⚊𝐄𝐏𝐈𝐒𝐎𝐃𝐄 𝟒

DORNONSON HIGH
INCHEON__

Les membres de l'élite était regroupé dans le réfectoire, tous étaient assit sur la fameuse longue et grande table qui leur était attribué. Et les autres étudiants le savaient bien que les plus populaires n'était que sur cette fameuse table privatisé. Un silence était pesant et tous se regardait dans le blanc des yeux, face à face. Dae-Joon semblait si embarrassée, face à cette situation et puis tous avaient bien vu l'acte de non présence de Jo-Hun qui laissait une place vide en fin de table à côté du fameux noiraud. Lu-Han, celui aux cheveux bleus, scrutait le faciès de Daenion s'amusant à l'observer sans gêne. Le bleuté avait les ongles vernis d'une couleur ébène, qui venait enjoliver ses phalanges. Il sort son cellulaire, tapotant sur le verre en jetant quelques regards au noiraud en sachant qu'il était en parti la cause de l'absence du violoniste. A ses côtés, il y avait comme toujours So-Hyun, qui regardait ses couverts ne sachant que faire face à ce maudit mutisme qui prenait de plus en plus de l'ampleur. En plus de n'être point expressif, il ne s'avait pas vraiment comment montrer qu'il voyait bien que la situation actuelle était enivrante d'ennuie. Mona se racla la gorge, mimant une légère tout, alors que son regard était perdue sur son assiette, elle finit par sortir un soufflement, montrant son impatience. Dragon assit au près de Dong-su à sa gauche et Blaire à sa droite, regardant la cheftaine à l'autre bout, celle-ci était assisse près de Norah, au centre, et à sa droite il y avait Mona, près de Daenion. Et en bout de table à côté de la blonde il y avait Hui-Leen. Tiya quant à elle se trouvait à côté de Blaire, juste en face de la chaise démunie de corps. 

   ––Bon on va pas rester dans ce silence tout le long, quelqu'un sait où est-ce que Jo-Hun se trouve ? Demande la déléguée. 
   ––Demande à qui tu sais, il doit savoir vu que c'était le dernier à le voir parmi nous tous, provoque le bleu. 
   ––Il ne mangera pas avec nous ce midi, il m'a dit qu'il était fatigué, et...je pense qu'il ne veut pas vraiment nous voir pour diverses choses qui lui passe par la tête, explique le plus jeune la tête baissée. 
   ––Peut-être qu'il traverse quelque chose de grave, on devrait pouvoir être là pour lui, suppose Tiya
   ––Non, ça ne sert à rien, les artistes sont si dramatique qu'ils préfèrent paraître souffrant plutôt que de s'avouer vaincu, crache Mona sans regret
   ––Tu dis ça comme si tu n'avais pas de cœur, réplique l'ébène.  
   ––Tiya, tu ne comprend donc pas ? On joue tous un rôle, ici, qui est véritablement vrai ici hein ? Même mon frère joue avec tes sentiments pour te troubler, mais ce n'est qu'amusement. 
   ––Mona, murmure agacé le concerné.
   ––Quoi ? Je ne dis que la triste vérité. Pourquoi s'énerver ? Le monde des bisounours n'existent pas. 

Le noiraud regarda la jeune femme ébène l'air dévasté, elle avait les yeux baissés sur ses genoux et renifla sous les pupilles de Blaise qui vient lui caresser le dos, Daenion grogne en serrant des poings, détestant ce dernier de jour en jour, sa jalousie ne faisait qu'augmenter face à ce qu'il voyait. La jeune femme aux cheveux crépus se leva, s'excusant d'avance avant de prendre son sac à dos et de débarrasser son plateau, le frère de la noiraude voulut se lever mais sa cadette prit son bras l'incitant à rester à table. Elle vient prendre sa fourchette en reluquant l'étudiante qui quittait la salle, puis pique dans son entrée de carottes légèrement assaisonné, elle vient soupirer d'extase face à la sauce qui accueil ses papilles et sourit de contentement, face au regard de Lu-Han qui vient ricaner en voyant le cinéma de la noiraude. 

   ––Si ces tensions persistent, on sera amené à manger séparer, lance Drago les bras croisés. 
   ––Ce n'est pas possible, ça montrerait que l'élite n'est même pas solidaire, réplique Dae-Joon.
   ––C'est vrai, souffle Dong-su, mais depuis quand sommes nous solidaire ? 

