Charles & Carlos

Ferrari nous a uni.
Cette écurie, mais pas seulement, ce sport en lui même.
Carlos Sainz, tu me fais perdre la tête.



« RDV pour les essais libres demain à 8h30. Pas de retardataires svp »
landonorris, carlos_sainz et 14 autres personnes ont réagit par « 👍🏻 » à ce chat.

Je fis comme tout le monde et ajouta un pouce à ce message.

Je me laissa tomber en arrière, maintenant allongé sur le dos, posé sur mon canapé.
Un grand sourire plaqué sur les lèvres, je pensais simplement au fait que j'allais revoir Carlos demain. C'est vrai, dès lors que l'on ne se voyait plus, il me manquait systématiquement. Alors, parfois on s'appelait, jusque tard le soir. Et on parlait de tout et de rien.

Et après m'être imaginé maintes et maintes scénarios divers avec lui, mes yeux se fermèrent tout seul, et je m'endormis sur mon canapé.




Lorsque que je me réveilla, il était 8h.

« Oh merde, merde, merde ! »

Je retira mon plaid et courru jusqu'a la salle de bain, et après un rapide passage à la douche, jusqu'à mon dressing, où je saisis un de mes nombreux teeshirt Ferrari ainsi qu'un short accordé, et enfila ces vêtements en moins de deux.
Je retourna à la salle d'eau et me brossa les dents rapidement, puis attrapa une serviette blanche et pencha ma tête en avant puis essuya mes cheveux humides de façon aléatoire, au vu du manque de temps que j'avais.
Je balança l'objet par terre et me regarda dans le miroir, ajusta mes cheveux encore mouillés, puis ne perdis pas plus de temps et sauta hors de mon appartement, jusqu'à ma voiture, que je démarra et fis rouler jusqu'au circuit.

J'étais stressé à l'idée de revoir Carlos, et mes mains agrippaient le volant avec force.
Mon coéquipier chez Ferrari. Bordel qu'est ce qu'il allait me manquer la saison prochaine.

Ça ne sera plus jamais pareil sans lui.
J'adore Lewis évidemment, mais Carlos, c'est inexplicable ce que je ressent pour lui. Je ne pourrais dire si cela est réciproque. Je n'arrivais pas à savoir, et cela m'embrouillait le cerveau et le cœur.

Carlos avait également une certaine complicité avec Lando Norris.
En effet, le pilote de McLaren et lui était assez proche et ne manquait aucune occasion de se donner une à plusieurs étreintes à la fin de chaque belle course.

Bien sûr, Carlos venait toujours me féliciter en premier, adoptant avec moi son "love language" comme dirait les gens: le contact physique.

Je me gare alors sur le parking réservé aux pilotes et sors de ma voiture rapidement, puis consulte l'heure : 8h20. Je n'étais pas très en avance mais pas en retard non plus !

Je passa par le hall d'entrée et confirma mon identité, puis rejoignis les autres pilotes déjà présents.
Je le chercha du regard, avant de questionner Pierre en français, afin de lui montrer mes nouvelles performances :

« Pierre tu sais où sont Carlos ? »

Il explosa de rire, pas méchamment mais vraiment drôle.

« _Où est, Charles, pas sont. »
_Oh et puis merde.
_Nan il n'est pas encore arrivé. »

Je vis notre champion du monde arrivé dans mon champs de vision, alias Max Verstappen.

« Il est mignon le Charlot avec ses petits cheveux humides !! »

Je lui adressa un grand sourire avant de passer une main dans ceux-ci.

« _J'avais juste pas eus le temps c'est tout..
_Prends-le bien Charles, c'était un compliment ! »

Je soupira en riant. Max est vraiment un bon gars.
C'est alors que pour la millième fois depuis que je suis arrivé, je me retourna pour voir si il était arrivé, et devinez quoi ? Il venait vers nous, grand sourire aux lèvres, habillé tout pareil que moi. Bon comme tout le temps enfaite.

Au fond de moi, j'espérais qu'il vienne me dire bonjour en premier.

« Salut Lando ça va bien ? »

Tous les espoirs que j'avais volèrent en éclats.
Comme d'habitude, je n'étais que son second choix, puisqu'il vint me checker juste après.

« T'es mignon Leclerc avec tes cheveux mouillés là »

Je leva la tête et le regarda droit dans les yeux, le visage qui devenait brûlant peu à peu.
Je savais que Pierre l'avais remarqué vu comment il me regardait.
Lui rompit l'eye contact et partit dire bonjour aux autres.

