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Le petit loup fit un mini-salto qui fit décrocher un léger rire à son maître qui l'observait au loin, allongé dans l'herbe fraîche, il faisait la taille d'une montagne, sa tête recouvrait les nuages dans le ciel ainsi que la clarté du soleil, son souffle créait des tourbillons de vent et ses grognements des tremblements de terre, ses billes vermillon engloutissaient tout sur le passage. Vexé par la réaction détaché de ce dernier, le petit loup baissa la tête déçu par ses propres performances.

- Tu t'en sors déjà pas mal.

- Mes performances vous rend hilare...

- Je n'étais loin de me moquer de toi.

- Vous mentez très mal professeur.

Un groupe d'individus passa a côté d'eux, mais en remarquant leur présence, ils partirent presque en courant, murmurant des choses à peine audible, cependant il fut très très claire pour les deux loups de percevoir d'emblée l'étincelle de peur qui faisait trembler leurs entrailles. Le loup géant retint un grognement car il savait que s'il cédait à la colère et à la rancune, le monde serait sens dessus dessous et on le reconnaîtrait tel l'unique responsable.

Le jour suivant, des questions lui brûlait les lèvres et le loup géant pouvait très facilement le remarqué.

- Tu ne dois porter aucun sentiment de rancœur envers qui que ce soit si tu veux qu'on te respecte et être heureux dans la vie.

- Et pourtant vous n'avez pas l'air d'être heureux quand ils vous regardent comme si vous étiez un monstre.

Le loup géant leva un sourcil, soudainement mécontent par ce commentaire. Pris de panique, l'élève s'empressa de s'excuser auprès de son maître.

- On ne peut tout simplement pas changer la mentalité des gens, il faut continuer d'avancer la tête haute avec fierté.

- En tout cas je vous respect, j'espère être aussi patient et fort que vous un jour comme ça ils auront aussi peur de moi !

- Tu veux devenir le maître du monde ?

- C'est bien ce que vous êtes ?

Le loup géant feint un léger rire qui résonna à travers le ciel grisé.

- Bien au contraire.

Le petit loup baissa légèrement la tête et se gratta sa fourrure grisé sans comprendre, mais ne posa pas plus de questions. Mais en tout cas, sa décision était prise, il allait bien s'entraîner et devenir fort et aussi grand que son maître.

Ils continuèrent l'entraînement dans le silence et avec plus de sérieux. Le petit loup savait que s'il se mettait à poser des questions, l'humeur de son professeur allait se rembrunir d'avantage, mais il n'était pas idiot ou aveugle à ce point, il avait bien remarqué depuis tout ce temps là manière dont les autres déités avaient de regarder le géant loup avec peur, méfiance ou encore haine et colère. Et pourtant il avait l'impression d'être le seul à voir derrière le rideau érigé par les autres, là gentillesse de son maître, la façon dont il prend toujours les autres, les toujours faisant passer en premier, c'était devenu l'unique but de son existence, rendre les autres heureux en dépit de son propre bonheur.

Le jour suivant, le loup géant ne fit part de sa présence à l'entraînement. Le petit loup pensa qu'il était peut-être occupé puisque ces derniers temps, des guerres incessantes s'enchaînaient dans le monde des humains, elles pouvaient être si violentes que les dieux se trouvaient dans l'obligation d'intervenir ainsi de faire cesser les hostilité, en veillant à ce que l'homme retrouve l'amitié entretenu avec son semblable autrefois.

Le jour d'après, il n'était pas non plus. Le château d'Asgard était aussi silencieux qu'un jour de veillé, et malheureusement pour lui étant un être de bas niveau, il n'avait aucunement le droit d'y mettre les pieds sauf si accompagné de son maître. Mais il était curieux, tout en étant inquiet, mais surtout curieux, quant à la disparition soudaine de son maître qui ne semblait déranger nul personne.

Et le fait que le lien résonnait de moins en moins que d'habitude ne signifiait rien de bon.

Il posait des questions sans recevoir de réponses. Des jours entières se tranformèrent en semaines, puis en mois. Jusqu'à ce que l'inquiétude en lui n'implose, cette mission prenait trop de temps à se terminer, on devait lui donner des réponses concernant le sort de son maître. S'il était mort ou toujours vivant, il se devait de connaître la vérité peu importe à quel point ça serait dur ou lourd à supporter, c'était mieux que de rien savoir du tout et d'être ignoré par tous dès qu'il trouvait le moyen de chercher des réponses par lui-même.

Ce fut donc dans la nuit du troisième jour du cinquième mois qu'il se faufila à travers cimes et racines utilisant ses capacités longtemps étudié avec soin, il parvint à arrivé aux portes du grand château et à y pénétrer en aspergeant les gardes avec une drogue poussiéreuse qui les fit dormir immédiatement.

" Kalanq"

Le loup s'arrêta d'un coup, surpris.

" Maître !"

" Va-t'en ! Quitte cet endroit et va-t'en loin d'ici."

" Maître vous allez bien ?"

Kalanq fléchi, couinant de douleur, son corps entier picotait, brûlait de chaleur comme s'il était prit au piège dans des flammes, et pourtant l'atmosphère était calme, l'air était frais et aucun feu autour de lui. Ça ne pouvait être que son maître alors. Il suivit son instinct ignorant les menaces de ce dernier. Il parcouru le long couloir de l'assemblée qui étrangement était vide car d'habitude dans la nuit c'était toujours rempli de différents divinités ainsi que de personnalités à haut fonctions.
La voix de son maître commença à résonner plus clairement à travers les couloirs, il pouvait sentir la douleur de ce dernier à des mètres. Il arrivait enfin à un lieu où il jugea être l'endroit où ce dernier pouvait se trouver, la grande porte était entrouverte donc il pouvait voir tout ce qu'il s'y passait à l'intérieur et ce qu'il vit lui donna un haut le cœur. Son maître, enchaîné tel un larbin dans un marre de larve, avec un épée entre les lèvres et un œil en moins, devant lui se tenait un autre loup, non, une louve et des louveteaux, jonchant dans une marre de sang, sans vie.

