8 - S'habituer à la luxure.
── You think attention is love and
that's why you suffer so deeply.
Pdv interne :
- Prends un couloir, je me mettrai dans celui d'à côté. Me dit Kakucho en chargeant son pistolet.
- Tu sais comment tirer donc. En conclut Ran après mon discours contre lui.
- Vite fait.
- Comment ça vite fait ?!
- Bon on va revoir les bases. Commence le brun en soupirant. Il y a trois façons de tuer quelqu'un avec un flingue.
J'écoute ce qu'il a à dire avec une grande attention.
- La première, par les extrémités. C'est quand tu rates une artère. T'as entre dix et vingt minutes avant de te vider de ton sang. M'explique-t-il en tendant son gun chargé à Ran. La deuxième façon, centrale, dans la poitrine. La balle explose. Les éclats touchent les côtes, le cœur, ou les artères, ce qui fait chuter la pression sanguine. Continue le balafré en chargeant le sien, le coinçant ensuite dans sa ceinture. Enfin, la mort subite, au milieu du crâne quelque soit l'angle. Une marionnette à qui ont a coupé les fils... Dans ces cas-là, tu meurs avant même que ton cerveau n'ait compris ce qu'il se passe. Il termine et me donne à mon tour mon pistolet. Une arme à feu change tout, et une balle, c'est définitif, fais bien attention quand tu l'utilises.
- ... Je reste bouche bée,et je ne sais plus trop ce que je dois faire après sa tirade.
- Tu comptes gober les mouches l'asticot ? Vas te mettre sur un couloir on t'a dit. Râle Ran en me poussant un peu.
Je l'insulte intérieurement et pars me placer le long d'une piste. Au bout de ces longs corridors se trouvent des cibles, ça me fait stresser.
- Alors ! S'exclame Kakucho déterminé à m'entraîner. Déjà, il faut enlever la sécurité si elle est mise, surtout si c'est un semi-automatique.
- Yep, comme nous on a.
- Oui, la plupart c'est des semi-auto, on a très peu de revolver. Poursuit-il tandis que Ran part chercher des casques anti-bruit et des lunettes de protection. Et donc eux ils sont assez simple à recharger contrairement aux revolvers. C'est par cartouche, d'ailleurs il faut toujours vérifier que celle-ci soit bien mise. Et n'oublie pas, quand t'es pas en position de tire, pointe toujours le bout du pistolet vers le sol. En ce qui concerne la gâchette...
Il me déblatère plein d'infos à la suite alors que je peine à suivre. Puis une fois son speech fini, il m'aide à tirer, me donnant de nombreuses astuces pour viser le mieux possible la cible.
Bon, les résultats sont pas forcément au top mais c'est pas non plus catastrophique. De toute manière l'entraînement est là pour ça.
C'est vraiment épuisant, toutes ces infos et ces tirs sur cibles. Le pire dans l'histoire c'est que je suis dans l'obligation de maîtriser les armes à feu, que je le veuille ou non, je vais être forcée à tuer de nouveau.
- J'en peux plus ! Je m'écrie au bout du rouleau.
- T'as bien travaillé (Y/n).
En entendant les mots de Kakucho, mes joues se teintent d'une couleur rose bonbon.
- Mouais, il reste du boulot hein. Rajoute Ran le rabat-joie.
- Oui bon dégage toi. Je soupire, n'étant pas d'assez bonne humeur pour supporter ses remarques exécrables.
- Répète ce que t'as dit ?!?
- Calme-toi Ran. Il commence à se faire tard, t'as sûrement encore du travail à faire alors rentre chez toi.
La girafe toise le numéro trois, et cela sans pouvoir contester puisqu'il n'est pas en position de le faire. Alors, il quitte les lieux, tiquant.
- Merci, j'ai l'impression que ça va pas être facile avec lui...
- Ouais, il aime pas trop ce qui est nouveau, désolé. S'excuse le brun, et il laisse un temps de pause. D'ailleurs, ça te dirait d'aller boire un coup ?
- À un bar ?
- Oui, après c'est comme tu veux, mais vu que la journée a été difficile pour toi, je me disais que prendre une petit remontant aurait pu te faire du bien.
À ce moment précis, je suis particulièrement touchée par l'attention qu'il me porte. Un sourire naît sur mon visage sans que je ne puisse le contrôler, je ne peux contenir ma joie.
- Oui avec plaisir !
Le soleil s'apprête à passer de l'autre côté de la sphère, et je m'en vais de ce bâtiment dans lequel j'ai déjà passé pas mal d'heures, partant avec Kakucho dans un bar.
Pour y aller on prend sa voiture, puis on file vers le centre bondé de la capitale. Le souci évidemment c'est de réussir à trouver une place libre pour se garer. Mais ce problème est en réalité inexistant puisqu'apparemment Kakucho a une place réservé sur le parking privé d'un hôtel de luxe.
