╔═════ ∘◦ ✾ ◦∘ ══════╗
𝑇𝑢 𝑛'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑠,
𝑃𝑜𝑢𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙𝑠 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑠
𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑟 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑡𝑜𝑖 ..
╚═════ ∘◦ ❈ ◦∘ ══════╝

»»-----　𒀭　-----««

Les cours se terminent enfin, après de longues heures d'assiduité forcée, et une semaine usante à souhait, mais la journée n'est pas encore complètement finie quand Katsuki passe la porte du bâtiment de Yuei pour le quitter.
A cette heure de l'après-midi, le soleil qui a chauffé les sols sans interruption depuis son levé fait monter la température de l'air et du vent, qui promène sur sa peau une caresse tiède et agréable.
La vie s'anime en même temps autour de lui, au travers de l'agitation des élèves fêtant le début du week-end et des enfants longeant les trottoirs aux bras de leurs parents à la sortie de l'école primaire du coin.

_ Je te rejoins à vingt heure alors ? le questionne Inasa à sa droite en approchant du portail.

_ Ouais, pas avant.

_ Ça marche. A tout à l'heure alors ! s'excite-t-il en réponse avant de s'approcher pour l'embrasser.

Furtivement, comme une embuscade, Inasa passe deux de ses doigts sous son menton pour lui relever le visage, venant poser un baiser simple et rapide sur ses lèvres tièdes, avant de laisser Katsuki devant l'école et d'emprunter le chemin sur sa gauche pour s'en aller.
Désormais seul près de la sortie, il prend la direction opposée pour attendre son bus à quelques mètres de là. Puis, au pied du portail, il détourne le regard vers le bas en croisant celui d'Izuku, dont il ignorait jusqu'alors la présence.

_ Bonjour Katsuki. lui souffle doucement ce dernier avant qu'il ne puisse s'enfuir.

_ Salut.

Le malaise est instantané quand il se retrouve à le saluer sans le regarder, et pour dissimuler la gêne, il plonge ses deux mains dans ses poches.
Silencieux, mais prenant la peine de s'arrêter de marcher par politesse, ses pensées s'engluent dans une marée de questionnements.
Izuku a-t-il l'intention de lui parler de quelque chose ? Ou bien s'agissait-il juste de lui dire bonjour ?
Doit-il poursuivre la conversation, s'en aller ? Lever la tête ? Attendre qu'il parle en premier ?

Cette panique très subite fait gronder son ventre d'une sorte de trac particulièrement pénible qui, en plus de le figer sur place, l'empêche de prendre une décision, l'obligeant à simplement rester planté là, passif.
Derrière lui, il ne sait pas si Inasa s'est retourné et s'il le voit, mais l'idée qu'il puisse se permettre d'intervenir le rend nerveux.
Il ne veut pas que cette vague interpellation tourne au conflit.

_ Est ce que tu vas bien ? relance Izuku après un moment de silence pesant.

En voilà une question à laquelle il espérait ne pas devoir répondre.
Quand elle vient d'Inasa, il se fiche pas mal de lui mentir et de lui rétorquer "oui" pour ne pas avoir à subir sa curiosité. Mais il n'a jamais menti à Izuku, et un étrange sentiment de fidélité lui interdit de commencer aujourd'hui.
Comme s'il se trouvait bien incapable de se contenter de lui assurer qu'il va bien pour écourter la discussion, il se mord la lèvre de frustration avant de trouver l'élan nécessaire pour le regarder dans les yeux.

_ Non, pas vraiment .. avoue-t-il avant de chercher à changer de sujet. Ça fait un moment que t'étais absent.

Sans sourire, Izuku hoche la tête, puis avale sa salive. Lui aussi semble bizarrement tendu, les bras le long du corps et les épaules raides comme des piquets.
Aussi, l'expression sur son visage trahit une détresse évidente, son regard se voile et se remplit d'ombres, ses iris s'éteignent.