Leurs yeux se rencontrèrent puis il compris, il avait enfreint l'une des règles les plus fondamentaux mis en place en place par le comité des déités, créé et créé.

Son cas à lui était différent puisque le dieu suprême lui-même l'avait assigné au loup géant après l'avoir créer de ses propres moyens. Un pouvoir qui lui revenait à lui seul et que le seigneur des loups avait enfreint deux fois par pur égoïsme.

Mais ces règles, elles avaient été enfreint es plusieurs fois par plusieurs dieux différents sans que quiconque n'hausse la voix pour contester, tous baissaient la tête et accueillaient ces nouveaux venus à bras ouverts, le sourire aux lèvres. Alors pourquoi lui le punissaient-ils à l'unisson ? C'était injuste.

Un éclat de tonnerre retentit, le faisant sortir de sa rêverie, puis le seigneur du tonnerre apparu, accompagné de son frère, il leur avait été assigné pour mission de punir le criminel et ils n'y allaient pas de mains mortes, que ce soit de la torture mentale ou physique, ils n'y passaient pas par des raccourci inutiles. Kalanq se demandait comment l'on pouvait être aussi cruelle envers son propre sang et clamé être un bon souverain, un défenseur des opprimé, un homme droit qui ne ferai pas de mal à une petite mouche.

Et pour la première fois, il voyait les visage de ces Dieux par-dessous le voile de l'hypocrisie. Tout devenait plus clair pour lui.

Ne fait rien de stupide... Mon heure de partir à déjà été décidé il y a bien longtemps.

Mais Kalanq n'était pas de cette avis. Son maître, non, son père vivait une injustice et tout le monde était d'accord de le sacrifié pour des crimes qu'il n'avait pas commis. Ce n'était en aucun que l'objet de sa propre création ait développé sa propre conscience et commencé à agir de gréer de ce fait.

Ainsi, cette nuit là, plus aucune supplication ne parvint ses oreilles, on pouvait entendre les cris de souffrances atteindre les étoiles lorsque les victimes de sa folie lâchaient leur dernier souffle entre ses mains. Ce jour-là, Odin perdit un œil dans un combat acharné l'opposant au disciple de son fils, Thor s'est retrouvé éjecté des limbes du paradis des Dieux et Loki à jamais banni vers une zone surplombé de bloc de glace, une zone sinistre et impénétrable. Le bannissement absolu, l'humiliation qu'il n'était pas prêt d'oublier de sitôt.

Mais malgré ses efforts, ce nuit là, où il a plu pendant trois jours, où le sol à trembler sous leur pieds, où le ciel ayant prit une teinte apocalyptique a grondé, déchiré par des tonnerres, Kalanq n'est parvenu à sauvé son maître. Lui laissant un héritage qu'il ne désirait point plus que lui étant en vie. Les nuits de tortures avaient été lentes et douloureuses que même Fenrir lui-même a finit par succombé sous la flèche du Dieu suprême des neuf mondes.

Maître, ils vous en ont fait du tort, maintenant ils vont voir le monde qu'ils se sont battu à protéger être détruit.

Ainsi, les prisonniers assistèrent à la décadence d'un monde que tous pensait beau, et parfait. Kalanq avait déchaîné sa colère contre les Dieux, les humains et tout autres espèces de lui avoir arraché des mains ce qu'il possédait de plus chair. Et des cendres de la destruction, il gagnait toujours en puissance, si bien que aucun autre Dieu ne daignait le provoquer.

....

- Nous ne pouvons continuer ainsi.

3 mois plus tard.

- Tout espèces disparaît sous la patte de la bête et même le créateur le craint, nous ne pouvons rien faire d'autre qu'assister à notre déclin... Nous l'avons chercher.

Dans le hall des rassemblements, une gigantesques plate-forme se tenait au centre de la pièce, volante et tourbillonnant dans un sens à l'autre. Et six Dieux se tenait actuellement debout sur six pavés différents de la plate-forme, chacun représentaient les royaumes encore existants : Muspellheim, royaume du feu ; Helheim, royaume des morts, Álfheim, royaume des elfes clairs ; Midgard, royaume des hommes ; Jötunheim, royaume des géants ; Svartalfheim, royaume des elfes. Asgard fut la première victime de cette vendetta ciblée, il ne restait plus une seule vie à venir en secours sous les décombres de la cité autrefois connu d'être le lieu le plus peuplé et magnifique des neuf mondes.

Toutes solutions proposées jusqu'ici avaient été confié aux oubliettes, ils prenaient aux pincettes la puissance montante du loup abandonné.

- Nous ne pouvons arrêté cette bête. C'est déjà que nous sommes parvenu à tenir jusqu'ici, mais jusqu'à quand allons-nous continuer à nous cacher sur nos propres terres sans craindre pour nos familles ?

- Nous aurions pu avoir une chance si l'armurerie du royaume primordial avait été épargné, mais nous nous retrouvons malheureusement démuni en arme.

Tandis que tous débattait sur les possibilités qu'il pourrait y avoir d'atteindre l'ennemi et de l'anéantir une bonne fois pour toute, Odin se tenait plus loin, éloigné du groupe, ma tête dans ses pensées.

Il voulait simplement ôter la crainte des yeux des gens lorsque leurs yeux se posaient sur cette gigantesque bête qui n'était autre que son fils. Il savait que ce dernier ne contesterait jamais aucune de ses décisions même si cela voulait dire employer les grands moyens, faute de ne pas avoir su contrôler ce que ce dernier élevait dans l'obscurité.

- Mes chères amis ... Je me vois désolé de devoir admettre que nous sommes entrain de perdre, je ne sais pas combien de temps il nous faudrait pour se relever de cette humiliation, mais le temps saura faire son travail.

