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Dans la croyance populaire, les yeux sont souvent considérés comme les fenêtres de l'âme, reflétant ainsi notre essence intérieure. On dit aussi que lorsque cette étincelle de vie s'éteint, la personne s'éteint également, perdant tout lien avec la réalité au moment ultime de son dernier souffle. Les yeux vidé de vie témoignent de cette transition sombre vers l'au-delà.

Dans ces moments de désespoir, où trouver la force de continuer à avancer, de ne pas sombrer dans les abysses de notre propre tourment ? Certains pensent que l'instinct de survie est le moteur essentiel qui nous pousse à lutter, mais que se passe-t-il quand même cet instinct s'amenuise ? On se retrouve à dériver sans but, immergés dans les profondeurs de notre propre obscurité.

Je me compare parfois à une éponge, peut-être même à une pierre, incertain de ma nature profonde. Mais en réalité, je suis comme une éponge qui a absorbé tellement de douleur qu'elle s'enfonce inexorablement dans les ténèbres. J'ai parfois résisté, mais par moment la lutte devient si épuisante qu'il est plus facile de se laisser emporter. Mon âme vacille, cherchant en vain un ancrage solide. Je suis à la fois la pierre qui coule et l'éponge qui absorbe, dans une tourmente intérieure sans fin.

Mes yeux fixent la surface, la lumière s'éloignant à mesure que je m'enfonce davantage. J'ai essayé de me convaincre de fermer les yeux un instant pour reprendre des forces, mais la réalité m'accable : lâcher prise en plein océan de tourments n'est qu'une illusion dangereuse.

Vous est-il déjà arrivé de contempler la lune et de réaliser qu'elle n'est que le reflet pâle du soleil, une illusion d'éclat dans l'obscurité de la nuit ? Peut-être suis-je comme cette lune, éclairé par une lumière extérieure, ou peut-être suis-je simplement un astre éteint depuis longtemps, expliquant ainsi le chaos qui règne dans ma vie.

Allongé dans le jardin, je me sens perdu dans mes pensées tourmentées, lorsqu'une voix, celle de ma mère je crois, me tire soudain de ma solitude. Elle me demande de rentrer car il commence à pleuvoir. Je me détourne, retirant mon appareil auditif pour plonger dans le silence total où même la voix douce de ma mère ne peut me parvenir, préférant chanter dans le silence de ma propre mélancolie, chanter comme une Hymne à mon fléau.

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Je vous laisse là ce prologue tout en espérant qu'il vous a plu✨ en tout cas, n'hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous en pensez.

Comme je l'ai dit dans le résumé, Jungkook est malentendant et nous allons suivre sa vie de très près à travers ses yeux, ses pensées, son vécu.

J'ai passé des mois à réécrire encore et encore l'histoire je dois l'avouer. Ce projet a vu le jour dans mes brouillons depuis janvier.

Il y aura des pleurs, du rire, de l'amour, de la douleur, un peu de tout.

L'histoire sera je l'espère, à la fois poignante et douce. (Je l'espère en tout cas)

Je vous donne donc rendez-vous le dimanche 19 mai pour le premier chapitre. Car j'aurais selon mes calculs, déjà fini "la danse des mots" dont il ne reste que 6 chapitres désormais.

Je vous aime, prenez soins de vous et de vos proches, c'est toujours important ❤️💗