𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘛𝘙𝘌𝘕𝘛𝘌 𝘌𝘛 𝘜𝘕 - la tête dans les nuages
APRÈS un trajet des plus étonnants, voilà qu'ils étaient enfin tous arrivés au stade de Quidditch. Oui, le trajet était étonnant, du moins pour Elizabeth puisque, si elle avait pensé que le chemin jusqu'au stade allait être aussi rapide qu'il n'était court, elle s'était bien trompée. Comme à leur habitude, les escaliers avaient fait des leurs dans une situation où il était simplement attendu d'eux qu'ils soient stables et dociles, et cela avait mené à des rencontres bien surprenantes.
En premier lieu, le groupe était tombé sur la connue Marianne Bore, un fleur, comme d'habitude, coincée gracieusement dans ses cheveux bouclés. Intuitivement, elle était allée vers Elizabeth pour lui parler de l'une des seules choses qu'elles avaient en commun : Clément. Ça avait commencé par les deux le complimentant sans même qu'il soit présent, jusqu'à l'organisation d'une fête d'anniversaire pour lui, le seize juillet, qui n'allait surement jamais voir jour.
Enfin, la discussion s'enflammant plus que prévu, elles avaient commencé à divaguer sur des sujets bien différents. Le groupe avait fini par se joindre à elles, enfermant Marianne dans un cercle infernal dont elle n'avait sûrement pas envie de partir (elle devait avouer aimer l'attention qu'on lui procurait). C'était après un petit bla-bla sur le Quidditch avec James que, sans y réfléchir à deux fois, Elizabeth lui avait proposé de venir jouer avec eux. Marianne avait accepté, mais comment aurait-elle pu refuser? Si le Quidditch avait été une matière, elle aurait réussi à tous les tests.
Au fur et à mesure de leur marche, le groupe se vit rejoindre par une autre personne, presque contre son gré. En fait, Marianne força une autre personne à se joindre à eux, lui attrapant le bras en le voyant passer près d'eux. En effet, dès lors que le grand Tony Greene s'était trouvé sur leur chemin, il avait attiré l'attention de la flamboyante Poufsouffle, et elle l'avait entrainé avec eux. Elizabeth n'avait pas objecté, haussant simplement les épaules lorsque James s'était retourné avec les, les sourcils froncés, comme pour lui demander combien d'autres personnes allaient les rejoindre.
La dynamique entre Marianne et Tony était des plus... spéciales. S'il n'y avait aucun doute qu'ils étaient amis -ou du moins qu'ils étaient des connaissances-, ils étaient bien différents : la première avait un talent pour commencer les discussions, et l'autre pour les finir. Heureusement, avec Peter à leur côté -qui avait un talent pour faire durer les conversations-, ils pouvaient tenir une discussion entière.
"Regarde la tête que James fait."
Elizabeth sursauta en entendant la voix de Remus lui chuchoter ces mots à l'oreille, ne l'ayant pas vu se faufiler jusqu'à elle, trop occupée à admirer ses amis parler et rigoler ensemble. Elizabeth pouffa sans même lancer un regard vers James, préférant se tourner d'office vers Remus. Ses lèvres étaient couvertes d'un sourire amusé, ce qui indiqua à Remus la bêtise qu'elle allait dire. Il ne put s'empêcher de sourire à son tour, imaginant déjà ce qu'elle allait déballer.
"Pas besoin de regarder, Rem. Je crois déjà savoir la tête qu'il fait en ce moment.
-Ah oui?", pouffa Remus en croisant ses bras. "Prouve le moi."