_ C'est vrai. Je n'avais plus vraiment la foi de venir suivre des cours qui ne m'intéressent pas. J'ai passé mes journées à l'école de musique. Jusqu'à ce que Yuei prévienne mon père de mon absence .. Je dois juste faire bonne figure pendant quelques jours.

_ Ton père s'est déplacé ?

_ Non, bien sûr que non. Mais .. Enfin, je ne veux pas finir à la rue parce qu'il me coupe les vivres et mes droits.

Cette conversation paraît si froide, si peu naturelle, comme un texte récité, des lignes lues sur un prompteur sans âme. A croire que leurs confidences ne sont plus que des formalités. Alors que Katsuki sait combien il en coûte à Izuku de parler de sa situation avec son paternel. Il croirait entendre un message préenregistré sur un lecteur cassette.

_ Alors .. quand tu auras fait quelques jours pour lui faire plaisir .. tu comptes re disparaître ?

_ Certainement .. lâche Izuku en haussant une épaule.

_ Ton frère ne dit rien ? Il est où d'ailleurs ?

_ Il devait passer à l'administration, je l'attends ..

C'est étrange, et surtout douloureux, comme ils sont passés de la lumière à l'ombre tous les deux. Ce calme plat dans leurs paroles, alors qu'il y aurait tellement plus à dire, à faire, face à leur désarroi commun.
Katsuki souffre de sentir sa poitrine se serrer, à l'idée qu'Izuku ne restera pas, mais surtout au constat de l'état de leur relation.

C'est vrai qu'il a lui-même mis un terme au rapprochement qui les unissait, et c'est vrai qu'Izuku, au final, ne fait que respecter ce qu'il a dit lors de leur dernière conversation. Mais c'est si douloureux.
Son corps réclame le sien, il le réclame si fort, et il ne peut rien lui donner.

_ Au moins .. tu vas bien .. dit-il pour débloquer le nouveau silence. Je me demandais pourquoi tu n'étais pas là.

_ Tu pouvais m'envoyer un message si ça t'inquiétait vraiment.

La pique dissimulée dans cette phrase le plante en plein cœur, conscient qu'Izuku insinue qu'il ne s'en inquiétait pas vraiment.
Mais il s'efforce de ne pas y réagir comme il le voudrait, espérant qu'en évitant le conflit il pourra ouvrir le débat sur leur situation.

_ Toi aussi, tu pouvais m'écrire.

_ Je n'ai pas osé. Tu as dit que c'était terminé.

Ça aussi ça fait mal, vraiment très mal, de réentendre ces mots, les pire de tous : c'est terminé.
Comment est-ce que ça pourrait l'être aussi facilement ? Alors que toute sa peau le brûle de ne pas pouvoir le prendre dans ses bras ? Alors qu'il ne s'est jamais senti aussi faible qu'en cet instant face à lui ? Alors qu'il n'a fait que penser à lui tout ce temps.

_ On peut quand même toujours .. prendre des nouvelles.

_ Peut-être.. murmure Izuku. Je suis content pour toi .. de voir que tu as pu démarrer autre chose.

_ De quoi est-ce que tu parles ?

_ D'Inasa.

Katsuki se crispe tout à coup.
Démarrer autre chose, avec Inasa. C'est vrai que la discrétion dont ils font preuve vis à vis de leur relation l'avait empêché de prendre conscience de ce qu'elle représente. Mais les mots d'Izuku sont justes, il a démarré quelque chose de nouveau avec ce garçon. Et Inasa ne le fait pas souffrir, il ne fuit pas, et personne ne tente à tout prix de s'interposer entre eux.

_ Ah .. Tu nous as vu ?

_ Je n'en ai pas eu besoin. grimace Izuku en détournant les yeux. Les rumeurs et les commérages circulent vite ici, surtout quand ils sont en provenance des toilettes.

