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𝑆𝑜𝑦𝑒𝑧 𝑝𝑟𝑢𝑑𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒̂𝑣𝑒𝑠,
𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡𝑠.
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Il parait que la vie finit toujours pas reprendre son court avec le temps, il a lu ça dans un magazine une fois, il ne sait plus où, mais il se souvient de cette affirmation.
Avec un peu de chance, la revue disait vraie, et avec un peu de patience, tout rentrera dans l'ordre comme si rien de tout ça n'était arrivé, et il lui suffira alors d'effacer les détails restants de sa mémoire pour reprendre son quotidien et ses objectifs de départ sans plus se poser de questions.
S'il s'y tient et qu'il s'accroche un peu, ça ne lui parait pas si impossible que ça.
Après tout, un si court chapitre dans l'immensité de l'histoire humaine ne représente pas plus qu'un grain de sable au milieu du Sahara.

Sur le moment, quand il a confronté Izuku le lundi devant la porte de sa maison, ses propres mots lui ont fait mal à la gorge, et les prononcer le faisait au moins autant souffrir qu'Izuku en les entendant.
Pourtant, il n'aurait pas accepté de prendre une autre direction pour cette conversation, conscient qu'il ne pouvait pas laisser passer les agissements et les décisions d'Izuku comme s'il ne s'agissait de rien de grave.
Sa fuite l'a blessé, terriblement blessé, et quand Mikumo l'a pris à partie pour l'accuser d'être le coupable de scénario, la peine s'est changée en colère, puis en amertume.
Comment Izuku pouvait laisser entendre à son frère que Katsuki avait fait quoi que ce soit de mal ? De quel droit ne l'avait-il pas défendu ?

Quand Mikumo l'a frappé, c'était comme si le coup venait du poing d'Izuku, avec un arrière-goût de mépris et de trahison.

C'est vrai qu'il aurait aimé que ça ne tourne pas de cette manière, et que son cœur lui a plus d'une fois susurré d'accorder son pardon à son ami, de se montrer clément vis à vis des dilemmes qu'impose sa relation avec son jumeau. Mais au fond de lui, la crainte s'est imposée plus férocement, à l'idée que cette situation pourrait se représenter, encore et encore, aussi longtemps qu'Izuku continuera de refuser d'instaurer des frontières entre sa vie privée et la surprotection de Mikumo.
Alors il a fait confiance à sa raison pour cette fois, il l'a chassé de devant sa porte, quitte à devoir le regarder partir en pleurant, quitte à se faire mal à lui-même en voyant les larmes et le désarroi sur le visage de son ami.
Parce qu'il doit aussi se protéger lui-même ..

Après le départ d'Izuku, et une fois la porte refermée, et quand bien même il se trouvait seul dans la maison, il s'est efforcé de contenir ses émotions douloureuses en serrant les dents.
Malgré tout, une larme lui a échappé. Une seule, mais qui contenait en elle toute la puissance de son désespoir et de ses désillusions.
Au passage de cette unique goutte salée le long de sa joue, la détresse et les tourments lui ont brûlé la peau en silence.
C'était douloureux, mais nécessaire s'il voulait ne pas oublier à quel point Izuku lui faisait mal, et tenir son engagement de non pardon pour sa propre protection.

Le lendemain, il ne s'est pas vraiment surpris de ne voir aucun des frères Midoriya dans l'enceinte de Yuei.
Il devinait facilement Izuku occupé à soigner et rassurer son frère, pendant que lui trainait son cœur en lambeau à ses pieds, et le poids de ses ressentiments a doublé d'un seul coup.
Il pouvait bien chialer toute la flotte de son corps contre une poubelle s'il voulait, ce n'est pas auprès de lui que se tenait Izuku.
Le jour suivant, Mikumo est réapparu dans l'établissement, le visage toujours décoré d'un hématome bien voyant, et assurément plus calme qu'à l'accoutumée.
Néanmoins, toujours pas d'Izuku en vue.

