🅅🄸.𝑂𝑣𝑒𝑟𝑑𝑜𝑠𝑒

Je me gare devant le "Majestic Club", et mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, une mélodie à la fois familière et angoissante. Je suis en retard, ne sachant pas vraiment ce qui m'attend ce soir. Ma sœur, Yerim, est arrivée beaucoup plus tôt, impatiente de profiter de notre anniversaire. J'inspire profondément, laissant ma tête reposer sur le volant, cherchant du courage dans ce moment de solitude. Nous fêtons nos 22 ans, un chiffre symbolique, mais pour moi, cela représente aussi le poids des attentes qui pèsent lourdement sur mes épaules.


Je ressens une appréhension dans l'air, un mauvais pressentiment pour cette soirée. Je sais que je devrais être enthousiaste, entouré d'amis et de connaissances, mais une ombre semble planer sur moi depuis quelques semaines. Il fallait que je vienne, cependant. L’anniversaire est un moment attendu, et malgré tout ce qui se passe, je ne peux pas me soustraire à la joie que je veux partager avec ma sœur.

Lorsque je sors de mon véhicule, la réalité des choses m’impressionne. Je ne suis que peu surpris de voir les paparazzis, thésaurisant ici et là pour me prendre en photo. L'information sur le lieu de ma fête d'anniversaire a sûrement encore fuité. C'est presque devenu une routine. Mais il n'est pas surprenant de voir des paparazzis devant le Majestic Club, où de nombreuses personnalités du pays déambulent.

Des cris de fans résonnent, vibrants d’une excitation palpable. Je lève la main dans leur direction, un geste de salutation pour leur montrer que je les vois, que leur soutien compte pour moi, même si je ne peux pas empêcher cette vague d'angoisse qui me cerne. J'esquisse un sourire, masquant la tempête intérieure qui se déchaîne. Des flashes se déclenchent, crépitant comme des éclairs dans une nuit orageuse.

En pénétrant l'enceinte bruyante de l'établissement, je suis frappé par l'intensité de l'atmosphère. La musique pulse dans mes veines, mêlée aux rires et aux conversations des convives. L’endroit est rempli à craquer, et je me fraye un chemin parmi la foule mouvante, un dédale de corps brillants vêtus des vêtements les plus extravagants. Les visages se mélangent, des sourires échangés, des verres levés.

Je me dirige vers l'entrée réservée aux VIP. Ce n'est qu'en traversant le couloir latéral que je me perds dans mes pensées, cherchant un répit parmi la folie qui m’entoure. Le couloir est orné de multiples portes, chacune promettant une soirée de luxe et d'exclusivité. Je présente ma carte VIP au garde qui m'agrée sans un mot. Je sens à la fois l'adrénaline et l'angoisse du succès, même si un nuage noir persiste au-dessus de ma tête.

Avant d'atteindre la pièce "3", je consulte rapidement le message que j'ai reçu de Hoseok, me donnant des détails sur l'emplacement de notre célébration. J’appuie sur le bouton pour sonner à la porte. Après une attente, elle s’ouvre, et Hoseok apparaît, souriant et enthousiaste.

"Taehyung, t'es enfin là !" s'exclame-t-il en me faisant signe d'entrer.

À l'intérieur, la salle est baignée dans une ambiance de débauche exubérante, remarquable par son luxe indéniable. Le mobilier élégant attire immédiatement mon attention, et un imposant canapé en forme de C s'étale au centre, invitant les convives à s’y prélasser. Les néons multicolores scintillent, et un bar privé exhibe des bouteilles scintillantes, offrant un reflet des ambitions des fêtards.

L'odeur des cocktails et des spiritueux s'entrelace dans l'air, frémissant de promesses. Tout cela me submerge tout autant que cela me réchauffe, mais une part de moi se sent déconnectée, comme un visiteur dans un monde de fantasmes.