Quelque chose se brise à l'intérieur de lui en entendant cet aveu.
Soudain, il pense à ses ébats de ce matin, et l'invité surprise de la cabine d'à côté, qui semble-t-il les a suffisamment reconnu pour passer le message et l'éparpiller partout dans l'école. Jusqu'aux oreilles d'Izuku, qui doit maintenant s'imaginer des horreurs.
Mais que pourrait-il lui répondre au juste ?
Être désolé ne servirait à rien et Katsuki ne pense pas avoir à se faire pardonner pour avoir simplement cherché le réconfort.

_ Je vois .. lâche-t-il seulement.

_ Je .. Je pense que Mikumo ne devrait pas tarder, alors je vais te laisser tranquille. Bonne soirée Katsuki.

Sans trouver la force de répondre, sachant sa poitrine sur le point de s'écrouler, Katsuki acquiesce juste en silence avant de tourner les talons.
Le visage penché vers le sol, les mains dans les poches et le cœur ratatiné sur lui-même, il s'échappe de quelques pas, avant que la douleur ne le rattrape.
Une pulsation agressive frappe ses côtes comme pour le secouer, et sa gorge se noue, son expression se froisse de regrets.
Il ne sait plus ce qu'il est en train de faire et, sur un coup de tête irréfléchi, il pivote d'un coup sur ses pieds.

_ Izuku ! crie-t-il sans retenu.

Sans bouger de son bout de trottoir, il voit Izuku porter à nouveau son regard sur lui en un hochement de tête.

_ Hn ?

Son cœur bat trop fort, tellement fort qu'il lui fait mal, et des paroles par centaines, par milliers, se bousculent le chemin jusqu'à ses lèvres.
Des sentiments, des émotions, des pleurs Invisibles se mélangent dans sa tête, tout hurle en même temps jusqu'à créer cet immense brouhaha incontrôlable de pensées.
Des mots d'amour, des mots d'excuse, des appels au retour en arrière, des supplications dressent une pyramide de tout ce qu'il voudrait lui dire.

Pourtant ..

Pourtant, il pense au chemin parcouru, à Inasa, à la souffrance, la trahison, les silences qui blessent plus que des cris, l'incertitude, Inasa, la peur, les larmes, la déception, les faux espoirs, Inasa ..

_ Bonne soirée .. abandonne-t-il finalement.

Puis il disparaît pour de bon.

Ses pas l'emmènent mécaniquement jusqu'à son arrêt de bus, qui lui-même le porte formellement jusqu'à chez lui, pour que son corps l'entraîne machinalement dans sa chambre.
Voilà ...

D'ici deux heures, Inasa arrivera un peu après le départ de ses parents, et peut-être qu'il cherchera naïvement de l'affection dans ses bras.
Il fera ce qu'il peut, encore. Parce qu'il croit en ce que ce dernier pense de tout ça. Que les frères Midoriya resteront inatteignables, qu'Izuku ne saurait demeurer qu'un rêve, une légende, une entité qu'il ne peut que regarder sans la toucher.

A quoi bon alors ..?

Mais c'est terrible cette manière qu'à sa poitrine de s'obstiner à vouloir se découper en deux. Et de chaque côté de cette fissure, circulent des volontés opposées.
Izuku lui manque, et il sait qu'il suffirait d'un seul pas pour redonner une chance à leur relation. Un mot, un geste, tout pourrait aller si vite.
Mais il sait aussi, dans l'autre moitié de son cœur, que ce même Izuku n'a pas su porter cette relation en raison de ses attaches avec son frère.

Et s'il ne le pouvait pas hier, pourquoi le pourrait-il aujourd'hui ?
Ouvrir une seconde porte tout en sachant qu'elle ne mènera qu'à la même destination que la première ne saurait être pertinent.
Si c'est pour souffrir, il faut parfois savoir la fermer à clé plutôt que de vouloir à tout prix passer de l'autre côté.

Ainsi, il ne lui reste pas qu'à s'occuper l'esprit en attendant qu'Inasa vienne détourner son attention. Si c'est tout ce qu'il peut faire pour gommer l'angoisse de sa conversation avec Izuku tout à l'heure, alors il s'attaque à tout ce qu'il peut.
Rangement, révisions, réseaux sociaux, douche, encore réseaux sociaux, et un peu après dix-neuf heure trente, sa mère crie depuis le rez de chaussée pour le prévenir de leur départ.

