𝗜- 𝗨𝗻 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿𝗲𝘂𝘅
Je m'appelle Sasuke Uchiha et j'ai ce qu'on appelle le syndrome de la cabane. Pour tout dire là première fois que l'on m'avait diagnostiqué ce syndrome je n'y croyais pas moi même, mais avec le temps il a bien fallut que je m'y fasse.
Âgée d'à peine 18 ans, je dûs aller de force à la guerre, pour protéger mon pays qui était en proie à un conflit sanglant .C'est la tête haute et avec beaucoup de bravoure, que je m'étais élancé dans les mines aux côtés de soldats expérimentés, venant de part et d'autres de Konoha, le village froncé, un regard perçant montrant bien le « Pourquoi » Ils combattaient. Ce que je ne savais pas c'est que cette expérience allait me traumatiser à vie..
En revenant de la guerre je fus complètement anéanti, émotionnellement j'étais comme qui dirait brisé. Plus rien ne passait pour moi. Les premiers jours j'avais du mal à dormir, et là nourriture me paraissait fade. La nuit je faisais des cauchemars, en revoyant tout ces morts sur les champs de batailles.
La journée j'avais remarqué que j'avais des phases de tremblements, surtout lorsque j'avais quelques choses en main. Pour moi il n'y avait rien d'anormal, enfin... rien qui nécessitait mon inquiétude en tout cas.
Les semaines passaient et j'avais de plus en plus de mal à sortir de chez moi. Je me sentais constamment traqués et observer, et la chose était telle que je me sentais tellement mal à l'aise, que je me baladais dans la ville avec une arme. Chargée, et prêt à tirer. Je faillis plus d'une fois blesser un civil qui pourtant ne représentait aucun danger.
Après mûre réflexion, je décida d'aller consulter un médecin pour m'assurer que j'allais bien. Quelques jours après le test, les résultats étaient tombés... diagnostiqué de ce syndrome. J'attendis la fin de la cérémonie en hommages, à touts les soldats tombés pendant la guerre et aussi aux survivants que l'on appelait les gueules cassés, pour annoncer à mes « amis » les plus proches les résultats du test .
Pour vous la faire courte j'ai peur du monde extérieur. Comment avais je donc fait pour me retrouver dans cette situation me diriez vous ? Et bien on effet j'aurais moi même ris, si je n'avais pas été à ma place .
3 ans, 3 longues années que j'étais sur les champs de batailles en ruines. J'avais frôlés la mort des dizaines et des dizaines de fois, mais encore une fois, celle ci en avait décidé autrement. Mon heure n'était visiblement pas encore venue.
Toutes ces personnes que nous avions dû laisser derrière nous. Les cris, les pleures. Tout, j'avais tout vu, et tout entendus. Il m'était déjà arrivé de rester plusieurs jours dans la boue, ne pouvants bouger a cause des soldats ennemis à proximité. Dormant à côté de cadavre d'autres hommes, qui n'avaient pas eut autant de chance que moi.
L'insalubrité et la maladie en avaient tués plus d'un, nous ne mangions pas à notre fin et nous dûment finalement nous résoudre à abandonner les plus faibles. Je ne comprenais toujours pas pourquoi la mort avait eut tant pitié de moi.
J'aurais dû mourir, contrairement à tout ces hommes qui attendaient patiemment de rentrer pour retrouver leurs familles. Femmes, enfants... Laissés dans la tristesse et dans la dépouille.
Hors que moi ? En revenant, j'étais repartis avec une petite bourse. Même s'il n'y avait personne pour m'attendre, je rentrerais chez moi tout les soirs, en espérant au fond de moi coeur que plus jamais je n'aurais à revivre ça.
Plusieurs ne comprenaient pas, plusieurs pensaient que j'avais tout inventé parce que je n'aimais pas les gens. Mais il y avait une grande différence entres ne pas aimer les gens et avoir peur du monde dans lequel nous vivions. Et moi j'étais clairement du genre à craindre les deux parties.
Mais en soit je savais au fond de moi que ce n'était pas eux qui engendraient cette peur. Je ne savais comment décrire ce que je ressentais, mais c'était un mélange de frustration et d'anxiété. Il n'y avait pas de mots exacts pour décrire au mieux ce que je vivais. Des crises d'angoisses peut être ? Je ne pense pas. Et puis pourquoi donc ? Je n'était nullement angoissé, enfin ça c'est ce que je persistais à me rabâcher sans relâche.
Mais une chose était sûr, il y avait bien quelques choses. Un syndrome.. En soit je savais que ce jour arriverait alors à quoi bon ?
Je savais que cette guerre finirait par me rendre fou, et c'est bien ce qu'elle a causer chez moi au final.
Je suis sûr d'une chose, je n'ai pas été le premier et je ne serais certainement pas le dernier atteint de ce syndrome. Auront ils le courage d'assumer ? Face à tout les préjugés qui planaient sur nous ?