Je regarda Pierre, qui me souriait comme un mongole.

Je ne pus m'empêcher de regarder Carlos, qui, de dos, disait bonjour à tout le monde.
Sa silhouette si magnifique, sa peau si bronzée, sa personnalité si parfaite. Parfaite tout comme lui.

Tout à coup, une fois qu'il eut terminé de saluer nos amis, il revint à côté de moi, et entoura mes épaules avec son bras.

« Charlos »

Osa lâcher Pierre. Je lui jeta un regard noir, mais aussi désespéré.
Les autres pilotes, eux, rigolèrent à la vanne et commencèrent tous à lâcher des noms de ship entre eux, et à exercer de petits gestes d'affection et de drague.
Carlos sembla se mêler à la partie, et sûrement pour amuser la galerie, attrapa ma tête avec sa main autour de mes épaules, et déposa un baiser sur ma joue.

« OOOOH ! »

Crièrent en chœur tous les autres pilotes.
C'était le début d'une longue partie de rigolade entre nous.

« Allez allez allez on va se changer les gars et revenez sur la piste dès que vous avez finis »

On partit alors tous dans nos drivers room pour enfiler nos combinaisons.
J'arriva dans la mienne après les autres, ayant été aux toilettes juste avant.

Je me dépêcha d'enlever en premier mon haut, et de mettre du deo, quand tout à coup ma porte s'ouvrit.

Je me retourna à la vitesse de l'éclair, me demandant qui cela pouvait bien être.
C'était lui.
C'était Carlos.
Il me regarda avec un grand sourire, avant de descendre rapidement son regard sur mon torse, puis me dit :

« Désolé de venir t'emmerder maintenant, mais je crois que mon casque est ici.
_Ah oui oui c'est vrai, vas-y t'inquiète reprends le
_Merci mon cœur »

Je le regarda surpris, lui me lança un sourire dragueur, que je lui rendis de façon sarcastique.

Il se mit alors derrière moi, que dis-je, collé à moi, sa combinaison froide contre mon dos nu, et il se pencha, plaçant délicatement sa main sur mon ventre, et attrapa son casque, puis, contre toute attente, embrassa mon cou et repartit sans un mot.

Je me retourna vers la porte qu'il avait pris soin de fermer, tout déstabiliser.
Mais que venait il de se passer ?

Je sais bien que c'est dans les habitudes de Carlos d'être comme ça. Mais à chaque fois, je finis rouge tomate, et avec de nouveaux scénarios à me faire le soir, dans ma tête,
Juste dans ma tête..
Si seulement il savait.

J'enfila ma combinaison et sorti de ma room, et trottina jusqu'à la piste.
Je rejoins ma voiture, l'équipe, et démarre, roulant doucement jusqu'au départ.



Les essais se déroulèrent plutôt bien pour la quasi-totalité des pilotes.
Je sortis de ma voiture et partis féliciter Carlos immédiatement.
Je me dirigea vers lui, mais ce que je vis avant même d'être assez proche me détruisit :
Carlos qui embrassait Lando, ce dernier plaquer contre une table, les mains du garçons que j'aimais sur sa taille.

J'étais comme figé au sol. Incapable de bouger, incapable de regarder ailleurs.
J'avais envie de vomir, de pleurer.
J'étais encré dans le sol et personne n'aurait pu m'en sortir.
Les larmes étaient aux bords de mes yeux.

Tout à coup, ils arrêtèrent de s'embrasser, et Lando le regarda en souriant, avec des paillettes dans les yeux.
Carlos se recula légèrement, ne semblant pas vouloir d'avantage de proximité avec lui:

Puis, je croisa le regard du britannique qui parla à Carlos, sans me lâcher du regard, avant qu'il se retourne, et les deux me regardaient alors.
S'en fut trop pour moi, les larmes coulaient à flot sur mes joues maintenant aussi humides que mes cheveux.
Carlos recula et s'approcha de moi.

« Charles t-»

Il ne put finir sa phrase étant donné que je partais déjà, lui tournant le dos, et essuyant du revers de la main, mon visage ruisselant.

« Charles attends ! »

Je marchais plus vite, entendant ses pas derrière moi.
J'entra dans mon écurie et ferma la porte derrière moi.
Il ne put alors entrer.
Les essais continuaient.

