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Il faisait défiler les pages de son outrage qu'il avait sorti de son sac un peu plutôt en grimpant dans l'automobile de son père qui vint le chercher à la din des cours.
Le conducteur demeurait silencieux, lui aussi, jusqu'à ce que ce dernier ne daigne briser la glace.
— Tu t'es encore battu.
Jungkook serra fort les coins de son livre dans ses mains, le cœur à en rompre sa course.
— Ce n'est rien. Il n'est pas mort.
— Tu penses être en position d'employer ce ton arrogant avec moi? Tu as vu l'image que tu donnes aux Jeon?
Jungkook répondit par le silence. Tout porte à croire que toutes personnes haut placées dans ce monde attisent une obsession maladive concernant leurs images.
— Tu devrais plus te concentrer sur tes études au lieu de traîner avec des gens qui ne sont pas du même milieu que nous.
— Je fais sans cesse ce que vous me demandez de faire sans contester, mes notes restent aussi excellentes qu'ils l'ont toujours étés, ne puis-je pas laisser mes épaules retomber et me sociabiliser ? Qu'en savez-vous si ils sont du même milieu que nous et en quoi est-ce bien important ?
— Je ne pense pas t'avoir accordé l'autorisation d'avoir une si grande liberté au point que tu commences à t'adresser ainsi à moi Jungkook, tu sais très bien ce qui arrives lorsque je me mets en colère alors cesses de vouloir faire les rebelles et tiens-toi tranquille. Je ne veux plus te voir traîner avec ce garçon, si tu veux te sociabiliser il y a les Kim, les Lee ou encore les Min qui eux sont de notre milieu, n'apportes pas honte et moqueries à cette famille.
Famille? De quel famille s'agit-il maintenant ?
Jungkook ne fit que soupirer en refermant son livre avant de poser sa tête contre la vitre de la voiture, le paysage défilait à grande vitesse devant ses yeux pétillants. Ce qu'il aurait aimé que le temps passe aussi vite ainsi, afin qu'il soit enfin libre de faire ses propres choix, de suivre sa propre voix sans se sentir constamment épié et menacé aux moindres agissements. Il voulait être aussi libre comme le vent, les oiseaux qui survolaient le ciel bleuté durant des heures sans jamais se fatiguer explorer la beauté des lieux que pouvaient bien dissimuler ce bas monde.
Jungkook ne su quand est-ce qu'il a cessé de respirer le vrai air, où tout simplement quand est-ce qu'il a cessé de respirer proprement. Il se sentait étouffé dans cette voiture entouré de ses démons imprévisibles, il se sentait étouffé dans la gigantesque villa des Jeon ou encore dans sa propre chambre où il a passé la plupart de sa vie sans jamais se plaindre. Et pourtant il avait tout, tout ce qu'il fallait pour une personne de ne pas s'inquiéter pour son future ainsi que celle de ses futures descendants. Il ne voulait pas être le plus grand avocat comme son père, son rêve à lui était de sauver des vies lorsque le désespoir remplissait les cœurs meurtris.
Il ne voulait pas être avocat, il voulait être Cardiologue et ce à n'importe quel prix.
Il attendait juste le bon moment, que l'occasion parfaite se présente enfin à lui avant de sauter dessus et ne jamais revenir en arrière.
Tanpis pour Monsieur Jeon, il a vécu son air, il vivait le sien et une vie il n'y en avait qu'une seule. Regretter reste l'un des pores émotions que l'on pouvait ressentir.
Il soupira une énième fois en frottant sans le savoir sa joue contre la vitre, il grimaça lorsque la froideur de cette dernière frôla les coins de ses lèvres et là il se souvint.
C'était un détail pourtant immanquable.
Jungkook revoyait le sourire lumineux de Jimin.
Et son cœur battait de façon affolante.
Jimin possédait ce sourire qui pouvait nous faire oublier l'espace temps et encore nos blessures les plus profondes, Jungkook n'a pas sentis le pansement se poser sur la peau de son visage à cet instant là. Non, il avait sentit le souffle du noiraud frapper contre son visage, la douceur de ses doigts potelés tapoté la minuscule compresse contre sa peau, puis il avait oublié la douleur qui secouait l'entièreté de son corps depuis années. Elle avait soudainement disparu remplacée par une chaleur agréable qui se répandait dans son organisme avec l'effet d'un médicament miracle.
Les battements de son cœur à l'instant même s'en souvenait encore et encore, il avait l'impression de suffoquer et pourtant cette sensation n'était pas si emprisonnant et encombrante que celle qu'il se connaissait de d'habitude. Là son cœur se remplissait d'une joie qu'il trouvait étrange et pourtant nouveau.
Impossible de s'empêcher de sourire.
Monsieur Jeon remarqua le sourire de son fils dans le rétroviseur mais ne dit rien. N'ayant nullement le temps ni la force de le faire.
○○○
— Ah bon? fit Mr Park en levant les yeux sur son fils, Et qui est donc ce garçon?
— Il s'appelle Jeon Jungkook, au debut je le nommait Voisin Dormeur puisque la première qu'on s'est vu il rouipillait sur sa table fallait voir sa tête lorsque je l'ai brusquement réveillé haha !
— Jeon tu dis? Le père de maison réajusta ses lunettes sur son nez en entremêlant ses doigts entre elles. Il écoutait d'une oreille distraite ce que son fils déclarait concernant son nouvel ami.
Aussitôt il se dit que ce dernier allait dans la mauvaise direction. Les Jeon ne sont pas associable tout du moins de ce qu'il a vu durant ses années de lycée aux côtés de Monsieur Jeon lui-même, il ne l'a jamais connu comme étant comme une pipelette, ils avaient le don de ruiner leur jeunesse pour les études avait de toujours être numéro 1 sur la liste meilleurs élèves, c'était une tradition obsessionnel chez-eux de toujours être les gagnants et jamais des perdants.