Je n'en avait que faire, de leurs regards haineux et de leurs injures moqueuses. Parce que eux, contrairement à moi n'avaient pas connus la guerre. Cette guerre sanglante, tout ces morts, la peine et la haine dans les yeux de ces hommes pourtant si forts.
J'étais anxieux, a tel point que cela faisait 3 ans que je n'avais pas mis un seul pied dehors. 3 ans que toutes communications avec l'extérieur m'était impossible. Je ne sais même pas comment j'en suis arrivé à une situation aussi extrême.
Je me souvins que juste après la cérémonie d'hommage aux victimes de la guerre et aux gueules cassés, ces hommes en qui j'avais tellement de respect, me faisaient encore plus penser que ce n'était pas un hasard si j'en étais arrivé là.
Je pense qu'après tout ce que j'avais vécus ma vision du monde avait bel et bien changé. Ce que jadis je trouvais impressionnant, était dès à présent totalement futile pour moi. Tellement que je ne m'en préoccupais même plus. Comment pouvions nous vivre dans ce monde tellement... arrogant?
J'étais dégoûté de voir à quel point les citoyens ne se préoccupaient pas de ceux qui avaient donnés leurs vies pour combattre. Eux qui avaient étés emmenés de force à leurs majorités. Étant en manque d'effectif, les généraux en avaient décidés ainsi, « - Touts hommes âgés de 18 ans, ou qui étaient dans l'année de ces 18 ans, se devaient de venir combattre pour la protection de Konoha ».
Pas plus tard qu'y hier j'avais appris qu'un groupe de terroristes avaient semés le chaos à la grande place. Un seul d'après la police ? « - Gloire à Jashin » avait il crié avant de se donner la mort, causant ainsi la mort de bon nombres de personnes à côtés de lui.
Cette attaque avait été tellement violente que plusieurs personnalités avaient fait un geste aux familles des victimes. Le rappeur Killer B a sortis un disque quelques temps après qui s'est vendus à plus de 10 000 exemplaires. Il est rapidement devenu disque de platine.
Dans sa chanson on peut très bien percevoir qu'il parle de l'organisation terroristes qui sévit depuis plusieurs années à Konoha. Plus qu'horrifié par eux, les forces spéciales ne se donnaient pas les moyens pour les arrêter. Laissant ainsi constamment la population dans la peur, à l'idée de se faire agresser par l'un d'eux.
« Manteau noir, nuages rouges c'est le motif arih , t'as capté le motif arih beleck c'est l'Akatsuki qu'y arrive »
Le monde était devenu beaucoup trop dangereux, et personne n'avait la capacité de le rendre comme il était avant. Mais après tout, qu'était il du « avant » dont j'aimais tant parler ? Ce n'est pas comme ci cette planète avait radicalement changé entres temps.
Ici tout avait été pensé pour que je ne puisse pas sortir et à vrai dire cela me convenait parfaitement. J'avais pris ma décision, plus jamais je ne sortirais de ma maison.
Le monde extérieur me dégoûtait et était trop dangereux pour moi. Maintenant que j'y repense peut être que c'était une punition, peut être même une malédiction qui me hantait... J'avais beau réfléchir un nombre incalculable de fois, mais je ne trouvais toujours pas le fin mot de l'histoire. Enfin, je ne trouvais toujours pas la réponse qui serait me satisfaire justement.
Si je n'étais pas mort ce jour là c'était bien pour une raison. Peut être que je refoulais ma peur de la mort ? Je ne souffrais pas d'anxiété puisque j'étais constamment anxieux, les rideaux fermés, mes portes cadenassées. Même mon sommeille était de courte durée, je ne pouvais pas m'y faire, pas me résoudre à savoir qu'un beau jour je ne serais plus de ce monde que je haïssais tant.
Je n'avais pas à m'en faire pour le reste. J'avais tout à porté de main.
Les cours.. en ligne
Les courses.. en ligne
Et l'amour ?
Au fil du temps je m'étais tellement braqué sur moi même que j'avais comme qui dirait crée involontairement ou volontairement peut être, un barrage dans mon cerveau qui ne me permettait pas de communiquer avec les gens.
Donc c'était inconsciemment que je n'arrivais pas à faire de la place dans ma vie pour les gens, et encore moins pour « L'amour ».
Le jour où j'ai repris les cours en ligne, c'est juste après avoir eut le déclic le plus violent de ma vie. Je cherchais quelques choses, un livre si je m'en souviens bien. J'avais voulut l'entamer au plus vite, en pensant peut être que s'il m'arrivait quelques choses j'en serais tout de même à la moitié m'enfin...
J'avais pris l'habitude de lire à haute voix, toujours étant que je lisais à voix basse au cas où. Enfin surtout parce que j'aimais la
sérénité, et que ma propre présence me dérangeait enfin de compte. Je ne devais pas être à plus de la 10e ligne, que j'avais commencé à bégayer.