Le silence se réinstalle enfin dès que les premières vibrations de la voix du Dieu suprême fit écho contre les murs. Ils prêtèrent ouïe et yeux.

- Nous sommes ici pour nous entraider, pas nous déchirer et sombrer dans une époque lointaine où nous ne supportons pas la présence de l'autre. Le monde cours a sa pers et c'est partiellement a défaut de mon manque de vigilance.

Le Dieu leva ses iris azure, reluquant chaque membre de l'assemblée avec désolation.

- Il est plus qu'évidant que la situation nous dépasse et que chacun fait de son mieux pour nous sortir de cette impasse, mais ayant l'esprit calme s'il vous plaît. Je vous en prie.

Après cette supplication plus que surprenante, les esprits se calmèrent et la tension autrefois électrique devint moins paisante.

Le soupire soulagé du Dieu créa un bourrasque au centre du cercle et devant leurs yeux apparu une épée.

- Je ne peux me permettre de commettre la deuxième erreur, plus personnes ne sera victime de la mort dorénavant.

Depuis sa place, le dieu de la mort arqua un sourcil, Odin dut lui lancer un sourire bienveillant afin de lui présenter des excuses.

- La solution n'est pas d'éliminer, mais de restreindre.

- Et que nous proposes-tu ? demanda le Dieu des elfes, curieux.

Odin pointa du doigt l'image de l'épée qui lévitait depuis un certain moment.

- Je vous présente l'épée des rois...

- Je pensais que nul ne serait plus victime de la mort, ironisa le dieu des morts sur un ton sarcastique que Odin se prit d'ignorer.

- Elle sera servit pour restreindre, pour contrôler. Elle a été formé dans la montagne des Volkyrs, elle peut terrasser n'importe quel être.

Ils comprirent tous que même les Dieux ne peuvent rien face à la lame de cette épée.

- Seul un humain peut la manier.

Ils ouvrirent leur bouches, laissant le silence traduire leur jugement.

- Pourquoi cela doit-il être un de mon royaume pour payer le prix d'une erreur qui est la vôtre ?

- Nous voulons tous la paix...

- Ben voyons.

- Je vous prie d'accepter ce présent et de choisir votre champion... S'il vous plaît.

Et malgré son énorme réticence, le Dieu représentant la race humains récupéra néanmoins l'arme.

- Je me dois quand-même de prévenir que entre de mauvaises mains, elle peut soulever des montagnes, entre de bonnes mains, elle peut unir des royaumes... Réfléchissez bien à qui comptez-vous la confier, et malheureusement. Elle a été scellé dans l'armurerie du royaume primordiale, mais elle a finit par créer un conflit majeur un jour entre mes deux fils, je vous laisse imaginer les dégâts. Depuis, je me suis donc chargé de la cacher.

- Ne nous en voulez pas si nous échouons... concéda le dieu des humains, soudainement peu serein malgré l'expression impassible de son visage.

Après ce rassemblement des plus fortifiant, les heures suivantes furent de rudesse où le royaume des humains se démenaient pour trouver son champion... La mission était clair, le héro devait impérativement empêcher le loup géant de se servir de ses pouvoirs et grâce à l'épée, ceux-ci seront absorbé et donc déséquilibrer la bête, cette première étape réussi, la bête sera ensuite scellée pour les temps éternels ou tous oublieront son nom, son époque, son histoire, sa vengeance.

Et comme l'avait prédit Odin, cette épée avait porté tant la chance à ses porteurs que le malheurs aux royaumes voisins qui voulaient se l'approprier de force et gouverner encore longtemps. Les rois voulaient sa puissance et son énergie, on pouvait être n'importe qui rien qu'on la touchant: un souverain ou un bourreau, et la deuxième option ne figurait sur la liste d'aucun.

Le Dieu des humains eut un mal fou à trouver son champion, et quand ce fut le cas, un empire s'éleva des cendres de la guerre, grand, somptueux et scintillant tel une armure doré, et son empereur érigea un tel système que ces chères voisins furent contraints de suivre... Des royaumes entiers furent unifié et la guerre n'était plus qu'un lointain mauvais souvenir pour chacun... Mais en dépit de cette réussite, un danger plus titanesque encore était à leur trousse et ne tarda manifestement pas à surgir.

Kalanq descendu dans le royaume des mortels : causant la folie des eaux, le déchirement du ciel, les tremblements incessants de terre, perturbant les habitudes de la météo.

Il remua ciel et terre pour retrouver cette arme qui serait probablement la raison de son déclin.

Une arme accordé à un simple humain. Dans sa longue quête obsessionnel, il oublia sa vigilance, tel son maître le lui avait appris, et finit malheureusement dans un guette-apens qui lui coûta à tout jamais sa liberté. Ainsi, un simple humain vaincu le Dieu que Kalanq était devenu, nourrit par une haine incommensurable et une envie de vengeance insatiable.

La prison qui autrefois était destiné à son maître devient sienne. Avec l'aide des Dieux, Jeon Jungsil parvint à dompter la bête géante, mais au prix de cette victoire, il lui avait octroyé pour mission d'être gardien de la prison de ce loup.

- Je vous en supplie, ne faîtes pas ça !

Des rumeurs couraient que le nouveau roi ( après avoir conquit l'empire actuel de force et par la violence ) était un véritable tyran, qu'il avait ordonné à la nouvelle garde de s'emparer de l'épée de force ou de gréer. Cette mission fût confier par trois personnes, trois humains qui faisaient parlé d'eux depuis les trois dernières années avant la chute du nouvelle empire, un sorcier dont les sorts n'avaient aucun secrets pour lui, une princesse guerrière qui n'a jamais connu de défaites, et un archer intrépide qui ne manquait jamais sa cible.

