★ | PROLOGUE, MELANCOLIE SATYRE


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( montage trouvé sur Pinterest )


TW / MENTION DE DROGUES DOUCES / DE MOTS CRUES

chapitre non corrigé, plume qui peut avoir des maladresses, n'hésitez pas à me dire si vous voyez une erreur, bonne lecture. 

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L'été est mélancolique cette nuit vous ne trouvez pas ? 

La nuit paraît belle quelle jolie illusion, la lune dédaigne une nouvelle fois reprendre son trône sur le céleste obscure, sur les étoiles qui parsèment le firmament avec fatuité pour ce moment irisé. Séléné s'obtroit comme plusieurs soirs le droit de découcher pour retrouver son amant Hélios, les amants damnés, condamné à s'aimer quelques minutes pour l'éternité. 

Un crissement de pas contre le sol, des sanglots moires, presque comme un monochrome de légèretés iridescentes. Les larmes diluviennes pendent dans le silence. On ne pleure plus ici, à ce stade de la vie c'est interdit. Pourtant son cœur il pleure et rit bien trop fort, car il est comme ça Jisung. Pourtant face au décorum ses mœurs s'effondrent ils s'enlacent dans ses froissement de draps, livides face aux désirs d'antan, bercé par l'arôme martyre de jasmin. La bribe de murmures elle aussi s'est lassé elle se lie au soupire bruyamment. Les doigts voluptés se délassent de leurs compères, froids et inertes de sentiments. quelle somptueuse prison de chair; l'extase des désirs de la lucidité de ses traits. Il était beau son amant, avec ses cheveux qui poursuivaient les ondulations vierges du rivage. Utiliser le passé pour qualifier son maton appétant chiffonne Jisung.

Tout se consume, les souvenirs ignés brûlent sous cette voix enrouée des vices de minuit. Les lèvres happés par le désirs s'enrobent par le silence.

" Tu t'en vas min ? Questionna le garçon, pelotonné contre les draps éthérés du calvaire.

- Mhhh ? On avait dit plus de surnom.

- Bah on vient de fin'...

- Ouais on a juste ken t'imagines rien. Le coupa, le garçon en se relevant. 

Refermant la boucle de sa ceinture, la lune miroitait sur ce roi incongru, il semblait encore plus beau dans l'ombre éclairée par ce  croissant impavide face à l'affliction du petit garçon,  cette nuit-là semble si mélancolique à en pleurer somptueuse à tuer.

- Tu sais Jisung je t'aime bien, mais on a dit pas d'attachement.

- J'ai promis t'inquiète pas . Dit il d'une voix chevrotante.

- Sûr ?

- Promis. Je te raccompagne souffle-t'il à son vieil amant. " 

Jisung observe le ciel orgueilleux, il y voit la crainte de son futur, la mélancolie de son passé, l'allégresse de son présent, il le voit surtout lui ce réfractaire qui sans cesse se manifeste à travers les époques. Il caresse ses lèvres à l'adolescence, lui chatouille le derme à l'âge adulte, et l'embrasse dans les murmures de ses pensés ardentes.

Ça fait longtemps qu'il n'avait pas aperçu ce faciès vaniteux, ces iris éperdues se loger dans son œillade, ce timbre taciturne chanter dans ses tympans faméliques . Il souffle et pourtant il l'aime bien Minho, vraiment bien, car Minho tout le monde l'aime, il est beau comme une comète, hélas quand on croit l'avoir vraiment capté l'étoile filante à filé dans les cieux il disparaît dans une autre galaxie à des milliards d'étoiles. Il perd son ambre à la personnalité chimérique, à jamais et pour toujours.

Le corps contre le trottoir fangeux il a quitté la soirée faut dire que c'est pas vraiment sa fête aujourd'hui . Effleurant la nostalgie où tout était plus simple, où ses sentiments du crépuscule n'étaient plus qu'une vulgaire fabulation. Il repense à lui à celui qu'il n'aime plus, juste son souvenir, il adule ses louanges qui couvraient les plais de son être, il a besoin de lui comme une infirmière, il s'accroche comme un déboire à ses bras chétifs et pourtant qu'est ce qu'il apprécie ça Jisung, son toucher sur sa peau de porcelaine, ses baisers qui semblent presque injurieux, ils veulent tout dire et pourtant ils sont si silencieux.

