𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘋𝘌𝘜𝘟 - valse

QUICONQUE connaissant Elizabeth Luck savait que, même si elle clamait haut et fort ne pas aimer la botanique depuis qu'une mandragore lui avait arraché un bout de peau, en première année (qui diable avait décidé que laisser des mandragores à des élèves incompétents en magie serait une bonne idée ?), elle était probablement l'une des personnes les plus fortes et intéressées par ce sujet. 

Sa grand-mère avait un énorme potager, chez elle. Chaque saison bénéficiait de nouvelles plantes, de nouvelles floraisons et de nouvelles éclosions. Petite, le pouvoir de la terre avait subjugué Elizabeth, ce qui fit que, lorsqu'elle apprit qu'elle allait avoir un cours de botanique à Poudlard, elle avait immédiatement sauté de joie, et envoyé une lettre à sa grand-mère.

Même après son incident (qui n'avait mis que quelques minutes à cicatriser avec l'aide de Pomfresh), elle avait continué de parler de la botanique à sa grand-mère (cela semblait tant l'intéresser !), contant jusqu'au moindre détail de toutes les plantes, quand les planter, comment s'en occuper, et même leurs vertus magiques. Bien sûr, la grand-mère d'Elizabeth ne pouvait rien faire de ses informations, dans sa petite ferme moldue cachée dans la campagne, et pourtant elle insistait à tout savoir sur ce que sa petite-fille apprenait en cours de botanique.

Ce dernier semblait être une bonne source d'inspiration, ce jour-ci. Le titre de la page du petit carnet d'Elizabeth (où elle notait ce qu'elle apprenait) était souligné trois fois. Tentaculas Vénéneuses. Rien que par son nom, la plante était attrayante.

Si attrayante que, lorsque le professeur Chourave avait demandé à ses élèves de s'éloigner des plans afin de passer aux devoirs, Elizabeth était restée à sa place, ne cessant d'écrire que lorsqu'elle relevait la tête -et encore, il ne s'agissait que de millisecondes, si ce n'était moins-, couchant sur le papier jaune de son papier tout ce qui rendait cette magnifique plate unique, spéciale, magique.

Pomona Chourave ne faisait plus attention à l'absence d'Elizabeth à ses côtés lorsqu'elle parlait. Durant sa première année, la jeune fille n'avait de cesse de désobéir, s'approchant trop près de quelque chose, ou fixant bien trop longtemps une autre. Elle l'avait réprimandée tant de fois qu'elle ne pouvait plus les compter sur ses deux mains et dix orteils. Elizabeth avait même gagné quelques heures de colles, la forçant à prendre soin des serres, ou à re-empoter certaines plantes. Bien vite, Pomona avait compris qu'Elizabeth trouvait en faite du plaisir dans ces tâches, et, à la place de trouver une autre punition à lui donner, elle avait décidé d'embrasser la nature curieuse et la soif d'apprendre de son élève, et de la laisser s'instruire (tant qu'elle le voulait encore). À quoi lui aurait-il servi de dégoûter une prodigieuse élève de faire son travail ?

C'était pour cette raison que, ce jour-ci, même si la tentacula vénéneuse était l'une des plantes les plus dangereuses à faire étudier, Pomona n'avait pas eu le simple réflexe de rappeler Elizabeth à l'ordre, et l'avait laissée seule dans son coin, à moins d'un mètre d'une plante ayant la capacité de lui enlever la vie en deux-en-trois mouvements.

Il était simple de deviner que la plume que Peter lui avait donnée avait déjà été très utilisée. Son apparence le montrait en grande partie, mais ce n'était pas ça, le côté dérangeant de la chose. Non, ce qui avait dérangé Elizabeth, au premier abord, c'était le bruit insupportable que cette plume faisait lorsqu'elle grattait les feuilles de son carnet, les froissant d'ailleurs légèrement quand la pression que la jeune femme exerçait dessus était trop forte. Elle n'avait l'impression d'entendre que cela, et peut-être était-ce pour cela qu'elle n'avait pas entendu Pomona rappeler ses élèves, un peu plus tôt. Le brouhaha de ses camarades lui-même semblait être moindre comparé au son que produisait cette plume, et pourtant, jamais elle n'aurait osé s'en plaindre à voix haute. Après tout, elle devait déjà s'avérer contente d'avoir une plume.

Ce fut par la faute du bruit de cette plume qu'Elizabeth ne parvint à entendre le fin sifflement de la plante en face d'elle, déployant doucement ses tentacules, presque semblables à de longs bras, autour d'elle. Les mouvements de la tentacule étaient lents, et pourtant il était facile de deviner qu'ils étaient calculés au millimètre près -après tout, l'une des plus dangereuses caractéristiques de cette plante était sa capacité à réfléchir-.