Ils ne devraient pas être de retour avant au moins minuit, bien assez pour recevoir Inasa chez lui et se concentrer sur cette relation avec lui pour lui donner davantage de crédit.
Les minutes avancent plus vite que prévu tandis qu'il se prépare à cette entrevue, et son invité arrive juste après vingt heure, vêtu d'un jean clair et d'une veste épaisse par-dessus un débardeur noir pour protéger sa peau exagérément frileuse.

Immédiatement en passant la porte, ce dernier s'empresse de venir embrasser copieusement Katsuki, plaquant ses mains sur ses flancs, promenant sa bouche envieuse sur toute la surface de ses lèvres.
Soucieux de tenir ses engagements, Katsuki s'applique à lui rendre ce baiser, s'autorisant même à passer sa langue sous son palais en même temps qu'il caresse sa nuque.
Il peut se concentrer sur cette relation.

_ Comment ça va depuis tout à l'heure ? sourit Inasa après s'être écarté.

_ Ça va.

Il ne lui parlera pas de sa discussion avec Izuku, non seulement parce qu'il ne veut pas répondre aux questions qui en découleront, mais aussi et surtout parce qu'il n'a simplement pas besoin de le savoir.
Alors, sans rien ajouter, il l'invite à entrer plus concrètement dans la maison, et rejoindre l'espace du salon.
Puis, pendant qu'Inasa visite du regard, des pas d'éléphants dévalent bruyamment les escaliers.

Tout à coup, en bas des marches, apparait le visage curieux d'Eri, qui depuis quelques semaines, noue ses cheveux dans une tresse sans craindre de montrer sa cicatrice.
Néanmoins, dès son arrivée, elle fronce les sourcils en dévisageant son frère et son invité à tour de rôle.

_ Oh. sourit encore Inasa en remarquant sa présence. Tu dois être Eri, c'est ça ?

Sans bouger de son poste, l'adolescence stoppe son attention sur lui, un sourcil arqué et la bouche fendue d'une mimique dédaigneuse.

_ Ouais. C'est moi. dit-elle froidement. Et toi t'es qui ?

_ Eri. grogne Katsuki dans la foulée. Parle pas comme ça.

_ T'inquiète pas, je comprends. rassure l'invité sans se fâcher. Je m'appelle Inasa, je suis à Yuei avec ton frère. J'espère que ça ne t'embête pas que je passe la soirée ici.

Eri cligne des yeux dans toute sa condescendance, semblant ne pas du tout apprécier l'excès de zèle de ce garçon, avant de faire siffler l'air entre ses dents en signe d'indifférence.
Tout à coup très gêné, Inasa ne sait soudain plus où se mettre, percevant le malaise ambiant en cherchant une issue quelque part.

_ Euh .. je peux aller aux toilettes ? C'est où ?

_ Par là. rétorque Eri en pointant la bonne direction du regard. Première porte à droite après le couloir. Te trompes pas, la porte d'en face c'est la cave. Je sais pas si Katsuki t'en as parlé, mais il ne faut surtout pas que tu y entres.

Sur le ton menaçant d'Eri, Inasa hésite avant de bouger, et avale sa salive au moment de faire volteface pour suivre ses instructions.
Puis, immédiatement après sa disparition de leur champs de vision, Katsuki se jette littéralement sur sa sœur, se penchant à son oreille pour l'agresser en chuchotant.

_ C'est quoi cette histoire de cave ?! On n'a même pas de cave !

_ Et toi ? C'est qui ce mec ?

_ Eh, j'ai pas de compte à te rendre alors me fais pas ton numéro.

_ Vous sortez ensemble ? lance-t-elle de but en blanc.

Hésitant à lui répondre, contrarié par ces investigations mais conscient de l'acharnement dont sa sœur est capable de faire preuve, Katsuki capitule devant elle après trois secondes de réflexion.

