𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐫 𝟏𝟗𝟗𝟓 [𝐉-𝟔𝟖]
George discute un peu avec Fred et Angelina en attendant de voir Dixie et quand il la voit descendre, il sent son souffle quitter ses poumons, elle est magnifique. La brune se dirige directement vers Dean qui est avec Neville. Elle s'approche doucement et quand son petit ami la voit, il dépose un baiser sur sa joue. Elle doit lui parler, mais pas devant Neville, ne voulant pas mettre Dean mal à l'aise.
— Dean, est-ce qu'on peut parler? demande-t-elle.
Le jeune homme hoche la tête et lui prend la main pour l'entraîner dans un coin tranquille. Dixie essaie de contrôler le tremblement de ses mains et elle inspire profondément.
— Je ... Je t'apprécie énormément, dit-elle, mais je .. je ne crois pas que je suis amoureuse de toi. Je suis désolée, les sentiments ne se contrôlent pas et je .. enfin, j'espère que tu ne m'en veux pas.
Dean reste silencieux un petit moment puis il la regarde, blessé dans son égo surtout et il regarde autour d'eux comme pour s'assurer qu'il n'y a personne qui les écoute.
— Je vois, lâche-t-il, et bien désolé de ne pas être George.
— Quoi? Mais non, je .., commence Dixie.
Dean la bouscule un peu avant de partir ce qui fait froncer les sourcils à George et Dixie se retient avant de soupirer, elle s'en veut de l'avoir blessé, mais c'est mieux que de lui mentir encore. Le rouquin passe la main dans ses cheveux puis est sorti de ses pensées par Fred qui le pousse un peu.
— Tu lui as parlé? demande-t-il.
George hoche la tête et son jumeau lui tapote l'épaule gentiment, soulagé que son frère soit enfin passé à l'action pour faire avancer les choses avec la brune.
— C'est pas trop tôt! lâche-t-il, t'en as mis du temps.
— Tais-toi et occupe toi d'Angelina, tu veux?
Les deux frangins se mettent à rire d'un même mouvement et Fred repart alors. Cependant, Ron fronce les sourcils et vient se planter face à son aîné.
— Qu'est-ce que t'as fait? dit-il, t'es retourné la voir? Elle est dangereuse, t'as vu ce qu'elle a fait à ton bras?
George regarde Ron d'un air blasé et s'éloigne pour aller se mettre vers la fenêtre pour regarder l'extérieur pensivement. Dixie observe Dean qui semble raconter à ses copains ce qui s'est passé et elle se sent épiée, elle a envie de disparaître sous terre. Elle sent les regards qui la transpercent et personne n'ose vraiment l'approcher et la brune se sent comme une bête de foire.
La jeune fille hésite à retourner en courant dans sa chambre surtout quand elle croise le regard de Ron et elle s'empresse de baisser les yeux sur ses chaussures et se dirige dans un coin tranquille, dos aux autres. Globule danse face à elle pour lui changer les idées et une immense vague de tristesse la submerge.
Ses parents devaient toujours assister aux spectacles que Globule faisait. La petite boule de poils vient se mettre dans les bras de sa maîtresse pour lui faire comprendre qu'elle sait à quoi elle pense et qu'à elle aussi, ils lui manquent.
Dixie regarde sa robe, sa mère lui a choisi dans une boutique moldu parce que la brune adore les étoiles et elle touche le tissu fin, elle ne pourra jamais lui montrer portée sur elle.
— Je suis perdue, Globulette, souffle-t-elle. Je ne sais pas ce que je deviens, mais j'ai peur. Tu veilleras sur George, d'accord? Si je .. S'il vient pour moi, je veux que tu restes avec George.
Globule secoue la tête, refusant de laisser sa maîtresse. Elle vole jusqu'à son visage et pose sa petite tête sur sa joue.
— Je t'aime ma petite Globule, murmure la brune. Toi, tu me comprends.
