magic book ²⁴


La nuit enveloppe de son manteau noir le ciel de Faeliza, sous un brouilllard epais se hisse une ombre à travers les rues, l'ombre dissimulé sous une cape noir pénétra une maison ancestrale et délabrée veillant à ce que personne ne l'ai suivit.

L'intérieur de la maison regorgeait étagères sur lesquels sont disposés differents fuols ou bocals remplis de substences etranges, et de plantes parfoos toxiques et medecinales. Il reignait une odeur de medicaments dans les aors. La jeune femme s'avança.

— Il y a quelqu'un !?

En un battements de cils elle s'est retrouvée le dos contre le mur, une lame sous la gorge.

— C'est pas très prudent d'entrer chez quelqu'un sans permission.

— Je... J'ai besoin de votre aide.

— Personne ne m'as jamais demandé mon aide, mais tu... toi tu ne sembles pas avoir peur de moi.

— C'est parce que j'ai besoin de vous.

La femme recula, son dos était courbé d'une bosse, il était impossible de voir son visage car ses mèches grises le cachait. Elle portait une multitudes de robes sale sur les bas.

— De quoi avez-vous besoin ?

La jeune fille toussota en se massant la gorge afin de faire partir la douleur.

— Je veux que vous me fassiez une potion.

La vieille dame humeta l'air, se tordant ridiculement la gorge, on pouvait même entendre ses os craqués.

— Une potion ? répéta la vieille dame s'approchant de son chaudron, Quel genre de potions ? Du poison ? Une potion pour rendre fou ? Hallucinatoire ? Ou une potion d'amour ? Qui est l'heureux élu ?

— C'est mon mari.

— Hmm...

— J'aurais aimé qu'il soit obsédé par moi que par son frère voulant à tout prix le battre, c'est à peine si il me remarque. Et j'aimerais que toute son attention ne se focalise uniquement sur moi.

— Hm... Je vois. Qui vous a parlé de cet endroit ? Je ne vous ai jamais rencontré avant.

— Les rumeurs m'ont menés à vous, on dit que vous êtes incroyable.

Sans dire un mot de plus, la vieille dame se déplaça dans la pièce en boitant jusqu'à un rayon d'étagères remplis de bocals en tout genre, elle trifouille parmis les objets disposés dessus avant de piocher une petite bouteille.

Les dés étaient lancés, il n'y avait plus de retours en arrière possible. Elle n'a eût d'autre choix que de procéder ainsi. Son mari ne lui en avait pas laisser le choix.

En épousant des princes de la famille royale, elle s'attendait à vivre une vie de rêve, mais ses attentes ont étés balayées en coup de vent le jour même de son mariage lorsque JaeWon ne s'est empêché de se moquer de son frère.

— Il vous suffit d'une seule goutte et il sera à vous. C'est à vous de le boire.

— Pas lui ?

Son interlocuteur secoua légèrement la tête de gauche à droite, la jeune fille soupira mais souria tout de même.

Merci, ( La jeune fille décrocha ensuite le porte-monnaie autours de sa taille et le tendit à la vieille dame ) 15 Tails, j'ai moi-même fais le compte.

La pharmacienne récupéra la trousse de pièces avant de se détourner de la princesse. Cette dernière ne tarda pas sur plus de cérémonies avant de quitter les lieux se faufilant à travers les ruelles sombres de la nuit et regagna le château avec brio.

Une fois dans ses appartements qu'elle partage avec son époux, son sourire ne fit que s'agrandir malgré le fait qu'elle fusse seule durant un court instant durant laquelle elle se prépara pour des noces qu'on ne lui avait offert. Elle se vêtue d'une luisante en soie luisante de couleur doré, orna sa chevelure d'une tresse dont la queue de cheval retombait sur son épaule avant de décorer sa tête d'une couronne de roses blanches.

Dans sa lancée, la demoiselle ordonna aux domestiques disponible d'être irréprochable quant à le décoration de la chambre nuptiale, et en moins de temps qu'il n'en aurait fallu tout était prêt. Minuit arriva ainsi les 5 gouttes de potion magiques furent verser dans une coupe de vin rouge à l'allure royale.

Ceci fait, elle attendit, allongé de manière aguicheur sur le côté du lit.

