7. Le paintball de la muerte !
@Hiura_Kirina
Aimé par Lily_Siabk et 123 autres personnes
@Lily_Siabk mon coupain le plus beau <3
@Asuto_Inamori Bg frérot :)
@Goujin_Tetsunosuke Ray bg !
PDV Lily-Rose.
Et c'est parti ! Asuto, Kirina, Hiroto, Haizaki, Endou, Gouenji, Kidou, Nishikage, Tatsuya et moi-même partons pour le paintball.
— Je vais vous éclater ! criai-je dans le bus.
— T'emballe pas la minimoys, grogna Haizaki. Je vais tous vous défoncer.
— Vous allez voir ! Vous allez tous crever ! hurla Kira.
— Finalement, je ne sais pas si c'est une bonne idée de les amener se battre avec des billes de peintures, soupira en souriant Endou.
— Au contraire, ça les fera se défouler, objecta gentiment Shuuya.
Une fois sur place, un moniteur nous rappela les consignes de sécurité, et nous équipa avec une combinaison blanche, et des lunettes de protection. Puis il nous passa un pistolet chacun.
— Pour les munitions, elles sont cachées un peu partout, sous des feuilles, dans les arbres... Les rouges vont entrer de l'autre côté de la forêt, et les bleus rentrent par ici. Bonne chance !
Mon équipe était composée de Gouenji, Hiroto, Kirina, Tatsuya et Nishikage et nous étions les bleus.
— On est d'accord qu'on les défonce, rigolai-je.
— Pas de pitié ! renchérit le gris.
— Vous avez déjà fait ? demanda Hiura.
— Moi j'en ai déjà fait plein de fois, dis-je.
Le coup de départ fut donné, nous interrompant. Nous nous précipitions dans les bois. La forêt était très bien aménagée pour le paintball, il y a plusieurs grands cageots couchés au sol, pour en faire des boucliers.
Je m'accroupis derrière, et trouvais des munitions à terre, je les rangeais dans ma poche. Je vis Asuto, venir vers moi, à l'affut.
Il ne m'avait toujours pas remarqué, je sortis de ma cachette et tirais trois balles consécutives qui lui arrivaient en plein poitrine.
Je me mis à courir, je croisai Haizaki dans ma course, je me roulai à terre pour éviter ses projectiles et lui tirai dans les jambes.
Je me remis à courir, et m'arrêtais à bout de souffle à côté d'une arbre. Je levais la tête et vis un paquet de minutions ainsi qu'un objet que je ne reconnaissais pas.
J'escaladai l'arbre et me hissai sur une branche. Je récupérai ma récompense, et l'objet était en fait un deuxième pistolet.
— Trop bien, souris-je.
Je vis Nishikage arriver. Je lui tirai dessus, et malgré le fait qu'il soit encore loin, je le touchai dans les lunettes. Il me repéra, et me visa, je bougeai et esquivai facilement. Je sautai à terre, et me mis à sprinter.
Quelques balles de peintures plus tard, je n'avais quasiment pas été touchée, juste par Haizaki, par traitrise.
J'écartai un buisson, et me pris les pieds dans un buisson, je m'écroulai sur quelqu'un. Je m'assis à califourchon sur lui.
— Ryohei, je ne pensais pas te trouver là, souris-je.
Il me pointa avec son arme, que j'envoyai valser un peu plus loin.
— Je peux savoir ce que tu as voulu faire ? demandai-je narquoisement.
Nos souffles se percutèrent, je me rendis compte de notre proximité, j'étais si proche de ses lèvres. Ses yeux rouges et noirs me détaillaient, se demandant ce que j'allais faire.
Mes mains sur son torse, je me rapprochai de plus en plus de lui. Je le vis se tendre, mais il ne fit rien. Je sentis son souffle régulier sur mes lèvres.
Je l'embrassai. Il me répondit.
Nos lèvres se mouvèrent ensemble, dans une danse endiablée, je perdis pieds, je ressentis tout un tas d'émotions.
Je me décollai de lui, à court de souffle. Oh mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?!
— Désolé, c'était une erreur, m'excusai-je en partant précipitamment.
Je ne savais pas pourquoi je l'ai galoché, bordel ! Le pire c'est que j'avais aimé. Mais non, c'était juste que le moment était idéal, oui c'est ça ! Nous étions tous les deux, dans la forêt, l'endroit parfait.
J'étais perdue, que je ne vis même pas Endou me tirer dessus. Je me pris la balle dans le genou.
— Bah alors ? sourit-il.
Je souris, et lui tirai dessus à mon tour. Je vis mon équipe arriver en renfort, et nous nous mettions tous sur Mamoru. Il fut rejoint par son équipe, et c'était maintenant un face à face.
Des balles fusaient, je m'en pris une dans le bras, je ripostai aussitôt et Kidou se prit une balle sur sa magnifique cape qu'il n'a pas voulu lâcher.