Je trébuchais vigoureusement sur les mots, ma prononciation n'était pas la même, et j'avais fortement du mal à m'exprimer correctement. Je me souvins que ce jour là je ne put empêcher ma colère de prendre le dessus, et mes larmes de couler.
Comment se faisait il que je n'arrivais plus à parler ? Le temps passés avait il eut un impact sur ma façon de parler ? Et dire qu'il n'y avait personnes à proximité pour me corriger.
C'est de là que m'étais venu l'idée de prendre des cours en lignes, au début je ne m'en sortais pas trop mal, j'exécutais les exercices que l'on me demandait. Je mettais mon réveil pour ne manquer en aucun cas un seul des cours qui pourrait me servir. Malgré mon enthousiasme et ma bonne volonté, je dû bien vite me résoudre à les abandonnées à cause de l'argent qui me manquait.
Haha quel con j'étais. Je ne sortais pas pour travailler, donc je n'avais pas une seule source de revenus. Qu'avais je pensé en m'inscrivant à des cours ? Si chaque moi je devais payer une connexion pour travailler à domicile, que me restait il pour mes courses ?
Il fallait que je réussisse à faire la part des choses. J'étais dépendant de la vie que j'avais choisis de mener maintenant, et il ne fallait pas non plus que j'oublie qu'il ne me restait pas grand chose. Je devais m'accommoder du peu qu'il me restait pour vivre.
Alors j'aimerai vous dire que j'ai été normal fut un temps mais à vrai dire je ne me souviens pas. J'avais perdus la notion du temps, même si je ne me souviens pas du quand exactement je l'avais perdus.
J'estimais que cela faisait 3 ans que j'étais là, mais à vrai dire je ne savais pas. Oh oui je ne savais pas. À quoi se résumait mes journées en fin de compte ? Puisque je n'avais plus la notion du temps, mes rideaux étaient constamment fermés, empêchant le soleil d'y pénétrer et de me faire distinguer le jour de la nuit .
Je me levais, prenais une douche rapide, essayant à tout prix d'économiser au maximum. Je lissais et j'écrivais pour ne pas devenir illettré. Je rêvassais en me promenant sur des sites pour adultes histoires de me satisfaire, j'aurais voulut dire que je dormais parfois, mais c'était faux.
Totalement faux, je n'y arrivais pas.La peur avait pris le dessus depuis déjà bien longtemps et je n'avais pas essayé de l'en empêcher, là laissant me dominer et me laisser devenir l'ombre de moi même.
3 était mon chiffre porte bonheur, je l'avais remarqué il n'y a pas longtemps alors que j'essayais de réfléchir sur des choses que je ne maîtrisais pas moi même.
Pourquoi 3 me diriez vous ? Et bien à vrai dire c'est le chiffre que je résumais a tout et pour tout. Je ne me prenais pas la tête, je ne réfléchissais plus j'étais totalement vidé, j'essayais malgré tout de penser, mais j'avais fortement du mal à me concentrer.
J'étais revenu à mes 21 ans de cette guerre abominable qui avait frappé Konoha. Alors si la guerre avait duré pendant 3 ans, alors j'avais tout juste 18 ans quand on m'y avait amenés de force.
Et si cela faisait 3 ans que j'étais là, j'avais donc 24 ans, et nous devions donc être le 1er si je ne me trompe pas. L'année maintenant ? Ah.. je n'avais pas pensé à ça. Nous devions sûrement être en l'an 2016. Pourquoi ça ? Moi même je n'en avais aucune idée. Je trouvais juste que ça sonnait bien, peut être que dans une semaine j'aurais changé d'avis et nous serions en 2019.
Ou plutôt que je n'essaie tout simplement pas de m'en souvenir. Peut être que je ne veux tout juste pas avoir affaire au monde...
J'ai perdu la mémoire il y'a 3 ans, avec cette boule aux ventre qui m'empêche de sortir depuis 3 années. Donc on va dire que tout ça est t'un choix. Ou plutôt une nécessité pour moi.
Dimanche 18 avril 2016,
Je deviens officiellement fou...
Enfin ça c'est ce que je pensais. La nuit dernière j'ai été réveillé par des coups à ma porte, c'était la première fois que ça arrivait. La première fois depuis des années que quelqu'un cherchait à entrer en contact avec moi.
Quelqu'un frappait, et de plus en plus fort maintenant. J''étais complètement tétanisé, je ne pouvais pas sortir et encore moins appeler qui que ce soit. Je n'en avais pas les moyens, et mon corps cessait de répondre à tout mes appels de détresse.
Au bout de quelques minutes tout s'arrête et je décide d'aller voir par moi même. Stressé là main sur la porte, j'hésite fortement à la tourner et à l'ouvrir. Mais cette situation est tellement inhabituelle qu'elle me tient aux tripes, alors je décide de prendre mon courage à deux mains et de tourner doucement la poignée et..... il n'y'avait plus personne.
Mais sous la porte quelqu'un avait décidé de glisser un mot, avec écrit dessus ;
« Tu n'es pas malade »
« Tu es séquestré »
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