J'entra dans ma voiture, et voulu tenter un truc.
Je démarra à un vitesse impressionnante, passant instantanément premier, et pris des virages tellement serré que-

« LECLERC ATTEN-»

Boum. Dans le bas côté, les pneus carrément défoncés.
Je n'y prêta même pas attention et recula puis repartis sur le circuit, malheureusement dernier.

« Box, box »

Après trois tour, je rentra directement à l'écurie, laissant la voiture se faire réparer.
Je n'avais pas le cœur à reprendre la route.
J'étais aussi sur une table non loin de notre équipe, le cœur complètement déchiré.

J'avais envie de faire n'importe quoi. De détruire ma vie en une soirée.
De conduire comme un malade à travers la ville, de boire jusqu'à en oublier ce que j'ai vu, de fumer jusqu'à en vomir, de hurler jusqu'à s'en casser la voix.

Mais il n'aurait jamais voulu que je fasse ça.
Et moi je n'aurais jamais voulu qu'il embrasse ce connard de Lando.

Tout à coup, un mec de l'équipe se ramena et me rendis la main, dans laquelle se trouvait un petit bout de papier.

« Charles c'est pour toi. C'est de Carlos »

Je saisis le papier en adressant au gars un signe de tête poli, et déplia le mot :

Still proud of you Charles.

Je ne souris même pas à la vue du mot, et le garda dans ma main.
Il était donc plus sur la piste.
Je descendis de la table et me rendis dans ma driver room.
Là où toutes les affaires de Carlos étaient encore entassées.
Sur les étagères, sur mon lit, partout.

Je posa le mot par terre, et me mis à hurler dans un oreiller tout ce que je gardais en moi.
Pendant longtemps plusieurs minutes, je criais juste, la tête dans cet oreiller, les larmes coulant à nouveau telles une rivières de tristesse, de colère, de jalousie.

Après avoir défoncé ma voix, je me releva et voulu me défoncer moi même.
Ce que je ne fis pas évidemment.
Mais outre cela, je pris mon poignet frappa le mur d'une violence inouïe, révélant toute la colère en moi.
Je saisis ensuite la cigarette électronique d'un des mecs de mon équipe et me mit à fumer, moi qui d'ordinaire était si sain, si pure pour ces choses là.
Je me laissa ensuite tomber au sol, la tête dans les genoux, et je pleurais juste. Je pleurais, je pleurais, je pleurais.
Le poing en sang, sans voix.
Personne ne sera venu m'aider.

Je me leva tout de même, tel l'homme que je suis qui se respecte. Je ne suis pas une victime.
Je ne me laissais jamais abattre.
Mais la c'était au dessus de mes forces.
J'essuya mon visage et fis ce que je pouvais avec ma main, et sortis de ma driver room.

Evidemment, a peine retourner a l'écurie, je le vis.
Toujours aussi magnifique.
Je n'arrivais même pas a le détester.
Lorsqu'il se retourna et me vis, il courru carrément en ma direction, et me pris la main, m'emmenant jusqu'à ma room de nouveau.

« Charles t'as quoi à la main ? »

Regardant le sol, je ne lui répondis même pas.

« _Réponds moi.
_Rien.
_Arrête de mentir. Qu'est ce que t'as fais.
_Lâche moi c'est bon. Toi aussi arrête de mentir t'en as rien à foutre de ma gueule.
_Charles arrête de dire ça.
_Si c'était vraiment le cas t'aurais jamais fais ça.
_Fais quoi putain !
_T'es vraiment qu'un sale connard. »

Je me retourna et lui tourna le dos.

« _Charles s'il te plaît peut importe ce que j'ai fais je suis désolé, je veux pas te perdre t'es la personne qui compte le plus à mes y-
_T'ES UN MENTEUR CARLOS ! UN MENTEUR, UN MENTEUR, UN Menteur... » je finis cette phrase contre lui, frappant son torse de mon poing au départ, pour finalement me laisser tomber. Seul ses bras me retenaient de tomber.

« je te déteste... » Lui dis-je en larmes, la voix tremblante.
« Pas moi Charles. Et tu pourras me le dire pendant des heures je ne te détesterai jamais. »

Il m'enlaça, et je me débattis comme un animal pour sortir de son étreinte, déversant toute ma haine sur lui, sur son joli corps, l'abimant de divers coups et griffures.

