𝗘𝗣𝗜𝗦𝗢𝗗𝗘 03

WAP
SÉOUL__

I was the liar
MY PASSION FOR BLOOD

Kyung-ah était dans son bureau alors qu'elle passait en revue les récentes preuves par rapport au meurtre sanguinaire du jeune présumé. Elle était en train de regarder les nombreux suspects, notamment les habitués du club et leur casier judiciaire pour certains. Elle se disait que le meurtrier pouvait bien être habitué des lieux et pouvait pertinemment avoir pu, profiter durant son temps de plaisir et luxure, repérer chacune des pièces mais aussi les positions des caméras ainsi que les vigiles. Elle soupire vaguement n'étant pas satisfaite par les cas qu'elle venait à regarder sous ses yeux. La jeune femme passe une main dans ses cheveux bruns en grognant longuement avant de venir s'humecter les lèvres nerveusement. Elle entend sa porte s'ouvrir et ses yeux tombèrent sur son acolyte robotisé.

        — Des nouvelles ? Demande t-il en resserrant sa cravate tandis qu'il pince ses lippes.
       — Mh, non, ils ont tous un casier judiciaire, pour des escroqueries ou bien des bragages...mais aucun ne correspond au style du tueur...ils ont tous entre trente et quarante ans..., Souffle t'elle en passant ses mains sur son faciès. Ça pourrait être ses acolytes mais...c'est trop vague encore...
         — J'ai le dossier des défunts que vous m'avez demandé, dit-il finalement en le posant sur son bureau.
 

   La jeune femme vient à le prendre alors qu'elle soupire longuement en ouvrant rapidement le dossier avant de pincer sa lippe du bas d'un air sérieux et dévoué. Elle contempla les différentes photos des défunts alors que leurs prenons, ainsi que noms et coordonnées étaient affiché. Elle vient à lire les diverses adresses avant de soupirer longuement.

     — Il faudra prévenir toutes les familles...on demandera à des officiers de présenter nos condoléances et de dire que nous sommes sur le coup, dit-elle en soupirant longuement frustrée. Je pensais qu'il y avait quarante et une personnes décédées... où est la quarante et unième personne ? Elle n'est pas dans la liste, dit-elle en tournant les nombreuses pages.
    — Il s'avère qu'il manque une personne, elle serait potentiellement vivante ou... kidnappée par le tueur, dit-il sérieusement avant de passer sa main dans ses cheveux avant de plisser son smoking.
     — Étrange...pourquoi aurait-il épargné une personne sur quarante ? Demande t'elle rhétoriquement.
     — Nous avons visionné les caméras de surveillance...on à son physique, maintenant il faudrait trouver plus d'informations...
     — Puis-je visionner la vidéo ? Demande t'elle intriguée en tapotant son stylo contre le bureau.
  

   Le jeune homme hocha de la tête avant de venir enlever une petite clé USB de sa poche avant de la poser délicatement sur le bureau en la glissant devant les yeux de la jeune femme.

    — J'ai fait une copie de mon serveur interne pour vous sur cette clé, je me suis dit que vous trouveriez ça plus agréable que de me brancher à un câble pour sonder ma mémoire...
    — Effectivement, dit-elle avant de prendre la clé et de la mettre dans son ordinateur tactile, qui plane dans les airs. Elle vient à rapidement accéder au dossier de la clé avant de visionner la fameuse vidéo tandis qu'elle posa deux de ses phalanges sur l'écran pour effectuer un zoom sur le visage de la jeune femme. Elle vient à appuyer sur son visage alors qu'un cercle vient à s'afficher.

    — J'ai son numéro d'identification, dit-elle en regardant le jeune homme avant de noter ce dernier sur son calepin.

  La brune vient à se lever avant de marcher vers un grand casier numérique, elle vient à appuyer sur un bouton qui ouvre un clavier tactile avant de taper les fameux chiffres d'identifications, avant de sourire de manière satisfaite en voyant le nom, prénom ainsi que la photo de la jeune femme. Mais aussi des informations complémentaires.

     — Bae-Dong, dans la trentaine tout juste, mère d'un petit garçon, elle travaille bien au club Palacio en tant que gogo danseuse, dit-elle avant de croiser ses bras. J'ai son adresse ainsi que son numéro de téléphone, on lui rend une petite visite ? Dit-elle en ayant un rictus en regardant l'androïde.
       — Oui, répond t'il.