Aussitôt, le visage d'Elizabeth sembla se métamorphoser, prenant à la place de sa mine amusée une expression préoccupée, presque ennuyée. Lorsqu'elle ouvrit enfin la bouche, elle fit une grimace dégoutée, prenant une voix plus grave censée imiter celle de James :
"Je suis sûr et certain que Marianne et Tony ne sont là que pour voler nos techniques de quidditch. Je savais qu'on aurait dû prendre un autre chemin, je le savais!", sa dernière réplique fut accompagnée d'un poing levé en l'air. Une fois sa prestation finie, elle baissa son bras, reprenant une expression normale. Elle sourit alors en faisant une petite révérence à Remus, tandis qu'il applaudissait son jeu.
"Presque parfait. Mais il me semble que tu as oublié-
-Oh, comment aurais-je pu oublier!", elle passa son bras autour des épaules de Remus, le collant contre elle. C'était probablement le geste le plus James-ish qu'elle n'avait jamais fait, et jamais elle n'avait eu tant envie de rire en imitant quelqu'un. "Bien sûr, rien de négatif que je puisse dire ne te concerne, Lily-fleur. Tu sais, je ne comprends toujours pas comment tu peux refuser de sortir avec moi. C'est vrai quoi, où pourrais-tu trouver mieux?
-Oh, oh!", s'exclama précipitamment Remus entre deux éclats de rire, ayant déjà pensé à une réplique digne de Lily. "Et elle répondrait :", il poussa le bras d'Elizabeth de ses épaules et leva les yeux au ciel en soupirant bruyamment, "Ce serait une joie, James, si j'avalais une potion d'Amnésie au préalable.
-Oh je t'en supplie, future miss Evans-Potter! Juste un rendez-vous, ça changerait ta vie!
-Ça la rendrait sûrement plus courte.
-De quoi vous parlez?", s'enquit James avec un petit sourire, reculant à leur niveau. Il avait commencé à s'ennuyer tout seul devant, menant la marche, et avait été alerté par leurs puissants rires.
"De rien!"
"Tu sais Eli, il me semble que je ne t'ai jamais vue voler.", remarqua Marianne, discutant avec Elizabeth pendant que les autres se disputaient pour faire des équipes équitables. Elizabeth se retourna vers elle avec un fin sourire, contente qu'on lui tienne compagnie. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais on l'en empêcha :
"Ouais, on a décidé de garder son talent caché le plus possible.", expliqua James en se rapprochant des filles, sûrement épuisé d'entendre les cris de Dorcas et Sirius. Il passa nonchalamment son bras autour des épaules d'Elizabeth comme pour montrer qu'il s'était définitivement joint à leur petite interaction. Elizabeth se tourna vers lui, les sourcils froncés malgré le rictus qui souhaitait faire surface :
"Je déteste le fait que toi interrompant mes discussions ne soit devenu une habitude.
-Mais qui d'autre le ferait aussi bien que moi?
-Personne, justement.", soupira-t-elle, lui donnant un petit coup joueur dans les côtes. James fit mine d'avoir été brutalement blessé pendant qu'Elizabeth lançait un regard ennuyé à Marianne qui sourit, pouffant légèrement. Elizabeth décida alors d'ignorer le poids de James sur ses épaules (puisque, apparemment, tenter de lui faire remarquer discrètement qu'il dérangeait ne marchait jamais), et pointa d'un mouvement de tête la fleur dans les cheveux de Marianne : "C'est un bégonia?"
Les mains de Marianne se dirigèrent automatiquement vers ses cheveux pour toucher la fleur qui y était coincée, comme par réflexe, et elle se mit à sourire fièrement en hochant la tête. Elizabeth ouvrit légèrement la bouche, semblant réaliser quelque chose -quelque chose que James, lui, ne sembla pas remarquer, d'où son expression perdue face à la réaction d'Elizabeth-. Elle s'approcha d'un pas vers Marianne, forçant James à faire de même, et haussa les sourcils d'un air malicieux en chuchotant :
"Ne serait-ce pas un cadeau de notre petit Clément, par hasard?"