Puis, en arrivant au mercredi, toujours sans la moindre trace du deuxième frère Midoriya, Katsuki s'est fait à l'idée qu'Izuku ne se pointerait plus pendant un petit moment ..
Au moins, Mikumo lui foutait la paix, et même, il l'évitait soigneusement. Il jure même l'avoir vu raser les murs une ou deux fois.
Au moins un point positif dans toute cette merde qu'il n'arrivait pas à sortir de sa tête, espérant bien malgré lui voir Izuku débarquer avant la fin de la semaine.
D'ailleurs, contre son propre gré, il a continué d'espérer vainement jusqu'au vendredi, et quand le week-end est revenu, il n'a pas pu s'empêcher de s'inquiéter un peu pour son ami absent des radars.

Sans le soutien téléphonique d'Eijiro, il aurait probablement craqué plusieurs fois à l'heure qu'il est, et cédé aux murmures de sa poitrine pour recontacter Izuku.
Mais il a tenu bon, la première semaine, puis la deuxième, et ce lundi, il entame sa troisième semaine sans nouvelles de lui.
Il est un peu plus de midi, le soleil lui tape insidieusement sur la tête depuis la table en bois sur laquelle il squatte encore, assit directement sur le plateau, les pieds sur le petit banc fixé à l'ensemble.
Il n'a pas perdu ses habitudes, l'agitation du réfectoire à cette heure-ci l'insupporte toujours autant, et comme toujours, il attend la fin de service pour s'y rendre plus calmement.

Ce matin, il a croisé Mikumo dans les couloirs, ce dernier lui a jeté un regard froid et vide, avant de tracer sa route sans le défier davantage. C'est comme ça depuis quelques jours, depuis qu'il a arrêté de raser les murs, il se permet de le jauger de temps à autres, sans rien dire ni rien faire de plus cependant.
Malgré lui, Katsuki s'interroge sur l'absence prolongée de son ancien ami.
A moins que son frère l'ait séquestré dans sa chambre, ce dont il doute quand même, alors Izuku fuit Yuei de son plein gré, probablement pour l'éviter lui, et peut-être même parce qu'il souffre aussi de la tournure des évènements.
Si ça se trouve ...

_ L'établissement va bientôt pouvoir faire une statue à ton effigie sur cette table. Chaque fois que je te vois, t'es dessus. ricane fortement une voix inconnue sur sa droite.

La nouvelle apparition l'interpelle, et d'un oeil plus las qu'intrigué, il tourne son regard vers son visiteur amusé, qui s'avance sans gêne jusqu'à atteindre sa hauteur.
Par-dessus son uniforme scolaire, le type porte un épais manteau muni d'une capuche en fausse fourrure, comme si les températures nécessitaient vraiment un tel accoutrement.
Depuis son poste assit, Katsuki le devine un peu plus grand que lui, peut-être même plus baraqué, et les cheveux coupés à ras du garçon contribuent à lui donner un air légèrement supérieur.

_ Si tu l'dis. lâche Katsuki sans lui accorder plus d'attention.

Il a peut-être déjà croisé ce mec une fois ou deux dans les couloirs sans s'en apercevoir. Bien que Yuei ne soit pas particulièrement grand, il ne s'attarde pas vraiment sur les visages de ses camarades. Mais c'est la première fois qu'il remarque réellement celui-ci.
Pourtant, au vu du volume de sa voix portante et de sa tenue quelque peu hors-sujet, il ne passe pas franchement inaperçu.

_ Tu ferais presque peine à voir tout seul sur ta table.

_ T'avais un truc à me dire ? s'agace Katsuki. Parce que si c'est juste pour venir m'emmerder avec ce genre de remarques, tu peux repartir.

_ C'est qu'il est sauvage en plus. Détends toi l'ourson, je veux juste faire connaissance.

