𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘝𝘐𝘕𝘎𝘛-𝘏𝘜𝘐𝘛 - pensées
LE professeur Têtenbas s'était révélé être des plus introuvables durant tout le week-end, faisant s'accroître les suspicions qu'Elizabeth avait sur lui. Elle savait dorénavant qu'il ne passait pas ses week-ends à Poudlard, puisqu'elle l'avait cherché partout et en permanence : après tout, elle ne pouvait pas partager ses idées à Erwin avant d'avoir des preuves incriminantes le professeur!
Alors, le matin du premier jour de sa semaine, la seule chose qu'Elizabeth pouvait se résoudre à faire était de jouer avec la nourriture qu'on avait mis dans son assiette avant son arrivée, bien trop perdue dans ses pensées pour pouvoir ingérer quoi que ce soit.
Son regard bleu divaguait sans cesse entre sa fourchette et la table des professeurs, attendant l'arrivée de Têtenbas. Jamais auparavant n'avait-elle remarqué qu'il arrivait si tard aux petit-déjeuners (mais aussi, jamais auparavant n'y avait-elle fait attention). Il fallait dire que son absence du week-end pouvait être excusable par le fait qu'il avait probablement une famille en dehors de Poudlard qu'il se devait de retrouver tous les week-ends et durant les vacances.
Cependant, l'une des règles des enseignants (et il y en avait très peu) était de toujours être de retour le dimanche au soir au plus tard, signifiant qu'ils devaient tous aller manger leur petit-déjeuner dans la Grande Salle, devant les élèves. Alors pourquoi Têtenbas n'était-il pas présent parmi les autres professeurs?
La seule autre personne qui n'était pas présente à la place qui lui était réservée était Aurora Sinistra, la jeune professeure d'Astronomie, mais elle passait rarement à la Grande Salle le matin, rattrapant la nuit qu'elle avait passé à observer les étoiles. Elle devait passer la journée à dormir.
"Je hais les lundis de tout mon coeur.", fit Dorcas après un bruyant bâillement, se massant les tempes. Son assiette était posée devant elle, vide si ce n'était pour la peau d'orange qui y reposait.
"Pareil.", répondit mécaniquement Elizabeth, détruisant un peu plus les yeux brouillés de son assiette.
"C'est ça, ouais.", pouffa Dorcas en levant les yeux au ciel, lançant un regard à Remus comme pour lui montrer à quel point la réponse d'Elizabeth était bête. Remus hocha la tête en souriant d'une sourire pincé, faisant ricaner Peter. "C'est pas comme si on commençait par Botanique aujourd'hui, et que c'est ta matière préférée. Allez Elizabeth, tu ne peux qu'adorer cette journée.
-T'as totalement raison."
Dorcas haussa les sourcils en entendant la réponse désintéressée d'Elizabeth, avant de tourner la tête vers elle pour remarquer qu'elle ne semblait même pas l'écouter.En face des filles, Lily cacha son ricanement de sa main, et Marlène fronça les sourcils, tentant de comprendre la raison de l'étrange comportement d'Elizabeth.
Sans qu'elle ne le veuille, Marlène lança un petit regard vers James, se souvenant des mots de Lily par rapport à ce qu'il s'était passé. "Tu ne comprends pas Marlène, il était redevenu le James de l'année dernière pendant un instant." James était-il la raison des agissements d'Elizabeth? Voyant le regard de Marlène sur lui, James baissa la tête, gêné.
"Eh Pete,", commença Sirius, un sourire malicieux sur le visage. Il se tourna vers Peter, prenant l'air le plus naturel possible. "Savais-tu que la sirène du lac a mangé toutes les citrouilles?
"Plait-il?", répondit Peter, perdu. Il dut patienter quelques secondes avant de comprendre les intentions de Sirius. Alors, il hocha la tête. " Oh tu sais, ça arrive tous les jeudis! J'ai hâte qu'elle vienne à Noël pour manger des oeufs.