Le trajet avait été plutôt court, alors que l'enquêtrice était sur le siège passager à côté de son acolyte, elle ne pouvait s'empêcher de se poser une tonne de questions et de repasser en boucle l'individu d'hier, elle était sûre et certaine que c'était le tueur mais pourquoi il avait passé toute une nuit dans l'horreur qu'il avait pu commettre ? Quelque chose lui échappait, même plusieurs choses. Elle regarda les différentes maisons avant de pincer ses lèvres de son rouge à lèvre. Elle vient à sentir le véhicule de quatre roues s'arrêter alors qu'elle ouvre la porte avant de fermer cette dernière et de croiser ses bras, d'un air sérieux. C'était une petite maison aux airs délabrés, un grillage en fer, et un chien féroce, d'un pelage noir qui venait à gueuler comme un fou en les regardant. L'androïde vient à se présenter à la gauche de la noiraude alors qu'il avait verrouillé le véhicule avec facilité, seulement en se connectant à ce dernier. Il vient à examiner de son œil robotique les états de la maison.

      — Ils habitent ici depuis deux mille quinze et la maison est au nom de Monsieur Dong, informe t'il.

  La noiraude pencha la tête sur le côté en voyant un couple sortir alors qu'un homme un peu plus âgé avait en main une valise tandis qu'il poussa la femme avant de venir jeter le bagage. Il venait à l'insulter de tous les noms avant de venir prendre sa chevelure tandis que le chien se mit en position d'attaque, mais forte heureusement pour l'homme, il était de l'autre côté de la petite grille.

   — Espèce de traînée ! C'est là d'où vient l'argent n'est-ce pas ? Du Palacio ! C'est ça ?! Hurle t'il sur la jeune femme. Tu ne vois pas le scandale de ce lieu ? Comment ça se fait que tu sois encore vivante, espèce de salope ! Tu es de mèche avec  le tueur n'est-ce pas ? Toi et ton gamin foutez le camp de ma baraque ! 

   Il avait une barbe mal rasée, de la bière dégoulinant de sa bouche alors que son tee-shirt autrefois blanc était jaunâtre et sali. Il vient à serrer son cou en grognant alors qu'un petit garçon sort de la maison en hurlant et le suppliant d'arrêter tandis qu'il se jeta sur ce qui serait son père en mordant son poignet. L'homme vient à lui refiler une gifle du tonnerre l'amenant au sol. Kyung-ah vient à sortir son flingue avant de rapidement courir en le mettant en joue.

    — Monsieur Dong ! Lâchez votre femme !
    — Ma femme ?! Dit-il en se retournant avant de venir ricaner. Elle est morte il y a bien longtemps, qui vous êtes vous ?! Barrez vous de chez moi !
    — Police, signale l'androïde en montrant sa plaque
  

   L'homme fronce des sourcils dubitatif avant d'observer le jeune homme. Il plisse des yeux avant de soupirer longuement en serrant sa mâchoire.

  — Un putain d'Androïde et une femme, la police a bien changé, crache t'il réellement un molard au sol.
 

  La noiraude vient à ouvrir le portail avant de faire un mouvement de tête à son acolyte alors qu'il vient à sortir les menottes en essayant de le menotter tandis qu'il se débattait, alors que Dae avait les yeux écarquillés, une trace de sang sur la joue et la lèvre inférieure alors qu'elle secoue de la tête.

      — Laissez mon oncle tranquille ! Hurle t'elle en essayant de retirer les mains de l'androïde. Ce n'est pas de sa faute !
      — Il vous a fait du mal madame, à vous et votre fils, de plus il a humilié ma partenaire, explique le brun.
      — Comment est-ce que vous savez que ...

  La protagoniste vient à prendre Dae avant de venir pincer sa lèvre en regardant le fameux oncle partir dans le véhicule. Dae regarda l'androïde en fronçant des sourcils alors qu'elle vient à cacher son gamin derrière elle. La brunette pince sa lèvre du bas avant de tapoter doucement de sa main sa lèvre. 


              — Qu'est-ce que vous voulez ? Demande t-elle méfiante en reculant avec son fils. 

              — Si je vous parle du Palacio, l'endroit que vous fréquentez tous les soirs, une vingtaine de morts et une seule employée, vous, qui est vivante. Vous trouveriez ça aussi farfelu que moi, n'est-ce pas ? Demande la noiraude, une main sur son flingue à la taille. Emmène le dans la voiture, ordonne t-elle à son coéquipier, qui s'exécute. 

             — J'ai...j'ai rien à voir avec le Palacio...vous vous trompez...

             — Ah oui ? Pourtant les dernières images du strip club démontre vos affirmations madame Dong, on vous y voit vous dandiner devant un homme aux cheveux noirs, une carrure imposante et un sourire qui visiblement ne vous laissait pas indifférente, annonce t-elle sans filtre. 

      Madame Dong déglutit difficilement avant de regarder son fils et lui boucher les oreilles, elle s'accroupit avant de sourire de manière légèrement crispée. Elle embrasse le front de son fils, passe une main dans sa chevelure, les yeux larmoyants avant de pincer ses lèvres. 


       — Va chez Thomas mon cœur, dit-elle doucement avant de le regarder galoper et passer le portail. Elle se redresse et regarder la flic avant de soupirer. Entrez...