Mais ce qui le chiffonait était le fait que Jimin, son fils ait réussi là où il n'a eût ni le courage ou l'envie de réussir.
— Oui, fit enfin l'adolescent, c'est un garçon qui ne sourit jamais du moins je ne l'ai jamais vu sourire depuis ce matin.
— Ça doit être un garçon réserver et sérieux. intervint Madame Park en déposant une marmite fumante sur la table à manger.
— Au lycée j'ai appris qu'il était classé premier sur la liste des meilleurs élèves, mais je ne sais pas pourquoi, ça n'avait pas l'air de l'intéresser, il ne s'en vante pas et il ne m'en a pas parlé. expliqua le noiraud, Mais c'est un garçon gentil.
Madame Park gratifiant son fils d'un sourire bienveillant tout en remplissant leurs assiettes de Kimchi.
— Tu ne peux pas dire ça alors que tu le connais à peine. fit Monsieur Park, perplexe, Jimin se perdit un moment dans ses pensées avant de soudainement revenir dans la réalité contredisant les dires de son géniteur.
— Je sais que la réalité de ce monde n'est pas si beau que ça papa, ce n'est pas important si on se connaît à peine lui et moi, j'ai vécu toute mon enfance au centre je ne connais que peu de vous et pourtant je sais que vous m'aimez et que si je pouvais ressentir des choses je sais que je vous aime aussi.
Les parents se regardèrent abasourdis de cette phrase sans savoir quoi répliquer.
— Et je sais juste qu'il a besoin de moi.
Madame Park fronça alors les sourcils en entendant cela.
— Besoin de toi? Pourquoi dis-tu cela? demanda-t-elle perdue dans le monologue de son fils.
— Je l'ai vu dans ses yeux. Jimin regarda le vide.
— Jimin. souffla Madame Park, les yeux grands ouverts elle avait cessé tout mouvement de plus en plus prise au dépourvu par les paroles que jactait son fils.
— Ses yeux me l'ont dit maman, mais personne ne parvient à le voir alors je ne comprends pas pourquoi c'est possible que ce soit ainsi. Pourquoi je suis le seul à voir qu'il demande silencieusement de l'aide autours de lui? Tout le monde est occupé à le harceler, le traiter des noms étranges, je ne comprends réellement pas. concéda le noiraud.
○○○
Monsieur Park était assis en tailleur dos contre la tête du lit, ses jambes enfouies sous les épaisses couvertures. Ses lunettes au nez, son livre en main, il revisitant les pages de ce livre qu'il avait dévoré les pages plus d'une fois à présent. Mais sa concentration se brisa lorsqu'il sentit son épouse remuer constamment dans le lit qu'ils partageaient à deux, il referma son livre avant de le déposer sur la table de chevet réservant le même sort à ses lunettes avant d'aller s'allonger aux côtés de sa femme collant son torse contre le dos de cette dernière qui visiblement avait un mal fou a trouver le sommeil depuis qu'ils étaient là.
— Est-ce que tu dors?
— Comment pourrais-je? fit Madame Park sur un ton bas, Ses paroles restent encore dans ma tête je suis partagé entre inquiétude et excitation de savoir que mon fils n'a peut-être pas perdu tous ses sens.
Monsieur Park réfléchit un moment à ce qu'il devait dire pour calmer les inquiétudes de sa femme avant de prendre simultanément la parole.
— C'est plutôt une bonne nouvelle ça non?
— Ouais.
— Tu ne sembles pas aussi enthousiaste de le savoir. rit-il.
Madame Park soupira venant entremêle leur mains.
— C'est parce que... parce que j'ai peur que une fois qu'il aura retrouver ses sens, il en vient à penser que nous l'avions abandonné.
— Moon Na, même sans cesse tu as bien entendu ce qu'il a dit? Il nous aime, il n'est pas bête notre petit je sais qu'au fond il sait que ce que nous avions fait n'était purement que pour son bien.
— Sur ce côté là tu n'as pas tort.
— J'ai toujours raison, et demain si tu veux nous pourrons contacter le centre et leur faire part des avancées de Jimin.
— Hm hm, j'aimerais aussi savoir ce qu'ils en pensent de leur côté.
— N'empêche, je ne pensais pas que Jeon avait eût un fils. Je le croyais trop réservé ou coincé du cul là je tombe des nues.
— Vous vous connaissez ?
Madame Park s'est tourné face à son époux, ce dernier replaça sa mèche rebelle derrière son oreille en lui souriant chaleureusement.
— Pas le moins qu'on puisse dire. Nous étions seulement dans le même lycée, il n'était jamais fourré avec les autres. Il paraît que toute la lignée des Jeon ont toujours présentés ce même caractère à ne jamais vouloir se mélanger aux autres en plus d'être toujours au top 1 dans tous ce qu'ils font.
— JiWoon, ( Moon Na se mordit anxieusement la lèvre inférieure en regardant profondément son époux dans les yeux ) Est-ce une bonne idée que de laisser Jimin traîner avec ce garçon au moins? s'inquiéta Moon Na.
— Va savoir, rétorqua JiWoon tout aussi perplexe que son épouse, Si ce que Jimin a dit est vrai et qu'il peut lire en ce garçon comme un livre ouvert, alors on ne peut que voir ce qui va en découler, il s'agit de leur génération à présent plus la nôtre et mon petit doigt me dit que c'est une bonne chance, ayons juste confiance en eux cette fois-ci.
— J'ai cette impression aussi.
Ce fût sur ces mots que peu après, le couple rejoignit les bras chauds de Morphée en ce temps humide qu'il faisait dehors.
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