Au fond de la pièce, je perçois Yoongi, confortablement installé dans l'un des fauteuils. Un verre de whisky à la main, il contemple la foule en contrebas à travers la grande baie vitrée qui nous sépare de ceux en bas, avec un mélange de délectation et de désinvolture. Son attitude apathique contraste heureusement avec l’excitation ambiante. Notre amitié n’est pas des plus étroites, mais avec le temps et les souvenirs de notre enfance et adolescence à la Daehyun private school, il est là ce soir pour célébrer. Je n'aurais jamais pensé qu'il viendrait, mais il me fait plaisir en étant présent.

"Yoongi !" je lance en rejoignant le coin où il se trouve. "Content que tu sois venu !"

"Je ne pouvais pas manquer ça, surtout avec toute cette effervescence," rétorque-t-il d'une voix égale, un léger sourire se dessinant sur son visage. "On a vieilli, hein ? J'ai l'impression que c'était hier qu'on s'est parlé pour la première fois." ajoute-t-il en levant son verre pour trinquer.

"Pas tant que ça. On est encore jeunes, après tout," dis-je, bien que le vide en moi ne me laisse pas vraiment sentir le poids des années.

Yoongi est devenu avec le temps un rappeur très célèbre et connu dans le monde entier. Et j'aime beaucoup sa musique.


Les morceaux de musique vibrent, et je sens l'énergie des corps qui se déplace, qui se mêle à l'alcool qui coule à flots. Je regarde les gens danser en contrebas. Eux ne peuvent pas nous voir à cause de vitre teintée.

Pourtant, les murmures de la haine persistent à ronger mes pensées. Ce n’est pas un monde où je peux me permettre d'exprimer ma douleur. Je dois sourire, garder la façade, jouer mon rôle. Car malgré les lumières éclatantes, je sens toujours ce froid dans ma poitrine, ce pressentiment d'une tempête qui se profile.

Je regarde de nouveau Yoongi, le son des rires résonne et je lui dis : "Alors, qu'est-ce qui se passe avec ta musique ? Toujours à travailler sur des nouveaux projets ?"

Il sourit, se penchant un peu en avant. "Toujours. La vie d'artiste n'est jamais vraiment finie."

Et bien que je tente de me concentrer sur lui, chaque éclat de rire, chaque sourire échangé, semblent résonner comme autant de rappels à mon jugement, à ma douleur cachée. La soirée continue de s'étendre ; la frustration, le luxe, le dédain, tout s'entrelace dans une danse délicate, et je ne peux qu'espérer que, d'une manière ou d'une autre, le plaisir de partager cette soirée me libérera des chaînes invisibles qui me lient.



Yerim fait tournoyer une bouteille de champagne à moitié pleine tout en dansant comme si rien d'autre n’existait. Déjà, il est clair qu’elle a commencé à boire comme un trou, engendrant une atmosphère légèrement chaotique. Son rire résonne, éclatant et joyeux, mais je sais qu'il y a une couche sombres derrière cette apparente légèreté.

Dans un coin, Jaehyun est absorbé par son téléphone, pianotant distraitement. Meilleur ami de ma sœur, il est ici, mais presque éloigné de la fête, plongé dans son propre monde, ignorant le tumulte qui l'entoure.

Au milieu de ce tableau décadent, je vois Selena, une amie commune à ma sœur et à moi. Elle est à moitié inconsciente, gisant sur le tapis de haute qualité, sa tête lovée contre le sol au final désinhibé. Danseuse et influenceuse, elle devrait être la vie de la fête, mais la dureté de la soirée semble la consumer lentement.

Soudain, en émergent de l'euphorie ambiante, Hoseok s’approche de moi avec une démarche titubante, le regard embué par l’ivresse. Il bafouille mon nom, une voix pâteuse trahissant son exaltation. "Taehyung ! Taehyung ! Regarde ça !"

