Chapitre 16 : Kidnapping

Quelques jours sont passés depuis mon retours de Dosdragon. Diluc et Kaeya m'avaient formellement interdit de partir en ville vendre des glaces, alors je restais au Domaine. De toute façon, je n'avais aucune envie d'aller vendre des glaces. Pour m'occuper, j'aidais les servantes a faire le ménage ou les repas. Diluc et Kaeya n'aimaient pas trop ça, mais ça me permettait de faire quelque chose. Aujourd'hui, Barbara avait affirmé que j'étais guérie. J'avais alors profitée de cette sortie pour me balader dans Monstadt et profiter de l'air frais. Je sorti de la ville et parti vers Deauclaire, qui était sur le chemin vers le Domaine. J'avais beau être guérie, je ne voulais pas marcher trop longtemps. Arrivée à Deauclaire, je me posa sous un arbre juste à côté pour me reposer un peu. Je posa la tête contre l'arbre quand quelqu'un me prit par le bras et me tira derrière. Avant que j'ai pu parler, une main se plaqua contre ma bouche. Je constata avec effroi que c'était Tartaglia, mais pas celui que je connaissais...Celui là était beaucoup plus terrifiant. Il avait le regard froid : de toute évidence, il m'en voulait. J'essayais de parler mais seuls des sons étouffés sortaient de ma bouche

-Désolé (T/P), mais je suis obligé.

Je senti un léger choc contre mon cou, et je perdis connaissance.

Quand je me réveilla, je fu d'abord surprise du froid qui m'envahissait. J'essayais de bouger, mais j'avais pieds et mains liés au sol. J'étais dans une cellule. Tartaglia arriva, suivit de quelques fatuis.

-Pourquoi est ce que tu m'a attachée ?! criais-je en me débattant, en vain

-Parce que c'est un ordre. Tu dois intégrer les Fatuis. 

-Plutôt crever !

-C'est parce que tu ne connais pas la bonté de la Tsarine...

-J'ai pas envie de la connaitre, sa sois disant beauté à deux balle. crachais-je

-(T/P)...Ne fais pas ta tête de mule. Je n'ai pas envie de devoir de faire souffrir...

-Je n'entrerais pas dans les Fatuis, quoi que tu fasses.

-Je m'en doute bien...

-Ce sont mes parents qui t'ont payé c'est ça ? Je me disais que c'était louche qu'ils m'aient laissés comme ça

-Ils savaient que tu allais finir par t'installer quelque part, et ils m'avaient demandé de les avertir si tu t'installais quelque part. Si tu n'étais pas revenue à Liyue, je n'aurais été au courant de rien, mais là je savais que tu allais t'installer à Monstadt, alors j'ai prévenu tes parents et ils m'ont demandés de t'emmener. On doit attendre trois jours qu'une charrette arrive pour nous emmener à Snezhnaya.

-Parce que tu crois que je vais te laisser faire ?!

-Mais tu n'as pas le choix (T/P). dit Childe en ouvrant la porte de ma cellule. Tu finiras bien par accepter à un moment donné...Aucun humain ne peut résister a un bon repas quand il est affamé...

-Tu as l'intention de me faire mourir de faim ?! criais-je en essayant de me défaire de mes liens

-Oh mais non, si tu meures cela ne servira a rien...mais si tu es sage, tu auras un repas tous les jours. Et si tu acceptes de rejoindre les Fatuis, tu vivras normalement, je te le garantis

-Je te l'ai déjà dit, c'est hors de question !

-(T/P), arrête d'être aussi bornée...Rejoins les Fatuis, ça ira plus vite...ça t'évitera de souffrir inutilement. 

-Tu veux me faire rejoindre des criminels qui volent les Gnosis des Archons ?! Je ne veux pas devenir une de vos chiens répugnant !

Childe me donna un violent coup de pied dans le visage. Un goût de fer et de rouille envahi ma bouche : ma joue saignait de l'intérieur. Je le foudroya du regard

-Dire que je pensais qu'on était amis. dis-je en baissant la tête

-Les ennemis de la Tsarine sont mes ennemis.

-Ca t'arrange de dire ça.

Childe commença a parler tout seul, pour essayer de m'expliquer a quel point je devrais rejoindre les Fatuis. Je remarqua que les Fatuis devant ma cellule avait disparu. Puis j'aperçu une ombre derrière Childe, et celui ci se prit un uppercut dans le visage

-D...Diluc...? dis-je, surprise, en le voyant serrer le poing. 

De toute évidence, Diluc était très énervé. Childe cracha le sang qu'il avait dans sa bouche.

-T'es qui toi ? dit-il en se tournant vers Diluc

-Qu'est ce que ça peux te faire ?

Childe sorti son arc

-Tu as du cran pour venir combattre les Fatuis !

-Toutes les excuses sont bonne pour remettre ces chiens de Fatuis en place. dit sèchement Diluc en sortant son arme

Les deux garçons commencèrent alors à se battre en dehors de ma cellule. J'en profita pour essayer de me libérer, mais c'était trop solide. Je tirais de toute mes forces, quand j'entendis un petit "clic". Il était faible, mais il montrait que mon pied gauche était détaché. Je tirais alors encore plus, quand un bruit sourd me fit lever la tête : Diluc était au sol, son épée ayant volée plus loin, et Childe était à deux doigt de le tuer

-DILUC !

Soudain, je me détacha complètement et me mis à courir vers Diluc. Je pris le seul objet qui me venait sous la main, une barre de fer, et la leva sur Childe. Mon arme improvisée s'imprégna de l'énergie cryo, et au contact de Childe, celui ci gela pour un instant. Diluc en profita pour se relever et me tirer par le poignet vers la sortie

-Diluc, ton arme ! dis-je en montrant celle ci du doigt

-Je pourrais en redemander une autre, c'est pas grave ! dit-il en pressant le pas

En courant, je vis que les Fatuis étaient toujours inconscient au sol. Une fois sorti de leur repaire, Diluc s'arrêta, légèrement essoufflé, et m'examina

-Tu vas bien (T/P) ? Il ne t'a pas blessé j'espère ?

Il enchainait les questions, si bien que je du poser mes mains sur ses épaules (qui étaient plus hautes que moi)

-Stop, ça va...Il m'a juste frappé une fois au visage mais je n'ai plus mal

Diluc se retourna, comme si il allait repartir, mais je le retins

-Il fait qu'on parte, sinon Childe viendra nous poursuivre...

-Tu as raison. Rentrons au Domaine.

Je n'avais jamais vu Diluc énervé comme ça, et je dois dire qu'il me donnait des frissons. Je le suivais sans dire un mot. Je n'osais même pas le remercier. Finalement, la tension m'énervait, alors je le pris par la manche, et il s'arrêta

-Qu'est ce qu'il y a ?

-Je...je voulais te remercier...

-Tu n'as pas besoin de me remercier. C'est mon devoir.

Je rougis et le lâcha, le laissant reprendre sa route. Après une quinzaine de minutes, Diluc s'arrêta, faisant que je lui fonça dedans

-Reste bien derrière moi.

Je me pencha sur le côté et vis des Fatuis qui s'approchaient de nous. C'est pas vrai...Et Diluc n'a pas d'arme...

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