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Se préparer à redécouvrir le monde, être une femme s'avère être une étape assez difficile. Ma mère ne m'a pas appris à servir le thé, à me pomponner ou à jouer les jolies filles. Non, malheureusement elle n'a jamais pu parce qu'elle était morte en me mettant au monde. Tout ce que je sais, je l'ai appris de moi-même ou encore d'une folle aventure avec mon frère. Avant, nous ne volions pas par plaisir,  mais pour notre survie. Mon père lui-même était un ivrogne, cet homme représentait le fardeau de notre quotidien. Voilà pourquoi, on a dû l'abandonner dans les provinces pour venir vivre pleinement notre vie à nous ici à la capitale " Florence ".

L' idée de tenter de m'infiltrer dans le palais, parraît folle à vrai dire je dirais même que cette idée est totalement insensée. Car, une fois à l'intérieur, je serais mise à nue et vulnérable. Quand adviendrait-il si par malheur le roi parvenait à me capturer...

- Alessia, il faut toujours que tu gardes la tête haute, assurée et fière.

- Je sais ! Malgré tout je n'en peux plus des corsets, tout ça me comprime la poitrine.

- Rappelle-toi de l'histoire du corset.

- Eh bien, le corset a pour principale but de modeler le corps de la noblesse. Il est apparu pour la première fois en Espagne,  puis s'est très rapidement répandu dans toute l'Europe. Il est supposé représenter la "doiture", la fermeté d'âme.

- Tu as oublié la dernière partie soeurette ; Et de moeurs de ceux qui se veulent distincts de la société qu'ils ou qu'elles régentent.

- Je n'en peu déjà plus de toutes ces formalités.

- C'était ton idée de vouloir se faire passer pour une dûchesse de je ne sais plus quoi.

- La dûchesse Tathianna tout droit venue de la charmante île Thaïti et toi tu seras mon valet comme convenu.

- Souviens-toi de notre règle d'or, petite soeur'.

- Si je rencontre un problème qui me surpasse, c'est que c'est l'heure pour que je mette les voiles.

- Hmm.. je suis fière de toi, c'est ce soir que nous partons et j'ai eu le temps de nous louer un carosse de luxe.

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Le coeur d'Alessia battait la chamade, un bouillon cuisait dans sa poitrine tant elle était angoissée. Elle passait son éventail de droite et gauche ne savant même plus la posture qu'elle se devait appliquer. Semblait-il qu'elle avait même oublier son prénom.
Arrivée au château, elle n'attendit même plus qu'on vienne lui ouvrir la porte qu'avec une longueur d'avance elle était déjà dehors.

- Je te prie,  de bien te tenir petite soeur, on ne m'avait pas prévenu que j'aurais affaire à une guêpe.

Brusquement, elle lui donna un coup de coude pour se venger de sa moquerie .

- Présentez-vous.

- La dûchesse Tathianna. Répliqua-elle farouchement.

- Madame de Valley, nous craignons que vous puissiez venir depuis.. eh bien vous savez.

- Depuis quoi ?

- L'incident.

- Allez ! Dîtes-le car vous souhaiteriez me mettre mal à l'aise, n'est ce pas ?  Savez-vous qui je suis au moins.

- Madame ' je...

- Taisez-vous et montrer moi plutôt l'endroit ou je vais devoir séjourné.

Après avoir traversé de nombreux couloirs et monter de nombreuses marches, ils finirent par arriver devant une grande porte faites de bois avec des sculptures de tête de lions.

- Nous y sommes !

- Hmm...

- Madame de Valley, je tenais à m'excuser de vous avoir offensé. Je comprends que cette passe puisse être difficile, perdre son père n'est pas une affaire simple. Je n'ai jamais souhaité vous mettre mal à l'aise et j'espère sincèrement que vous le comprendriez. Avant de me retirer, je tiens à dire que des domestiques viendront vous chercher ce soir afin de vous préparer pour le bal qui inaugurera les jeux princiers.

- Mon père est mort ! Ah euh oui.. en effet, je subis une période assez funeste et sombre. Vos excuses sont acceptées.

- Je me retire donc mr veuillez me suivre.

- Où l'emmenez-vous ?

- Dans les loges où nous plaçons nos domestiques et nos valets,  voyons.

- Ah oui ! Ah Ah Ah j'essayais de vous mener à la baguette. Bon, j'y vais.

Peut-être qu'elle n'aurait pas à ses côtés son tendre frère, mais à elle seule avait un grand espace.

- Wow ! C'est ça la vie d'un bourge.

V̬̂ô̬t̬̂ê̬ẑ̬, ĉ̬ô̬m̬̂m̬̂ê̬n̬̂t̬̂ê̬ẑ̬, â̬b̬̂ô̬n̬̂n̬̂ê̬ẑ̬-v̬̂ô̬û̬ŝ̬.