Je tourne la tête vers le fond de la pièce, et mon cœur se sert quand je vois Mingyu, mon jeune frère, qui rit sardoniquement tout en inhalant une poudre blanche trop familière. Je ne peux retenir un frisson de dégoût. "Qu'est-ce qu'il fait ici ?" demandé-je, le doigt pointé vers lui, comme si je pouvais le blâmer d'être là.

Yerim affiche un sourire en coin qui irradie l'insouciance. "Je l'ai emmené, il m'a supplié," dit-elle, presque fière de sa décision.


"Il n'a que 17 ans, Yerim. Il n'a pas le droit d'être ici," je proteste, mais ma voix se perd dans le brouhaha ambiant. Je suis bien conscient que peu de gens, ici, se soucient véritablement des règles ou des conséquences.

Je m'avance vers Mingyu et dégage la poudre de ses mains, l'éloignant de cet environnement dangereux. "Qu'est-ce qui te prend, Mingyu ? Bouge d'ici !" je dis, la voix serrée.

Mingyu lève un regard vide et provocateur. "Détends-toi, c'est juste pour s'amuser," répond-il, l'air désinvolte, mais je vois bien que quelque chose ne va pas.

Je me détourne de lui, ne sachant trop que faire. La tension monte en moi, et je tente de garder mon calme en me dirigeant vers le canapé, balayant du regard la pièce emplie de débauche. Les lumières tamisées et la musique pulsante créent une ambiance électrique, un mélange d'euphorie et de désespoir. L'odeur étouffante de l'alcool et de la drogue flotte dans l'air, me torturant l'esprit.


D'un geste rapide, je me sers un verre de tequila au citron en espérant que cela m'aidera à apaiser mes pensées tumultueuses. Je replie mes manches blanches, cherchant à m'immerger dans cette atmosphère luxueuse et désinhibée, cette finalité où je pourrais me laisser aller, même brièvement.

Mon regard se pose sur Yerim qui abandonne sa bouteille de champagne pour avaler une pilule bleue audacieuse. Une montée d'adrénaline erre en moi alors que je la vois, le cœur battant. D'une main fébrile, elle saisit mon verre de tequila, l'avalant dans un geste désinvolte qui me heurte. Elle me tire presque le verre des mains avant d’avaler la pilule.

"Qu'est-ce que tu fais, Yerim ?" je m’inquiète faiblement, mes pensées vagabondant vers ces drogues étalées devant nous : la poudre blanche et ces pilules bleues. J'essaie de rester lucide, même si je sais que c'est un combat que je ne peux pas gagner dans cette pièce.

Yoongi, ténébreux et mystérieux, reste silencieux, observant la foule en contrebas à travers la vitre teintée de la pièce privée. Son regard perçant révèle une lueur d'insatisfaction, comme s'il cherchait quelque chose au-delà de cette soirée aux apparences festives. Il me fait signe d'approcher.

"Qu'est-ce qui se passe ? Tu as l'air soucieux," dit Yoongi, prenant une gorgée de son whisky.

"Regarde autour, c'est tout un bordel," rétorqué-je, ma voix teintée de désespoir. "C'est censé être un anniversaire, mais je me sens mal à l'aise."

Il hoche la tête, sa compréhension silencieuse résonnant avec ma propre lutte. "Nous savons tous pourquoi nous sommes ici. C'est le visage de cette vie, le visage caché de nos vies..."

Juste au moment où il prononce ces mots, Selena, à demi consciente, se lève péniblement, trébuchant avec désinvolture vers ma sœur et Jaehyun. Ses yeux se plissent sous l'effet de l’euphorie et elle semble à peine consciente de son environnement.

Derrière moi, Hoseok et Mingyu, de plus en plus emportés par l'ivresse, sont immergés dans leur propre univers, leurs gestes frénétiques évoquant les limites qu'ils sont prêts à franchir. Je les observe, me rendant compte que je n'ai pas la force de les ramener à la réalité.

