Coucou, je poste un OS que j'avais écrit pour un concours, j'aimerai beaucoup que vous me donniez votre avis <3

PDV Kira Hiroto.

« Putain ! »

Je shoote dans une chaise qui me barre le chemin.

« Bordel de merde ! juré-je. »

Mon être entier vibre de colère, je ne suis qu'une grenade qui menace d'exploser.

Ryohei est mort.

Ryohei est dans un putain de cercueil.

« Putain, putain, putain, répété-je sans cesse. »

Je n'arrive pas à me calmer. L'homme de ma vie vient de mourir.

Mon poing se retrouve dans le mur, et y crée un trou. Je détruis tout ce que je vois, la télé, la plante verte, la table basse, la vaisselle tout y passe.

Pourquoi je n'étais pas là ?!

Pourquoi je n'étais pas là pour lui, putain ?!

Des larmes brouillent ma vue, je titube jusqu'à mon frigo et m'ouvre une bière.

Plus le temps passe, plus les canettes d'alcool s'entassent par terre. Je rote avant d'ouvrir mon paquet de cigarette.

Je n'ai plus la force de vivre sans lui.

Je n'arriverais pas à me relever.

Une larme glisse le long de ma joue quand je pensais ne plus en avoir.

Je lui avais promit d'être là pour lui.

« Tu resteras avec moi ?

— Je te le promets, m'entends-je encore dire. »

Je ne tiens définitivement pas mes promesses.

Un couteau traine par terre, la lune se reflète dans la lame argentée. Je le prends, et trace un trait.

Le sang coule et goutte pour atterrir sur le tapis.

Ryohei m'engueulerait.

Mais il n'est plus là, putain de bordel de merde !

Alors je trace un second trait. Puis un troisième. Puis un quatrième.

Et toute la nuit, la lune peut voir mes pleurs glisser en même temps que mon sang.

A quoi bon vivre ? Ma seule raison a rejoint les étoiles maintenant.

                                                                                    *****

J'ouvre les yeux, le corps encore shooté de la veille.

Je n'y crois toujours pas.

Ryohei va arriver, il va m'engueuler parce que j'ai bu trop de bière et je suis rond comme une queue de pelle.

Puis il va tout nettoyer, je vais le regarder en matant son cul. Il va m'envoyer aller me doucher parce que je pue l'alcool et la cigarette.

Il va voir mes blessures et va s'inquiéter en me grondant, je vais le faire taire en goutant ses lèvres.

On va faire l'amour toute la journée, il gémira mon nom, et je sourirais en l'embrassant.

Mais personne ne vient.

Personne ne m'engueule.

Personne ne nettoie.

Et personne n'est là pour soigner mon coeur.

Je décide quand même de me lever, je me rends dans ma salle de bain.

Le miroir me renvoie une image de moi que je n'ai jamais vu. Les cheveux encore plus ébouriffés que d'habitude, des valises sous les yeux, la bouche craquelé, et les yeux bouffis et rouges.

Mon poing éclate le miroir, qui tombe en morceaux. La douleur physique est moins dure que la douleur psychologique.

J'ai l'impression d'étouffer, de me noyer, de perdre pied. La mort est une chose, la combattre en est une autre.

Mon corps tombe mais mon esprit est ailleurs.

Je suis mort.

« Hé coupez, c'est dans la boite ! hurle le caméraman. »

Je me relève et sourit, tandis qu'une femme vient m'apporter une bouteille d'eau et de quoi grignoter.

« Kira, comme d'habitude, tu as fait du bon travail ! sourit le metteur en scène. On peut vraiment ressentir ta douleur à travers l'image.

— Merci, souris-je. J'ai beaucoup travaillé pour essayer de rendre mon personnage le plus vrai possible.

— De toute façon c'est scientifiquement faux. On ne sortira jamais ensemble. On ne fera jamais l'amour ensemble. Et tu pleureras encore moins si je meurs, grogne Haizaki, les bras croisés.

— Allons, boude pas mon chou, rigolé-je en utilisant le surnom que je lui donne dans la série.

— Appelle moi encore une fois comme ça, et tu meurs pour de vrai, menace-t-il. »

Je lui tire la langue et sourit narquoisement.

Décidément, j'ai bien fait d'accepter le premier rôle de cette série !

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Voilà !

Normalement j'ai toutes les conditions, j'ai écrit 700 mots, les phrases contraintes, et le retournement de situation épique !

Je sais pas si c'est original mais ça m'est venu comme ça ! J'ai pas réfléchi !