Ils venaient de faire irruption dans une maison campagnarde, prenant en otage une famille qui à vue d'œil semblait pour le moins très ordinaire, mais qui selon les triplets connaissant mieux que quiconque les antécédents du gardien de la prison de Kalanq.

La femme du groupe, vêtu d'une armure entièrement immaculée s'avança, sa chevelure d'or flottaient sous la caresse du vent, ses yeux étaient aussi noir perçants que la nuit et ses lèvres luisaient d'un rouge sang assez vif. Elle s'avança puis s'accroupi en face de la souillant à genou face à eux, cette dernière repérait un concert de pleurs presque audibles.

- Nous ne vous voulons aucun mal, nous voulons juste savoir où se trouve Jeon Jungsil, et vous êtes peut-être la seule personne qui peut nous aider à le retrouver, fit-elle sur un ton rassurant.

Prise d'un élan de rage mais surtout de courage, la souillant lui cracha au visage, puis se recula précipitamment se vautrer dans la pénombre.

- Nul or de ce monde me fera trahir les miens.

La guerrière s'essuya le visage du revers de la main, sans once de rancœur. L'archer voulu s'avancer, l'air menaçant, son aura était écrasante, mais d'un geste de la main, sa coéquipière lui fit de ne pas bouger. Elle connaissait déjà leur réputation auprès du peuple, elle ne souhaitait pas que les rumeurs puissent se confirmer lorsque la vérité se présentait sous une autre forme.

- Ok, fit la guerrière, nous vous remercions.

Elle se retira:

- Partons...

Ses acolytes le regardèrent avec des questions.

- Elle ne dira rien, nous gagneront plus de temps si nous le cherchons nous-même.

Et elle avait bien raison, la souillant assise semblait bien déterminer à en durer n'importe quelles types de tortures, ou à faire face à la mort s'il le fallait sans leur donner ce qu'ils cherchaient aussi désespérément, car elle n'avait rien à perdre.

Ils sortirent de la maisonnette tour à tour.

Puis le ciel se teint d'une lueur orangé, l'atmosphère difficilement respirable. Une ombre apparue dans une bourrasque de vent mélangée au sable. Il apparut enfin, vautrer dans des vêtements déchirer, son visage dissimulé sous une capuche.

- Le voilà enfin, souffla l'archer, impatient.

- N'oubliez pas, on doit juste récupérer l'épée.

- Ah ouais ? et comment comptes-tu faire s'il ne l'a pas sur lui ? cingla l'épéiste du groupe.

Ce fut alors que la guerrière vu qu'en effet, Jungsil n'avait pas l'épée avec lui.

- Jungs-

Ils se retrouvèrent tous projeter au sol un peu plus loin, ils se relevèrent difficilement, humilié. Des cris de paniques venant des villageois habitant les lieux firent écho à travers la tempête de sable, ils couraient à la recherche d'un abris, abandonnant les trois autres à leur sort.

- Nous voulons juste discuter, tenta la guerrière une énième fois, se tenant le ventre avec douleur.

- L'épée est beaucoup trop dangereuse pour que tu la garde avec toi ! Il faut la sceller et je connais un moyen pour te libérer d'elle, cria-t-elle.

L'archer se tourna vers elle puis l'interrogea.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- Je ne te demande pas ton avis, je sais ce que je risque en faisant cela, mais entre de mauvaises cela ne fera que hâter la date de notre perte à tous. Le roi ne doit pas mettre la main sur cette épée.

- Bravo pour la loyauté, je suppose que t'es aussi dans le coup, hein ? Ji Won ?

Ce dernier ne pipa un seul mot, confirmant les dires de l'archer.

- Putain, dans quelle merde vous nous avez encore foutu ! C'est sûr que nous serons morts avant même d'arriver au château, je vous rappel que je ne suis pas comme vous, je ne peux pas pratiquer de magie ! vous avez au moins penser à votre fils ? Bi Yao ? Ji Won ?

- C'est uniquement pour lui que nous sommes prêt à prendre ce risque, retorqua Bi Yao, le cœur serré par la tristesse, Je ne laisserais pas l'empereur mettre la main sur les pouvoirs que renferme cette épée, nous avons déjà risque gros la première fois.

Avant même qu'ils ne purent continuer leur chamailleries, l'ennemi s'était déjà approcher avec une vitesse impressionnante, les prenant tous les trois à l'attaque, un par un ils se prirent des coups de poings d'une puissance supérieur à celle d'un humain normal, ils comprirent vite en voyant les yeux doré de l'homme qu'il était trop tard, il était déjà entré en phase avec l'épée et répondait inconsciemment à son appel. Dans cet état, il ne pouvait entendre aucune voit, ni reprendre ses esprits, il était prisonnier et seul la mort le délivrera.

- Putain ! jura l'archer, je ne veux pas mourir ici !

Il enfonça sa main dans l'encolure de son pourpoint et en extirpa une boule en métal argentée qu'il balança au sol, à quelques pas de lui, l'objet émit une détonation assourdissant puis une fumée violette se créa autour d'eux, il disparu, les abandonnant tel un lâche face à l'ennemi.

L'ennemie tarda pas et envoya promener Ji Won avec puissant coup de pied dans l'abdomen alors que celui-ci avait du mal à se riposter, allonger au sol.

Bi Yao dégaina son épée de son fourreau, ceci fit un sifflement étourdissant, la lame brilla à la légère lueur du soleil, elle se mit en garde. Se sentant à présent menacer, l'homme changea de cible et couru dans sa direction, chacun de ses pas faisait trembler le sol, Ji Won respirait difficilement, c'était de loin le premier ennemi aussi puissant et fort qui lui était venu d'affronter depuis ses débuts, il se tordit dans de mouvements convulsives, sentant le moindre de ses os craquer distinctivement. Bi Yao de son côté lui tenait tête, des coups voltigeaient par-ci et par-là, aucun ne souhaitait baissaient les armes et capituler. Cette affrontement fut la plus violente, avec pour spectateur les Dieux qui pariaient sur leur prochain champion. Bi Yao sentait qu'elle perdait ses forces, mais elle avait fait une promesse, elle se tourna alors vers Ji Won qui était au sol, presque inconscient, du sang gisait de son crâne partiellement fracassé.