Rien n'est dangereux, jusqu'à ce qu'on lui donne le pouvoir de penser.

Elizabeth n'était pas alarmée par la danse aussi lente qu'un slow dans laquelle la plante s'était engagée, bien trop occupée à examiner la façon dont ses épines étaient alignées à la manière de dents, toutes droites, avec certaines plus grosses que d'autres ; ou même ô combien profondément ses racines étaient enfoncées dans le terreau magique mis au point par Pomona elle-même. Elizabeth n'avait aucune idée du danger dans laquelle elle se trouvait, et, si elle ne s'en rendait pas bien vite compte, elle risquait beaucoup.

Néanmoins, la tactique de la plante pour s'emparer d'Elizabeth fut réduite à néant lorsque, coupant la professeur en plein milieu de l'une de ses phrases, un élève cria à s'en tuer les cordes vocales, pointant un long doigt osseux dans la direction de la Gryffondor. Elizabeth redressa brusquement la tête, son coeur ratant un battement à cause de la surprise. Elle replaça correctement ses lunettes en appuyant directement sur les verres -une mauvaise manie dont elle aurait dû se débarrasser, sans jamais y parvenir-, et tourna la tête pour lancer un regard mauvais à l'élève en question. Comment osait-il la déranger en plein milieu d'une tâche si importante !

Il ne lui fallut que quelques secondes pour se rendre compte qu'elle était entourée de la tentacula vénéneuse, louchant presque comiquement sur la tentacule juste devant ses yeux. Elle sentait les regards apeurés des élèves des Gryffondors et Poufsouffles mélangés, alternant entre elle et la plante. Même Pomona semblait prise au dépourvu, si bien qu'elle restait figée, la bouche entrouverte. Elle devait agir, elle le savait : elle était entourée des élèves de la maison la plus auto-destructive. Sans aucun doute, l'un d'entre eux allait finir par agir avant elle, et probablement empirer la situation.

Pourtant, personne ne bougeait, tout était au ralenti. Elizabeth respirait tranquillement, comprenant que si elle montrait la moindre once de peur, la plante allait accélérer son processus et lui faire du mal.

Les autres élèves, eux, ne géraient pas la situation aussi bien. Certains -de chaque maison- s'étaient éloignés au fond de la serre, tandis que d'autres hésitaient à faire un pas. Remus Lupin hésitait à faire un pas. Lui et ses amis étaient de ceux qui, au moindre geste brusque, étaient prêts à sauter sur la jeune fille pour l'écarter. Que ce soit Peter, qui ne la connaissait que vaguement pour lui avoir parlé une bonne dizaine de fois, Sirius, qui n'avait jamais vraiment parlé avec elle, ou James, qui, honnêtement, se souciait peu de ce qui ne concernait pas Lily Evans, les amis de Remus étaient sur le qui-vive.

Remus regarda Elizabeth glisser sa main dans la poche de sa robe, à la recherche de sa baguette, et il se sentit se détendre un poil. Il savait Elizabeth être un as des sortilèges. Sans aucun doute, avec sa baguette en main, elle serait capable de se défendre, causant moins de dégâts que si quiconque d'autre avait essayé de l'aider. Peut-être pouvait-elle même simplement endormir la plante, utilisant ce nouveau sortilège dont elle lui avait récemment parlé.

Un petit sourire naquit sur ses lèvres, et il se tourna vers Peter, qui tremblait légèrement à côté de lui, souhaitant le rassurer. Cependant, avant qu'il ne puisse se retourner complètement, il se frigorifia, ses yeux s'ouvrant pour former deux billes chocolat.

Elle avait éternué. Cette journée avait beau être de celles au temps agréablement chaud, bercée par un petit vent annonçant l'automne arrivant -Remus avait même fait un ourlet aux manches de sa robe de sorcier-, Elizabeth avait éternué, faisant tomber ses lunettes au sol en un bruit qui résonna dans toute la serre.

Tout se fit en un temps, une pulsation : la plante leva ses bras verdâtres, prête à les enrouler autour d'Elizabeth pour l'avoir à sa merci. La seule musique était celle des cris des élèves, musique qui fut coupée par un bruit de pas sourd, ferme. Un Pousouffle aux cheveux roux et en pétards, dressés sur sa tête comme s'il venait de traverser ciels et mers, s'était avancé, et il tendit brusquement son bras en ouvrant sa main, lançant une poudre d'un blanc crémeux sur la plante, qui lâcha une dernière note suraiguë qui fit grincer des dents le peu d'élève n'étant pas caché sous la grande table de la salle.