— Alors là Lily, tu vas le regretter ! hurla-t-il en se jetant sur moi.
— A moi ! Mon équipe venait m'aider ! criai-je.
Kidou me sauta dessus, Tatsuya se jeta sur Kidou, Endou se jeta sur Tatsuya, Gouenji se jeta sur Endou, Nishikage se jeta Gouenji, Tatsuya se jeta sur Nishikage, Asuto se jeta sur Tatsuya, Hiroto se jeta sur Asuto, Haizaki se jeta sur Hiroto et ils étaient tous sur mon putain de ventre.
— Vous êtes pas des plumes, les gars ! haletai-je sous cette avalanche de corps.
Ils se relevèrent tous, me permettant enfin de respirer, le coup de sifflet d'arrêt retentit, et nous quittions les bois.
— 1èr du classement, Lily-Rose Shirabuki. 2ème ex æquo Haizaki Ryohei et Hiroto Kira. 4ème Gouenji Shuuya. 5ème Kirina Hiura. 6ème Tatsuya Kiyama. 7ème Endou Mamoru. 8ème Kidou Yuuto. 9ème Asuto Inamori et 10ème Nishikage !
— Je vous ai tous explosé ! ricanai-je. C'est qui la meilleure ? C'est Lily !
— Te la pète pas ! hurla Kira. La prochaine fois je défonce tout le monde !
— N'importe quoi ! C'est qui vais vous écraser ! cria Ryohei.
— Le bus est arrivé, prévint Endou.
Nous montâmes tous dedans, je m'assis à côté de Hiroto, et sortis mon téléphone. Il me tendit son écouteur. Je le regardai curieusement.
— Tu veux que je prenne ton écouteur ? demandai-je.
Il ne répondit rien, et grogna. Je souris et le mets dans mon oreille. Le reste du voyage se passa bien, et nous descendions du car, ravis de notre sortie.
— Cette après-midi était trop cool ! sourit Kirina.
— Grave, faut qu'on se refasse un truc comme ça ! souris-je.
— Allez, on va se reposer, demain une dure journée nous attend.
— Vous attend, rectifiai-je. Moi je ne suis pas joueuse.
— Lily ! Le coach veut te voir, m'annonça Shirou quand nous entrons.
— Maintenant ?
— Il a dit dès que tu rentrais, tu devais aller le voir dans son bureau.
— Ok.
Je me dirigeai donc vers le bureau du coach. Je toquai à la porte et entre. La pièce était toute rouge, avec une bibliothèque sur le côté, et au milieu trône un grand bureau en bois.
L'asiatique m'invita à m'assoir, j'obéis.
— Lily, j'ai été mis au courant de ta mission, commença-t-il. Le FFI a donc décidé de te faire jouer aussi en tant que joueuse.
Je restai bouche bée.
— Mais pourquoi ? demandai-je abasourdie.
— Étant représentante du FFI, peut-être que les joueurs de Orion auront moins de scrupules à s'en prendre à vous. D'autant plus que tu pourrais rapporter au FFI les différents moyens de triche.
— Je refuse, dis-je catégorique. Et ce n'est pas équitable pour les autres équipes.
— Pourquoi donc ?
— Je ne veux plus toucher un seul ballon de ma vie. Je ne m'en sens pas capable. Et les autres équipes, elles sont d'accord pour que je joue, ce n'est pas du favoritisme ?
Il acquiesça. Mais je sens qu'il est un peu déçu.
— Le président croit beaucoup en Inazuma Japan, il pense sincèrement que cette équipe pourra vaincre Orion, avec toi dedans, il est sûr de mettre toutes les chances de son côté. Et puis, toutes les équipes qui ne sont pas de Orion, n'y voit aucun inconvénient.
— Je veux bien essayer, mais je ne vous promets rien, soupirai-je.
— Très bien, quel était ton ancien poste ?
— J'étais milieu ou défense.
Voyant que la discussion était terminée, je me levai et ouvris la porte.
— Au fait Lily, tout ce qui ce dit ici, reste ici.
— Cela va de soi, mais pourquoi ne pas leur dire pour Orion ?
— Ils sauront les choses en temps et en heure.
Sur ces mots, je quittai la pièce.
— Alors, il voulait quoi ? demanda Kira en me voyant revenir.
— Il me montrait juste les analyses des autres équipes que vous allez affronter, mentis-je.
— Je sais pas vous, mais moi j'ai faim ! s'exclama Endou.
— Tu as tout le temps faim, pouffa Kidou.
— Si on commandais ce soir ? J'ai la flemme de faire à manger.
— Bonne idée, sourit Asuto en sortant son téléphone.
Je pris mon cellulaire et allais sur un site de livraison. Je pris une boite de pâtes à la carbonara, et un donut.
— Le dernier qui reçoit sa commande à un gage ! souris-je, une fois que tout le monde avait commandé.
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