- Si seulement n'avait-elle pas renier ses pouvoirs, fit un homme, assis depuis une pièce dans la pénombre, il observait un grand miroir sur lequel passait les images du combat.

Le bras en sang et les lèvres sanglantes, Bi Yao recula, à court d'idée pour sa prochaine attaque, cela suffit à l'ennemi de se ruer sur elle et de la saisir par la gorge, plus vite, ses pieds se détachèrent du sol, son visage perdit sa pâleur habituelle virant presque au violet, elle toussota, se débattit, rien n'y fait, ses forces l'abandonnaient et elle était impuissante face à cette poigne qui entourait sa gorge.

- Jungsil arrête !

Avait crier a souillant, sortit de sa maison. Ses joues étaient trempé de larmes et elle implorait Jungsil de ne commettre l'acte irréparable.

- Je t'en supplie, revient à toi. Reviens moi. Tu n'es pas comme ça ! pleura-t-elle.

Ca lui brisait le cœur de voir son époux autrefois puissant guerrier devenir une marionnette sans conscience ni cœur. Elle souhaitait qu'il reprenne ses esprits plus que rien au monde et qu'ils continuent à vivre leur vie de couple ordinaire, élevant leur jeune enfant.

- N-Non. Bi Yao eut du mal à prononcer ce mot, mais il était déjà trop tard, l'apparition de la souillant fit cette femme une victime elle-même. Jungsil se tourna vers elle, sans baisser sa garde, sans avoir l'air moins menaçant, et la seule chose que le bête voulait qu'il fasse c'était de tuer cette femme, là, tout de suite.

Une forme sombre apparu dans la main de Jungsil, lentement, l'épée tant recherche se dessina dans sa main. Bi Yao écarquilla des yeux, le danger était imminent, il lui fallait sauver cette femme de la main de son mari qui avait totalement perdu le contrôle de sa personne.

Ainsi, elle repoussa dans ses dernières retranchements, fit appel à son épée, celle-ci vola jusqu'à elle. Jungsil la relâcha, et avant même que l'épée des rois ne put s'abattre sur Mme Jeon, Jungsil ne put faire un pas de plus, une lumière aveuglante brillait sur son torse, à présent percé. Ses yeux doré retrouvèrent leur couleur noisette habituelle, une larme cperla sur sa joue droite alors que le regret ainsi que la désolation se lisait à travers ses pupille. Il était revenu à lui, au prix de sa vie.

- Je suis désolé, parvint-il difficilement à dire.

- Noooon ! Papa ! hurla un jeune garçon au loin.

Madame Jeon leva la tête, son chagrin s'intensifia, son fils se tenait là, debout à quelques mètres de la scène, les yeux rouges et remplis de larmes.

- Ju-Jungkook, fit Madame Jeon dans un souffle brisé.

Le choc fut si énorme pour le pauvre enfant que celui-ci s'évanoui subitement, Madame Jeon accouru à ses côté alors que Bi Yao rejoignit son mari encore vivant.

- Hé, reste avec moi s'il te plaît.

- Bi Yao.

Elle sourit à travers ses yeux larmoyants, serrant fort la main qui lui avait été tendu.

- Je sui là, c'est terminé.

Elle perdit son sourire en voyant tout le sang qui entourait Ji Won.

- Ji Won.

- Ce n'est rien.

Mais Bi Yao n'était pas de cette avis.

- Je vais te soigner.

- Non... Ca v a aller, rappelles-toi ce que tu m'avais promis.

Une promesse qu'elle venait de priser en prenant la vie de cet homme.

- C'est déjà trop tard. Et... Et tu pourras me détester autant que tu le voudras, mais je refuse de te perdre toi aussi.

Alors elle serra aussi fort qu'elle pouvait cette main, des veines sombres apparurent sur ses mains, elle recita des paroles anciennes. Ainsi, ce qu'elle avait renier, scellé tout au fond d'elle, elle le sentit circuler dans ses veines, son sang, et tout le reste de son corps. Doucement, ses cheveux se teintèrent de noir alors qu'une lueur blanche encercla le corps de Ji Won allongé au sol. Ce dernier reprit doucement de ses couleur. Bi Yao toussa, du sang coula de sa bouche.

- Bi Yao, ça suffit.

Elle s'arrêta enfin en entendant la voix renouvelé de son époux.

- Je me sens beaucoup mieux, fit ce dernier en caressant sa joue avec tendresse.

Bi Yao, rouvrit ses yeux, et vit qu'effectivement, le mal dont souffrait son époux avait était écarté. Ils se levèrent, rejoignirent la femme qui était en pleurs au loin. Ils ne surent que dire pour obtenir le pardon de la pauvre femme ou encore moins apaisé sa souffrance. Elle serrait fort son fils dans ses bras, hurlant la douleur qui faisait saigner son cœur, et pourtant, le garçon respirait, il avait juste perdu connaissance, mais le surplus la douleur dans son cœur était bien trop poignante pour garder le silence.

- J'ai peur de répondre à ses questions qu'il ouvrira ses yeux, commença-t-elle entre deux sanglots, son père était un homme vaillant, un fort guerrier, pas ce monstre qu'il a finit par devenir à cause de cette maudite épée. J-Je ne veux pas que mon fils garde ce souvenir en lui, c'est beaucoup trop douloureux à supporter, ça lui sera difficile de grandir sans son père qu'il aimait tant.

Bi Yao écarquilla les yeux lorsque ses yeux tombèrent sur la marque présente sur le poignet du jeune homme, elle s'accroupi au niveau de la femme qui était assise en taille à même la bitume.

