PDV T/p :

Je sentis mon nez picoter, et mes paupières commencèrent à battre frénétiquement, jusqu'à ce que mes yeux s'ouvrent complètement, et que je constate que le soleil se levait doucement, et qu'il venait beigner la pièce de sa douce lumière, ses rayons traversant les vitres de la fenêtre. Je me tournai alors dans mon futon, afin de regarder le plafond, avant de frotter mes yeux fatigués, et de m'extirper de mes draps.

Lorsque je me levai, je trébuchai alors sur quelque chose sur le sol, ce qui me valu de frôler la chute. Surprise, je baissai alors les yeux et constatai que la "chose" sur laquelle j'ai failli tomber était Muichiro, qui se réveillait doucement, serrant sa couverture dans ses bras. J'ai dû lui faire mal, puisque ce dernier poussa un petit grognement avant d'ouvrir les yeux, et de me regarder, à mi conscient.

T/p : Ah ! C'est toi, Tokito..

Muichiro : Gné ?

T/p : Désolée, j'avais complètement oublié que tu étais venu t'endormir dans ma chambre cette nuit, je pensais être seule.

Un petit "Mmh" fut la seule réponse que j'eu du noiraud, avant qu'il ne s'assoit sur son futon, frottant ses yeux à son tour, toujours à moitié endormi.

Muichiro : Tu m'as réveillé...

T/p *marchant vers la salle de bain* : Je le sais bien, mais dans tout les cas, tu avais bien à te réveiller à un moment ou un autre, tu es pilier, après tout.

Muichiro : Il est quelle heure ?

Je tournai alors mon regard vers la fenêtre, puis répondis :

T/p : Vu que le soleil est tout juste entrain de se lever, je suppose qu'il doit être entre six heures et sept heures du matin.

Muichiro : C'est trop tôt.

Cette remarque me valut un petit sourire d'amusement mais également d'agacement sur le visage ; j'avais réellement l'impression d'être avec un enfant jamais content, mais son haut grade parmi les pourfendeurs de démons me poussait au respect envers sa personne.

Alors que je détournai mon attention de la fenêtre, et m'apprêtais à ouvrir la porte de la petite salle d'eau, mon regard se posai une dernière fois sur le pilier qui s'étirait en baillant. Il était joli à la lumière du soleil levant ; ses longs cheveux noirs allant sur le bleu en bataille lui donnaient un air négligé, son teint pâle prenait des reflets or à la lumière du soleil, et son air endormi lui rajoutait quelque chose à sa personnalité rêveuse et blasée. Ma poitrine me parut plus chaude en ce paisible instant, et mon ventre s'il y pesait un poids ou..-

Je me surprise alors à m'être arrêtée dans mon élan pour l'observer, si ce n'est pas l'admirer, et me donnai une petite tape sur la joue de ma main, avant de tourner le dos à Muichiro, et d'aller faire ma toilette dans la salle de bain.

C'était une petite pièce boisée, dans laquelle une baignoire, un lavabo et une toilette se disputaient le peu d'espace qu'ils avaient. Au dessus du lavabo, se situait un miroir vers lequel je me dirigeai afin de me passer de l'eau sur le visage. Je constatai alors dans la glace quelque chose qui me surpris ; mes joues étaient anormalement rouges.

Pensant d'abord que la cause de ces rougeurs était juste ma peau irritée par la nuit passée, je me passai de l'eau froide sur le visage, mais rien n'y fit. Mes joues étaient toujours rosées, sans savoir pourquoi.

Tout compte fait, il est vrai que lorsque j'ai en quelque sorte "admiré" Muichiro tout à l'heure, je me suis sentie... bizarre. C'est peut-être le fait de partager ma chambre avec un garçon ? Même si cela ne m'a jamais dérangé d'en fréquenter, mon meilleur ami d'enfance en ayant été un, je n'ai jamais dormi chez les Tokito, ou même vus au réveil.

Je soupirai alors de ma situation et tâtonnai le lavabo à la recherche de la trousse de soin offerte par l'auberge. Tiens ? Elle n'est pas là ? Je pensais pourtant l'avoir mise dans la salle de bain hier soir en me changeant pour aller me coucher.

Je sortis donc de la salle de bain, allant chercher la trousse dans la pièce, mais lorsque j'ouvris la porte, je tombai sur Tokito, de dos, dont le corps se raidit en me voyant, comme s'il venait de sursauter. Je me rendis alors compte qu'il se trouvait face à la commode où quelques affaires avaient été prêtées par l'auberge ; affaires destinées à moi.

T/p : Tokito, qu'est-ce que tu fais ? Tu te permets de fouiller dans mes-

Le garçon se retournait alors que je m'avançais vers lui agacée par son comportement touche-à-tout, et je vis qu'il tenait dans une main la trousse que j'étais venue chercher, et de l'autre un rouge à lèvres...

