2. Les retrouvailles de la muerte !
PDV Extérieur
Clario et Lily s'assirent sur le banc, tandis que les joueurs japonais reprirent leur souffle, assis sur la pelouse du terrain.
— Désolé, je pensais que ça allait être plus concluant, rigola doucement la jeune fille.
Le capitaine espagnole la regarda.
Elle avait changé depuis la dernière fois, songea-t-il. Clario et elle se connaissaient depuis qu'ils avaient trois ans, mais le jeune homme avait un de plus qu'elle, leurs parents étaient des amis de longue date. Puis, sa cinquième bougie soufflée, elle était partie.
Sans un mot, et Clario n'avait pas eu de nouvelle pendant sept ans, quand il l'a revu, elle avait douze ans, mais elle avait tellement changé.
Lily avait perdu sa bouille enfantine, ses yeux autrefois si bleus ne reflétaient que de l'indifférence, et elle paraissait plus mature dans sa façon de parler et d'agir.
Elle avait été très bref et froide, quand Clario lui avait demandé où elle était passé pendant ses sept dernière années, elle l'avait royalement ignoré.
Et bien plus tard, à ses quatorze ans, Lily avait refait surface dans sa vie, s'excusant plusieurs fois pour leur dernière rencontre.
— Clario, s'il te plait, arrête de ressasser le passé, dit-elle d'une petite voix. Je suis désolé, et je m'excuserais jamais assez, car tu es un de mes meilleurs amis.
— Tu ne veux toujours pas me dire où tu étais, soupira le brun.
— Désolé, répondit-elle en se mordant la lèvre, nerveusement.
— Je comprends, petite tête, rigola-t-il en posant sa main sur ses cheveux, les décoiffant au passage.
— Arrière ! Enlève tes grosses paluches de mon crâne ! protesta-t-elle, tentant de dissimulé un sourire naissant.
— Une dernière chose les garçons, dit Clario de sa voix rauque.
Les joueurs le regardèrent, intrigués. Qu'avait donc le capitaine espagnole à leur demander.
— Prenez bien soin de Lily, continua-t-il.
— J'ai pas besoin qu'ils prennent soin de moi, rigola-t-elle. Je ne suis pas une petite fille.
— Tu sais très bien que c'est faux. C'est la seule chose que je vous demande.
— T'inquiète, je vais prendre soin d'elle comme il faut, sourit Kira perversement.
— Fais gaffe à ce que tu dis, tu pourrais très bien te retrouver sans engin de reproduction.
Lily lui pinça le ventre et il poussa un couinement plaintif. Toute l'équipe explosa de rire, celui qu'on appelait "L'attaquant divin" était hyper douillet !
— A la prochaine !
Sur ces mots, Clario tourna les talons et partit, suivi de près par un jeune homme aux cheveux roses.
*****
La foule hurla sa joie quand le présentateur annonça les deux équipes qui allèrent s'affronter.
— Le premier match des éliminatoires asiatiques va bientôt commencer ! Après qu'il ait été décidé que les éliminatoires auront lieu au Japon, les supporters japonais sont enthousiastes.
Nouveau hourra du public.
— Oh les joueurs apparaissent en bleu et en rouge pour montrer toute leur splendeur !
— Vous êtes les plus beaux, hurla Lily depuis le banc.
Kira se retourna et lui fit un clin d'œil. En très peu de temps, les deux étaient vite devenus amis. Pourquoi ? Parce que tous les deux aimaient les blagues salaces, tous les deux jouaient des instruments, tous les deux aimaient la musique, tous les deux n'aimaient pas se lever tôt le matin...
Oui, ils s'étaient trouvés pleins de points communs, en revanche avec le colocataire de Hiroto, c'était un peu plus délicat.
Lily et Ryohei ne se détestaient pas, mais aimaient bien s'envoyer quelques piques dans la tronches.
D'ailleurs en parlant de Haizaki, celui-ci se retourna mais la jeune fille lui lança :
— Je parlais pas de toi, la porte de prison !
Ladite porte de prison grogna.
Lily se figea en voyant les trois joueurs qu'elle connaissait arriver.
Que font-ils là ? Mon dieu, ne me dîtes pas qu'ils appartiennent encore à Orion ? pensa-t-elle.
Quand le rouge l'aperçut, un sourire narquois fleurit sur son visage.
Ainsi donc elle avait rejoint la délégation japonaise, pensa-t-il.
La jeune fille se rassit sur Kira, qui protesta légèrement mais la laissa faire.
— T'es même pas sur le terrain, pouffa-t-elle en jouant avec ses cheveux.
— Ta gueule, lâcha-t-il. Ce joueur tu le connais ?
Lily se mordit la lèvre, devrait-elle lui dire ?
— Oui, vaguement, répondit-elle hésitante.
Hiroto voyait bien que quelque chose clochait, mais ne dit rien. Après tout, tout le monde avait ses petits secrets.
Le match commença sur les chapeaux de roues, mais les équipes restaient au même niveau.
Baek, l'attaquant de l'équipe adverse réussit à passer la défense japonaise et se prépara à marquer, avec sa fameuse technique, Red Break.
Heureusement pour Inazuma Japan, Kazemaru fit apparaître ses clones et bloqua la balle enflammées avec ses tornades, puis la renvoya au gardien.
Mais encore une fois, les Coréens reprirent la balle, cette fois l'attaquant rouge était, entouré de joueurs, qui se chargeaient de protéger le ballon.
— C'est des fourbes ! hurla Lily en voulant se lever, mais fut retenu par les bras de Kira passés autour de sa taille. Je savais qu'ils étaient vicieux ! Lâche moi, je vais aller leur dire ma façon de penser, à ceux-là !
— Calme toi, ça ne changera rien.
— Depuis quand l'attaquant divin sait rester calme ? s'étonna-t-elle.
Il pouffa de rire.
— A t'entendre je n'ai que des défauts ! protesta-t-il.
— Je te le fais pas dire, rigola-t-elle en même temps que lui.
Baek arriva droit vers les buts avec sa technique Bison Horn, coupant court à la discussion de nos deux adolescents.
Endou fit appel à ses deux esprits, mais un joueur coréen passa devant lui, créant un mur de fumée, le capitaine n'eut pas le temps de se repérer que le ballon atterrissait déjà dans les cages.
Baek jeta un coup d'œil au banc des remplaçants japonais et sourit narquoisement en voyant l'air furibond de Lily.
Les bleus reprirent le ballon, et partirent vers le but adverse. La balle passa rapidement entre eux, avant d'être envoyé droit devant par Haizaki, Shuuya la réceptionna derrière, et fit face au gardien coréen.
Il ouvrit les bras, et une boule d'énergie apparut au dessus de lui, il envoya la balle en l'air, puis la refrappa vers le sol et cria :
— Last Resort !
Le ballon, fut propulsé vers le sol, ressortit de terre quelques mètres plus loin, et entra des les cages sous l'acclamation du public japonais.
L'équipe rouge reprirent la balle et se dirigèrent vers le but de Endou. Gouenji sauta en l'air, en tentant de prendre la balle, mais il se retrouva au sol, avec une douleur atroce au tibia.
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