-C'est vrai! Qu'est-ce que tu es penses, Eli?", tous les yeux se braquèrent sur Elizabeth, tandis que leurs sourires affichaient presque tous un sourire amusé. Elizabeth haussa les épaules sans leur lancer un seul regard :
"Tu as probablement raison.", dit-elle nonchalamment.Le sourire de Remus doubla tandis qu'il décida de se prêter au jeu de ses amis.
"Quand je pense à toutes les salles qu'elle a peint en jaune ciel ! Je n'arrive pas à croire que l'abeille se noie, pas vrai Eli?
-Mmh mmh."
Cette fois-ci, le petit groupe éclata d'un rire commun qui déstabilisa Elizabeth. Elle détourna ses yeux de la table des professeurs pour regarder ses amis, penchant légèrement sa tête sur le côté pour montrer son incompréhension. Avait-elle dit quelque chose de drôle? Elle espérait que non, et que ses réponses avaient été cohérentes par rapport aux questions, sans quoi elle craignait que ses amis ne se doutent que quelque chose clochait. Elle craignait que, si ils commençaient à enquêter sur le sujet, il n'aient leur réponse trop vite, et que ses soucis deviennent les leurs. Et elle ne voulait pas les mêler à tout ça.
Le regard d'Elizabeth passa de personne en personne, essayant à tout prix de chercher des réponses dans leurs yeux à moitié clos par leurs rires, mais elle n'y trouva pas le moindre indice sur la cause de leur joie soudaine.
Enfin, cela fut jusqu'à ce qu'elle pose ses yeux sur James, qui ne semblait attendre que cela étant donné qu'il la regardait déjà. Il avait été étonnement silencieux. Il fallait dire que, même s'il s'était excusé une nouvelle fois à Elizabeth dès qu'ils s'étaient revus, l'après-midi de leur "dispute" (si on pouvait appeler cela une dispute), et qu'elle lui avait fait un signe de tête pour lui dire qu'elle ne lui en voulait pas, il n'était pas convaincu. Ainsi, James Potter avait commencé, pour la première fois peut-être depuis son arrivée à Poudlard, à se montrer discret et souvent dans ses pensées.
Le fait était que, dès lors qu'Elizabeth eut posé ses yeux sur James, il lui sourit légèrement, et ouvrit la bouche pour lui expliquer la situation :
"Ils t'ont simplement fait une petite blague, rien de très-"
Mais au beau milieu de la phrase de James, Elizabeth avait été déconcentrée. En effet, en entendant la porte de la Grande Salle s'ouvrir, sa tête s'était automatiquement tournée vers celle-ci pour découvrir le professeur Têtenbas, les joues rouges -sûrement à cause de tous les regards sur lui-. Il commença à regarder sur pieds pour ne pas avoir à affronter les yeux curieux des élèves, et se dépêcha de rejoindre sa place à la table des professeurs, avant que les conversations ne recommencent dans la salle.
Elizabeth jeta tout de suite un regard vers la table des Serpentards pour chercher Polly. Elle la trouva presque automatiquement, et découvrit une lueur dans les yeux de son amie, comme si elle criait à Elizabeth sans pour autant ouvrir la bouche : "Je te l'avais bien dit, qu'il était louche.".
Elizabeth recommença à fixer le professeur, les yeux plissés. Elle l'observa de haut-en-bas et de bas-en-haut, cherchant LE détail qui dévoilerait son innocence ou sa culpabilité dans l'histoire Erwin. Ou dans l'histoire Peeves. Ou dans les deux.
"Dites,", commença Elizabeth soudainement, coupant sans s'en rendre compte les explications de James. Le garçon pinça les lèvres en rougissant légèrement. Peut-être avait-il raison, et elle ne l'avait pas vraiment pardonné, en fin de compte. "Vous savez pourquoi il arrive si tard?
-Têtenbas?", demanda Marlène. Elizabeth hocha la tête. "Sûrement parce qu'il a fait grasse mat'. Tout à l'heure, Jules nous a dit, à Lily et moi, qu'il l'avait vu rentrer tard hier.
