Point de vue omni

Sarah se rendait en cours, son sac sur l'épaule et l'esprit déjà occupé par la journée chargée qui l'attendait. Alors qu'elle traversait les couloirs bondés, elle aperçut Léa, une de ses amies proches. Elle s'approcha d'elle avec un sourire.

"Hey Léa, tu sais qu'il y a une soirée organisée ce week-end chez Thomas ? Tu devrais venir, ça va être génial !"

"Vraiment ? C'est super sympa de nous inviter ! Je vais voir si je peux me libérer, mais ça devrait aller. Merci Sarah !"

Les deux amies se saluèrent rapidement avant de se diriger vers leurs salles de classe respectives. Sarah, cependant, avait autre chose en tête. Alors qu'elle continuait son chemin, elle croisa le regard de Jonathan. Une tension inexplicable s'installa entre eux et elle détourna rapidement les yeux, préférant éviter toute confrontation.

La journée de cours se déroula sans encombre, mais Sarah avait l'impression d'être constamment observée. Une sensation étrange qui la mettait mal à l'aise. Après les derniers cours, elle quitta l'établissement et commença à marcher en direction de chez elle.

Alors qu'elle traversait un boulevard animé, un étrange sentiment de vertige s'empara d'elle. Tout devint flou et sombre, et Sarah perdit conscience. Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans le coffre d'une voiture, immobilisée et incapable de bouger.

Sarah paniqua et chercha des solutions. Elle examina les alentours et tenta de se rappeler comment elle avait atterri là. Des images fragmentées de quelqu'un s'approchant d'elle dans la rue lui revinrent en mémoire, mais tout était confus. Elle se rendit compte qu'elle avait été enlevée, mais par qui et pourquoi ?

La peur et l'angoisse la submergèrent, mais Sarah se força à garder son calme. Elle devait trouver un moyen de s'échapper. Elle chercha des objets à portée de main qui pourraient l'aider, mais le coffre était vide et hermétiquement fermé. Elle se mit à crier, espérant attirer l'attention de quelqu'un à l'extérieur.

Le temps semblait s'étirer à l'infini, mais finalement, le bruit d'une voiture qui s'arrêtait se fit entendre. Le coffre s'ouvrit brusquement un homme apparu...

Sarah se retrouva désorientée, les yeux éblouis par la lumière vive qui l'envahissait. Elle était toujours sous l'effet du produit qu'on lui avait injecté, et sa vision était floue. L'homme qui l'avait sortie du coffre se tenait devant elle, le sourire aux lèvres.

"Bonjour, Sarah," dit-il d'une voix calme mais glaciale. "J'espère que vous êtes prête pour votre séjour."

Sarah cligna des yeux, essayant de se concentrer sur son agresseur. Ses pensées étaient encore confuses, et elle avait du mal à comprendre ce qui se passait. Elle remarqua qu'elle se trouvait dans une ruelle sombre, entourée de bâtiments abandonnés. Aucune âme ne semblait être présente dans les environs.

"Qui êtes-vous ?" parvint-elle à articuler, sa voix tremblante.

L'homme émit un léger rire, se délectant de la peur de Sarah. "Je suis simplement quelqu'un qui a besoin de vos compétences, Sarah. Vous avez une connaissance précieuse, et je suis ici pour vous aider à l'exploiter pleinement."

Sarah sentit la panique monter en elle. Elle essaya de reculer, mais ses jambes étaient faibles et chancelantes. Elle était à la merci de cet inconnu et de sa situation désespérée.

"Je ne sais pas de quoi vous parlez," dit-elle d'une voix vacillante. "Laissez-moi partir."

L'homme secoua la tête, affichant un sourire sadique. "Je crains que cela ne soit pas possible, Sarah. Vous êtes maintenant entre mes mains, et vous ne pourrez vous échapper que si vous coopérez."

Sarah sentit une bouffée de colère la submerger. Elle refusait d'être manipulée et exploitée. Elle devait trouver un moyen de s'échapper, de retrouver sa liberté. Mais pour l'instant, elle devait jouer le jeu avec prudence.

"Que voulez-vous de moi ?" demanda-t-elle d'une voix plus ferme, essayant de cacher sa peur.

L'homme sourit, satisfait de sa réaction. "Je veux que vous utilisiez vos compétences et connaissances pour m'aider à atteindre mes objectifs."

Sarah tenta de garder son calme, évaluant ses options. Elle savait qu'elle devait trouver un moyen de gagner du temps, de découvrir les intentions de cet homme et de s'échapper.

"Je ne travaillerai jamais pour vous," dit-elle avec détermination. "Je préfère mourir que de me soumettre à vos exigences."

L'homme éclata de rire, manifestement amusé par sa déclaration. "Oh, Sarah, la mort ne serait pas une issue si facile pour vous. Vous êtes beaucoup trop précieuse pour cela. Je suis sûr que vous finirez par voir les avantages de notre collaboration."