"Et bah putain Clément, c'était moins une ! Encore un peu, et Luck finissait en pâté pour plante!", s'exclama Philip Connor, un autre Poufsouffle -ami de Clément, à en croire sa manière de s'exprimer-. Il ne put s'empêcher de rigoler nerveusement en parlant, gagnant un regard mauvais de la part de toute la classe. Pour une fois, tout le monde était d'accord sur un seul et même point : il n'était pas l'heure de rire. Seule Elizabeth sourit légèrement, encore turbulée par les évènements.

Ignorant son ami, Clément s'approcha d'Elizabeth, posant une main dans le creux de son dos dans le but de la rassurer. Il la regarda dans les yeux -enfin, il essaya, mais elle ne semblait pas pouvoir maintenir l'eyecontact-, et déclara d'une voix qui se voulait être la plus douce possible :

"Ça va ?"

Elizabeth le regarda enfin fixement pendant quelques secondes, avant de faire un pas en avant pour dégager la main qu'il avait posée dans son dos, avant de passer une main dans ses cheveux coupés au carré, rigolant légèrement :

"Hum, ouais ! Ouais, ouais carrément. On dirait que même la tentaculaire vénéneuse ne résiste pas à mon charme, n'est-ce pas ?", elle décida d'ignorer le regard que lui lança sa meilleure amie, devant tout le groupe d'élèves. Elle savait qu'elle se devait de garder une voix confiante, sinon la peur qu'elle avait ressentie allait probablement revenir comme un refrain. Quelques rires fusèrent dans la salle à ses mots, et même Pomona ne put s'empêcher de sourire de soulagement en voyant que l'une de ses élèves préférées n'avait pas perdu de son chien. "Clément Scamender, je me trompe ?

-En chair et en os."

Elle se baissa pour reprendre son carnet, qui gisait, ouvert sur le sol, juste à la droite de ses lunettes. Elle ne voyait pas très net, quelques ombres tout-au-plus, mais c'était assez. Elle saisit le livre, et se redressa en se frottant les yeux :

"Tu lui as bien lancé de la-

-Poudre de corne de bicorne.", la coupa Remus en s'avançant, en profitant pour ramasser les lunettes rondes d'Elizabeth pour les lui poser sur le nez. Elle le remercia d'un sourire doux, les ôtant pour les essuyer hâtivement, ne les rendant qu'encore plus floues-. "Très audacieux, elle ne marche que pour une certaine variété de tentacule. Tu es le fils de Newt Scamender, non ?

-Lui-même.

-Heureusement pour vous que Mr Scamender ait hérité des nombreux talents de son père, Miss Luck. Il était irresponsable de votre part d'être si inconsciente des dangers de la plante, surtout après mes longues explications à ce sujet.

-Mais-", tenta-t-elle de répliquer, un sentiment d'injustice remplissant ses veines aux mots de sa professeure. Remus la calma en enveloppant ses épaules de son bras, provoquant un écarquillement des yeux de ses amis. Depuis quand Remus était-il ami avec Elizabeth Luck ?

"Dix points de moins pour Gryffondor,", commence Chourave d'un ton strict. "et vingt points pour Poufsouffle.", Elizabeth baissa la tête, honteuse. Elle avait beau aimer faire des farces et des bêtises qui, de temps à autres, pénalisaient sa maison, jamais elle n'aurait pensé qu'une simple imprudence était ce qui allait lui faire perdre des points de maison. Si tôt dans l'année !

La voyant ainsi, Chourave hésita, pinçant ses lèvres roses, et regarda Remus :

"Monsieur Lupin, savez-vous pourquoi la poudre de corne de picore a été efficace sur notre tentacule vénéneuse ?"

Elizabeth releva précipitamment son visage, ses joues rouges soulignées par l'espoir jaune qui brillait dans ses yeux. Elle se tourna vers Remus, impatiente de l'entendre répondre et gagner de nouveau point -parce qu'il était évident de la raison pour laquelle la professeur lui avait posé cette question-.

"Parce que celles de Poudlard ont été cultivées de sorte à ce qu'elles soient faciles à maîtriser en cas de danger.", il eut un petit sourire en coin, regardant Elizabeth du coin de l'oeil. "La corne de bicorne est assez commune, ce qui en a fait une option envisageable pour les neutraliser.

-Exact. Cinq points pour Gryffondor.", elle fit un clin d'oeil à Elizabeth qui sourit de toutes ses dents, avant de compléter Remus, attirant une fois de plus l'attention sur elle-même.

"Pour être plus précise, madame, la poudre de bicorne est connue pour être un élément très important de la potion de polynectar, en raison de ses propriétés magiques favorisant le changement d'apparence, notamment sur les cheveux ou les poils. En plus de leur abondance dans le monde magique, sujet évoqué par Lupin-", le concerné haussa un sourcil, ôtant son bras des épaules de sa meilleurs amie en feignant l'indignation, démasqué cependant par l'air amusé sur son visage. "-ici présent, elles permettent donc la rétraction des tentacules pour une durée maximale de deux heures, suivant les proportions utilisées. Etant donné la quantité moindre utilisée par Scamender -une pincée, n'est ce pas ?-", elle n'attendit pas la réponse du garçon pour finir sur sa lancée : "La tentaculaire devrait revenir à elle même d'ici cinq bonnes minutes, pile à temps pour la fin du cours."

