-𝐄𝐏𝐈𝐒𝐎𝐃𝐄 𝐍𝐈𝐍𝐄
BROS before HOES
INCHEON__
✘ CHOKE ME LIKE U HATE ME ✘
Le vieux était assit sur son siège, dans son bureau, un visage grimaçant, il avait reçu un appel contraignant de monsieur Wang Wei qui voulait absolument le voir. Notamment à cause d'une fameuse fusillade qui avait fait quelques bruits. La police s'en était même mêlée et précipitée. D'ailleurs, le vieux ayant des contacts corrompus, avait donc passé quelques liasses bien garnies pour faire passer l'affaire comme un simple fait divers, afin de protéger son client chinois, et lui montrer qu'il lui apportait donc protection et aide.
MAIS vu le ton pointu, et grave, accentué d'un certain stress, il savait qu'il allait devoir jouer toute une mise en scène afin de satisfaire le capricieux de chinois. À cette idée, il grimace, embêté. Il savait bien que Jungkook faisait peur, après tout, il avait formé ce petit, qui maintenant était devenu pire que lui, affreux, sans une once d'émotions. Mais il savait qu'à tout moment, il pouvait réveiller les émotions qui l'avait éteint. Il regarda ailleurs, de manière amusée. Son écran devant lui, montrait une silhouette de dos, un homme frêle, amaigri, vêtu d'un simple jogging grisâtre et salit, son corps semblant avoir été rué de coups, était en train de marcher dans sa cellule, de boiter. Un air était familier, même bien trop familier que ce soit pour le vieux, ou pour le protagoniste. L'ancien sourit en coin en voyant le prisonnier lever les yeux vers la caméra dans l'angle de la pièce, se sentant observé. Lui aussi avait changé, il avait une barbe, une moustache à présent. Mais il n'avait pas oublié son passif. Tout comme les deux autres, Jungkook et le vieux.
Il fut sortie de sa distraction et satisfaction en entendant les portes s'ouvrir brusquement sur le fameux chinois. Ce dernier était vêtu d'une chemise fleuri, rouge et violette, avec une veste en cuir d'un vieux pourpre délavé.
— Eh, ton putain de fils ! Je veux qu'il crève sous mes yeux, ce morveux, il se prend pour qui hein ? Hurle t'il en faisant les cents pas devant le bureau de l'ancien.
Ce dernier soupire, se lève, réajuste sa veste, jette un coup d'œil à son écran, croisant le regard noir et bestiale de l'homme emprisonné, avant d'éteindre son écran. Il regarda par la suite autour de lui, sa bibliothèque, puis son meuble marron agencé au coin de la pièce, où était disposé une bouteille de Jack avec des verres cristallisés.
— Un verre je suppose ? Propose t'il sagement.
— Effectivement ça me ferai un grand bien, souffle l'autre légèrement balafré au visage.
Effectivement, Jungkook n'était point un enfant de cœur, il avait piétiné sans remords, de son mocassin, le visage du bandit. Ce dernier avait donc un œil gonflé et un beau bleu qui descendait sur sa joue en finissant par des teintes violettes. Il vient à prendre place dans un des deux fauteuils en velours noir, face au bureau. Il remercia son interlocuteur en voyant le verre sur le bureau. Il prend ce dernier, boit une gorgée sèche en grimaçant du à la dureté et l'acidité de l'alcool. Une brûlure à la gorge.
— Putain ....
— Tu ne peux pas tuer Jungkook, il a été formé par moi....il est très malin et intelligent, c'est une vraie machine de guerre sans l'être, dit-il d'un faciès dur en regagnant son fauteuil brun.
— Je veux qu'il me respecte, qu'il soit complètement soumis sous moi ..., Affirme t'il en mettant son index sur le bois du bureau.
— Il ne le sera jamais....tu sais, il est indépendant, je ne peux pas opérer par rapport à ses actions....il est son propre chef....
— Quel connard..., Souffle t'il en se rabattant dans son siège.
— Et puis, je dois t'avouer que, j'en ai complétement rien à foutre de toi, je veux juste que Jungkook me revienne, je veux lui prouver que j'ai ce que je veux, que chaque associés qu'il voudra se faire...me reviendront, il chutera, j'aurais satisfaction, et il reviendra comme un larbin... pourquoi faire ? Parce que je suis le patron d'INCHEON pas lui....il veut gagner mon quartier, mon territoire, ma Corée, dit-il d'une voix grave.