L'atmosphère est devenue égocentrique, et dans cette pièce VIP, je réalise que cette soirée n’est rien de moins qu’un théâtre de vie, une vitrine soigneusement orchestrée des excès de la célébrité. Pourquoi tous ces gens ne sont-ils pas en bas avec les autres fêtards ? Parce que ce qui se passe ici, personne ne doit le savoir. Les élites du pays s'isolent, créant un espace où les règles ne s'appliquent pas, où l'illégalité se drape sous un vernis de luxe.

Je secoue la tête, désespérant de voir mon frère se perdre ainsi, glissant sur la pente savonneuse de l'excès qui pourrait le détruire. Je décide de le surveiller, espérant qu'il ne touchera plus à la drogue cette nuit. Je ne peux pas le sauver de lui-même, mais je peux rester près de lui.

Alors que je l'observe, l'ambiance m’enveloppe, me tirant comme un fil invisibles. La musique battante, les rires et les murmures se mélangent en un torrent de sensations. Je sais que je suis ici, à mes 22 ans, censé profiter, mais la pesanteur de la réalité s'infiltre à chaque instant, chaque regard perdu, chaque souvenir refoulé.

Je suis coincé entre la célébration et la désolation, désireux de goûter à l'euphorie mais conscient des dangers qui m'entourent. Mon esprit se débat, mais au fond, je sais que je dois rester lucide à tout prix. Pas pour moi, mais pour ceux que j'aime. Je scrute la pièce, le besoin urgent de contrôler ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de moi.


Soudain, une note discordante brise la symphonie de rires et d'excès. Mon regard se fige dans un ralenti macabre sur le corps de Mingyu, couché à même le sol, son visage déformé par une expression de désespoir terrifiant. Puis, je le vois se mettre à convulser, son corps secoué par des spasmes incommensurables. Mon cœur s'arrête, la panique envahit la pièce, effrayant même les plus courageux d’entre nous.

Les rires se transforment en cris de surprise et de peur. Je me fige, l'adrénaline me cloue sur place, incapable de réagir alors que je réalise lentement que mon frère, mon petit frère, fait visiblement une overdose.

"Mingyu !" crie quelqu'un au milieu de la confusion. Je perds la notion du temps, mes pensées s’entrechoquent. Je suis paralysé, incapable de derober, d’aller vers lui. Une voix familière s’élève dans le chaos. C'est Hoseok qui se précipite vers mon frère, cherchant frénétiquement à lui administrer les premiers secours.

"Laissez-le respirer ! Il a besoin de lumière !" hurle-t-il alors que la panique s’intensifie autour de nous.

Ma sœur, Yerim, se tourne vers moi, son visage blême, une lueur d’horreur brillant dans ses yeux. "Taehyung, que se passe-t-il ? Que fait-il ?"

"Je... je ne sais pas," bredouillé-je, mes mots s'entrechoquant dans ma gorge.

Tout semble s'effondrer autour de moi. Alors que je réalise l’ampleur de la situation, la douleur me frappe avec la force d’un tsunami, mais je ne peux pas bouger. Mingyu convulse, et je ne sais pas quoi faire.

"J'ai appelé Mr Lee !" crie Hoseok soudainement, semblant avoir retrouvé un semblant de sobriété.

Monsieur Lee, notre manager, est supposé être notre sauveur dans ce genre de situation, mais en ce moment, je ne veux pas de lui. J'ai besoin d'une ambulance !

"Oh mon Dieu ! Il est mort ?" sanglote Yerim, en faisant quelques pas en arrière, son visage blême trahit la terreur.

"Ne dis pas ça, ne dis pas ça !" je réponds, la voix tremblante. Je suis l'inertie incarnée, la peur me pétrifiant.

Yoongi, stoïque et calme au milieu du chaos, s’agenouille à côté de Mingyu, essayant de lui donner un massage cardiaque. Mon cœur se soulève, une lueur d'espoir, mais la peur me fige à nouveau. Je sors finalement mon téléphone, mes mains tremblantes tentant de composer les secours. Le désespoir m’envahit, comme une collision inévitable.