Elizabeth sourit gentiment à Pomona, qui fronça les sourcils avant de pouffer. Il était incroyable pour elle que cette jeune fille, qui retenait pourtant tant de choses en botanique, dise détester ce sujet. Elle voyait bien la façon dont Elizabeth prenait soin d'avoir le plus de détails possible à propos de tout ce qu'ils voyaient en cours, ou bien même la manie qu'elle avait d'"emprunter" par-ci par-là quelques graines de plantes qu'elle jugeait inoffensives. Oh! Pomona se souvenait du jour lors duquel elle l'avait vu aider un autre élève, quelques jours plus tôt ! Comment diable une jeune fille si passionnée pouvait nier une chose avec tant de ferveur ?

"Vous avez bien raison, Elizabeth. Dix points pour Gryffondor.", Elizabeth se tourna vers Remus avec un petit sourire, partageant son excitation par la seule force de son regard marin. "À l'avenir, quand vous observez une plante, assurez-vous d'avoir un collègue à proximité afin de ne pas finir en danger. De nouveau."

Cette fois-ci, Elizabeth regarda Clément, facile à repérer de par sa taille -si la plupart des élèves étaient plus grands qu'elle, Clément était l'un de ceux qui la dépassaient le plus-, mais aussi grâce à sa tignasse rousse flamboyante.

"Comptez sur moi, m'dame."

Clément sentit le rouge pousser sur ses joues comme le ferait une fleur dans la terre. Il ressentait une sorte de respect pour Elizabeth. Peu de personnes pouvaient se vanter d'être proche d'elle à proprement parler, et pourtant, ce n'était pas un problème de popularité. Il fallait dire que, d'abord engendrée par sa condition, sa notoriété n'avait que bourgeonné, année après année. Il y avait de quoi : elle était d'une beauté resplendissante, autant extérieurement qu'intérieurement. Son intelligence avait aussi été bien vite remarquée, autant que son côté sarcastique qui n'avait de cesse de ressortir, et, surpassant toutes ses autres qualités, la douceur qui semblait radier d'elle contre son gré, rayon de soleil après la pluie.

Elle était cependant une "populaire solitaire", d'après les dires de sa meilleure amie, dans le cas où les personnes qui traînaient avec elle étaient presque toutes populaires seulement par affiliation ; et qu'elle restait avec les personnes qui lui parlaient (d'où son amitié avec Remus, non partagée avec le reste des maraudeurs).

Clément Scamender, lui, faisait tout son possible pour ne pas attirer l'attention. Difficile, surtout quand son père était connu dans le monde magique, ainsi que son oncle, sa mère et même sa tante ! Et puis, il fallait dire qu'il avait tous les autres traits qu'on attribuait au général à cette population appelée "populaire" : il était beau, parlait bien -quand il avait envie de parler-, et, surtout, avait le poste d'attrapeur dans l'équipe de Quidditch de sa maison, Poufsouffle. Et pourtant, il fuyait la popularité comme la peste, même si elle semblait le retrouver à chaque coin de rue.

Clément avait d'ores et déjà parlé avec Elizabeth. Seulement pour les cours, certes, (mais comment était-il censé lui parler autrement ?), mais il disait à quiconque le lui demandait qu'Elizabeth était une personne charmante et, avec qui il était très agréable de passer du temps. Le regard qu'elle lui avait alors lancé, après la demande de Chourave, ne faisait que renforcer cette idée, ainsi que la chaleur qui envahissait ses joues couvertes de tâches de rousseur, ou même ses oreilles cachées sous sa touffe orangée lorsqu'on lui parlait d'elle.

"Considérez ce cours fini. Nous ne voudrions pas d'autres incidents, pas vrai Elizabeth ?", Pomona rappela l'attention de tout le monde vers elle, provoquant une vague de conversation dans la serre.

"Certainement pas, Pomona."

Un rire étouffé parvint aux oreilles d'Elizabeth, mais elle n'y fit pas attention, regardant la professeur droit dans les yeux. Si elle mima un air ennuyé, il était simple de lire les expressions de son visage : elle était amusée par Elizabeth, et savait que, même si cette jeune fille pouvait être incroyablement imprudente par moments, elle restait l'une des ses élèves préférées.

C'était heureusement d'ailleurs, parce que, même si elle "détestait" la botanique, le professeur Chourave était l'un des favoris d'Elizabeth. Et puis, il était impossible de dire que ses cours n'étaient pas distrayants, n'est-ce pas ?

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