-il.

— Crie pas, putain ! râlé-je. »

Il a cru que tout la planète était devenue sourde ou quoi ? Putain mais je tiens à mes tympans moi.

« Réponds à ma question !

— Et si je veux pas ?

— Talia, Kacchan calmez vous, s'il vous plaît-

— La ferme ! crie le blond.

— On t'a pas causé, rajouté-je sèchement. »

Le vert se tait finalement et se tasse sur sa chaise. Mais il a pas de caractère, bordel ! Il se laisse faire avec le blond. Bon, il se laisse faire avec moi aussi, mais moi, j'impose le respect quand ont me voit.

« Pourquoi t'es arrivé en cours d'année, la nouvelle ?

— Je t'en pose des questions ?!

— Réponds, putain !

— J'ai pas envie de te le dire ! »

Le blond commence sérieusement à m'énerver, je le vois serrer des poings.

Parce qu'en plus tu crois que tu me fais peur ? Tu te fourres le doigt dans l'oeil, mon pauvre.

C'est moi qui fait peur, pas l'inverse.

Je suis le chasseur, tu es la proie.

Il pose les mains sur ma table pour me dominer de toute sa hauteur sachant que je suis assise.

« Écoute moi bien purple, je vais pas jouer longtemps avec toi, alors réponds à ma putain de question ! crie-t-il encore une fois.

— Je compte pas te le dire, j'ai pas peur de toi, le hérisson, dis-je froidement. Et ça t'avancerait à quoi ? Tu pourras mettre dans ton journal intime, " j'ai rencontré une nouvelle aujourd'hui, elle est arrivé en cours d'année mais je sais pas pourquoi. Elle ne veut pas me le dire et ne compte jamais me le dire " terminé-je avec une voix suraigüe. »

Nous étions à deux doigts de nous sauter dessus quand le gars à lunette débarque et nous sépare.

« Pas de bagarres dans la cantine, dit-il formellement, le dos droit, le torse en avant et les épaules relevés.

— T'es qui ? demandé-je.

— Tenya Iida, délégué de seconde A, se présente-t-il. »

Ouais tu m'as tout l'air d'un lèche cul, toi. La cloche sonnant le fin de la pause du midi retentit et nous retournons en classe.

Après une heure de cours avec un prof qui crie à tout va, Shota arriva.

« Épreuve pratique les mioches, nous allons travailler le corps à corps. »

Nous sortons de la classe pour aller au vestiaires. Tiens quand j'y pense, l'autre braillard irait bien avec le hérisson, et je hurle par ci, et je hurle par là. Je vous jure, je me demande comment font leurs mères.

« Vous enfilez vos costumes de héros et on va se battre avec.

— Mais monsieur, ce sera pas pratique pour se battre au corps à corps, dit un élève.

— C'est pour ça qu'on va travailler avec vos costumes, pour que vous vous habituez. Au fait Talia, ton costume est arrivé. »

J'acquiesce, le prof me tend un valise et je la prends, je pars ensuite au vestiaires avec les filles.

« Bonjour Talia ! dit joyeusement une jolie fille brune. Je m'appelle Ochako Uraraka ! Et voici Momo, Mina, Tsuyu, Toru et Kyoka !

— Bonjour, dis-je simplement, simple mesure de politesse. »

Je ne veux pas non plus me faire détester par toute la classe, mais vu comment c'est parti c'est pas gagné.

« Alors pourquoi es-tu arriver en cours d'année ? demande Momo.

— On est pas vraiment en cours d'année, j'ai juste loupé un mois. Et j'ai pas envie d'en parler. »

Ils ont que cette question à la bouche ou quoi ?

« T'es sûre ? insiste-t-elle. »

Pour toute réponse, je me déshabille et commence à enfiler mon costume. C'est une jupe noir pour des mouvements amples. Je mets ensuite une chemise noire légère et souple. Puis j'enfile des protections rouges aux avant bras.

Je sors du vestiaires dans les premiers.

« Bien faîtes des groupes de deux, et vous devez essayer de mettre vôtre adversaire à terre. »

Génial, je connais personne, je me mets avec qui ? Enfin si quelqu'un veut bien de moi. De toute façon, je suis trop forte pour eux.

« Talia ! Tu veux qu'on se mette ensemble ? demande Ochako tout joyeuse. »

Elle sourit tout le temps ? Elle doit avoir mal aux zygomatiques après. Me demandez pas pourquoi je connais ce mot.

« Ouais, si tu veux, accepté-je. »

Nous nous mettons face à face et elle essaya de m'attaquer. Je l'évite et lui mit une balayette.

Quelques minutes plus tard, je lui mis un crochet du droit et elle s'étale au sol.

« Comment tu fais ? dit-elle alors qu'elle se retrouvait une énième fois par terre.

— Mon père m'a appris à me battre.

— Pourquoi t'es si froide avec nous ? demanda-t-elle de but en blanc.

— Parce que.

— Je suis sûre que t'es gentille dans le fond.

— Je suis pas gentille, craché-je. Et maintenant relève toi.

— Pourquoi t'es aussi renfermée sur toi même ?

— T'as fini tes questions ? demandé-je

— Non, alors pourquoi t'es aussi renfermée ?

— T'es ma psy ? Non alors ça te regarde pas.

— Allez dit moi pourquoi, on dirait qu'on t'as forcée à entrer dans ce lycée.

— Je dicte mes propres choix. Personne ne contrôle ma vie. Je ne suis pas ravi d'être ici, mais il y a une bonne raison qui m'a poussée à venir ici.

— C'est vrai, tu as raison. Mais d'autre ne pense pas comme toi, dit-elle en pointant Izuku du menton.

— On dirait que le hérisson le terrorise, est-ce que un jour il va réussir à lui tenir tête ?

— C'est vrai, que tout le monde n'est pas comme toi ! rigola-t-elle. Tout le monde n'ose pas forcément tenir tête à Bakugo.

— Heureusement. J'aime pas les gens qui sont comme moi.

— Maintenant vous avez le droit de vous servir de vos alters pour vous battre ! cri le prof de l'autre bout du terrain, un bloc note dans les mains. »

Parfait voyons voir ce que tu sais faire miss "je me mêle pas de mon cul". Elle fonce sur moi et voulut me toucher, je l'évite.

Donc si je comprends bien, pour que son alter marche, elle doit me toucher. Elle lance sa main vers moi, je pare son attaque et lui retourne un coup de pied dans la mâchoire.

« Aïe, ça fait trop mal ! geigne-t-elle en se tenant le menton. »

Oups, j'y suis peut-être allé fort. Sérieux elle s'attendait à quoi, bien sûr je te fais pas des caresses. Après cinq minutes de combat je la mets à nouveau à terre, et elle ne se relève pas.

« J'en peux plus ! dit-elle, essoufflée et ruisselante de sueur. »

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Coucou !

Je me lance dans une fanfic MHA, j'avoue que ça me trotte dans la tête depuis longtemps. Shõto est certainement le plus beau mec de MHA !! Il est tellement badass !! Avec Katsuki !

Bref, j'espère que ça vous as plu !

Édit du 18/09/19 : Le chapitre a été réécrit (oui une seconde fois XD)

Édit du 21/01/2020 : Le chapitre a été corrigé (oui une troisième fois, et normalement définitif)

La magnifique couverture a été faite par la talentueuse Lady_Of_Time

Sur ce kiss

Akame Chan

2100 mots

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