- Excusez-moi ( Madame Jeon se calma un peu puis pivota de la tête ) a-t-il toujours eus cette marque sur lui.

Madame Jeon battu ses cils sur la marque puis hocha lentement la tête, Bi Yao reçu cette information comme un coup de massue qu'on venait de lui administrer à l'arrière du crâne. Madame Jeon ne comprit cette réaction des plus étrange.

- C'est... Les amants maudits... Ji Won c'est bien la marque des amants maudits. Elle agrippa dans des tressautements l'encolure des vêtements que portait son mari.

- Notre fils est née avec cette marque, mais cela a disparu quelques heures après sa naissance, notre maître nous a brièvement expliquer ce que c'était.

Madame Jeon sourit, à leur plus grand étonnement.

- Vous savez déjà ce que c'est, concéda Ji Won.

- L'une des raisons pour lesquelles j'ai convaincu mon mari d'emménager dans un lieu aussi éloigné de la civilisation c'était parce que je craignais qu'il ne rencontre l'autre partie de lui. Il est trop jeune pour ça.

- Mais qui êtes-vous au juste ? demanda Ji Won, soudainement curieux quant à l'identité de cette femme.

Madame Jeon leva ses yeux cristallisé par des larmes dans leur direction. Mais avant même qu'ils eurent obtenu leur réponse, des ombres difformes apparurent subitement, camouflé sous des voile sombre, ils étaient tous armé et dégageaient une forte aura de danger imminent. Madame Jeon hoqueta de peur.

Ji Won ainsi que Bi Yao s'armèrent, ayant compris que cette centaine de spectres n'étaient pas pour simplement taper la causette. Madame Jeon se leva, puis se mit devant eux.

- Je n'ai pas pu empêcher mon mari de devenir un démon, au moins je peux sauver la vie de mon fils.

- Vous semblez savoir pourquoi ils sont là.

- Ce sont des Valkyrs.

- Les chasseurs des ténèbres ? Que font-ils ici ?

Madame Jeon jeta un brief coup d'œil sur le corps allongé de son fils, et aussitôt, ils comprirent.

- Lorsque la lumière détint sur les ténèbres, les Valkyrs apparaissent pour s'en emparer, parce que la lumière est beaucoup plus puissante que les ténèbres. Cet enfant, c'est mon fils, et il a une mission, une promesse à accomplir, il ne peut... Non, il ne doit mourir en aucun cas, alors je vous en prie, prenez soin de lui.

Bi Yao voulu la retenir:

- Atten-

Mais son corps fut propulser quelques mètres plus loin, Ji Won récupéra l'enfant afin de le tenir loin de la nouvelle tempête.

Bi Yao se releva difficilement et les rejoignit.

- Que fait-elle ? se questionna Ji Won.

Un énorme cercle lumineux c'était formé aux pieds de madame Jeon, puis une lumière doré jaillit du cercle; de longues cheveux noir de jais, rassemblé en une tresse et par deux anneaux en or dont l'une à l'arrière de son crâne et l'autre sur la pointe de fin de sa chevelure; vêtu d'un V verdoyant ainsi que plusieurs bijoux somptueux ornant ses deux chevilles, ses poignets, ses triceps ainsi que son coup, sur sa tête, elle portait une couronne de laurier en or. Sur cette nouvelle forme, elle apparu avec une beauté sans égal.

Sans crier garde, elle dégaina deux glaive entièrement faite de lumière du soleil et les jeta en direction des ombres. Ils disparurent un par en poussant des cris d'agonie, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul dans cette cour.

- J'arrive pas à le croire, souffla Bi Yao, à peine réveillé du rêve.

Madame Jeon se retrouva devant eux en un battement de cils.

- Malheureusement ceux qui enfreignent les règles comme nous ont des comptes à rendre ( fit-elle en regardant Bi Yao ) et je ne peux plus me cacher, mais je ne peux pas l'emmener avec moi, il n'est pas encore prêt et est trop jeune.

Ce jour-là, cet évènement fit effacer de la mémoire de chacun, les villageois avaient repris le cour de leur vies comme si rien ne s'était jamais passé dans cette cour, et le couple s'était engagé d'une promesse envers la femme qu'ils étaient sur de ne jamais oublier avant que celle-ci ne disparaisse sans laisser de traces de sa présence après s'être accordé un petit moment qui lui servit d'enterrer son mari et d'oublier tout le ressentiment qui faisait trembler son cœur.

Ji Won ainsi que Bi Yao durent se faufiler précipitamment dans un autre village voisin où ils récupérèrent leur fils, et durent choisir la vie de cavale avec leur désormais deux fils.

Et comme l'avait dit Madame Jeon, cet épisode fatidique avait été rayé de la mémoire du petit garçon sans qu'ils ne sache quand est-ce qu'il sera capable de retrouver sa mémoire. A l'heure actuel, ses seuls parents étaient ce couple qu'il avait vu dès son réveil.

Ils eurent ouïe que Némésis avait malencontreusement péri dans les décombres, sous la colère et l'avidité du nouvel empereur. Ils durent quitter leur petit village pour d'autre terre après que leur noms aient été vendu par l'un des villageois. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les deux garçons s'entendaient très bien, le lien ne semblait leur faire du mal, bien au contraire, ils étaient soudé, comme deux paires jumelles. Ainsi, le passé n'était plus qu'un souvenir oublié, et le présent, une nouvelle expérience. La petite famille était heureuse malgré leur vie désolante. Mais un jour ils ne purent plus fouir, lorsque valkyrs et gardes impérial croisèrent enfin leur chemin. Une garde impériale commandée par leur ancien ami le plus fidèle, le plus loyal, l'élément qui manquait pour donner sens à leur trio autrefois respecté et craint. Il se présentait désormais tel le nouveau roi.

- Min...

- Je suis un homme ambitieux.

- Qu'est-ce que tu as fait ?