« _Laisse-moi... Je t'en supplie... Je t'ai assez blessé... LAISSE MOI !!!!
_Tu pourras me blesser autant que tu veux Charles, j'ai vécu pire. Et j'attendrai ici avec toi que tu ailles mieux.
_MAIS JE NE VEUX PAS ÊTRE AVEC TOI CARLOS !
_Je sais que tu mens.
_Laisse moi.
_Non.
_Laisse moi.
_Je ne te laisserai jamais Charles. »

Je regarda son teeshirt, ou une forme brunâtre grandissait peu à peu.
Il retira celui-ci et je découvris avec effroi ce que je lui avais fait.
L'une des bagues que m'avait offert un fan hier l'avait ouvert.

« _Carlos je suis de-désolé je voulais pas j-je-
_Je m'en fou j'te dis. Faut soigner ta main avant. »

Il partis prendre du bandage et s'assied à côté de moi, me tenant fermement le poignet, commençant à le bander.

« _LAISSE MOI CARLOS ! J'ai rien à la main j'ai dis.
_Toi laisse moi te soigner.
_laisse moi s'il te plaît... » je laissa tomber ma tête lourde contre son épaule, les larmes ruisselant encore sur mes joues. Il vint alors se blottir contre moi, moi, qui étais à bout de force, je me laissa tomber contre celui que je détestais tant, mais que j'aimais tant a la fois.

« _J'ai beau tout faire j'arrive pas a te détester Carlos.
_Tant mieux »

Et j'étais là, posé contre lui.
Les larmes commençant à sécher.

« Je suis désolé »

Je m'étais excusé.

« Moi aussi Charles. Moi aussi je suis désolé.
_Mais tu sais même pas ce que tu as fais..
_Désolé d'avoir embrassé Lando alors que je n'ai jamais ressenti pour lui ce que je ressens pour toi.
_Quoi ?
_Rien »

On se releva et il me dit.

« _Charles Leclerc je peux vous embrasser ?
_Pardon ?
_Oui j-»

Et sans lui laisser le temps de finir sa phrase, je me jeta sur ses lèvres, attrapant ses cheveux et sa nuque avec mes mains.
Lui plaça les siennes dans mon bas du dos.
Il me fit tourner et me plaqua contre le bureau, avant de descendre ses baisers jusque dans mon cou.
Je leva la tête, lui laissant cette partie de mon corps toute entière.
Il se décolla alors de moi et me retira mon teeshirt avant de m'embrasser à nouveau.
Il me fit ensuite assoir sur le bureau et de plaça entre mes cuisses, et commença à embrasser mon torse, laissant quelques marques rouges sur mes clavicules et mon cou.

« _Carlos, Carlos, doucement sur les marques, ça pourrait se voir
_J'm'en fous. Si tu savais depuis combien de temps j'attends ce moment, je vais pas me priver. »

Je me mis à sourire et posa mes mains sur ses cheveux, l'incitant à continuer ce qu'il faisait.
Tout à coup, il me mit debout et m'enlaça, continuant de marquer mon cou.

« Carlos j'vais te niquer.
_J'attends de voir ça Leclerc »

Je ri aux éclats sans raison en entendant cela, quand soudainement :

toc, toc, toc.

Carlos posa une main sur ma bouche, et me fit reculer jusqu'au mur derrière la porte.
Il était tellement collé à moi que je pouvais voir tous les petits détails de sa bouche, de sa peau, de ses yeux.
Il fit le signe chut de sa main libre.

La porte s'ouvrît alors, et Carlos se tassa encore plus sur moi, que je pouvais déterminer avec précision quel parfum il portait.
Il espérait silencieusement que la porte ne touche pas son dos.

« Nan demi-tour ils sont pas là ! »

Une fois la porte close, il soupira de soulagement :

« _C'était moins une !
_Carrément.
_Allez rhabille toi Leclerc on finira ça une autre fois, je pense pas que ce soir l'endroit ni le moment approprié.
_Qui t'as dis que je voulais aller plus loin ?demandais-je d'un air taquin
_Ta tête, ton regard sur moi et ton souffle quand je t'embrassais. Et bientôt tes cris.
_ARRETE !
_Bah ça a même pas commencé attends ? dit il ironiquement.
_Qu'est ce que tu peux être chiant quand tu t'y mets.
_Mais qu'es ce que tu m'aimes !
_Mais qu'est ce que je t'aime. Tu me fait perdre la tête Carlos Sainz. »

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