𝐏𝐎𝐒𝐓 3 ;; яєтυяη (1/3.) - DERNIER ACTE.

TW POST ;; REPRÉSENTATION DE BLESSURES.

TW RP ;; MENTION DE VIOLENCES CONJUGALES, VIOL.

??? 1 ;《‐Et donc ?》

Le brun revint, frottant les mains terreuses contre son pantalon. Il poussa un soupir en secouant négativement la tête.

??? 2 ;《‐Et donc, rien. Les broussailles ne sont pas piétinées et la terre est toujours aussi irrégulière sans trace de pas. Ils ne se sont pas aventurés jusqu'ici.
── C'est une bonne nouvelle pour nous, ça.》répondit celui aux cheveux châtains avec un sourire.《On va pouvoir rassurer le chef et les autres.
── Mhmh.》se contenta de confirmer l'autre en s'étirant. Il poussa un soupir.《Ils n'auraient aucun avantage à tirer s'ils venaient par ici dans tous les cas. Allez viens, on continue.》

Celui aux cheveux plus clairs acquiesça. Il saisit un élastique à son poignet pour attacher ses cheveux dans un chignon.
L'autre s'était déjà mis en route, les mains derrière le dos. Il marchait à une allure plus que rapide, laissant son coéquipier derrière lui. Ce dernier était habitué, aussi ne se pressa-t-il pas afin de rattraper le noiraud.

Ledit noiraud disparût au détour d'un arbre. Il écartait feuilles et branches basses, la tête baissée et le dos voûté. Progressant comme il le pouvait, ses yeux balayaient les environs, son odorat était mobilisé.

Soudain, une effluve singulière lui parvint. Il la suivit, tournant et bifurquant plusieurs fois.
Lorsqu'il aperçut d'où provenait cette odeur, il s'arrêta. Ses yeux s'écarquillèrent.

??? 1 ;《‐Mariel !》hurla-t-il.

Celui aux cheveux plus longs s'empressa de rejoindre son coéquipier.

𝗠𝗔𝗥𝗜𝗘𝗟 ;;《‐Je suis là, beugle pas !》s'exclama-t-il en dérapant dans la poussière.

L'odeur lui parvint, nette. Il passa au-dessus et parvint à rejoindre son partenaire. Il s'arrêta net.

𝗠𝗔𝗥𝗜𝗘𝗟 ;;《‐Je suis là Saïr-...》

Il se stoppa net. Saïr, quant à lui, s'approcha.

Ils faisaient tout deux face à une marée de sang. Une femme aux cheveux bruns était là, allongée sur le dos, les cheveux collants et poisseux, ses membres visibles présentant des traces de coup. Ses yeux étaient semi-ouverts mais pourtant, elle ne réagit pas à la présence des deux hommes.

Saïr la contourna, tournant autour d'elle, ses yeux se posant un peu partout. Il gardait une certaine distance au cas où tout cela ne serait qu'un guet-apens.
Il eût un haut-le-cœur en apercevant le sang sec sur les cuisses de la jeune fille.

Mariel avait eu la même idée que Saïr ; aussi restait-il prostré à son endroit, en position de défense afin d'intercepter l'ndividu. Il gardait les yeux rivés sur Saïr, qui s'accroupit.

Ses mains vinrent saisir la jeune fille, la redressant. Il pût observer les traces de coups sur son visage également, des bleus, la tempe saignante, les lèvres fendues, un œil au beurre noir, l'arête du nez légèrement plus gonflée et entaillée.

Saïr, devant l'urgence de la situation, attrapa la jeune femme. Il tenta d'abord de la mettre sur ses deux jambes mais elle ne tenait pas, ses jambes tremblant dès qu'un mouvement était fait.
Alors, à la place, le noiraud la saisit, l'attrappant telle une princesse et la porta, passant un bras de la jeune femme autour de sa nuque à lui, mettant l'autre sur son ventre blessé.
La tête de la jeune femme ne bougea pas, roulant simplement contre le torse de l'homme. Elle ne réagissait pas, les yeux toujours mi-ouverts.

Mariel passa le premier, rebroussant chemin à toute vitesse.
Saïr le suivit, courant à son tour, en arrière du brun qui tapait un sprint phénoménal en direction de leur cache.

La jeune femme, elle, ne bougeait toujours pas.

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𝗠𝗔𝗥𝗜𝗘𝗟 ;;《‐Chef !》

Le hurlement attira l'attention du blond, en pleine discussion avec une dame. Il leva ses yeux bleu vers le brun, s'excusa auprès de la dame et alla à la rencontre des deux jeunes hommes, rapidement, alerté par le cri du jeune homme.

Saïr arriva peu après Mariel, tandis que Yuze arrivait à leur hauteur. Ses orbes bleutés passèrent des deux bruns à la jeune femme. Malgré l'apparence défaite, il la reconnaissait parfaitement et cela lui coupa le souffle, brusquement.

𝗬𝗨𝗭𝗘 ;;《‐Yuki...》marmonna-t-il.
𝗦𝗔𝗜𝗥 ;;《‐On l'a trouvée comme ça, en faisant notre tour.》informa celui aux cheveux foncés, n'interrogeant nullement son chef quant à la connaissance de la demoiselle.

Il remit le corps mou de la brune au blond, qui l'attrapa alors, ne la lâchant pas.
Elle n'avait toujours aucune réaction, comme si elle était morte.

Le premier réflexe du blond fût de vérifier si elle respirait ; positionnant sa main au-dessus de la bouche de la brune, il attendit un souffle. Ce dernier, tiède, était ténu mais présent. On aurait dit qu'elle dormait en étant encombrée.

Il souffla de soulagement et releva les yeux vers les deux bruns. La mine grave, il hocha une fois de la tête.

𝗬𝗨𝗭𝗘 ;;《‐Merci. De ne pas l'avoir laissée là-bas.》précisa-t-il.《On discutera de tout ce qui concerne les Humains juste après, le temps qu'on évite qu'elle meure.》

Les deux acquiescèrent.

𝗠𝗔𝗥𝗜𝗘𝗟 ;;《‐Je vais avertir le médecin ?
── Oui, s'il-te-plaît. Je vais m'occuper de l'emmener dans un autre endroit plus approprié.》

Sur ces paroles, le blond se détourna et emmena alors Yuki dans la maison qu'il occupait. Il la posa dans un petit fauteuil, correctement, sur la méridienne.

Il se dirigea instantanément dans la cuisine, prépara un bol d'eau, prit une serviette qu'il humidifia et vint alors nettoyer les plaies qui devaient l'être. Une plainte s'échappa des lèvres ouvertes de la louve, qui fût toutefois incapable de se débattre. Il évita de s'aventurer trop loin, aussi.

Une fois terminé, il se redressa, alla repréparer un bol d'eau, humidifia une nouvelle serviette qu'il vint poser sur le front de la blessée.
Il eût pu jurer que ses paupières avaient tressautées un instant, assez pour qu'elle ne pose son regard chocolat fatigué sur lui.

Mais lui détourna rapidement les yeux, se détournant d'elle. Il attrapa le téléphone et farfouilla dans ses meubles à la recherche d'une feuille.

𝗬𝗨𝗭𝗘 ;;《‐C'est parti pour avoir à prévenir Séoann... Bordel, je déteste ça.》soupira-t-il

Il trouva finalement le papier, qu'il déplia. Il tapa le numéro et attendit que cela décroche.

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