Un nouveau silence s'installa, témoignant de la vérité que venait  de cracher le noiraud. Certains commencèrent à manger par la suite. Tandis que le bleu faisait déjà ses bagages, sortant un carnet sur lequel il s'amusait à écrire et barrer quelques requêtes. Il vient passer la brettelle de son sac et se lève bouffant ses ramens à même debout en engloutissant son repas à grande bouchée. 

   ––Où tu vas comme ça ? Demande curieusement Mona.
   ––Oh que c'est chou, la sorcière prend enfin de me nouvelles. Contrairement à vous mon cours de sport commence dans trente minutes exactement, et vu l'ambiance de merde qu'il y a je préfère arriver en avance, pour une fois. Oubliez pas ce soir il y a une fête chez...je sais plus qui, je vous enverrai l'adresse. 
   ––Tiens une nouvelle résolution, dit ironiquement la noiraude en aspirant sa soupe chaude.
   ––Une fête ?  Demande l'élite en chœur. 
   ––Euh oui, je pensais que vous étiez au courant, c'est une fête chez une personne de QUEENDLE, l'université à l'autre bout d'INCHEON. Il faut venir costumé, de préférence, il me semble, enfin bref, à plus.  

Il vient sourire envoyant un signe de la main avant de prendre la mâchoire de son fidèle partenaire et de lui baiser la joue langoureusement, ce dernier cligne rapidement des yeux, ne s'attendant pas à une telle folie de sa part. Il le regarde partir en courant, il n'avait même pas prit son plateau, mais il lui avait chuchoté dans l'oreille d'une voix suave en suppliant So-Hyun de le faire à sa place. Ce dernier vient sourire hébété sans s'en rendre compte, alors que les autres faisaient les yeux ronds. 

   ––Complètement taré, soupire Dong-su.
   ––Ouais, souffle So-Hyun en souriant. 


Le bleuté était déjà sorti du réfectoire, il vient à mettre convenablement son sac avant de parcourir le couloir numéro A, il vient à pousser les portes du fond qui était à côté d'une petite salle pour le club lecture. Puis gagne la cour extérieure, il soupire prenant le vent frais en plein minois, alors qu'il inspire profondément. Il vient passer une main dans ses mèches bleutées et continue de marcher, passant près de la fontaine centrale encerclée de caillou beige et peu terne. Il vient pousser une porte, là où juste au dessus une planche en marbre désignait le gymnase. Le bâtiment était légèrement grand et de forme rectangulaire. Il ferme la porte et réajuste ses vêtements avant de balayer la pièce du regard, ne voyant personnes. Il était donc le premier et pour une fois son égo fut rapidement gonflé, du au fait qu'il était arrivé en avance. Il vient s'asseoir dans les gradins en soufflant grandement, mais il n'eu pas le temps de s'extasier de sa solitude qu'une personne rejoint le gymnase, un jeune homme, avec une figure parlante, il ressemblait à un acteur, une belle gueule d'ange et un large sourire dominant son visage. Il vient passer une main dans la poche de son pantalon, venant se mettre devant le bleu, avant de poser ses mains près des hanches de ce dernier, sur le banc, un pied sur la marche en bois qui les sépare.

   ––Salut bel homme.
   ––Je ne suis pas intéressé Ju-Nan.
   ––Arg, c'est pas grave, un jour j'aurais une chance, tu verras, ça arrive plus rapidement que l'on ne croit. Mais j'ai déjà la chance de pouvoir voir ton joli derrière, baratine t-il.
   ––Écoute mon chou, tu n'auras qu'une vue aérienne de ce dernier et même pas une seule seconde la texture de mon cul, compris ? Soupire t-il en rapprochant sa tête.
   ––J'adore quand tu me résiste comme ça.