Le chinois fut surpris de cet avis aussi brut, le fait qu'il soit crût par rapport à ses motivations et le fait qu'il s'en contre fout de ses intérêts à lui. Il le regarde les yeux écarquillés, plus que choqué et sans voix. Il vient à déglutir difficilement. L'homme aux cheveux gris claque des doigts, et vient à sortir de la douce pénombre pour rejoindre le peu de clarté du à la fenêtre derrière le dos du vieux, une fameuse personne. La lumière éclaire Yeonjun, oui, il travaillait pour le vieux, ce n'était pas nouveau. Il avait quelques tâches dites futiles. Des atouts de séduction. Il savait séduire, il savait aussi se métamorphoser. Il s'habillait par moment de manière davantage féminine, vêtu d'une perruque blonde à présent, d'un maquillage parfaitement exécuté, et d'une jupe et d'un haut laissant entrevoir sa chaire. Il s'avance, une main dans le dos, tenant une seringue, alors qu'il la glisse contre son porte-jarretelle noir. Il soupire, masse les épaules du chinois alors que ce dernier tourne sa tête et le reluque. Il ne pouvait se douter de son genre, son visage était si efféminé, ses traits si fins, androgyne était-il. Wang Wei se mit à sourire alors, hébété et son égo gonflé, heureux de voir une telle femme dans les parages prendre soin de ses désirs, selon lui. Il sourit en regardant le vieux alors que le massage commence.
— En d'autres termes, tu ne me sert à rien, mais je dois avouer que je t'aime bien, tu es con et facile à embobiner, continue le vieux.
— Je ne sais pas comment le prendre, avoue t'il déconcerté et perturbé par le massage.
Yeonjun tourna la tête du mafieux en caressant son menton avant de l'embrasser langoureusement sous les yeux vicieux de son patron. Il glisse ses phalanges à sa cuisse, prend la seringue et la plante soudainement dans son cou en diffusant le liquide rapidement avant de détacher ses lèvres alors qu'il regarde son vis à vis devenir stoïque, les veines venaient à ressortir, il avait du mal à respirer et était figé, il ne pouvait bouger, ses muscles soudainement durci, paralysé. Il redresse, caresse ses cheveux.
— Il vient de t'injecter de l'acide botulinique, à haute dose, ça paralyse il faut croire, dit-il amusé.
— Il ? Articule difficilement le paralysé en écarquillant davantage les yeux.
Yeonjun était tendu, il n'éprouvait aucun plaisir à faire ces petits jobs salaces. Il vient à pincer ses lèvres, et à l'annonce de son patron, il pu s'éclipser, ce qu'il fit avec hâte avant de prendre son téléphone coincé à l'arrière de son dos avant de rapidement tapoter sur son écran tactile qui émit quelques bruits. Il se mit contre un mur afin d'appeler rapidement Jungkook.
Ce dernier était à présent dans des locaux abandonnés, il était dans sa voiture noire, il se gara avant de regarder son acolyte en soupirant.
— C'est le dernier service que je te demande Baekhyun...et après tu te concentrera sur ta famille, je te donnerais ta paye....
— J'ai pas besoin d'argent tu sais bien...je suis déjà milliardaire, je veux juste pour ma femme et ma fille sortir de tout ça.
— Je veillerai à ta protection, assure t'il avant de soupirer longuement.
— Tu m'explique pourquoi ce mec t'intrigue ?
— Qui ?
— Le journaliste, rétorque t'il aussitôt.
— Il a vu des choses compromettantes qui nous mettrait tous dans la merde et comme il est journaliste j'estime qu'on peut faire taire quelques articles ou alors ...balancer quelques news pour pourrir le vieux, avoue t'il. Je ne vois qu'un intérêt pour mes affaires.
— Mh, soupire t'il. Tu m'as dit que Taehyung, Hoseok et Yoongi le connaissait n'est-ce pas ?
— Ils se sont déjà vu, à la bibliothèque... bibliothèque où on a l'habitude de prendre nos consommations entre quelques livres si tu vois ce que je veux dire...., Glisse t'il.
— Donc ils se sont rencontrés pendant une transaction ?
— Rencontrer est un grand mot, selon Taehyung, Hoseok est son véritable ami sinon les deux autres ne sont que de vagues connaissances....mais visiblement il ne se souvient pas d'eux, murmure t'il une main sur le volant en regardant en face. Et en même temps vu l'état dans lequel il était, le nez en sang, je sais pas si il a complètement tous ses souvenirs ?
— J'espère que tu as raison ..., Souffle l'autre.
Les deux virent une voiture immaculée de gris arriver en face d'eux alors que vient à descendre Alicia accompagnée de leurs futurs fournisseurs espagnols. Les deux jeunes gens viennent à descendre à leur tour alors que le noiraud passe ses gants. Les deux acolytes se présentent devant eux.
— Mon patron, commença Alicia en espagnol en désignant de la main le noiraud. Je leur ai fait un petit compte rendu, avoue t'elle en souriant avant de croiser les bras plutôt confiante. J'ai proposé comme tu m'as dit cinquante pourcent de leur marchandise....
— J'ai changé d'avis, je veux la totalité de leur marchandise.
— Jungkook, non, contredit- elle. Tu peux pas changer de paroles d'un coup là.
— Je veux la totalité, non négociable, affirme t'il en la dévisageant.
La jeune femme soupira et afficha un sourire désolé à leurs fournisseurs avant de se racler la gorge et d'énumérer les faits et les dires de son patron. Elle écouta leur réponse avant de se tourner vers le noiraud.
— C'est de la folie, répète t'elle. Ça voudrait dire que toute leur production nous reviendrait donc, qu'on serait leurs seuls clients.