 Il aime Minho de tout son corps, mais  peut être pas de tout son cœur.

Et dans la nuit le bouffon s'installe à ses côtés,  le bouffon c'est son surnom du moins pour cette histoire, il le scrute le sourire circonspect cousu sans anatomie contre ses fossettes.  

 C'est connu de partout Jisung c'est une princesse, joli surnom pour qualifier une demie mondaine, lui qui accomplit  les désirs délétères de ces garçons perdus dans eux même , ou de ces jolis parleurs un peu prudes dans l'âme et menteurs dans le cœur. Chancelant au milieu de toutes ses âmes, il n'est plus qu'un cadavre qui valse dans sa nudité, et les péchés grivois des jeunes  des ruelles voluptés. Ses gestes sont devenus automatiques avec le temps, c'est plus qu'un pantin, accomplissant, érotisme, cruauté, désir, pour se sauver lui même, c'est ce qu'il dit du moins. Il est ridicule ce somnambule , dardant ses membres dans l'orgie sous les néons obscures. 

" Askip tu couches gratuitement ?  dit l'inconnu bousculant la lumière des stroboscopes du soir.

- J'dirais plutôt que mon corps dispose d'une ouverture facile mdr ? Fin faut croire.  Il essuie ses larmes qui s'érodent de ses iris, les blessures vermeilles de l'esprit. 

-T'es un petit rigolo enfaite.

- Si on veut non J'sais rien je m'en fou.

Jisung il est de ceux qui s'efface dans la brume caligineuse, qui tente du moins, mais en vain. Il reste ce garçon qu'est pas un super coup fin de ce qu'il pense, celui qu'on appelle sans rappeler le lendemain. C'est pas un modèle de vertu, ni celui qu'on connait pour être l'homme idéal. lui c'est un filleul de Séléné, il danse à la dopamine, virevolte avec l'adrénaline c'est celui qui dit tout ce qu'il pense, les mœurs acerbes et les avanies futiles. C'est rarement un mec qu'on kiffe Jisung.

Les mots lui manquent il parle dans son idiome, il est comme un môme il en a un peu honte et pourtant qu'est ce qu'il peut être loquace le rois dévêtu. Il aligne les mots les uns avec les autres, les souffle délicatement comme une aubade parce que c'est alliciant parfois d'enchaîner les phrases avec la cadence des flots, enfin c'est ce qu'on dit. Pourtant la beauté ne l'a pas gracier,  indolente fragrance de l'écume comme vénus aux  écailles vacillantes, et les acres parfums d'orange le couronne. 

Entre ses souvenirs déconvenues, les déboires qui se frayent en vain un chemin entre les craquelures des calomnies chuchotées et de la luxure des métacarpes des doigts effilés du joli garçon sur son derme; il se sent tomber, s'écrouler dans les abysses de l'ivresse, tout pour oublier sa tristesse. Le goulot à ses lèvres, la liqueur s'exhale, prend possession de ses organes, elle affluent dans les canaux cérulés de sa peau, quelle providence ridicule.   

- Au fait je m'appelle Hyunjin, moi c'est Hyunjin tu t'en souviendras demain même ?

- J'essayerai mais j'suis pas le plus doué avec les prénoms, alors je te promets rien.

- Alors on promet rien.

- Je promets de rien promettre pouffe Jisung un peu ironiquement. "

Il rigole à ses côtés car c'est un peu lunaire tout est lucide  dans les heures des regrets après tout, il lui tend la bouteille, les espoirs de Jisung s'amenuisent, s'enfoncent dans le tissu épais de la folie,  Ô douceur du désespoir. 

Jisung il a menti, il passe sa vie à faire sonner ses allitérations au timbre de la vérité, en s'en tirant sans trop d'ennuis. Il fabule bien, récite les vers comme une tirade sans jamais comprendre les mots qui s'effilent de ses lèvres velours.

Hyunjin il le connait, un peu pas trop où peut être pas du tout, sans doute juste son nom et aussi son prénom. C'est ce nomade qui vit dans la chambre d'hôte que tient ses parents, parfois Jisung il traîne par là bas faut dire qu'il est pas très autonome, et pourtant si mature. Et c'est aussi l'idiot de minuit mais ça c'est encore un autre secret. 