   La jeune policière se hâte avant de rentrer dans la veille demeure de la danseuse, avant de regarder de ses pupilles la pièce principale, qui est la cuisine avec une mini salle à manger. Elle vient à hocher doucement de la tête, un endroit aussi délabré que l'extérieur. Une vaisselle d'une semaine, les assiettes salles au plat marron, alors qu'elles baignaient dans l'eau aux petits débris de cendre. Elle inspire et grimace, cette odeur de clope empestait la maison. De nombreuses bières jonchaient près du frigo alors qu'un vieux matou aigris et blessé boitait dans sa démarche. Il présentait des blessures visibles, laissant sa chair luire. Kyung-ah soupire avant de déplacer doucement une des chaises et de prendre place en face de la suspecte. Cette dernière avait la tête baissée, elle laissa écoulées des larmes avant de les essuyer vulnérable du à ses tremblements. Elle s'excusa, et renifla alors que sa vis à vis l'inspecte avant de lui tendre un mouchoir. Elle l'a remercie, essuie ses pleurnichements du au stress qu'elle encaissait sans cesse. Des cernes sur son visage et les dernières blessures que présentait son visage. La protagoniste sort son iPad, avant de tapoter quelque peu dessus et de glisser ce dernier devant la jeune femme. La caméra de surveillance à l'angle, on voyait le petit couple se charmer avant d'entrer dans la pièce plus intime, derrière les rideaux. Mais on voit aussi une petite blonde peste taper sa crise de jalousie, car cette dernière voulait attirer visiblement l'attention du meurtrier. L'enquêtrice sort un petit bidule carré sur la table avant d'appuyer dessus, ce dernier projette une photo digitale de la blonde. 


                            — Chun-hee Kim, une de vos collègues, retrouvée complètement vidée de son sang dans la petite pièce que vous aviez précédemment partager avec le meurtrier. Pourquoi madame Kim voulait autant l'attention de ce jeune homme selon vous . 


                           — J-Je sais pas...umh...l'augmentation, plus on a de client, plus on a des chances de recevoir plus d'argents...et une belle augmentation...Chun-hee était du genre avare, dit-elle les yeux rivés sur la table avant de regarder les images du corps de la blonde retrouvée morte. Son cœur fait un bond, elle se dit que ça aurait pu être elle, elle aurait pu être étendue sur le sol gisante, laissant son fils derrière elle. 

                         — Décrivez moi votre rencontre avec le tueur, ce qu'il s'est passé dans les moindres détails, demande t-elle en enregistrant sur sa montre avant d'entendre des pas. Ce n'était que son acolyte, qui ferma la porte en se tenant à ses côtés, ce dernier se chargea d'observer avec attention les mimiques de la victime. 

                           — Il est venu vers moi...m'a regardé étrangement...comme si on se connaissait déjà depuis...je me sentais vulnérable, déshabillée du regard...envouté par son charme...sa présence est si imposante, étouffante...il m'a demandé si je baisais, j'ai accepté, gênée, comme si c'était la première fois...mais sa présence me rendait toute chose...comme une première fois...il m'a balancé sur la banquette, il était violent, dit-elle en déglutissant. Il m'a dit qu'il était désolé pour ce qui allait suivre, dit-elle en massant ses tempes. Qu'il à des fantasmes plutôt étranges...Il...Il baisait comme un dieu, ce que j'ai ressenti était au-delà de tout...mon âme se consumait de lui...c'était la première fois que je prenais mon pied avec un client, dit-elle en hochant de la tête en les regardant. Il me fit jouir, je me souviens que j'étais gênée, il à une tête de gamin, un jeune...il m'a donné sa montre comme payement, je l'ai offerte à mon fils, il l'a porte en ce moment même...

                          — Une montre, très bien, on en aura besoin pour l'analyser, ça peut nous aider sur l'enquête...le modèle ? 

                           — Une rolex noire...au fond bleu...ensuite...Chun-hee est rentrée...elle m'a jugé comme dévergondée...ensuite je me sui éclipsée en les laissant seuls, je suis partie complètement de la boîte...c'est la première et dernière fois que je les ai vu, dit-elle sincèrement. Elle dégagea ses mèches dans son cou, et l'androïde remarqua les traces de morsure, il fronce des sourcils, effectue un zoom de ses pupilles. 

                             — Depuis quand avez-vous ces traces de morsure ? Demande t-il soudainement. 

                              — Des traces ? Demande t-elle perturbée avant de caresser son cou et de ricaner nerveusement. Le client...enfin le tueur, il m'avait dit qu'il avait des penchants spéciaux...il m'a mordu le cou et le poignet, désigne t-elle alors que le robot prend des photos de ses yeux robotiques. 

Les derniers mots de la jeune femme vient à inquiéter la policière, qui regarda alors son acolyte. Avait-il affaire à un fétichiste du sang ? Ou quelque chose dans le genre ? Ca pourrait effectivement expliquer le massacre sanglant du Palacio

                                    

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