— Ça sert à ça les fournisseurs, fournir la marchandise et dans ce cas je veux l'exclusivité. J'ai mes mules, je rapporte l'argent, on gagne beaucoup d'argent....je fais bosser les p'tits...
— Jungkook, souffle t'elle avant de retranscrire plaintive.
Le jeune homme n'avait toujours aucune expression mais il était parfaitement confiant. Il vient à claquer des doigts avant de voir son bras droit aller chercher une malette dans le coffre. Il revient avec celle-ci et l'ouvre devant les fournisseurs. Il sentit son cellulaire vibrer dans sa poche, le regarda furtivement avant de voir le nom de Yeonjun s'afficher, il fonce des sourcils et raccroche rapidement avant de glisser de nouveau son smartphone dans sa poche. Il n'avait pas le temps pour cela, il était comme qui dirait occupé.
— Un regalo para ponernos de acuerdo, dit fluidement le noiraud.
— Depuis quand tu as appris l'espagnole ? Parût choquée la brune en faisant les gros yeux.
— Depuis que tu grognes à faire ton travail..., Dit-il amusé alors que les trois fournisseurs en face sourit en prenant l'argent et lui serrant la main.
— Tu t'assurera de leur transmettre le contrat, rajoute le noiraud à la jeune femme.
Elle ne fit que hocher de la tête. Par la suite ils partent sous leurs yeux avant que Jungkook, Baekhyun et Alicia marchent vers leur véhicule.
— "Un cadeau pour nous mettre d'accord", répète Alicia abasourdie. Je rêve...., Dit-elle en riant.
Jimin se réveilla en sursaut alors qu'il passe une main sur son front. Il se repassait en boucle cette soirée. Les bruits de coups de feu, son regard qui faisait froid dans le dos et....il se figea soudainement avant de secouer doucement la tête. Et Taehyung et Yoongi ? Se dit-il surpris avant d'arquer un de ses sourcils presque inquiet. Le sourire rectangulaire, c'était bel et bien Taehyung n'est-ce pas ? Et l'homme courbu en train de courir avait la corpulence semblable à Yoongi. Non, ce n'était pas Yoongi ce n'était pas possible, pourquoi ? Certes ils se connaissaient, mais il n'était pas dans ça ? Mais Taehyung, il tombait de haut....certes il ne connaissait pas grand-chose de lui, mais c'était surprenant de le voir dans ce genre de démarches illégales.
Il décida de prendre son appareil téléphone avant de contacter aussi vite que possible Hoseok, il savait qu'il était proche avec les deux autres et si c'était bien quelqu'un qui devait savoir quelque chose sur eux, c'était bien lui.
— Hoseok.... allô, oui excuse moi de te déranger, je sais que tu es à la boutique mais.... est-ce que tu sais quel genre de travail fait Taehyung ? Par simple curiosité....
— Tu ne me dérange pas chaton, dit-il alors qu'il prend un raisin sur le plat en bronze avant de le mettre en bouche. Il était dans une des pièces de leur QG alors qu'il se racle la gorge en réajustant son smoking noir et tournant ses talons vers le fameux Taehyung, assit sur la chaise en bout de table, les pieds sur cette dernière.
— Taehyung travaille en tant que meneur de chantier tu sais rien de très fameux, il enchaîne les jobs aussi en période saisonnière, baratine t'il en raclant sa gorge. Pourquoi ? Demande t'il en mettant le haut-parleur.
— Umh, et bien....ne lui dit pas mais je pense l'avoir vu avec une personne impliquée dans certains trafiques....pas qu'avec une personne d'ailleurs plusieurs... dans un bar...
— Tu es sûr de ce que tu dis ? Demande t'il en arquant un sourcil embêté. Tu sais, c'est sûrement une personne qui lui ressemble...
— Non, j'en suis certain, c'était lui, tu sais son sourire....un peu rectangulaire, propre à lui....il était super heureux de cette fusillade en centre ville D'INCHEON, voilà, tu vois la fusillade de la presse ? Raconte t'il avec précipitation.
— Celle qui à fait du bruit pendant un moment oui...
— Exactement, j'y étais, l'article à été rédigé par moi Hoseok, j'ai enfin eu mon scoop enfin on peut dire ça...., Dit-il légèrement enjoué et à la fois déçu.
— Umh... Mouais bizarre, je lui demanderais....
— Et j'ai un doute pour Yoongi.... Ça m'est revenu dans mes souvenirs aussi soudainement que ça, mais ça me paraît réel, et cohérent....
— D'accord, merci pour l'info je te tiens au courant, marmonne t'il embêté.
— Merci beaucoup Hoseok...
— Mh..., Dit-il en raccrochant avant de lâcher un juron.
Taehyung qui avait un couteau en main s'amusait avec la pointe qui était contre sa peau précisément à son index, tandis qu'il regarde avec admiration l'acier de la lame.
— Il faut le tuer, déclare sans pression le concerné. C'est un journaliste à tout moment nos prénoms sortent dans le journal.
— Il ne ferait pas ça, souffle l'orangé.
— Le naturel reviens toujours au galop, annonce t'il en se levant.
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