Toute fille ou presque serait devenue cramoisie face à cette question, mais pas Marianne. Non, Marianne aimait être convoitée plus que toute autre chose, et c'était la seule et unique raison pour laquelle elle avait commencé à mettre des fleurs dans ses cheveux, en deuxième année. Elle aimait laisser penser à son entourage qu'elle décorait ses cheveux d'une fleur offerte par l'un de ses admirateurs secrets, et elle aimait encore plus laisser les gens dans le mystère quant à si cette rumeur était vraie ou non, et quand à qui aurait pu lui offrir une fleur. Seulement, Elizabeth savait que la dernière fleur que Marianne avait coincée dans ses cheveux venait de Clément, alors pourquoi pas celle là?
"Je-", débuta-t-elle, sûre d'elle. Elle se coupa seulement après son premier mot, perturbée par le visage étrange de James. "Quoi?
-Hum, rien. Absolument rien.", fit-il avant de baisser les yeux sur Elizabeth. Elle le regardait avec un air intrigué, désirant savoir la raison de sa nouvelle interruption. Levant la main qui n'était pas posée sur les épaules d'Elizabeth comme signe d'innocence, il expliqua le fond de sa pensée : "Tout ce que je veux dire, c'est que- c'est un mauvais signe si un ou une potentiel-le partenaire t'offre une fleur de bégonia.
-Pourquoi?", s'intrigua Elizabeth, la tête toujours tournée vers James, tant qu'il pouvait sentir l'air sortant de son nez touchant son menton. Il baissa de nouveau les yeux vers elle, souriant légèrement devant sa mine intéressée.
"Parce que le bégonia n'est pas une fleur qu'on donne à une personne avec qui on veut sortir. Cette fleur symbolise... l'amitié, en gros.", Elizabeth acquiesça, avant d'hausser les épaules, regardant Marianne.
"Je pense que je serais déjà heureuse qu'on m'offre une fleur, peu importe de quel type de fleur il s'agit.
-Je passerai le message à la prochaine personne te convoitant.", assura Marianne en faisant un petit clin d'oeil à Elizabeth. Celle-ci leva les yeux au ciel, tentant de cacher sa gène. Remarquant sa réaction, Marianne ne put s'empêcher de continuer : "Comme M. Je-Suis-À-Moitié-Vélane, par exemple.
-Tu parles de Colin?", s'anima James, obtenant un hochement de tête de Marianne. Il sourit, presque détendu. "Je savais que c'était impossible qu'il charme tant de monde sans un petit tour de magie."
Encore plus gênée, Elizabeth commença à se gratter la nuque, petite habitude qu'elle avait volé à elle-ne-savait-qui, mais sa main caressa malencontreusement celle de James, la faisant s'arrêter brusquement et reposer sa main. Elizabeth pria pour que James n'ait rien senti, ou que, dans le cas où il aurait senti quelque chose, qu'il ne pense pas que ce geste soit plus qu'un accident. Il fut peu de dire qu'elle fut soulagée lorsque Marianne reprit la parole.
"En attendant la personne parfaite tiens."
Marianne ôta précautionneusement la fleur dans ses cheveux, tentant de ne pas lui faire perdre une seule pétale ou pire, de ne pas emmêler la tige dans ses cheveux. Elle la plaça alors dans les cheveux d'elizabeth qui sourit précieusement, touchant le fleur du bout du doigt. Marianne poussa une mèche de cheveux d'elizabeth derrière son oreille, et finit :
"Évite de la perdre dans les airs.
-Je ferai de mon mieux."
Elizabeth s'était retrouvée à se concentrer davantage sur la garde de la fleur dans ses cheveux que sur le jeu durant tout le début de sa partie de Quidditch, ce qui lui avait valu nombreuses réprimandes de son équipe (constituée de Sirius, Marlène, Tony et elle).