La chauve-souris détestant voir Dixie triste, gonfle sa petite poitrine et prend son envol. La jeune fille entend alors des cris et elle se retourne avant de pouffer de rire en voyant son animal bombarder Dean, Ron et Hermione de pets puants. George suit la chauve-souris du regard avant de se mettre à rire en la voyant s'acharner sur Ron, Hermione et Dean, il finit par se lever, ne voulant pas laisser Dixie toute seule.
Il a envie de passer du temps avec elle et l'observe dans sa jolie robe bleue à étoiles puis lui offre un sourire avant de venir s'installer en face d'elle. Il la trouve vraiment jolie et sent ses joues rougir. Dixie rougit un peu aussi, trouvant George vraiment élégant dans ce costume.
— Tout va bien? demande-t-il en mettant les mains dans ses poches.
— Oui, ça va, répond-elle. Je crois que ça s'est plutôt bien passé avec Dean. Enfin, si on veut, il ne m'a pas transformée en poule alors je suppose que c'est bon signe.
Le jeune homme sort les mains de ses poches puis les passent dans ses cheveux avant de se pencher vers Dixie et lui fait un petit clin d'œil.
— T'es jolie comme ça, elle te va bien, cette robe, ça change de tes horribles pyjamas, dit-il en riant. Hum, tu .. tu veux danser? Ça te changera les idées, tu ne crois pas?
— Oh ..., merci, souffle-t-elle. Tu es très beau, toi aussi.
Elle lui donne une tape au passage en l'entendant parler de son pyjama et elle rit puis essaie de ne pas s'enthousiasmer trop à cause de sa proposition de danser. La brune le dévisage, bouche ouverte. Ses joues la brûlent et George sourit en remarquant sa peau prendre la couleur d'une rose.
Dixie n'a jamais dansé avec quelqu'un hormis son père, mais ça ne compte pas et puis elle avait toujours les pieds sur les siens parce qu'elle ne sait pas danser. Elle se lève malgré tout et remet sa robe en place.
— D'accord, sourit-elle, mais ne te sens pas obligé.
Elle n'a pas envie de le forcer et puis elle est un peu honteuse de ne pas savoir danser déjà qu'elle ne sait pas faire sa cravate. Le jeune homme glisse sa main dans la sienne, ce qui provoque des rougeurs dans le cou de la jeune fille. Elle lui a déjà pris la main quand elle lui a montré le secret de Globule. Mais ce n'est pas la même chose, elle ressent sa chaleur, sa main, rugueuse et fine, et elle frissonne.
La brune voit très bien qu'on continue à la regarder et qu'on s'écarte sur son passage, mais aux côtés de George, elle réussit à ne pas y prendre en compte.
C'est quelque chose qu'elle apprécie avec lui, elle se sent toujours mieux. Le rouquin est grand, bien plus grand qu'elle et elle doit se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir mettre ses mains autour de son cou ce qui lui fait légèrement mal aux épaules. George a envie que Dixie passe une bonne soirée, qu'elle oublie ses cauchemars ou ce que les autres pensent d'elle. Il veut qu'elle passe au moins une soirée à se centrer sur elle-même.
— Je m'excuse d'avance si je t'écrase les pieds, dit-elle. Je ... je ne sais pas danser.
Le jeune homme attire Dixie un peu plus contre lui et pose ses mains sur sa taille tout en riant doucement, faisant plisser ses yeux et il hausse les épaules alors que la brune pose la tête sur son torse, écoutant les battements de son cœur.
— T'en fais pas, dit-il, moi non plus.
George est un mauvais danseur et il s'en fiche totalement. Il n'est pas du genre à s'inquiéter du regard des autres. Dixie se met à rire, au moins, ils sont deux à être nuls. Le garçon commence à faire quelques pas, gardant Dixie contre lui et la fait valser, un sourire sur les lèvres.