À ce moment là sous les stroboscope chamarrées, Jisung a à peine conscience de l'existence de l'inconnu, comme s'il n'était qu'un mirage que l'ivresse avait fait naître. Quelle chimère extravagante aux yeux infernaux de leur beauté des abymes de la mer, l'orage se déploit dans son iris et sa voix diffuse les philtres calomnieux des sirènes, mais ce qui est le plus beau c'est cette beauté dont il se moque.  Comme un diable à la figure d'un archange et pourtant c'est un gros péché de falsifier.  

Jisung pense juste à ce nom qui vocifèrent à tout rompre dans son esprit. Il noie son organe vital d'Ethanol, à défaut de noyer ses yeux de larmes de perles profondes des serments des marins submergés. Happé par les satyres, les fauves des enfers on l'aspire dans le capharnaüm de la démence, errant dans cette griserie d'insondable tristesse.

" Et toi c'est Jisung c'est ça ? Le bouffon il tente un peu de distraire la princesse par ce que son sourire est morne et son regard blafard et puis Hyunjin il sait faire que ça, faire rigoler les assujettis les faire badiner à chaque coins de rue. Pourtant le clown à l'attrait frivole c'est pas qu'un facétieux mais ça on a tendance à l'oublier.  c'est celui qui rigole trop fort, son rire il s'accorde avec les lucioles de l'alcôve de sa petite chambre, c'est celui qu'on oublie souvent parce qu'il est beau comme une chimère, comme s'il n'était qu'un vulgaire spectre qui réside dans les sombres abysses de la nuit. C'est celui qui blesse, celui qui est, celui qui voyage à travers les pensées psychédéliques des voyageurs des beaux jours, il existe jusqu'au Hespérides. .

- Ouais, il le dit faiblement parce que il est un peu vide, déboussolé. Je peux te le voler ? Jisung fait référence au joint qui est coincé contre les lèvres  auburnes du garçon.

l'autre ne demande pas réellement son accord un tantinet effronté avant même que son doigt ait effleuré le bout de filtre humide que celui-ci caresse déjà ses lèvres velours.

Fumer c'est merdique, ça consume  ses illusions moribondes, consume son être, à la fumée de leurs cigarettes.

- Petit voleur vas, c'est vrai ça t'es un petit nain t'as même un petit regard de farfadet.

- Mais ta gueule.

- C'est pas le moment ?

- Je sais pas fin on se connait bof, tu ferais mieux d'être seul que mal accompagné.

- Audacieux de penser que je suis seul.
Un sourire charmeur s'épanche de ses lèvres charnues. Ça y'est Jisung commence à se perdre au jeu parce que c'est doux avec Hyunjin avec cet inconnu qui le rejoint souvent à la fin des soirées comme la première fois, comme s'ils se parlaient pour la dernière fois. Et pourtant ils jouent comme des enfants, à refaire d'innombrables  fois leur rencontre comme un code, mais au final ils se connaissent pas tant que ça à demeurer dans cette boucle de mensonges charmeuses. 

- C'est pas le cas ? .

- Vas savoir, si on compte une go que j'étais censée date mais qui danse avec un daron, ouais.

- Ah j'suis désolée pour toi.

- J'men fou un peu d'elle c'est une excuse un peu.

- Une excuse ? s'interroge Jisung

- Pour rester un peu plus dans ce village où les étoiles scintillent plus fort qu'ailleurs.

- T'es complètement bourré ma gueule tu deviens poète.

- Tu savais pas me voici, Rimbaud.

- Et moi j'suis Verlaine mdr.

- Mon dieu tu vas me tirer dessus.

- T'es con. relate-t-il avec un rictus, qui est sans doute le plus sincère de ce chapitre.

- On me le dit souvent. "

Jisung tire une taffe en regardant le ciel, c'est vrai qu'il est beau pourtant ses iris sont tellement noyés qu'il en a oublié d'observer les étoiles mourir pour leur courte trêve.

Il fait plus frais,  torse nu il commence à sentir la brise caresser son torse, et pourtant il n'oserait pour rien au monde retourner dans sa cellule auprès de son Eurydice. Il ferait naufrage à jamais, qu'elle vague à l'âme. Le voile du crépuscule l'a recouvert  des martyrs du cafard amoureux, ivre de sa furibonde luxure.