Est-ce qu'il vient de le surnommer "l'ourson" ? En plus de l'avoir traité de sauvage ?
Immédiatement, Katsuki voit sa patience lui faire déjà défaut, alors que l'autre vient tranquillement s'assoir à côté de lui en ricanant comme s'il rejoignait un vieux pote sur le port.

_ T'es qui ? J'ai pas besoin de faire connaissance.

_ Wow, tu sais que je vais pas te manger petit ours, c'est pas la peine de sortir les griffes comme ça.

_ Petit ours ? Mais va te faire foutre. lui crache Katsuki dans toute sa condescendance.

_ Ok, ok, pas petit ours alors. Je te vois souvent trainer ici tout seul ces derniers temps. Tu parles à personne ici ?

Soupirant, Katsuki masse son visage contre une de ses mains.
Tout ce qu'il veut c'est qu'on le laisse tranquille, dans son coin avec ses pensées et sa colère en boucle, passer son année ici, espérer que plus personne ne viendra entraver ses études, et puis c'est tout.
Il ne demande pourtant pas la lune, si ?

_ J'ai pas l'impression que ça te regarde. Je te connais pas et je t'ai rien demandé.

_ Arf, ouais. s'amuse encore son parasite. C'est vrai que je suis un peu à la carte, je viens quand ça me chante, c'est à dire pas souvent. C'est mes parents qui m'ont inscrits ici, moi j'en ai rien à foutre de cette école, et comme toute manière ils sont jamais là, je peux sécher sans que-

_ Pourquoi tu me racontes ta vie ? s'énerve Katsuki en redressant son dos. J'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre ?

Pas vexé pour un sou, le garçon s'interrompt calmement avant de laisser place à un large sourire sur son visage, puis de hausser une épaule nonchalante.

_ Non, en effet.

_ Alors qu'est-ce que tu veux ? Si t'as rien à me dire, casse toi.

_ D'accord, ça va .. reprend l'autre, toujours tout sourire. J'ai entendu dire que t'avais cassé la gueule de Mikumo dernièrement.

_ Pourquoi tu me parles de Mikumo ?

La simple évocation de son nom suffit à crisper ses muscles et à faire monter la rage jusqu'à son crâne en soudaine ébullition.
Et la présence de ce type n'y arrange rien, alors qu'il ne comprend rien à l'intérêt qu'il porte à cette altercation entre eux deux.

_ Bah .. Je viens de te le dire. Tu lui as collé une sacrée pastèque apparemment. L'info court partout depuis deux semaines, parait qu'il t'a frappé et que tu l'as mis K.O juste après.

_ Admettons. Et donc ?

_ C'est vrai ?

_ Quoi c'est vrai ? grince Katsuki qui n'en peut déjà plus de cette discussion ridicule.

_ Il t'a frappé en premier ?

Désabusé, Katsuki se ratatine sur lui-même, dépassé par l'insistance de ce bonhomme en manteau moumoute sorti de nul part. De toute évidence, il semble déterminer à connaitre les détails de cette affaire, probablement pour nourrir les rumeurs du coin, et si Katsuki ne lui donne pas ses foutues réponses, il ne le lâchera visiblement pas.

_ Ouais.

_ Eh bah .. Qu'est-ce que t'as fait à son frère ?

_ Hein ?! Quoi qu'est-ce que j'ai fait à son frère ? Tu veux quoi putain ? T'es pote avec Mikumo ?

Immédiatement, l'autre prend une posture de défense, levant ses bras en signe de paix pour ne pas se prendre une balle perdue, espérant calmer l'atmosphère avant de se lancer dans ses explications.

_ Je suis pas pote avec Mikumo. C'est juste que je le connais un peu. Assez pour savoir qu'il aime bien semer le bordel derrière lui, mais c'est juste un gars qui aime bien faire le con tu vois, il est pas dangereux, c'est pas un bagarreur. Les seules fois où il se met à taper sur les gens c'est quand ça concerne son jumeau tu vois. Je fais juste une déduction.