Mais les heures s'écroulèrent et JaeWon n'était toujours pas arrivé, sans perdre espoir elle ordonna à ce que le dîner soit servie, elle le dégustait seule une heure après, y compris le dessert, elle acheva même la bouteille de vin. Dans son désespoir et son ivresse, la jeune femme saisit la dernière coupe de vin avant d'ingurgiter la totalité de son contenu. Sans quitter la coupe des mains, elle se releva en direction de la sortie; ses oreilles bourdonnaient, sa vue s'était floutée et ses sens étaient mises à rude épreuve mais elle continua à arpenter le long couloir qui séparait ses appartements au hall, les servantes qui la croisaient grimacaient de dégoût dû a l'odeur d'alcool qu'elle laissait trainée dans sa lancée. Elle cherchait désespérément son époux, vigoureusement. Les vois se mélangeaient dans sa tête sans qu'elle ne parvienne à déterminer laquelle appartenait à ce dernier. Une ombre lointaine entièrement immaculée se dessina face à elle, ses lèvres s'étirèrent en un grand sourire victorieux, JaeWon était là.

Alors elle hurla pleinement le nom de ce dernier.

JAEWON !!

Il semblait se stopper dans ces activités puis se tourna vers elle, elle s'élança en une course révolutionnaire jusqu'à lui avant de lui sauter au cou, encerclant la moitié de son corps de ses jambes.

Je savais que tu m'aimais aussi, je savais que tu ne pouvais me laisser seule.

Et pour le coup, Jungkook était figé comme une statut ne sachant que répondre à cette confession.




























Où avez trouvé ce grimoire ?

Je venais à peine d'arriver à notre point de rendez-vous pour les entraînements que mon désormais maître me posa cette question avec entrain, il semblait perturbé, mais aussi inquiet et heureux, comme si il venait de retrouver quelque chose qu'il a égaré depuis des siècles.

Mon père me l'a confié avant de mourir, je le pensais inutile au début mais au final ça m'a beaucoup aidé, répondis-je.

Il se rapprocha de moi en un battement de cil, je reculai ma tête en arrière surpris de ce soudain changement de comportement dont il me montrait, ses yeux ne quittant le grimoire dans mes mains.

Mais qu'est-ce qui vous arrive.

Les sortilèges interdites, dîtes-moi que vous ne les avez jamais utilisé.

Je ne suis pas assez bête pour commettre des erreurs pareilles, vous êtes sur que ça va ? Je vous trouve étrange tout d'un coup.

Il se redresse et me regarde plus durement.

Ce grimoire ne doit jamais tomber entre de mauvaise mains surtout si cette personne trouve le moyen de l'ouvrir.

C'est impossible, je suis le seul Park encore vivant et-

Il suffit d'une goutte de sang, et les connaissances de ce monde risquent d'être usés à mauvaise escient.

Je me relève à mon tours, perplexe.

Comment êtes-vous au courant de la façon dont il faut ouvrir ce livre ?

Il réfléchit un instant avant de me répondre.

Tout est clair maintenant...

De quoi parlez-vous encore ?

Ce livre, c'est moi qui l'ait constitué.

J'ouvre en grand ma bouche mais la referme aussitôt, il enchaîna:

Et je l'ai confié à mon élève le plus fidèle et confiant.

Attendez une minute, vous voulez que mon père... Il a été votre élève ? Mon père était réellement un magicien ?

Il faut croire que oui ! Que le monde est petit et si grand en même temps ! Je croyais ne jamais revoir ce livre ni avoir la chance de rencontrer Fal-y après la Grande Confrontation !

Mon père était un magicien, murmurais-je perdu entre reve et réalité.

Je connais bien l'histoire, un humain tombe amoureux d'une future et pour se faire un nom au sein de la cours pour pouvoir épouser cette dernière, le jeune homme se jura à son et à sueur de devenir un Guardien et de servir Némésis pour le restant de sa vie. Vous êtes donc le descendant de deux personnes légendaires ! C'est en partie la raison pour laquelle vos cheveux sont également gris lors de vos transformations, si il y a bien quelque chose qui ne peut définitivement être caché, c'est bien la vérité. Vous êtes de véritable sang-pur, de la royauté et le sang qui coule dans vos veines vaut des milliers d'années de vies. Vous êtes le véritable Immortel !

Je serre ma poitrine fort contre ma main en me courbant sentant une douleur lancinante presque me clouer au sol, en voyant mon état se dégrader aussi soudainement, le vieillard accouru à mes côtés.

Maintenant c'est à moi de vous demander ce qu'il vous arrive.

Y a-t-il quelque chose que j'ignore à mon sujet ?

Pour vous dire toute la vérité, non. Et il doit sûrement avoir d'autres vérités à relever dont moi-même j'ignore l'existence.

Je n'arrive toujours pas à le croire. On cache jamais un tel secret à son enfant comment ils ont pu me faire une chose pareille ? Tout le tombe dessus comme une montagne et je me sens entièrement démuni, le poids sur mes épaules se fait insupportable à porter, je ne sais pas quoi faire ni pour quelle raison ces ombres voilés me veulent absolument. Et pour couronner le tours nous sommes en manque de temps pour chacune de mes entraînements, ce n'est toujours pas assez. Si seulement ils m'avaient tout avoué dès le début, je me serais mieux préparer à d'éventuels menaces.