- Euh comment ça se fait que la place soit à ton nom ? J'ose demander confuse.
- C'est parce qu'on fait affaire avec le patron de l'hôtel, du coup on a plusieurs spots gratos pour se garer.
- Putain c'est vachement pratique ! Je m'exclame impressionnée.
Il rit doucement et ouvre sa portière, je fais de même.
- Il y a un bar à cinq minutes d'ici. M'informe le brun.
- Parfait !
- Néanmoins, il reprend en m'arrêtant dans mon avancée en posant sa main sur mon épaule, le bar en question est aussi relié au Bonten, ce qui veut dire que régulièrement les membres du gang s'y rendent.
- Ah-
- Je préférai me rendre à un endroit où je ne suis pas déjà connu, là où je n'ai pas à voir la figure de mes collègues ou sous-fifres. Il avoue en soufflant.
- Je comprends ne t'en fais pas. Je le rassure en enlevant d'une façon délicate sa main sur mon épaule. De toute manière des bars il y en a tout les cent mètres donc on peut marcher un peu plus non ?
- Parfait. Il conclut en me donnant un sourire qui fait chavirer mon cœur.
✩ ✩ ✩
- Un martini et un...
- Un.e (b/p) s'il vous plaît ! Je complète en m'appuyant sur le comptoir.
- C'est bien léger ma foi. Il remarque surpris de mon choix.
- Ça fait longtemps que je ne suis pas sortie boire un verre donc je préfère y aller molo.
Au final on a cavalé pendant quinze minutes jusqu'à trouver un bar à notre convenance. Il est vraiment en plein centre donc il y a du monde, mais le prix des boissons réduit en masse le nombre de clients. Du coup si on fait un juste milieu, ça passe.
Le serveur a qui nous parlions s'approche avec l'addition, je paye ma part et Kakucho paye la sienne. Et je dois avouer que dépenser autant d'argent dans un putain de verre de/d' (b/p) ça me fait mal au cul, mais c'est parce que je ne suis pas encore habituée à être riche.
- Merci bien, j'apporte votre commande dans quelques instants !
- Je vais nous chercher une table à l'étage. Je le préviens et je prends les escaliers.
L'étage est très grand en surface, et il est si grand que j'en reste bouche bée.
- Ça m'a fait ça la première fois que je suis venu aussi.
- Hein ?
Je me retourne, et en face de moi un peu plus bas encore dans les escaliers, se trouve un monsieur. Il a ce que je devine être un rhum dans la main.
- Pardon, vous n'étiez pas étonnée de l'immensité de l'espace ?
- Euh si si... J'admets un peu perdue.
Comment il a pu le savoir étant donné que j'étais dos à lui ?
- Je me disais bien. Comme je l'ai dit j'ai eu la même réaction en découvrant l'étage de ce bar. Toutes ces tables, ces fauteuils et ces banquettes... On peut voir qu'ils font leur gagne-pain ici !
- Vous venez souvent là ?
- Yep, quasiment tous les soirs !
Tous les soirs ?? Il doit être super riche !! Et c'est vrai qu'en y pensant, c'est gros comme un camion qu'il en a de l'argent. Son costard bien taillé, une rolex au poignet et une chaîne en or autour du cou, monsieur n'est pas à plaindre.
- Wow donc vous êtes un habitué ! Je m'écrie en haussant les sourcils.
- Oui on peut dire ça haha.
Je souffle du nez, esquissant un mince sourire, tandis qu'un blanc subvient. Il se racle la gorge et reprend la parole.
- Shinji Mazoko, enchanté. Me dit-il malicieusement en tendant sa main.
- (Y/n) (T/n), de même. Je réponds sur le même ton en serrant sa poigne.
Je la lâche en apercevant Kakucho monter les marches juste derrière ma nouvelle connaissance.
- Pardon j'interromps quelque chose ? Nous interroge le brun en arrivant à notre niveau.
- Non pas du tout ne vous en faites pas. Réplique le jeune homme bienveillant. C'était un plaisir de vous rencontrer Mademoiselle (T/n). Ajoute-t-il et il redescend.
- C'était qui ?
- Aucune idée, mais il gentil. Je balance en riant. Y'a plein de place t'as vu, tu veux prendre quelle table ?
- Hmm... Celle tout au bout, à côté de la fenêtre. Décide le numéro 3 joyeusement.
Mes lèvres s'étirent, et nous nous dirigeons vers l'extrémité de la pièce, afin de décompresser de cette exténuante journée.
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J'essaierai de faire une fiche sur Mazoko à un moment dans l'intro, puisqu'on le reverra :)
J'ai trop hâte de publier la suite, je trouve que plus on avance plus ça devient intéressant !
SINON DANS DEUX JOURS JE VAIS À UN AQUARIUM, j'ai hyper hâte de voir tous les poissons et les différents bassins xjdkkfekk <3
À dimanche !
~ Maë ♡ ~
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