Sarah sentit la rage monter en elle. Elle refusait d'être utilisée comme un pion dans les plans de cet homme. Elle devait trouver un moyen de s'échapper et de contacter quelqu'un pour obtenir de l'aide.

Je m'assis dans mon bureau, plongé dans mes pensées, lorsque soudain, mon téléphone sonna. L'appel provenait d'un numéro inconnu, ce qui piqua ma curiosité. Je décrochai, hésitant.

"Allo ?", dis-je d'une voix ferme mais légèrement tendue.

Une voix grave et inconnue répondit de l'autre côté de la ligne. "Jonathan... Il est temps que nous nous rencontrions. J'ai des choses à vous dire."

Mon cœur se mit à battre plus rapidement, mais la voix continua, ne me laissant aucune chance de répondre.

"Retrouvez-moi au vieux café abandonné, près du port a 15h. Venez seul, si vous tenez à la vie de votre bien-aimée."

Un frisson me parcourut l'échine. Comment cet homme connaissait-il l'existence de Sarah ? Mon esprit se mit à tourbillonner, cherchant des réponses, mais la voix garda le silence, me laissant suspendu dans l'incertitude.

Je me levai brusquement de mon bureau, sentant une rage grandir en moi.

"Je détiens votre Sarah, tic-tac l'heure tourne".

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PDV Jonathan

Je me tenais dans le salon, le téléphone encore chaud dans ma main. Mon cœur battait la chamade tandis que les paroles de l'homme résonnaient encore dans ma tête : "Je détiens votre Sarah, tic-tac l'heure tourne". Mon esprit était en ébullition, cherchant désespérément une solution pour sauver celle que j'aimais.

Sans perdre un instant, je me précipitai vers Victor, mon fidèle complice dans ce monde sombre et dangereux. Il était l'homme de confiance, prêt à tout pour m'aider à retrouver Sarah. Je le hélai de toutes mes forces, mon désespoir palpable dans ma voix. Victor apparut rapidement, ses yeux scrutant mon visage inquiet.

"Jonathan, que se passe-t-il ?", demande-t-il avec une pointe d'inquiétude.

"Sarah a été enlevée. Nous avons reçu un appel menaçant. ", lui révélanti-je d'une voix empreinte d'urgence.

Le regard de Victor se durcit instantanément. Il témoigne de la gravité de la situation. Nous étions confrontés à un ennemi sans scrupules, prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Mais nous n'allons pas nous laisser faire. Nous étions prêts à affronter l'enfer pour ramener Sarah saine et sauve.

"Je vais contacter quelqu'un. Une personne que je déteste par-dessus tout, mais qui peut-être nous aider dans cette situation. Il faut que nous mettions de côté nos différends et que nous nous concentrions sur le sauvetage de Sarah" , dis-je à Victor, déterminé.

Victor hocha la tête, comprenant l'importance de cette décision. Les circonstances nous poussaient à faire des alliances improbables, à laisser de côté nos ressentiments personnels. Rien d'autre ne devait maintenant, si ce n'est retrouver celle qui avait volé mon cœur.

Alors que je composais le numéro, une boule d'angoisse se formait dans mon estomac. Je savais que cette conversation serait difficile, chargée d'émotions refoulées et de méfiance réciproque. Mais pour Sarah, pour notre amour, j'étais prêt à mettre de côté ma fierté.

"Allo ?", a répondu une voix, froide et distante, de l'autre côté du combiné.

"C'est Jonathan", dis-je d'une voix calme mais empreinte de tension. "J'ai besoin de ton aide. Sarah a été enlevée, et nous ne savons pas où ils l'ont emmenée. Je sais que tu détestes plus que tout utilisé avec moi, mais cette fois-ci, je te demande de faire une trève. Pour elle."

Un silence pesant s'installe, rempli de souvenirs douloureux et de rancœur. Je pouvais presque sentir la lutte intérieure qui se jouait de l'autre côté de la ligne. Finalement, la voix se fit entendre à nouveau, chargée d'une émotion que je ne lui connaissais pas.

"Je suis prête à mettre nos différends de côté, mais sache que je ne te fais pas confiance. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver Sarah, mais une fois cette affaire compétente, nous en resterons là. Ne compte pas sur moi pour une réconciliation", déclare-t-elle d'une voix tremblante.

Je savais que les mots étaient empreints de douleur et de colère, mais je n'avais pas d'autre choix que d'accepter ces conditions. Le temps pressait, et seul un effort commun pouvait nous permettre de sauver Sarah.

"Je comprends. Je ne demande pas plus. Nous devons agir vite. Nous n'avons pas une seconde à perdre", répondis-je d'une voix empreinte de détermination.