Dixie se demande alors ce qu'elle ressent dans ses bras. La sécurité, la chaleur et la joie et elle se demande si c'est comme ça que commence une histoire d'amour tout comme le rouquin qui se pose la même question, mais une chose est sûre pour la brune, elle veut croire qu'elle a raison et que c'est de l'amour.
George ricane un peu en voyant la brune si peu à l'aise à danser, elle est vraiment mignonne et il ne peut pas se mentir, il trouve la situation plutôt drôle parce qu'il ne sait pas non plus danser. Il se sent bien en sa compagnie et tout comme sa partenaire, il ne sait pas ce qu'est l'amour, mais quand il est avec Dixie, il se sent lui-même.
Il n'a comme exemple que ses parents et ils ont l'air heureux ensemble, tout le temps et bien que George ne soit pas son père ni sa mère, il sait qu'il veut continuer à passer du temps avec Dixie, il le sent au plus profond de son être.
— Si tu n'y arrives pas, tu n'as qu'à monter sur mes pieds, dit-il.
— C'est ce que mon père faisait, murmure-t-elle. Parce que je lui écrasais toujours les pieds alors il en a eu marre.
Elle rit doucement en repensant à tous ces bons moments et écrase alors les pieds de George et elle écarquille les yeux, gênée.
— Pardon, marmonne-t-elle.
— Je comprends, tu peux monter sur mes pieds, je tiens à garder mes orteils, rit-il.
Timidement, Dixie pose ses pieds sur ceux du rouquin et réussit à l'entourer de ses bras correctement. Elle lui arrive au menton et elle pose la tête au creux de son cou, il sent bon la pêche et son parfum lui chatouille légèrement le nez.
Globule tourne autour d'eux en poussant de légers gémissements ou grognements comme si elle chantait une chanson. La petite créature est heureuse de voir ses maîtres comme ça et George lève les yeux vers elle, souriant et il rit en l'entendant essayer de chanter. La chauve-souris s'époumone et Dixie se met à rire.
— C'est une piètre chanteuse, rit-elle. Si elle continue, elle va faire fuir tout le monde.
— Au moins, on serait plus tranquille, dit-il d'un air innocent.
Globule l'entend et elle prend un air outré avant de grogner et, vexée, elle part bouder sur Fred qui danse avec sa petite amie, celui-ci sursaute avant de soupirer et de laisser la créature l'embêter. Dixie remarque que Dean les regarde et elle détourne les yeux. Elle s'en veut, mais elle a été honnête et c'est tout ce qui compte.
Le rouquin trouve cette scène clichée, un couple qui danse avec leur chauve-souris, mais sont-ils seulement un couple? Il sort de ses pensées en entendant la voix de la jeune fille et baisse la tête vers elle.
— George, dit-elle, comment tu crois que c'est, l'amour?
Quand elle y pense, elle pense à ses parents, à son père qui dévorait le gratin de sa mère en disant que c'était la meilleure chose alors que c'était dégoûtant, à sa mère qui s'occupait toujours de son père avec les yeux pétillants.
Et quand elle pense au garçon qu'elle voudrait épouser, elle pense à un garçon gentil, drôle, à l'écoute et compréhensif. Elle veut simplement se sentir bien. George ne sait pas quoi répondre. Il n'y connaît rien et il se racle la gorge, réfléchissant plusieurs longues secondes.
— Je ne sais pas vraiment, dit-il. Tu aimes passer du temps avec cette personne, tu veux en passer plus, tu penses à elle souvent, tu aimes sa compagnie et ... tu te sens comme à la maison.
Il espère qu'elle comprend qu'il reprend ses mots. Dixie sourit, comprenant très bien et le rouquin entoure un peu mieux la taille de la jeune fille. Il caresse son dos lentement. La jolie brune sourit de plus belle, les caresses de George la rassure, il a toujours été là pour elle et elle ne pourra jamais le remercier assez. Elle aimerait seulement pouvoir raconter ça à sa mère, lui montrer sa robe et espère que de là où elle est, elle peut la voir.
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