_ J'ai rien fait du tout à Izuku.

_ Alors pourquoi il t'a cogné ?

_ Putain t'es la police ? Tu comptes m'interroger comme ça encore longtemps ?! Je te dois aucune explication je sais même pas ce que tu veux.

_ Ok, ok calme toi l'ourson.

S'il continue il va lui en coller une.

_ Bon, je vais tout te dire, ok ? reprend l'autre en levant à nouveau les bras. C'est ma deuxième année ici, et j'aime bien observer les gens et les affinités, c'est mon petit passe-temps tu vois.

_ Je m'en fous, va droit au but.

Peu importe la raison de sa venue, cette discussion lui tape sévèrement sur les nerfs, et qui plus est, ouvrir la conversation sur Izuku et Mikumo le met dans un état de rage supérieure.
Alors il aimerait autant que l'autre con termine rapidement de lui raconter ses motivations, qu'il devine aussi stupides que le propriétaire, et qu'il se tire aussi vite qu'il était arrivé.
Pour le convaincre, il lui lance un regard aussi noir que possible, espérant se faire comprendre une bonne fois pour toute.
Ainsi, son visiteur claque sa langue à son palais avant de se replacer correctement sur son assise, plantant ses coudes sur ses cuisses pour se concentrer, avant de prendre une longue inspiration.

_ Quand on les a vu débarquer le premier jour, c'est devenu l'attraction du coin. Ils se ressemblent tellement, c'est un truc de fou, non ? On dirait des copier-coller, et tout le monde était un peu fasciné par eux. Mais ça s'est vite remarqué qu'il valait mieux pas trop tenter de s'en approcher de trop prêt, surtout d'Izuku. Honnêtement je vais te dire, moi je sais pas les différencier, et je suis pas le seul, mais quand tu te retrouves face à l'un d'eux et que tu vois l'autre te regarder de loin avec des mitraillettes dans les yeux, tu sais que t'es en face d'Izuku. Je sais pas comment ils ont grandi, mais y'a clairement un truc qui pousse Mikumo à se comporter comme un chien de garde, au point que c'est carrément dangereux d'essayer de sympathiser avec Izuku si t'as pas la bénédiction de son frère.

Pendant qu'il fait une petite pause dans son récit, Katsuki se surprend à s'intéresser à ce qu'il lui raconte, suivant de très près son discours comme s'il pouvait, par hasard, y pécher des informations utiles d'une manière ou d'une autre.

_ Personnellement, reprend le narrateur, je me suis jamais amusé à leur parler. Y'a des courageux qui y sont arrivés je dis pas hein. Tenya et la petite Ochaco, ça a marché pour eux, et Mikumo a réussi à s'entourer de quelques cinglés qui lui ressemblent bien, genre Denki. Mais y'a un paquet de monde dans cette école qui les évitent soigneusement, de peur de se retrouver avec une flèche dans le cul si t'as le malheur de vexer Izuku et de te retrouver avec Mikumo en train d'essayer de t'assassiner. Je sais pas de quoi il a peur, mais il peut pas s'empêcher de surveiller son frère comme s'il était en danger à chaque instant. Et c'était évident qu'un jour il se passerait un truc. J'étais sûr que quelqu'un finirait par avoir des problèmes avec Mikumo en voulait juste faire ami-ami avec Izuku. C'est tombé sur toi apparemment. Mais plus je te regarde, plus je me dis que ta connerie c'est sûrement d'être tombé amoureux d'Izuku. Je me trompe ?

Fronçant subitement les sourcils, Katsuki dévisage son interlocuteur avec méfiance.
Comment peut-il affirmer un truc pareil sur la prétendue base de ses supposées déductions ?
Outre les pseudos explications qu'il vient de lui donner, rien ne justifie une telle conclusion.