La porte vient de nouveau s'ouvrir sur toute l'équipe. Les deux jeunes gens s'écartent instantanément de l'autre. Le dit Ju-Nan passe sa main sur sa bouche en regardant de l'autre côté, sifflant avant de mimer un enthousiasme en voyant toute la troupe se ramener. Tandis que celui au vernis ne dit rien et ne bouge pas d'un poil, préférant s'avachir sur le banc. Le professeur de sport vient à poser le matériel qu'il avait entre les mains, il donna des consignes à chacun, leur demandant d'aller préparer le matériel avant d'aller se changer dans les vestiaires. Ce qu'ils font tous, mis à part, le membre de l'élite, qui en avait décidé autrement. À vrai dire, il n'aimait plus ce sport qui paraissait si macho face à ce qu'il était à présent. Son essence vulgairement nonchalante venait à se voir lors des matchs. Il vient à rentrer dans les vestiaires masculins avant de prendre de son sac sa tenue de sport, un short et un maillot, d'un violet électrique, que tous devait porter. Il vient s'habiller, ayant fermé préalablement la porte, à cet instant il pensait à ses parents qui voulaient qu'ils deviennent un grand sportif, en tant que handballeur. Lu-Han n'était plus de cet avis, cette activité ne le faisait plus rêver comme auparavant. Il vient à mettre sa casquette noire qu'il allait sûrement enlevé pour jouer du a la transpiration qui allait venir sur son front lisse, puis accroche son sac avant de plonger ses affaires dans ce dernier, le fermant. Il vient mettre des petits bandeaux de même couleur que son uniforme de sport, les mettant sur ses fins poignets. Les membres du club viennent à débarquer, alors qu'ils mettaient ses fameuses chaussures qui siégaient dans les casiers qui leur étaient attitré. Il vient prendre le cadenas, mettant les quatre numéros avant de débloquer ce dernier, sous les yeux de quelques curieux.

   ––Eh Lu-Han c'est pas parce que tu es membre de l'élite ou je ne sais quoi comme connerie, que tu es dispensé de mettre le matériel et d'aider tes coéquipiers, lance le chef du club.
   ––Ouais c'est vrai, on a tous remarqué que tu ne donnais aucun coup de main, même pas mettre les plots, surenchère un autre.
   ––On te parle, dit fermement le premier.

Le jeune homme soupire grandement d'ennui, alors qu'il mettait ses chaussures, avec lassitude, il faisait ses lacets sous les yeux de ses deux interlocuteurs qui voulait lui prendre la tête. Il se redresse leur jète un regard avant de croiser les bras.

   ––Si vous êtes si mécontent que ça, virez moi, ça ne me fait ni chaud ni froid. Ah mais oh, vous ne pouvez pas n'est-ce pas ? Que c'est bête, ricane t-il grossièrement. La prochaine fois je mettrais un plot.

Il lève les yeux au ciel avant de partir du vestiaire sous les yeux colériques de leur capitaine. Il ne pouvait malheureusement pas pour lui le virer, car ses parents avaient en quelques partis, fournis le matériel et grâce à eux ils avaient pu aménager un gymnase individuel, c'est à dire, ne faisant pas parti du bâtiment éducatif. Il vient s'étirer sous le regard de son enseignant sportif qui tirait comme à son habitude une tronche, qui voulait en dire long sur son humeur. Monsieur Darwins, n'était pas du genre à blaguer sur les bords, il était ennuyeux, un peu vieux croûton et à cheval sur les règles et regards. D'ailleurs c'était en parti de sa faute que le protagoniste avait une liste de retard et d'absences à justifier et quand ses parents avaient appris ceci, il avait eu le droit à la gifle ferme de sa mère.

Par la suite les étudiants de DORNONSON HIGH se retrouvèrent et commencèrent à jouer. Le jeune coréen était dans une équipe peu fournie en matière d'asiatiques, il n'y avait que deux autres coréens dans l'unité, dont lui. Il y avait Ju-Nan, et Mark, un jeune homme assez muet, avec des lunettes. Malgré que le bleuté n'aimait pas vraiment l'attitude rentre dedans de Ju-Nan c'était l'un des seuls avec qui il arrivait à communiquer un minimum. Et puis il n'allait pas mentir que son visage avantageux, lui faisait du bien à reluquer quand il regardait le reste de la troupe. Le jeune homme qui était dans l'équipe adverse, pu avoir la balle dans une ouverture qu'avait créée par inadvertance l'équipe du fameux flatteur, Ju-Nan. Le membre de l'élite vient à courir, slalomant entre les corps sveltes de ses adversaires avant de sentir la main de monsieur Ju-Nan sur sa hanche, il vient à tourner la tête, déstabilisé quelque peu avant de rougir légèrement ne s'y attendant pas. Ce contact physique se prolongea quelques secondes avant qu'on ne prenne la balle dans la main de Lu-Han, ce dernier crache un juron en lançant sa tête en arrière, dégoulinant de sueur. Il pu entendre les cris de son coach qui si il le pouvait l'aurait étranglé, vu qu'il s'était laissé distraite comme un amateur. Il met ses paumes sur son bassin puis tourne, rencontrant les iris brunes de son adversaire.

