21.

Point de vue Sarah

Dès que j'entendis sa voix, mon cœur se serra.

"Armando... Qu'est-ce que tu veux ?" dis-je d'une voix tremblante.

"Sarah, t'entendre dire mon nom, j'adore ça", répliqua-t-il d'une voix mielleuse.

Je serrai le téléphone dans ma main, essayant de garder mon calme malgré le malaise grandissant. Pourquoi m'appelait-il après tout ce temps ? Nous nous étions séparés il y a des mois, et je pensais que je n'aurais plus jamais à entendre sa voix.
Après le mal qu'il m'avais fait.

"Qu'est-ce que tu veux, Armando ?" insistai-je.

Il soupira, comme s'il était impatient de venir au vif du sujet. "Écoute, Sarah, j'ai appris quelque chose sur ton petit-ami, Jonathan. Je sais qu'il a tué mon cousin , et je vais lui faire payer pour ça."

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, et je restai silencieuse un instant, essayant d'assimiler ce qu'il venait de dire. Jonathan, qui était mêlé à la mafia mexicaine ? C'était pas bon signe.

"Armando, tu dois te tromper, et évite de m'appeler.", dis-je fermement, cherchant à vouloir coupé vite l'appel .

Il éclata de rire, un rire qui me glaça le sang. "Tu es naïve, Sarah. Tu ne sais rien de lui. J'ai des preuves, crois-moi. Je vais le faire payer pour ce qu'il a fait à mon cousin et toi tu va me revenir."

Je sentis une boule d'angoisse se former dans mon estomac. Armando pouvait être manipulateur et vengeur.

"Je ne sais pas ce qui te fais penser que tu va réussir"

Il soupira à nouveau, semblant frustré de mon brin de confiance en moi.

"Fais-moi confiance, Sarah. Tu sais au fond de toi que je dis la vérité. Aide-moi à faire tomber Jonathan où tu verras les conséquences."

"Si tu penses, que tu me fais peur", dis-je.

"Si tu penses que je vais te laisser comme ça ma chère poupée." dit-il d'une voix pas rassurante.

La conversation prend fin, et je me retrouvai à avoir peur, lorsque je sens une présence dans la pièce. Je levai les yeux et découvris Jonathan, accoudé à l'encadrement de la porte de la chambre. Son visage était fermé, ses yeux perçaient les miens, et je pouvais lire la colère qui bouillonnait en lui.

"C'est ton ex ?" exigea-t-il d'une voix grave.

J'hochai la tête en guise de confirmation, incapable de prononcer un mot. J'étais terrifiée par Armando et par ce qu'il pouvait révéler sur Jonathan.

"Que veut-il ?" soupira Jonathan, sa mâchoire se crispa.

"Moi... il prétend que tu as tué son cousin", répondis-je d'une voix tremblante. J'avais du mal à contenir ma peur, car j'avais vu à quel point Armando pouvait être manipulateur, et Jonathan colérique.

Jonathan prit une inspiration profonde, comme s'il essayait de se calmer. Il jeta un coup d'œil à sa montre, puis me revint fixateur. Sa voix était dure et sans émotion.

"Bon, je vais envoyer des hommes s'occuper de lui."

Je me sens partagé entre le soulagement de voir Jonathan prendre les choses en main et l'inquiétude de ce qui allait se passer ensuite. J'avais peur que cette situation ne tourne au cauchemar, que Jonathan puisse être mêlé à quelque chose de bien plus sombre que je ne l'avais imaginé.

Jonathan s'approcha de moi, posa une main sur ma joue pour essuyer les larmes qui coulaient silencieusement.

"Ne t'en fais pas, Sarah. Je vais régler ça. Personne ne te fera de mal, je te le promets."

Son regard était empli de détermination, mais aussi d'une tendresse infinie.

Jonathan me laissa dans la chambre et sortit rapidement. Alors que la porte se refermait derrière lui, je sentis une boule d'angoisse monter en moi.

"J'ai peur de ce qui va se passer, putain", murmurai-je à voix basse, bien que personne ne puisse m'entendre. Mes pensées étaient en ébullition, ma tête tourbillonnait avec toutes les hypothèses et les scénarios catastrophes possibles.