À mon humble avis ils ont agis ainsi que pour vous protéger. Grace a ces secrets vous avez pu vivre une vie normal certe en un temps court mais a ce moment-là vous n'aviez pas à vous soucier de tout ce qui importe aujourd'hui. Et Fenrir a pu être contrôler jusqu'ici depuis votre naissance.

Ma naissance.

Je reprend lentement mon souffle tout en me redressant, mais une vague de terreur fige l'entièreté de mon corps et ma respiration se bloque.

Oui ma naissance... Alors... Alors ça veut vouloir dire que mon véritable loup a été retiré à ma naissance et ce par mes parents ?

Je...

Les larmes me montent aux yeux.

Non seulement j'ai servi de honte à un monstre sanguinaire à quatre pattes et en plus de cela mes propres parents m'ont enlevés une part de moi sous prétexte de protéger le monde ?

Je ris jaune et me tirant les cheveux, Zékierf restait interdit, je compris.

Vous le saviez déjà.

Je ne souhaite pas que vous ayez une mauvaise image de vos parents, c'étaient des gens talentueux qui ont énormément sacrifié pour le bien de tous.

On parle là de leur propre fils bon sang ! C'est pour ça que le Professeur Namjoon ne voulait pas tout me révéler car lui aussi il l'avait compris et il se sentait désolé que cela me soit arrivé, seul les parents sont de séparer un loup de son corps humain. En fait depuis tout à l'heure vous aviez peur que je découvre l'un des sorts interdits, ils se sont servies du grimoire.

Je suis désolé que vous ayez à apprendre tout ceci de cette manière.

— Oh je suis sûr que vous l'êtes.

Le sol commença à trembler sous leur pieds. Zékierf recula, effrayé par l'apparition de la menace. En levant la tête du sol qui se craquelait déjà, il y eût face à lui un Jimin aux yeux entièrement rouge avec des dents acérées et des griffes.

— Votre majesté ne laissez pas ce monstre prendre le dessus sur vos émotions et s'en servir à sa guise pour s'échapper de sa prison.

— Une prison? Quelle prison? Celle que vous avez bâti pour moi ? Afin de me punir d'un destin que je n'ai pas choisi ?

La voix de Jimin se fit plus grave et menaçante, le ciel s'était retourné d'une lueur grise, il se rembrunit même légèrement, déchiré par une pluie d'éclairs.

— Votre Majesté, tenta Zékierf pour la énième fois. Il ignorait où se trouvait Jungkook, car la seule personne qui avait le don de calmer les excès de colère de Jimin n'était nul autre que lui. Mais depuis leur retours de la mission hors de Faelizia, tout le monde avait remarqué le froid qui s'était une fois de plus installé entre les jeunes hommes, c'est à peine si ils se parlaient ou se regardaient, encore moins de la part de Jimin, ce dernier voulait à tout prix rester loin du prince héritier, il se sentait mieux se porter sans que ce dernier ne lui tourne autours.

— Personne n'est en droit de me donner des ordres ! Si il en existe un, je l'éliminerais sur le champs ! Vous devez tous mourir parce que vous le méritez !

Un assez énorme trou se forma sous leur pieds manquant de justesse d'avaler Zékierf si il n'avait pas voler pour atterrir un peu plus loin, mais on ne dirait pas autant pour les arbres ainsi que des roches qui se trouvaient à proximité, le trou rejetait une fumée noir ainsi qu'une source de chaleur assez conséquente et étouffante.

— Je vous ai fait confiance. TOUS fais confiance !?

— Calmez-vous je vous en prie !

Vous avez TOUS fais de moi un monstre !!


















La porte s'ouvrit en émettant un énorme grésillement assourdissant.

Le roi traîna son manteau en fourrure en avançant les pas, pénétrant ainsi dans la pièce sombre uniquement éclairée par une source lumineuse naturelle provenant de l'embrasure au-dessus de sa tête. Elle illuminait aussi le corps silencieusement endormis sur la roche, fendant la beauté angélique de la reine l'embellissant un peu plus.

Y a-t-il eu des changements ? demanda-t-il en se baissant au niveau de la jeune femme.

Son visage était paisible, semblant être dans un beau rêve, le roi eût un peu peur de l'en retirer.

Aucun, repondit le guérisseur de l'autre côté de la pièce, Elle demeure dans le coma, on aurait dit que sa conscience ne veut pas qu'elle se réveille.