- J'en avait un peu marre d'être le toutou de l'empereur, alors je me suis dis, pourquoi être un subordonné quand on peut gouverner; moi je dois survivre, parce que je n'ai rien, je ne suis qu'un loup ordinaire et solitaire qui n'a pas de pouvoirs comme mes semblables. Je suis renié, jugé, toi Ji Won t'es le chouchou du maître, il t'a même confié l'un de ses livres de magie le plus précieux, quant à toi Bi Yao, ma douce belle future reine de Némésis, tu as un royaume, des supers pouvoirs grâce à tes ancêtres, tu es invincible grâce à tes ancêtres ! Et vous avez été béni par tous les dieux, même si votre fils est maudit à cause de la bête qui est en lui, il n'en reste pas moins quelqu'un d'exceptionnel. Et vous savez quoi? Le maître était content quand il a appris que toi Bi Yao, tu avais finalement desceller tes pouvoirs, tu sais que depuis tout ce temps, il nous observait sur son vieux miroir depuis sa crypte, ça m'a rendu fou ! Mais bon, c'est pas grave, tout ce qu'il sait faire c'est fouir alors ça a été facile de s'emparer du trône. Désormais, cette empire sera nommé Faelizia, mon empire, et Némésis ne sera qu'un lointain souvenir, les trois continent se prosterneront à mes pieds. Et ses ombres, ces idiots m'ont beaucoup aidé, dans cette quête. Vous voyez, je n'ai pas eus besoin de cette maudite épée pour être le champion.

Cette nouvelle brisa le cœur de Bi Yao car cela ne voulait dire qu'une seule chose:

- Je vais te tuer Min, je vais te tuer ! ( Ji Won la retint par le bras alors qu'elle cinglait des insultes contre Min ).

- Ca ne va pas être possible, vous devenez d'abord me confier ces deux mômes. Ils les veulent.

- Va te faire foutre Min, cingla Ji Won.

- Soit. Bon, mes chères amis semble ne pas vouloir coopérer, faites ce que vous voulez !

Ji Won se précipita de chanter une incantation dans du Mahal ancien, langue des sorciers, puis une porte apparu derrière eux, il eut juste le temps de pousser Bi Yao ainsi que leur petit à travers celle-ci, mais lorsqu'il s'apprêta à les rejoindre avec le fils de Madame Jeon, Min fit plus rapide, il agrippa le bras du petit Jeon puis la porte dimensionnelle se referma derrière la petite famille, Min tomba au sol, avec le petit Jeon au sol, celui-ci était inconscient dut au choque.

Min se releva.

- Nous avons besoin de l'autre aussi, fit remarque l'un des volkyrs à la carrure beaucoup plus imposante que les autres, il était le commandant des autres.

- Je ne suis pas aveugle, et je vous fait la promesse de vous le livrer peu importe le temps que ça prendra, je le retrouverais, tuer la lumière et gouverner avec les ténèbres.

- Qu'allez-vous faire de l'enfant ? demanda le commandant des volkyrs.

- Il ne sera qu'un pion parmi tant d'autre, répondit Min.

- N'oubliez pas votre promesse.

- Je suis un homme de parole.

De l'autre côté, Bi Yao ainsi que Ji Won tentaient de calmer le corps convulsive de leur fils, il se tordait dans des positions les plus incongrues qu'il soit, s'étouffant avec son propre souffle, le changement de temps ainsi que d'atmosphère ne semblait guère plaire à la bête à l'intérieur, mais il leur fallait sceller l'épée et retourner dans leur monde. Alors Bi Yao confia l'enfant au père et se mit à la tâche, faisant apparaître l'épée de sa main droite, elle s'avança ensuite au centre de la pièce où se tenait un trône faite entièrement d'épée métallique. Cet endroit était aussi connu el le tombeau des rois, car lorsqu'un véritable roi ( ceux dont leur mission est de réunir les royaume et de faire régner la paix ainsi que la justesse ) mourrait, leurs épées se retrouvaient scellé dans ce endroit jusqu'à ce qu'un héritier de sang-pur n'en hérite.

- Seul un vrai roi parviendra à te desceller, l'objet s'envola rejoindre les autres épées déjà présente, se fondant dans la masse.

- Taehyung.

Un homme aux cheveux blonds apparu, il portait une tunique blanche, ses yeux étaient aussi bleu que le bleu du ciel.

- Ma reine.

- Voilà ta nouvelle mission, gardes l'épée et attend le bon moment.

- Bien ma reine. Il disparu ensuite.

Bi Yao retourna ensuite aux côtés de sa famille:

- Rentrant.

Ji Won réouvrit une nouvelle porte qui les conduit tous les trois dans leur monde habituel. Et comme ils en avaient fait la promesse, ils allèrent retrouver leur deux autres fils garder par grand-mère Do Ri depuis des années, ils avaient du se séparer des ces derniers à leur naissance après l'appel de l'empire, nul ne savait qu'ils avaient deux autres fils caché. Les fils étaient heureux, le benjamin fit connaissance avec ses nouveaux grands frères dont il n'avait entendu le nom auparavant ( lui-même ne voyait que très rarement leur parent ) et malheureusement, Bi Yao n'eût d'autre choix que de trafiquer sa mémoire dans le seul but de le protéger du danger extérieur grâce au grimoire de magie de Ji Won, faisant ainsi qu'aucun fils de Jeon n'existait pour lui, ni moins la présence d'une bête féroce et terrifiante. Une fois tous réunis, Bi Yao décida de porter une nouvelle identité, se faisant alors connaître par Ae Ri, Ji Won décida de ne pas changer et tant donné que dans le passé, on entendait à peine son nom et on savait à peine qui il était. Ils décidèrent de rejoindre la ville dont était originaire la famille de son époux, Téméris, jusqu'aux temps présent où le passé finit par les rattraper.

....