_ Pas vraiment. En quelques sortes mais pas vraiment.

_ Et Izuku ?

_ Quoi Izuku ? Il n'y a rien avec Izuku.

_ Donc tu vas me dire que t'avais Izuku, Izuku ! répète-t-elle en mimant un corps parfait avec ses mains. Et tu reviens avec ça ?

_ Fais pas ta connasse s'teuplait, ça te regarde pas.

Médusée, Eri arque ses deux sourcils en le jugeant férocement du regard, se permettant de le dévisager de haut en bas comme s'il s'agissait de sa mère.
Puis, en soupirant d'exaspération, elle hausse les épaules.

_ Mais je fais rien du tout moi. Je dis juste que t'avais une fusée supersonique à ta portée et que tu l'as échangé contre une trottinette électrique. Mais après tout tu fais ce que tu veux hein.

_ T'as pas intérêt à me faire des coups comme ça toute la soirée Eri.

Une seconde, il prend tout de même en considération la comparaison de sa sœur, celle de la fusée supersonique et de la trottinette électrique.
Loin de lui l'idée de traiter Inasa de trottinette, mais imaginer que même sa sœur considère Izuku comme une petite perle rare le fait s'interroger malgré lui.
A-t-il vraiment commis une si terrible erreur ?

_ Bon, dans ce cas, donne-moi le numéro d'Izuku.

_ Hein ?! bondit-il. Pourquoi faire ?

_ Bah si tu lui parles plus tu fais ce que tu veux, mais moi je l'aime bien je veux prendre des nouvelles de lui. J'ai le droit non ?

_ Hors de questions que je te file son numéro. T'as rien à lui dire et je te fais pas confiance.

_ Oh pardon, t'as peur que je t'arrange un coup avec le plus beau mec de ta vie ? Ok, je comprends.

Soupirant, Katsuki remercie tous les Dieux du monde en entendant Inasa revenir, et s'empresse de mettre fin à cette discussion pour se tourner vers son invité.
À côté de lui, Eri persiste à le fixer avec son air très supérieur, qui continue de mettre le jeune homme très mal à l'aise.

_ Hum, tout va bien ? s'inquiète Inasa. Je peux .. revenir un autre jour si c'est pas le bon moment, je veux pas déranger.

_ Non, c'est bon. On va monter dans ma chambre. dit Katsuki en lui indiquant les escaliers. Ce sera plus tranquille.

En partant, guidant Inasa et l'invitant à passer devant lui en arrivant devant les escaliers, il se retourne une dernière fois vers sa sœur pour la fusiller du regard.
Mais celle-ci, pas impressionnée pour un sou, lui envoie un clin d'oeil en mimant à nouveau le corps parfait avec ses mains.
Fronçant les sourcils, il durcit son visage pour lui ordonner d'arrêter ça, tandis qu'Inasa l'attend désormais déjà à l'étage.

Il n'avait pas prévu que sa sœur mettrait son nez dans ses histoires, même s'il reconnaît qu'il aurait largement pu s'en douter, mais les remarques que celle-ci vient d'avancer le font tout à coup sincèrement douter.
C'est vrai qu'Inasa lui a dit et redit que s'attarder sur Izuku ne mènerait à rien, mais Eri dit le contraire, et qui d'autre que sa sœur le connait assez bien pour ne pas s'inquiéter de ses limites ?
A défaut de savoir à qui en parler, elle a toujours été l'unique personne avec qui il partageait les détails de ses sentiments et de ses amourettes.

Et mine de rien, son instinct lui dicte de lui faire confiance à elle bien plus qu'à Inasa.
Finalement, il va devoir réfléchir plus que prévu ce soir ..

________

Hey !

Je vous avais dit qu'on pouvait rattraper la situation !

Bon, c'est pas encore joué, mais Eri est là pour gérer le coup, voyez ? 🤭

Alors j'espère que vous êtes moins en colère que pour le chapitre précédent, et sur ce, je vous embrasse 😘

Prenez soin de vous 🦩❤