Mais vous savez bien plus que moi à quel point c'est important qu'elle ouvre ses yeux, le secret du savoir du monde se trouve dans sa mémoire, et il me la faut coûte que coûte.

— Oui votre majesté, déglutit le guérisseur, Les physiciens sont sur le coup, et d'ailleurs cela ne saurait que tarder, la reine Bi Yao sera de nouveau sur pieds dans un tout court.

— Tu as entendu ça? Réveilles-toi donc et bâtissant un monde meilleur et seul nous serons les maîtres, murmura le roi à de sorte à ce que seule Bi Yao ne l'entende.

La pièce trembla, la poussière tomba du toit, le roi se releva en marquant un cil. Les chaînes qui entouraient les poignets ainsi que les chevilles de la femme endormie se mirent à tinter bruyamment secouer par ce gros mouvement.

— Qu'est-ce que c'était ? questionna le roi en se redressant.

— Un tremblement de terre ! hurla le guérisseur tanguant de gauche à droite.

— Impossible ! Les Suprêmes devraient prévenir chaque catastrophe naturelle ou surnaturelle qui survient dans tout Faelizia ! Gardez bien un œil sur elle, et que personne vous voit la déplacer !

— Oui votre majesté.

Le roi quitta la pièce plus en colère qu'un loup affamé depuis une éternité.

Une larme perla le long des yeux de Bi Yao.


















Il y était arrivé. Avec difficulté mais il y était parvenu à se débarrasser de l'épouse de son frère. Maintenant Jungkook devait se soucier du nouveau problème qui venait de surgir, le château était secoué par un énorme tremblement de terre sans fin.

— Comment est-ce qu'un tremblement de terre peut apparaître dans Faelizia ? Et surtout au château !? s'écria un garde dans les couloirs.

Et Jungkook compris.

Ce n'était pas un tremblement de terre ordinaire, quelque chose était sûrement arrivé à son iné. C'est sans plus tarder qu'il partit à sa recherche demandant et tous et n'importe qui qui l'aurait croisé.

— Des menteurs, des traîtres. Vous n'êtes que des menteurs.

Zékierf su qu'il était incapable de calmer Jimin, il espérait simplement que personne n'ait été blessé dans cet engouement. Il aurait pu déguerpir mais il attendait que le prince héritier Jeon Jungkook n'arrive pour sauver le monde de son imminente destruction. Et cela ne tarda, percher à une branche d'un arbre, Zékierf parvint à distinguer Jungkook à travers le nuage de fumée et de poussière.

— Ji Hyuk.

Ce dernier pivota subitement sa tête dans sa direction en poussant des grognements acerbes.

Calmes-toi, ce n'est que moi.

— Vous êtes tous des menteurs !

Jungkook fût repoussé par une précipitation de vent, il se protégea le visage en le dissimulant derrière ses bras. Le vent balaya de la terre ainsi que quelques arbres derrière lui, Zékierf dû même immigrer sur un autre plus loin.

Regardes-moi! Ji Hyuk ! Personne ici ne veut te faire du mal tu peux me faire confiance ! cria Jungkook à l'intention de Jimin.

Mais cela semblait l'énerver de plus belle, c'est alors que tout objets autours d'eux se déchargent du sol, volant sous leur nez.

Ji Hyuk. Quels sont les choses qu'on ne peut dissimuler ! Ji Hyuk regardes-moi et répète après moi!

Jimin grogna à nouveau, l'air moins menaçant.

Les choses qu'on ne peut dissimuler, le soleil... la lune ( Jungkook avança bien que rejeté par la tempête ), et la vérité... répète après moi, le soleil  la lune et la vérité.

le s-s-soleil...

Jungkook le vit se battre entre lui-même pour reprendre le contrôle.

Oui c'est ça ! Encore...

La lune... Et la v-ve-verité.

Tu peux le faire, ne le laisse pas te contrôler répétés encore !

Le soleil, la lune... et la vérité.

La tempête de fumée et de poussière s'évanouit doucement avant de disparaître, son poule se calma tout comme les battements de son cœur, Jimin reprenait doucement le contrôle sur lui-même et en répétant ces mots il se sentait en sécurité, protéger d'éventuels dangers.

Le soleil, la lune... et la vérité, ne cessait-il de répéter.

Oui c'est ça... Je suis là, rien ne t'arrivera.

Jimin continuait à réciter les trois mots en gardant fermement ses yeux closes, sentant qu'il s'était calmé, Jungkook se rapprocha alors de lui, venant délicatement caresser sa joie et Jimin crû qu'on venait de le jeter dans un four, mais la chaleur qui surplombait son corps netait pas désagréable, bien au contraire elle devenait une drogue et il avait peur d'en devenir addict.

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