Le ciel dévêtu de la sorgue s'empreigne de l'obscurité de l'orient, recouvrant les rêves dénudés des chérubins, pour les exaucer, ou les maudire quelle destin funèbre cet été là

Ô démence, chéries les, ces voeux de l'aube. 

Jisung observe l'autre garçon qui s'égare dans la noirceur du nocturne, les hautes lumières ont commencé à migrer vers l'azur, c'est vrai qu'il a un peu peur là, le buste nu à coté de ce vagabond à l'ouest dans les deux sens du terme. C'est absurde ,presque paradoxal ils se retrouvent toujours lors du déclin du jour l'amnésie dans l'esprit et les réminiscences dans les hauts le cœur car leur pensées siègent dans l'au delà le gout amer de ses rebuffades qu'on accentue pour tout oublier, demeurer dans le passé. Se perdre dans demain pour toujours. 

" J'te dois une promesse.

- Hein

Il est aléatoire ce bouffon après c'est son rôle de faire pouffer les nuages et faire danser les étoiles pourtant la princesse elle valse pas, seule dans son mutisme incongru, pâmé dans l'osmose des tintements des rires, elle reste immonde charmer par le mal. 

-Tu m'as fais une promesse à moi de t'en faire une c'est la règle. 

-Y'a pas de règle t'es juste un cinglé. Et puis c'ètait même pas une réelle promesse 

- Un cinglé que tu retrouves souvent quand même

ça y'est le fou a dérogé à la règle, il a brisé la charte de leur iris des calomnies. Il a roulé les mots un peu trop cette fois-ci, ils ont oublié de repentir. Jisung se crispe il aime pas ça, les sujets qui respectent pas les règles, ça le rend encore plus impuissant face à ce vassale qui n'obéis pas, après tout c'est pas son royaume Hyunjin. 

Et avec une délicatesse presque absconse une nouvelle pluies de larmes  coule  de cette rétine doucereuse. Il dissimule les pleurs qu'effacent les déliquescents, il songe un peu trop parfois, souvent, beaucoup trop à ce qu'il parait. 

- Tu sais je m'en fou si tu chiales ça arrive à tout le monde.

- Ta geule, fais genre t'as rien vu au moins.  

- Elle a quoi ma gueule ? C'est pas très sympa d'exprimer ma laideur alors qu'en plus c'est faux.

Jisung reste coite et pourtant ses pensées sont si assourdissantes en tirant une nouvelle fois une taffe, Hyunjin le questionne  : 

- Désolé c'était de trop ? 

- Ouais c'est chiant un peu.  "

L'homme publique  réponds froidement, qu'elle est acerbe la petite princesse et bizarrement ça rend un peu le cœur lourd à cet "idiot" il voulait juste divertir et pourtant l'apothéose de ses phrases demeurent toujours moquées quand il s'agit de Jisung. 

C'est absurde parce que les dérisions grivoises il n'y pense pas ,Jisung c'est vrai c'est peut-être juste une pute mais il a l'air d'avoir gros sur le cœur, le rejeton il a les os saillants et l'ampleur du désespoir dans sa main le poison lui coule au creux de ses artères. Hyunjin est trop généreux et sans doute que c'est con. Mais voilà Hyunjin il veut aider ces gens au regard morne aux mœurs fêlures, au dépend de sa propre existence. 

" J'te promets que tout ira bien et qu'on enverra se faire foutre la poisse le malheur et ses connards qui se prennent pour des rois

- Arrête de vouloir te mêler de la vie des autres de venir dans mon petit quotidien , pour t'enlever la culpabilité de con d'être humain.  " 

Il s'énerve un peu pour pas grand chose mais Jisung il n'aime pas être mis à nu il se sent comme juger au purgatoire, il a commit trop de délits pour retrouver le paradis. Face à  Hyunjin on l'a écorcer et là il est plus que vulnérable comme si la fragrance de son malheur était en tenu d'Adam, pourtant ironie du sort Jisung il est pas très pudique. 

On raconte que cette nuit la princesse n'est pas la seule à  avoir les larmes de l'âme. 


-𝐍𝐒𝐊


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Yo mes roudoudous j'espère que vous avez aimé n'hésitez pas à me donner votre avis 

j'ai l'impression ils sont trop softs help non

hihihi passez une bonne semaine, on prie encore pr que j'update au plus vite 

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