-Oh?", s'étonna Elizabeth. Elle tenta de prendre un air des plus désintéressés, tout en continuant : "Et ils vous a dit où il l'avait croisé?
-Du tout.", avoua-t-elle. Elle haussa les épaules. "J'étais plus surprise d'apprendre qu'il était parti du château pour le week-end qu'autre chose. Qui aurait cru qu'il avait une vie en dehors de Poudlard?
-Marlène!", s'exclama Lily, souriant malgré elle.
"Quoi? Qu'est-ce que j'ai dit?"
Entendant ses amis rigoler, Elizabeth les imita légèrement avant de se replonger dans le cours de ses pensées, les sourcils froncés. Elle tenta de se concentrer malgré le bruit des environs, essayant de trouver une raison qui expliquerait le retard de Têtenbas, ou même en quoi, honnêtement, il pourrait être lié aux affaires sur lesquelles elle enquêtait. Mais le bruit que la Grande Salle dégageait la dérangeait trop pour qu'elle puisse réfléchir convenablement. Alors, elle se leva, pinçant ses lèvres en un fin sourire.
"J'ai... oublié mon carnet de Divination dans ma chambre.", elle fit un pas en avant, puis se retourna vers eux : "On se retrouve en Botanique!", déclara-t-elle, avant de se diriger vers la porte. Elle n'était qu'à mi-chemin quand elle entendit des pas pressés se diriger vers elle, tentant, probablement, de la rattraper.
"Eli!", l'appela James, remontant ses lunettes sur son nez. Elizabeth fut surprise de voir quelques traces de doigts sur ses lunettes. N'était-il pas le premier à la réprimander quand ses lunettes à elle étaient sales? Elizabeth ralentit pour qu'il puisse la rattraper complètement. "Je- Je peux t'accompagner?
-Hum.", débuta-t-elle, cherchant quoi lui répondre. Autant qu'elle avait envie d'être seule pour réfléchir, elle ne voulait pas blesser James, ce James qui paraissait si étrange depuis leur "dispute".
Elizabeth regarda James ouvrir la porte de la Grande Salle pour elle avant de lui faire signe de passer. Elle lui sourit, comprenant qu'il était désormais trop tard pour refuser sa demande, et passa la porte.
James allait refermer derrière eux quand ils virent Aurora Sinistra s'avancer vers la Grande Salle, ses yeux cernés presque autant que ceux d'Elizabeth. Avec un fin sourire, il lui rouvrit la porte, se faisant à peine remercier. Retournant aux côtés d'Elizabeth, il remarqua :
"C'est bizarre, normalement c'est toujours la première à réprimander les autres pour leur manque de politesse."
Elizabeth haussa les épaules, et le garçon pinça les lèvres. James voulait parler. Il voulait discuter jusqu'à ne plus en avoir de salive, jusqu'à être essoufflé par la marche. Il n'était pas, en général, du genre à détester le silence : il avait passé bien des nuits dans la même chambre que Sirius, les deux ne disant aucun mots, et c'était lors de ces soirées qu'il lui avait semblé avoir dit le plus. Mais ce silence, le silence de Poudlard, le silence des couloirs, pire, le silence d'Elizabeth : tout cela le hantait, et il craignait la folie.
Il baissa les yeux vers Elizabeth qui, elle, semblait, comme lors du repas, perdue dans ses pensées. Il sourit légèrement : au moins, elle ne le mitraillait pas du regard.
James ne trouvait pas quoi dire. Il avait beau chercher et chercher, cette conversation qu'il lançait généralement si facilement ne montrait pas de signe de vie. Alors, il s'éclaircit la gorge et dit la première chose qui lui passait par la tête.
"Tu m'as appelé par mon prénom.", Elizabeth tourna la tête vers lui, pouffant rapidement.
"Quoi?", demanda-t-elle. James passa la main dans ses cheveux châtains, souriant de travers.
