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PDV extรฉrieur :ย
"Quelle chaleur accablante !", une jeune fille ร la chevelure c/c soufflait, tandis qu'elle marchait avec difficultรฉ dans les rues de sa grande ville. La c/c aux yeux c/y jalousait les personnes qui habitaient au centre, dotรฉes du privilรจge de prendre les transports en commun, tandis qu'elle, elle รฉtait condamnรฉe ร faire un quart d'heure de bus jusqu'aux abords de la grande ville, puis ร longer le bord de la route sur un mince trottoir jusqu'au sommet d'une grande colline oรน se situait un village en agglomรฉration de la grande ville.ย
En hiver comme en รฉtรฉ, rentrer chez elle รฉtait un supplice ; ou bien elle se gelait les miches, ou bien elle fondait comme un glaรงon. Actuellement, en l'occurrence, le soleil tapait violement sur sa belle peau c/p et la sueur ruisselait sur son front. La jeune fille, nommรฉe T/p, dรฉtestait pour cela les pรฉriodes d'examen. Habituellement, les habitants du village agglomรฉratif ont cours dans un petit รฉtablissement d'une centaine d'รฉlรจves, situรฉ dans le village, mais pour les examens d'รฉtรฉ, les collรฉgiens et lycรฉens รฉtaient invitรฉs ร se rendre ร l'รฉtablissement de la ville principale, oรน les test ont lieu.ย
C'est aprรจs une longue journรฉe prรฉparatoire ร l'arrive de ces fameux examens que le nez plongรฉ dans sa fiche de rรฉvision, T/p T/n remontait difficilement la pente jusqu'ร son petit village. Tout ce dont elle priait pour actuellement รฉtait un grand verre d'eau fraรฎche et un ventilateur, alors qu'elle cramait, accablรฉe par la chaleur.
"Vivement les vacances d'รฉtรฉ !" Elle soufflait une seconde fois, s'arrรชtant ร mi-chemin pour faire une pause, sans pour autant lรขcher ses notes des yeux.ย
Figurez vous que notre chรจre T/p รฉtait tellement investie dans ses rรฉvisions qu'elle en ignorait les bruits aux alentours : aussi bien le chant des oiseaux que les feuillages des arbres, secouรฉs par une lรฉgรจre brise, ou que le cliquetis rรฉgulier de ferraille qui se rapprochait ร vive allure d'elle. Ce n'est que lorsque la jeune fille sentis une prรฉsence face ร elle qu'elle leva les yeux de ses fiches, et constata avec effroi qu'un cycliste lui fonรงait dedans, essayant dรฉsespรฉrรฉment de freiner avant de la heurter.ย
Par miracle pour les deux, ni l'un ni l'autre n'eut quoique ce soit de cassรฉ. La jeune fille heurta juste le muret de pierre qu'elle longeait, et le cycliste, lui, tomba de sa scelle, son vรฉlo provoquant un grand fracas lorsqu'il s'รฉcroula sur le sol.ย
T/p : Aรฏe, aรฏe, aรฏe...
Murmure la c/c, frottant son dos endoloris.ย
Mais elle n'avait pas le temps de se plaindre de ses propres maux, elle venait tout juste de percuter quelqu'un de par son inattention. C'est embarrassรฉe qu'elle levait ses yeux crispรฉs par la douleur, longeant le corps du cycliste qui venait de se redresser de sa chute. Au premier abord, T/p pensa qu'il s'agissait lร d'une jeune fille de son รขge, de par son uniforme et sa longue chevelure รฉbรจne, mais il en รฉtait tout autre. C'รฉtait lร un รฉlรจve de son รขge, certes, mais un jeune garรงon aux mirettes rรชveuses, qui grognait ร son tour de douleur. Subjuguรฉe par ce visage qui lui semblait si familier, le premier rรฉflexe de la jeune fille ne fut pas de s'excuser, mais de contempler la finesse des charmants traits du visage du jeune homme qui รฉtait assis face ร elle. Ce n'est que lorsque le garรงon posa les yeux sur elle que T/p sortit de sa rรชverie, et songea ร s'excuser.