Mais à ce moment-là, la réalité cruelle frappe, comme un coup de fouet.

Monsieur Lee entre dans la pièce avec plusieurs gardes, me confisque mon téléphone sans cérémonie, l'éteignant d’un geste ferme. "Vous êtes trop célèbres, trop protégés par votre statut et votre image publique pour permettre que cette histoire soit révélée. Personne ne doit être au courant !" gronde-t-il, alors que les gardes s’avancent pour emporter Mingyu, inanimé.

Mon cœur s'étrangle. Une vague de froid glacial envahit la pièce, se frayant un chemin dans nos âmes, un frisson profond de détresse.

" Mais... C'est mon frère..." je m'exclame, mais ma voix se perd dans le tumulte.

On nous intime l'ordre de rester silencieux, d'ignorer l'appel à l'aide désespéré de Mingyu, comme si sa vie n'avait pas d'importance au regard de notre réputation. Mon regard balaye la scène en contrebas et je vois encore les corps se trémousser, les rires continuant à résonner, comme si rien ne se passait au-dessus d'eux, et une nausée monte dans ma gorge.

Ce contraste brutal entre la frivolité de cette vie et la gravité de la réalité qui m’entoure me déchire de l’intérieur. Comment pouvons-nous rester insensibles alors qu’une vie est en train de s'éteindre autour de nous ?

Je tends mon regard vers la scène d’insouciance qui se déroule en contrebas et je ressens un mélange de jalousie pour ces gens qui ne savent rien et de dégoût envers nous. Dans cet océan de luxure et de désolation, je me demande combien de vies seront sacrifiées sur l’autel de notre insatiable soif de plaisir. Sous l’éclatante lumière de la renommée, combien succomberont, tel un papillon attiré par la beauté enivrante de la célébrité glamour, jusqu'à se perdre dans un destin fatal.

Mon cœur cogne dans ma poitrine, et sans vraiment réfléchir, je pousse tout le monde pour courir à travers les couloirs VIP, avec Yerim qui me suit dans ma fuite. Nous sortons par la porte de secours par où ils ont emmené Mingyu, évitant les regards et les questions, car personne ne doit nous voir, personne ne doit savoir.

"Taehyung, où allons-nous ?" demande-t-elle, la peur palpable dans sa voix.

"Vers l'hôpital," je réponds avec détermination, ma voix tremblante mais résolue. "Il faut qu'il s'en sorte."

À chaque pas que je fais, la colère, la peur et le désespoir tissent un mélange dévastateur en moi. Je lutte pour garder mes émotions en ligne, mais la réalité me rattrape à chaque tournant, comme un démon tapissant l'ombre de mes célébrations.


Nous filons à travers le couloir, l’adrénaline me poussant, nous savons que nous prenons un risque monumental.Chaque silence résonne, chaque battement de mon cœur se fait écho de ma détresse. Je sais que le monde de la célébrité peut être dangereux, que ces soirées dansent parfois sur la lisière de la catastrophe. J'essaie de garder la tête haute, de ne pas me laisser emporter par la tempête.


"Comment avons-nous pu en arriver là ? Qu'est-ce qui ne va pas chez nous ?" murmure Yerim, des larmes commençant à faire briller ses yeux.


La culpabilité me frappe comme un coup de poignard. "C'est tout cet endroit," je dis, ma voix un murmure désespéré. "C'est cette vie que nous menons. C'est dangereux, c'est ignoble."

"On doit rester fort," me rappelle-t-elle, sa main alternativement serrée à la mienne. "Mingyu a besoin de nous."

Oui, il a besoin de nous. Nous n'abandonnerons pas le combat, même si le monde autour de nous continue de tourner comme si rien n'avait d'importance. Ce soir, bien trop de vies sont à la merci de notre égoïsme, mais rien ne m'arrêtera. Pas maintenant. Je ne peux pas laisser la lâcheté et la peur dicter mes actions. On va le sauver, coûte que coûte.

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