"Avant de partir, l'autre jour -et aussi le matin où tu as parlé à Erwin-, tu m'as appelé par mon prénom.
-Et je n'aurais pas dû?", demanda-t-elle, un brin de malice dans la voix. Sa tête se leva vers James qui, contrairement à une ou deux secondes plus tôt, ne la regardait pas.
"Non.", sa réponse avait été simple, et délivrée avec une honnêteté presque blessante.
Surprise, Elizabeth ne put s'empêcher d'éclater de rire. James tourna la tête pour sourire de nouveau, gêné. Il se rendait bien compte que le mal-être qu'il ressentait depuis le début du week-end changeait son comportement, si bien qu'il en était gêné de parler à Elizabeth. Il avait l'impression qu'un mauvais mot, et il pouvait tout gâcher. Encore.
"Non?", répéta-t-elle.
"Pas comme ça en tout cas.", finit-il en haussant les épaules. Il tourna enfin la tête vers Elizabeth, qui semblait observer son visage. Elle finit par rigoler, encore, lui donnant un petit coup d'épaule.
"Ne t'inquiète pas, Potter. Ça ne-
-Et je suis désolé. Encore.", la coupa-t-il , passant sa main dans ses cheveux. Il toussota avant de reprendre, mettant les mains dans ses poches : "J'avoue que t'es pas si nulle que ça aux échecs.
-Encore plus maintenant, tu sais! Je pourrais te battre aisément.
-J'aimerais te voir essayer.", rigola-t-il en lui secouant les cheveux, la faisant râler.
"Potter!", grogna-t-elle, le faisant éclater de rire. Elle lui posa sa main sur sa joue pour le faire s'écarter, ricanant à son tour. Montant une marche, elle se calma : "Mais tu sais que je ne t'en veux plus... Non?"
James laissa sa gêne s'échapper pour laisser place au soulagement, et ce à travers un rire.Il passa son bras autour des épaules d'Elizabeth pour la rapprocher de lui, et, amusée, elle fit mine de se faire étrangler. Il leva les yeux au ciel en soupirant, la décalant sur le côté tandis qu'elle explosait de rire.
"Ah, et tant que j'y suis, désolé pour quand je t'ai crié dessus en cours de Potion.
-Tu m'as crié dessus en cours de Potion?
-Pour Severus.", Elizabeth hocha la tête, un grand 'aaah' de compréhension s'échappant de sa bouche.
"Si ça peut te rassurer, j'avais totalement oublié.
-Donc je me suis excusé pour rien?", elle hocha la tête. "Je retire mon excuse!
-Eh!"
James était au comble du bonheur. Le soulagement qu'il ressentait était tel qu'il avait l'impression de planer. Il n'avait aucune idée quant à pourquoi il avait eu si peur qu'elle ne lui pardonne pas -surtout que, la connaissant, il aurait dû faire quelque chose de tout simplement horrible pour qu'elle le déteste-, mais, dorénavant, il était juste heureux.
James avait l'impression de pouvoir passer tous les tests du monde et de les réussir haut la main, de pouvoir sauter d'une falaise et de commencer à s'envoler, ou même de pouvoir toucher le sol pour que des fleurs y poussent.
Le seul côté négatif dans cela était qu'il ne pouvait pas en dire un mot à Elizabeth, de peur qu'elle le prenne pour un fou ou ne comprenne pas ce qu'il ressentait. Enfin, il ne lui en voudrait pas : il ne comprenait pas lui-même ce qu'il ressentait. Depuis quand le soulagement avait les effets d'une drogue?
"Bon, maintenant que tu n'es plus emo Potter ou je ne sais quoi-
-Emo Potter?
-Laisse moi parler!", fit-elle en le poussant légèrement. Il leva les mains en signe d'innocence, et lui fit un signe du menton pour qu'elle continue. Elle le regarda quelques instants du coin de l'oeil, s'assurant qu'il n'allait pas la couper de nouveau.