T/p : D-dรฉsolรฉe de t'avoir heurtรฉ ! J'aurais dรป regarder devant moi, c'est ma faute !ย
Culpabilise-t-elle en se redressant, s'inclinant par la suite pour exprimer sa dรฉsolation.ย
? : Ce n'est pas grave...ย
Rรฉpond le garรงon en se relevant ร son tour, saisissant le guidon de son vรฉlo.
Malgrรฉ que chacun d'eux comptait reprendre son chemin comme s'il ne s'รฉtait rien passรฉ, un sentiment รฉtrange s'รฉtait formรฉ dans le creux de l'estomac du noiraud. Lorsque son regard avait croisรฉ celui de la jeune fille, une รฉtrange impression de dรฉjร -vu s'est installรฉe. Ces yeux lui semblaient si familiers, particuliรจrement ces belles prunelles c/y, identiques ร sa propre couleur prรฉfรฉrรฉe.ย
Avait-il dรฉjร rencontrรฉ cette fille auparavant ? Le garรงon ne venait pas du village, il demeurait dans la ville centre, et ne se rendait en haut de la colline uniquement pour rendre visite ร son ami qui y habitait, aprรจs les cours. Les locaux ne lui รฉtaient donc pas familiers, mais peut-รชtre l'avait il dรฉjร aperรงue vite fait en rentrant de chez son camarade ?
Les deux collรฉgiens s'inclinรจrent l'un et l'autre en signe d'excuse et de salut, puis reprirent leur chemin, l'un montant et l'autre descendant, comme si rien ne s'รฉtait passรฉ. Le noiraud, cependant n'arrivait pas ร chasser cet รฉtrange sentiment de sa poitrine, comme si repartir naturellement sans rien ajouter n'รฉtait pas la bonne chose ร faire. Qui รฉtait cette fille ? Pourquoi lui paraissait elle si familiรจre ?ย
Afin de trouver la rรฉponse ร ses questions, le garรงon nommรฉ Muichiro Tokito รฉcouta son instinct. Il arrรชta d'avancer, gardant son guidon entre ses mains, mais fit volte-face, avec pour seul et unique espoir que la c/c soit encore dans son champ de vision. Par miracle, elle y รฉtait encore, mais ร deux doigts de disparaitre tandis qu'elle poursuivait son avancรฉe dans le chemin en pente.ย
Muichiro : Excuse moi !
Commence Muichiro, ce qui valu ร la jeune fille un sursaut qui la stoppa brusquement.ย ย
Hรฉsitante, les mains crispรฉes sur son sac de cours qu'elle tenait sur son รฉpaule, cette derniรจre se retourna, faisant face au garรงon au visage rรชveur une derniรจre fois. Elle se demandait bien ce qu'il lui voulait, mais รฉtait trop subjuguรฉe par son air familier pour prendre compte du temps que le noiraud pris avant de poursuivre. Ses yeux azur et rรชveurs, ses longs cheveux aux pointes indigo et les beaux traits fins de son faciรจs ne lui รฉtaient que trop familiers pour qu'elle n'en prenne pas compte dans sa contemplation. Qui รฉtait il?ย Qui รฉtait elle ? Qui รฉtaient ils pour l'un et l'autre ?
Muichiro : Ne nous serions pas dรฉjร rencontrรฉs avant ?
Abrรจge le garรงon, dans une derniรจre parole mรชlรฉe de doute.ย
C'est cependant un sourire qui s'est formรฉ sur les lรจvres de la jeune fille, qui, les yeux pรฉtillants d'une lueur d'รฉmotion, rรฉpondit :ย
T/p : Je crois bien que si.
ย ใ โฆ ๐๐ก ๐ง๐๐ ๐๐๐๐ ๐ข๐ ๐ ๐ฌ ๐ ๐๐ก๐ -๐๐๐ง๐๐ฅ๐ก๐๐ง๐๐ฉ๐ ๐๐ก๐โฆ ใ
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๐ข๐ง ๐ข๐ง๐ฌ๐ฉ๐ข๐ซ๐ฬ๐ ๐ฉ๐๐ซ ๐ฅ'๐จ๐๐ฎ๐ฏ๐ซ๐ "๐๐จ๐ฎ๐ซ ๐๐๐ฆ๐", ๐๐ ๐๐๐ค๐จ๐ญ๐จ ๐๐ก๐ข๐ง๐ค๐๐ข
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