Jonathan allait-il réussir à régler le problème avec Armando sans que cela ne dégénère en violence ? Et si la situation dérapait, comment cela affecterait-il notre relation déjà complexe ? J'avais l'impression de marcher sur des œufs, de jouer un jeu dangereux dont je ne connaissais pas toutes les règles.

Mon téléphone sonna, me sortant de mes pensées tourmentées. Je le pris et vis que c'était le FBI qui appelait. Mon cœur se serra à l'idée de répondre à cette convocation. Le ton sérieux de l'agent Johnson ne laissait aucun doute sur la gravité de la situation.

Je décrochai, préparée à devoir expliquer mon absence et mon comportement erratique ces derniers jours.

"Sarah, où es-tu ?" demanda l'agent Johnson d'une voix froide et professionnelle.

Je respirai profondément, essayant de trouver les mots justes pour expliquer ma situation. "Je suis désolée, j'ai eu quelques problèmes personnels à régler."

L'agent Johnson semblait mécontent de ma réponse. "Coucher avec Jonathan prend déjà suffisamment de ton temps, apparemment. Ne crois pas que le FBI ne suit pas tes mouvements."

Son commentaire me prit au dépourvu, et je fus momentanément sans voix. Il avait raison, bien sûr, mais cela ne rendait pas la situation plus facile à gérer. J'étais dans un tourbillon émotionnel, partagée entre mon engagement pour le FBI et mes sentiments pour Jonathan.

L'agent Johnson avait raccroché brusquement, me laissant avec un sentiment d'inachevé et d'angoisse. Je me préparais à quitter la chambre lorsque soudain, une douleur intense me traversa le ventre, me pliant en deux.

Le mal de ventre était si aigu que je me retrouvai à genoux sur le sol, les mains crispées sur mon abdomen. Mon souffle se fit court, et des perles de sueur apparurent sur mon front. La douleur était si vive que je n'avais jamais rien ressenti de tel.

Jonathan, qui avait quitté la pièce quelques instants plus tôt, revint précipitamment à l'entente de mes gémissements de douleur. Il s'agenouilla à côté de moi, un mélange d'inquiétude et de panique dans les yeux.

"Sarah, qu'est-ce qui se passe ? Où as-tu mal ?" demanda-t-il d'une voix tremblante.

Je luttais pour trouver les mots, mais la douleur m'en empêchait. Le spasme dans mon ventre se calma un peu, me permettant de reprendre mon souffle.

"Je ne sais pas, c'est venu si soudainement. C'était comme si... comme si quelque chose m'avait poignardée de l'intérieur", réussis-je enfin à articuler.

Jonathan prit son téléphone et composa rapidement le numéro d'urgence. Il expliqua la situation au répartiteur, précisant que j'étais en train de souffrir de douleurs abdominales intenses et que nous avions besoin d'une ambulance de toute urgence.

Pendant que nous attendions les secours, la douleur revint en vagues brutales, me laissant sans défense. Jonathan restait à mes côtés, tentant de me rassurer, bien que l'inquiétude soit perceptible dans ses yeux.




NDA 🤍


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Je veux que vous sachiez que j'apprécie énormément chaque lecture, chaque vote et chaque commentaire que vous partagez avec moi. Votre intérêt pour cette histoire me pousse à donner le meilleur de moi-même en tant qu'écrivain.

Je tiens également à vous assurer que je travaille activement à être plus régulière dans la publication des chapitres à l'avenir. Votre fidélité mérite une histoire à laquelle vous pouvez accéder de manière cohérente, et je m'engage à faire en sorte que cela se produise.

Alors, je vous invite à plonger dans la suite de "Tentation" avec enthousiasme. J'espère que chaque nouveau chapitre vous captivera davantage et que vous apprécierez le voyage autant que moi. N'hésitez pas à partager vos avis et vos réflexions, car votre feedback est précieux pour moi.

Encore une fois, merci d'être les lecteurs incroyables que vous êtes. Votre soutien est une source constante d'inspiration pour moi en tant qu'écrivain. Ensemble, continuons à explorer les méandres de cette histoire fascinante.

Bonne lecture !

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