"Elizabeth Luck! Je jure sur mes cheveux que si tu t'arrêtes pour replacer cette fleur dans tes cheveux encore une fois, je te ferai manger ton balais!", fit Sirius en balançant son bras pour frapper un cognard -ou plutôt, pour frapper la balle qu'ils avaient ensorcelées pour la transformer en cognard-,, provoquant un fou rire chez l'équipe adverse.
"Reviens me voir quand tu seras celui à recevoir une fleur.", marmonna Elizabeth en retour, reprenant son vol autour du stade pour retrouver la balle de ping-pong 'transformée' en vif d'or.
Elizabeth espérait vivement que Dorcas ne trouve pas le vif d'or avant elle, sans quoi elle savait que tout ne reposerait plus que sur la tactique. En effet, en moins de cinq minutes sur le terrain, Elizabeth avait replacé sa fleur cinq fois ET avait remarqué la vitesse à laquelle volait Dorcas, et elle savait que, si le vif d'or était à équidistance de Dorcas et elle, elle aurait très peu de chance de le rejoindre en premier. Seulement, Elizabeth avait aussi remarqué que Dorcas chancelait légèrement lorsqu'elle devait tourner, zigzaguer, ou aller moins vite. Et ces informations étaient des plus importantes.
"Parfait Marlène! Ça fait trente-dix pour nous!", explosa Sirius en même temps que Remus, sans pouvoir s'empêcher de faire un tour dans les airs. James se figea à l'entente de ses mots, fronçant les sourcils :
"Où est-ce que tu as trouvé tes trente points, idiot? Et comment ça, 'dix'? On a marqué y'a deux minutes?
-Oh, peut-être que tu parles de celui que j'ai dévié avec mon cognard ?
-Non, Sirius. Il parle de celui que Tony a arrêté.", déclara Elizabeth en souriant, gagne un geste obscène de James.
"Concentre toi sur le vif d'or, toi. Tu ne voudrais pas que mon équipe gagne cette partie, n'est-ce pas?
-Au rythme où mon équipe marque, je n'aurais même plus à attraper le vif d'or pour une victoire assurée.
-Elizabeth, tourne toi par Merlin!", cria Marlène d'une voix stridente, se rendant compte qu'elle ne voyait pas les appels de phare qu'elle lui faisait depuis vingt secondes.
Si Elizabeth avait entendu la voix de Marlène, alors il n'y avait aucun doute que ce soit de même pour Dorcas. Avant même de se tourner vers le vif d'or, la première réaction d'Elizabeth fut de regarder Dorcas, qui était d'ores et déjà en train de la regarder, un grand sourire sur le visage, tentant d'anticiper son prochain mouvement. Il ne fallut pas une seconde de plus avant que les deux ne se précipitent vers le vif d'or, débutant leur course.
Elizabeth sentait le vent souffler dans ses cheveux, presque autant que si elle avait été emportée par une tempête. Elle semblait aimer ce sentiment un peu plus à chaque fois qu'elle le vivait. Elle n'avait plus en vu que le vif d'or, et le seul bruit qu'elle entendait n'était ni la voix de ses coéquipiers, ni les encouragements de Remus, et encore moins le sifflement de l'air rencontrant son balais, mais plutôt son propre cri de joie, d'euphorie, tandis qu'elle se laissait guider par son balais vers la balle qu'elle se devait d'attraper.
Elizabeth pouvait sentir que Dorcas était à ses pieds, la pourchassant elle et non le vif d'or puisque rattraper l'un signifiait attraper l'autre, et que le balais et le corps d'Elizabeth cachaient la fameuse petite balle. Elizabeth sentait les yeux perçants de Dorcas dans son dos et, son petit cri fou terminé, elle pouvait presque entendre sa respiration haletante. La vitesse à laquelle elles allaient était bien moins rapide que celle à laquelle Dorcas était habituée, la faisant tituber légèrement tous les quelques mètres. Elizabeth savait que Dorcas n'avait jamais fait de Quidditch et, si elle s'était bien débrouillée jusqu'ici, elle savait que la moindre déviation pourrait perturber Dorcas, et faire faire à Elizabeth un pas de plus vers la victoire.