Je levai les yeux vers sa tête et... Et éclatai de rire. Muichiro avait essayé de se mettre du rouge à lèvre, va savoir pourquoi, mais ce qui me surpris et me fit rire était le fait qu'il en avait mit n'importe comment, si bien que cela débordait du coin de sa bouche.

T/p *morte de rire* : QU'EST-CE QUE TU... TOKITO, A QUOI TU...

Les rires m'empêchaient de formuler quelconque phrase, tandis que le pilier me regardait, honteux que je le vois dans cet état. J'étais dans un fou rire que j'aurais cru interminable, sous les râles de Muichiro.

Muichiro : C'est pas ce que tu crois... Je... Je me demandais juste ce que c'était et...

Le garçon tapait du pied, agacé, voyant que j'étais toujours pliée en deux, ignorant totalement ses justifications.

Je revins alors au calme lorsque nous entendîmes des coups contre la fenêtre ; surpris, nous tournâmes le regard et vîmes un corbeau messager qui donnait de violents coups de tête dans la vitre afin qu'on le remarque et que la fenêtre lui soit ouverte.

Tokito frottai alors ses lèvres du pan de la manche de son pyjama, enlevant le rouge à lèvre, et ouvrit la fenêtre, permettant au volatile de se poser sur le rebord.

Le corbeau : Muichiro Tokito ! Tu as une mission au mont Sagiri ! Muichiro Tokito ! Tu as une-

Muichiro *bloquant le bec du corbeaux de ses mains* : Le mont Sagiri ? C'est où, ça ?

Le mont Sagiri... Que de souvenirs... Moi bien sûr, je savais où cela se trouvait ; j'ai été entraînée durant plusieurs années là-bas par Maître Urukodaki, alors c'est un lieu qui m'a on ne peut plus marquée. C'est là que je suis devenue pourfendeuse, et qu'il m'a été enseigné le souffle de l'eau !

J'ai alors répondu au garçon, m'approchant de lui de quelques pas, d'un ton légèrement nostalgique :

T/p : C'est un mont au Sud d'ici il me semble. C'est là-bas que je suis devenue pourfendeuse, je saurais nous y emmener si le corbeau nous en indique la direction.

Muichiro me regardait sans rien dire, s'avançant vers la fenêtre, y redéposant le corbeau qui s'était posé sur son avant-bras, puis dit pour un ton qui, je ne l'aurais pas cru, expressif :

Muichiro : Finalement, tu n'es pas si inutile que je ne le croyais.

T/p : Pardon ?

Je m'apprêtai à tirer les cheveux de Muichiro pour répondre à sa provocation, mais ce dernier déclara au corbeau que nous allions nous rendre en mission dès que nous nous serions changés, ce qui me poussa plutôt à saisir ma trousse que le pilier avait reposée sur la commode, et à me rediriger dans la petite salle de bain finir de me préparer.

J'ai profité que du maquillage me soit offert pour en mettre un peu, moi qui n'en met habituellement jamais ; je me suis cependant juste contentée de mettre un peu de rouge à lèvre, ainsi que du mascara, et ce après avoir enfilé mon uniforme de pourfendeuse.

Lorsque je sortis à nouveau de la salle de bain, je constatai que Muichiro s'était habillé également, et quand ce dernier me vit, il saisit son katana posé à ses pieds, s'apprêtant à partir. C'est alors que le garçon passa devant moi et ouvrit la porte de la pièce qu'il s'arrêta et me regarda, geste que je ne compris pas, avant qu'il ne murmure :

Muichiro : Tiens, tu l'as mieux mit que moi, ce truc sur tes lèvres...

T/p : Merc-

Mon visage vira au pivoine lorsque je réalisai ; ce rouge à lèvre que je m'étais appliqué quelques minutes plutôt avait déjà touché les lèvres de quelqu'un d'autre avant... Les lèvres de Tokito.

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Rᴀᴀᴀʜ ᴊ'ᴇɴ ᴀɪ ᴍᴀʀʀᴇ, ᴊ'ᴀʀʀɪᴠᴇ ᴘᴀs ᴀ̀ ғᴀɪʀᴇ ᴀᴠᴀɴᴄᴇʀ ᴄᴇᴛᴛᴇ ғᴀɴғɪᴄ ! J'ᴀɪ ʟ'ɪᴍᴘʀᴇssɪᴏɴ ϙᴜᴇ ᴊᴇ sᴛᴀɢɴᴇ ! (oui direct que je finis le chapitre, je râle :D)

𝐀 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐞, 𝐣𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐚𝐢𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐡𝐨𝐫𝐭 𝐟𝐟, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐬𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐜𝐞̀𝐧𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐞𝐬, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐯𝐚 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐗𝐃

Bon beh bчe bчe heın !🤧