Le corps de Jungkook convulsa, s'arqua, et se détacha de le bitume sur lequel il était allongé, les personnes présentes tressautèrent de surprise. Ses yeux noirs s'ouvrirent en grands, tandis qu'une larme solitaire perla sur sa joue, suivit par d'autre, puis elles devinrent incontrôlable.

- Jungkook ? Tu vas bien ? s'exclama Yelenna tout en le palpant pour savoir s'il allait mieux.

Ce dernier se leva dans un silence pesant, il ne dit un seul mot et se contenta de bouger comme s'il était manipuler. Ils étaient entouré de ruine, le château avait péri, il n'y avait plus de Faelizia, de dizaine de corps gisaient au sol, brûlé, baignant dans des marres de sang, démembré, défiguré et méconnaissable, il eût un haut le cœur. Il regarda autour de lui, son cœur battant d'une vitesse déraisonnable.

- Si c'est lui que tu cherches, il les a rejoint, ils l'ont emmené avec lui, annonça Yoongi avec dédain, J'aurais fais la même chose vu ce que t'as fais.

Jungkook se ressassa les souvenirs de la veille, il n'avait pas rêver n'est-ce pas ? Jimin avait belle et bien appelé cette femme par "maman"?

-Qu'est-ce que tu veux dire par il les a rejoins ? demanda-t-il en paniquant.

- Ce que Yoongi veut dire, c'est que... Ji Hyuk, a accepté d'y aller, ils ne l'ont pas forcé, expliqua Samuel.

- Putain ! C'est un piège.

- J'y crois pas t'ose encore dire ça ? T'as tué quelqu'un enfoiré ! le gronda Yoongi.

- Oui, j'ai commis une très grave erreur, j'en suis maintenant conscient. Et je ( il s'arrêta un moment, semblant réfléchir tout en cherchant du regard quelque chose, ou plutôt quelqu'un)...Où est père ? demanda-t-il en ignorant cette vérité.

- A ce propos, ça fait trois jours qu'on le cherche. Il demeure introuvable, pareil pour JaeWon ainsi que l'autre vieillard bossu, j'ai entendu dire qu'il a rejoint Jimin, mais j'en suis pas très convainci, mais bon peu importe. Quant aux autres, nous n'avons pu sauver aucun. Ton mari s'est déchaîné sur nous tous, personne ne fait poids face à cette puissance monstrueuse, il ne reste plus rien, Faelizia est tombé en ruine, avoua Yoongi avec déchirement.

- Comment ça trois jours ?

- Jungkook, cette guerre, elle a eût lieu il y a trois jours, tu as été... Tu as tué la mère de Ji Hyuk et il t'as poignardé, puis ta marque s'est répandue jusqu'à ton cœur et tu t'es évanoui, ça faisait trois jours qu'on essayait de te réveiller, ta blessure par lame s'est déjà refermée quand à elle, épilogua Yelenna.

- Et qu'est-ce que tu veux dire par c'est un piège ? Qu'est-ce que ça à avoir avec la disparation de père ? demanda YoongHee, presque à bout de souffle.

- Parce que tout ce qui nous ait arrivé, c'est de sa faute ! Yoongi, les valkyrs ne sont pas là pour Jimin.

- Jimin ? demanda Samuel, surpris à l'énonciation du nom de son meilleur ami.

- Il s'appel Jimin, son vrai nom.

- Quoi ? s'étonna YoongHee, le frère jumeau de Yoongi.

- Il est de Téméris, comme moi, et c'est mon meilleur ami, toute sa famille a été tué par les valkyrs, expliqua Samuel presque en se sentant être dans un rêve éveillé.

Yoongi lui teint la main pour le rassurer et lui transmit un peu de sa chaleur à travers ce toucher, il lui répondit par un demi-sourire qui se voulait rassuré, mais au fond, il avait toujours peur.

- Mais je le dis que c'est peut-être impossible parce que son apparence physique à beaucoup changé, ajouta Samuel, pas seulement son caractère, il est devenu une tout autre personne, l'image que j'ai de lui en tête n'est pas la même. Et Jungkook, tu viens de commettre la plus grosse erreur de ta vie, il ne te le pardonnera jamais.

Jungkook se pinça la lèvre inférieur, prenant évidemment ces mots au sérieux, et il s'attendait déjà au pire pour leur prochaine rencontre, s'il va y en avoir une pour commencer. Il aurait retourner la terre entière pour retrouver le meurtrier de son père et prendre sa revêche, chose qu'il venait de faire, contre son gré, car l'emprise de la haine avait déteint sur sa bonne conscience.

- Je ne comprend rien, se joint Yelenna.

- Les valkyrs sont des chasseurs, oû il y a les ténèbres, il y a la lumière, fit Jungkook.

- Jungkook, tu ne penses pas que le moment est très mal choisi pour nous faire jouer aux devinettes, cingla YoongHee, qui tenait fermement la main de sa moitié, celle-ci ne cessait de trembler et de tressauter au moindre bruit, le choque était si violent que cela faisait battre son cœur de vive allure. Le loup lui murmurait par moment des mots doux pour la rassurer avec de a blottir dans ses bras.

Il se sentit désolé lorsque ses yeux tombèrent sur le corps inerte de l'épouse de JaeWon un peu plus loin. Le destin savait être injuste des fois.

- Mon père n'est pas né un loup, commença Jungkook, il est devenu un loup parce qu'il était le gardien de l'épée des rois qui renferme la moitié de Fenrir.

- Quoi ?

- Il a été assassiné, par la mère de Jimin.

- Putain, jura Yoongi en s'arrachant presque les cheveux, ce surplus d'informations le rendait fou.

- Comment tu sais ça ? demanda Yelenna, l'air méfiante.

- Parce que je m'en souviens. Jimin et moi, je l'ai vu, nous sommes des amants maudits, il est les ténèbres qui attirent la lumière. Ce n'est pas lui dont valkyrs sont en chasse depuis le début.

- C'est toi, acheva Yoongi en pointant Jungkook du doigt.

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