   ––Si tu pouvais garder tes mains sur la balle ça serait sympathique Ju-Nan.
   ––Excuse moi, je visais la balle mais tu m'avais l'air plus ravissant qu'elle, dit-il avec un clin d'œil.
   ––Un coup de pied dans tes couilles aussi ça serait sympathique ! Gueule le bleu.
   ––Vas-y je t'attend bébé, murmure l'autre en se rapprochant.

Quand les deux jouaient, ils se prenaient souvent la tête, ridiculement certes, mais toujours pour une raison valable et la raison était toujours le comportement désinvolte de Ju-Nan. Un des joueurs vient prendre le bras du protagoniste avant de le tirer, l'éloignant de l'autre. Le membre de l'élite n'était pas du genre à se battre, mais déjà qu'il ne voulait pas faire parti de cette ordre masculine qui puait les hormones dominantes dans la salle, il était légèrement aigris. Il décida de prendre une pause, sortant du terrain délimité cédant sa place à un autre joueur de leur équipe. Il vient prendre sa gourde qu'il avait laissé près des bancs, avant de boire plusieurs gorgées. Il s'assoit par la suite et soupire en voyant monsieur Darwins se ramener.

   ––Lu-Han, c'est quoi ton putain de problème hein ? Tu te sens pas bien dans l'équipe ou tu veux montrer que tu es au-dessus tous ? Grogne le plus âgé.
   ––Non, loin de là. Je démontre rien du tout monsieur. Tout le monde est bien mieux que moi ici présent. Juste que, j'arrive pas à jouer avec certaines espèces, pour ne pas dire des animaux sur pattes.
   ––Et bien sache que ces soit disant animaux sur pattes sont tes coéquipiers. Fais moi le plaisir d'avoir un comportement irréprochable. Et parle avec tes collègues, sinon je serais en mesure de reporter ça à tes parents et je pense qu'en plus de tes retards et absences permanents ils doivent en avoir ras la casquette, menace le pédagogue.
   ––D'accord monsieur, souffle l'autre.

Son interlocuteur s'éloigne enfin, le faisant soupirer davantage en sachant qu'il ne ferait aucune des choses qu'il avait dit. A la fin de l'entraînement, les garçons vont se changer, tous dans un calme ahurissant. Lu-Han sort le premier, ne disant aucun mot avant d'aller reprendre sa gourde et de sortir du bâtiment, il est suivi de près par Ju-Nan qui lui courait après. Ce dernier vient lui prendre le bras.

   ––Désolé, j'ai été stupide et pas cool. Je te toucherai plus, c'était idiot et... Un manque de respect vis à vis de ton espace personnel.
   ––Mon espace personnel, serait bien mieux si on ne causait même pas ensemble, vois-tu.
   ––Umh, je vois. Mais j'aime bien te parler et te taquiner, et puis tu me plaît, avoue le jeune homme soudainement.

Son vis à vis vient à écarquiller les yeux manquant de s'étouffer alors que l'autre sourit grandement fier de sa déclaration. Le meilleur ami du bleu se trouvait derrière l'ayant attendu à la fin de son cours de sport, qui avait duré deux heures et demie. Il regardait la scène qui se trouvait devant ses yeux, ne disant rien, mais n'en pensant pas moins. Il vient soupirer et regarder ailleurs, avalant difficilement sa salive. Tandis que son ami, vient réajuster sa bretelle, en soupirant, digérant l'information qu'il venait d'entendre.

   ––Euh, écoute, je suis pas du genre à sortir là, rétorque t-il. Mais on peut échanger si tu viens à la soirée de ce soir, dit-il en haussant ses épaules.
   ––Ça marche, c'est bien la fête chez un gars qui vient de QUEENDLE ?
   ––Ouais c'est ça, fit-il. Comment ça se fait que toi t'es au courant et pas les autres, songe t-il. Bon je te laisse, à ce soir alors.
   ––Ouais, fais toi beau.
   ––Toujours, souris l'autre.

Lu-Han fait volte face, prenant la mâchoire de son meilleur ami plus loin avant de lui déposer un baiser au coin des lèvres avant de lui prendre la main, sous le regard de l'autre sportif qui arque un sourcil en se demandant bien qu'elle était la nature de leur relation pour une telle proximité. Il vient à croiser le regard de celui qui était inexpressif. Ils se regardent longuement avant que le bleuté ne traîne le noiraud derrière lui, l'entraînant vers la fac. L'autre soupire en souriant de nouveau, n'attend plus que ce soir.

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