"Parle!", finit-il par lui ordonner en éclatant de rire. Elle sourit en parla finalement :
"Maintenant que tu n'es plus emo Potter, tu comptes nettoyer tes lunettes?"
James arrêta de marcher un instant, les sourcils froncés. Il murmura un petit "Mes lunettes?", perdu. Pourquoi lui parlait-elle de ses lunettes?
Elizabeth leva les yeux au ciel, et lui attrapa le bras pour le tirer en face d'elle, le faisant grogner d'ennui en levant la tête vers le plafond du château.
"Arrête de te plaindre, garçon!", lui demanda-t-elle en ricanant. Il fit mine de soupirer et remit sa tête dans une position normale, permettant à Elizabeth de tendre ses bras vers lui pour attraper ses lunettes. Elle les lui retira délicatement de son visage en prenant soin de ne pas effleurer sa peau, et les observa. "C'est bien ce que je pensais.", elle releva dramatiquement les yeux vers James. "Elles sont dégueux."
James parut offusqué, mais il regarda la fille faire, tandis qu'elle nettoyait -ou tentait de nettoyer- les lunettes.
"Donc tu ne nettoies pas tes lunettes, mais les miennes oui?
-C'est pas pareil.", rétorqua-t-elle, retirant les lunettes de sa cape. Elle regarda les verres, et remarqua qu'elle n'avait fait que les salir davantage. Alors, elle grimaça et replaça les lunettes sur sa cape pour les frotter. Elle ne comprenait pas : sa cape venait tout juste d'être lavée, alors pourquoi ne réussissait-elle pas à nettoyer les lunettes de James?
"Pas pareil?
-Non.", continua-t-elle, comme si c'était évident. "Tu es James Potter. T'as toujours parfaite allure, avec tes lunettes parfaitement propres et tes habits parfaitement repassés.
-Donc tu penses que je suis parfait?", demanda-t-il pour la taquiner. Elizabeth arrêta de frotter les lunettes pour le mitrailler du regard, le faisant rire. Quand son rire s'éteint, il fit : "Bon allez, rends moi mes lunettes : je vais me les laver moi-même."
Elle grommela en les lui tendant, posées dans sa main. James lui sourit comme un enfant à qui on n'avait pas réussi à faire entendre raison, ce qui eut don d'à la fois l'énerver et l'amuser. Elle avait tendance à beaucoup ressentir ces deux émotions en même temps, avec James.
James approcha sa main de la sienne, ses doigts se déroulant pour attraper la monture de ses lunettes. Même s'il aurait pu les attraper sans avoir le moindre contact avec Elizabeth, il fit en sorte d'effleurer sa main en le faisant, se surprenant lui-même. Si Elizabeth aurait dû être celle à frissonner de part ce toucher léger, semblable à celui d'une plume, elle ne réagit pas, attendant simplement que James prenne les choses en main pour observer comment lui faisait pour nettoyer ses lunettes, et le copier (si elle n'avait pas la flemme) plus tard. Non, ce fut James qui réagit, rougissant de son propre geste comme un enfant.
"Pardon.", murmura-t-il.
"Hein?
-Non rien."
James porta ses lunettes à sa cape et, en deux-en-trois frottements, il replaça ses lunettes, parfaitement propres, sur son nez.
"Sorcellerie!", l'accusa-t-elle en le pointant du doigt. Amusé, James frappa gentiment sa main pour l'éloigner de son nez, et répondit :
"De la sorcellerie? À Poudlard?"
Elizabeth pouffa, même si elle aurait tout fait pour garder son sérieux, grimaçant à la mauvaise blague de James. Celui-ci sourit, fier de sa blague et de l'effet de cette dite blague sur son amie, avant de tendre sa main pour attraper les lunettes d'Elizabeth. Elle ne réagit même pas habituée aux soudains vols de James.
Après tout, comment pourrait-elle se plaindre quand tout ce qu'il faisait était lui rendre la vue plus claire?
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