_ Fais pas cette tête. renchérit le garçon en le voyant se braquer. Ça doit être un truc de gay, entre nous on se renifle.

_ On se renifle ? Tu me prends pour un clébard ?

_ Mais non c'est pas ce que je dis. Mais j'sais pas, à force de devoir faire gaffe avant de draguer un mec, au risque d'être en train d'essayer de charmer un homophobe, j'ai appris à reconnaitre les bonnes cibles.

_ Une cible, de mieux en mieux.

_ Bon mec, fais un effort aussi. J'essaie juste de t'expliquer que je sais que t'es un suceur de queues parce que j'en suis un aussi et que du coup je l'ai senti c'est tout.

Finalement, il ne relèvera pas sa dernière remarque concernant les "suceurs de queues", conscient qu'il ne ferait que l'encourager à balancer une autre connerie encore pire que celle-ci.
Alors, en se contentant de soupirer, Katsuki hausse les sourcils d'incrédulité.

_ Ouais, ok. Soit. Et du coup, tu comptais en venir où ? répond-il pour tenter de mettre un terme à cette mascarade.

_ Au fait que tu perds ton temps avec les frères Midoriya. Tu vas t'y casser les dents, à moins que ce ne soit même déjà fait au vu des derniers évènements. Izuku est sûrement un bon gars, et je t'accorde que, autant l'un que l'autre, je leur ferais bien un suçon dans le cou-

_ Mais ferme ta gueule ! sursaute Katsuki en imaginant l'autre salaud foutre sa bouche sur le corps d'Izuku.

_ Doucement l'ourson, j'ai rien fait. Bref, je disais ... Izuku est sans doute un bon gars, mais avec Mikumo dans l'équation, t'arriveras juste à te faire du mal pour rien. A part fantasmer dessus dans tes rêves, tu feras rien de plus avec lui, moi je te le dis.

Fatigué et abattu par ces déclarations qu'il sait malheureusement probablement vraies, Katsuki souffle encore l'air de ses poumons en frottant ses mains contre son visage. Il aura suffi de qu'Izuku rentre en panique de sa soirée avec lui pour que son frère vienne lui coller une patate. Alors jusqu'où pourrait-il aller s'il apprenait pour les baisers échangés, ou encore pire, s'ils avaient été plus loin et que Mikumo en prenait connaissance ?
C'est vrai que Katsuki a conscience des sentiments qu'il a développé pour Izuku, mais aucune histoire d'amour ne justifie de se faire refaire le portrait par un jumeau surprotecteur ..

_ Je l'avais déjà compris .. se désole-t-il en passant finalement ses doigts dans ses cheveux.

_ Va pas te rendre malade pour eux mon pote, tu cours après un mythe si tu penses réussir à finir avec Izuku.

_ Ouais ..

_ En attendant, moi j'en ai déjà marre tiens. J'ai tenu que la matinée et ça me soule. Ça te dis d'aller manger quelque part ? Je t'invite.

Etrangement, sa proposition fait écho dans la poitrine de Katsuki, qui revoit sa première vraie discussion avec Izuku au même endroit, juste avant qu'il l'emmène manger, puis visiter le musée des beaux-arts.
Ce moment où il avait hésité à répondre.

_ Ok, s'tu veux.

Mais cette fois, il a tellement besoin de se changer les idées ...

_ Super ! Oh, et c'est Katsuki c'est ça ? Je m'appelle Inasa.

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Hey !

Ne m'étranglez pas s'il vous plait !

Je me disais que ça manquait de rebondissements, pas vous ? 😅
Nous verrons bien où nous mène cette nouvelle apparition dans le casting dans les prochains chapitres 🤭

Celui-ci vous a plu ? 🥰

Aller je vous fait des bisous avant que vous ne me fusilliez du regard jusqu'à ce que mort s'en suive 😘😘😘

Prenez soin de vous 🦩❤