Elizabeth avait prit l'habitude de réfléchir rapidement et efficacement, surtout depuis ce début d'année. Elle avait aussi appris qu'elle devait autant se fier à son instinct et à sa chance qu'à sa réflexion. Alors, elle mélangea les deux. Croisant les doigts pour que Dorcas morde à l'appât, Elizabeth leva le bout de son balais, le faisant monter en chandelle. Aussitôt, Dorcas la suivit sans remarquer que le vif d'or continuait tranquillement son chemin en ligne droite.
"On se retrouve en bas!", ricana Elizabeth en rabaissant son balais, fonçant en piquet légèrement incliné vers le vif d'or. Elle n'eut même pas besoin de descendre bien bas puisque, à environ une trentaine de mètres du sol, elle attrapa le vif d'or.
"Eli a attrapé le vif d'or, ce qui fait gagner son équipe!", s'exclama Remus en se redressant brusquement. Sa voix, même amplifiée par un sort, fut étouffée par les cris des camarades d'Elizabeth.
Tous redescendirent au sol en même temps -sauf James, bien sûr, qui trouva utile de faire quelques acrobaties avant de se poser-, et Elizabeth fut plus que surprise de remarquer qu'aucune personne de l'équipe adverse ne semblait ronchonner. Ils semblaient même tous être un poil heureux, mais surtout épuisés.
"Je savais que ton équipe était la bonne!", s'amusa Sirius, prenant Elizabeth dans ses bras. Elizabeth éclata de rire, ne jugeant pas nécessaire de casser sa joie pour lui rappeler d'à quel point il s'était disputé avec Marianne pour prendre sa place dans l'équipe de James. Sirius se retourna vite pour prendre Marlène puis Tony dans ses bras, n'épargnant personne de ses étreintes.
James s'approcha d'elizabeth, les bras croisés et un petit sourire sur les lèvres, prêt, sans doute, à lui faire une remarque (encore), telle que "Je n'arrive pas. croire que tu ne veuilles pas entrer officiellement dans l'équipe", ou même quelque chose de totalement différent, comme "J'aurais pu gagner si on m'avait laissé une minute de plus" (oui, Elizabeth commençait à connaitre les réactions de James, et elle n'en était absolument pas fière), mais l'arrivé de Remus l'en empêcha.
"Je savais que tu allais gagner dès le moment où je t'ai vue partir en chandelle!", s'exclama Remus, les joues rouges de tant avoir crié. Il passa ses bras autour d'Elizabeth pour la porter en l'air, l'euphorie liée aux jeux sportifs prenant part de lui. Elizabeth éclata de rire, secouant les jambes pour être reposée au sol, ne remarquant pas le regard de Tony Greene sur son dos.
"Seulement à ce moment là? Dit donc Rem, je pensais que tu avais davantage confiance en moi!", enfin au sol, Elizabeth passa la main dans ses cheveux avant de se figer. Remus, inquiet, la fixa, attendant qu'elle lui explique ce qu'était le problème. "Ma fleur! J'ai perdu ma fleur!
-Un problème ici?", la questionna James, ayant remarqué son attitude, quelques mètres plus loin. Elizabeth montra simplement l'endroit où Marianne avait préalablement placé une fleur dans ses cheveux. James rigola avant de se baisser, cueillant une marguerite au sol. Il lui tendit comme un enfant tendrait un beau caillou à ses parents. Elizabeth hésita avant de la lui prendre et de la replacer dans ses cheveux. "Et voilà. Pas besoin de se faire un sang d'encre pour quelque chose de si simple.
-Merci, Potter.", fit-elle sérieusement, avant de sourire diaboliquement : "Mais il faudra plus qu'une marguerite pour m'amadouer."
James leva les yeux au ciel, lui poussant légèrement l'épaule.
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