−𝐄𝐏𝐈𝐒𝐎𝐃𝐄 𝐅𝐎𝐔𝐑

BROS before HOES

BUSAN__

✘ CHOKE ME LIKE U HATE ME ✘

Jimin était arrivé depuis une bonne petite minute dans les locaux de son travail. Il était légèrement suant, car comme prévu, son supérieur l'avait envoyé en dernière minute lui prendre un cappuccino. Il avait deux gobelets en carton recyclable dans les mains, tandis que les gens se baladaient dans les couloirs, des robots venaient faire le ménage, des petites machines fait de simples matériaux. Le blond passa devant une vitre, il regarda cette dernière, et dans celle-ci était rangée des androids. Ils ne bougeaient pas, juste leur implants oculaires qui regardaient chaque passant, dont le blondinet a cet instant. Il n'avait jamais été pour cette barrière entre les humains et les machines, et puis il voyait bien qu'ils n'étaient employé qu'à des fins de satisfaction pour les mortels. Il avait vu d'ailleurs, des manifestations, un camp était pour la liberté des pauvres machines exploitées et les autres voulaient leur destruction. Il comprenait les deux parti, pour un humaniste comme lui, l'égalité était la clé. Mais il comprenait la peur des humains, qui voyaient qu'il y avait plus fort et plus intelligent qu'eux, cela pouvait effectivement piquer leur fierté. Le protagoniste soupire avant de secouer sa tête de gauche à droite pour ensuite continuer de marcher, tête abaissée. Il songeait sans trop le faire.

Une fois qu'il gagne le bureau de son patron, il soupire avant d'ouvrir avec difficulté la porte en verre, poussant cette dernière avec son dos. Il s'approche du bureau, et vient poser avec délicatesse le cappuccino, pour ensuite s'abaisser par signe de politesse.

    ––Voilà votre cappuccino monsieur, soupire le plus jeune.
    ––Mh, j'aurais bien accepté, sauf que le problème c'est que le cappuccino n'est pas pour moi. Mais madame Hong.

Le cadet ouvre les pupilles en se demandant pourquoi ce dernier ne l'avait pas directement prévenu que le cappuccino était pour la grande patronne de l'établissement. Il soupire avant de reprendre ce dernier. Il bouscule la porte avec vigueur puis commence à courir dans un long couloir de gauche, pour rapidement gagner l'allée des ascenseurs. Ses gobelets en main, il avait l'air d'un ridicule inouïe. Tandis qu'il courait à grands pas, le café logé dans les deux compartiments se mouvait sous ses pas brusques, dans sa course. Ce dernier vient se déverser sous les couvercles blanchâtres, laissant des filets brun très chaud couler sur ses phalanges. Il grimace et lâche un gémissement de douleur, alors qu'il trouve les portes d'un ascenseur ouvertes, sûrement son frère qui avait appelé la cabine d'escalier pour l'aider. Il entre directement, appuyant sur le quarantième étage. Son faciès se fait las, son crâne butte contre le mur, il ferme les yeux, alors qu'il se mord anxieusement la lèvre du bas.

Madame Hong n'était pas du genre à plaisanter. Elle était impatiente et peu était les gens qu'elle appréciait et inversement. Elle détestait attendre, une impatience qu'elle avait accumulé au fur et à mesure de sa carrière, elle avait du avoir l'habitude d'avoir tout ce qu'elle voulait en un claquement de doigt. Et puis Jimin avait particulièrement peur car il ne l'a voyait jamais, alors les seules fois où il pouvait la voir, il voulait faire bonne impression. Mais c'était à peine si cette dernière savait son prénom et le considérait. C'est sur qu'il n'était pas à son niveau ou au dessus, alors elle le regardait toujours avec cet air hautain, un sourcil levé et une bouche qui venait lui persuader qu'il avait tort d'être ici. Mais madame Hong était polonaise de base, avec sa grande taille, une taille de guêpe, et de longues jambes, son carré noir toujours soigné et ce rouge à lèvre qui venait rajouter son air glorieux. Elle s'était marié avec un chinois, et l'avait rencontré en Corée.

Et puis malgré les critiques sur son couple, elle était toujours mariée à cet homme. Ce dernier ne travaillait pas, à vrai dire quand il voyait que sa femme brillait avec excellence dans ce qu'elle faisait et ramenait la plupart du fric à la maison, il n'avait pas vraiment besoin de lever le petit doigt pour la moindre des choses. Elle lui offrait tout sur un plateau d'argent, et dans une cuillère d'or.

Le blondinet finit par descendre de la cage d'escalier, quand les portes de celle-ci s'ouvre. Il soupire puis, marche rapidement, roulant avec rapidité des hanches. Il arrive dans un couloir blanchâtre, immaculé de blanc, sans grande fantaisie avant de passer devant la secrétaire qui était à son bureau noir, papotant au téléphone tout en mâchant exagérément son chewing-gum, tripotant de ses phalanges le câble linéaire du téléphone fixe, tout ça les pieds sur le bureau en penchant la courbe de son siège, sentant son dos creuser ce dernier. L'écrivain journalier vient à toquer à la porte de la grande salle de la patronne. Il vient prendre son souffle en voyant le regard de celle-ci le dévisager. Elle vient hocher de la tête, et le plus petit ouvrit la porte à l'aide de son coude.

Au même instant, Jungkook de ses cheveux mi-longs venait de gagner l'église. En tant que bon croyant, il venait par moment à prier. Même si ce qu'il faisait en dehors de l'endroit de recueil était loin de rentrer dans les fonctions ni les approbations de sa religion. Il vient ouvrir les grandes portes de cet endroit divin avant d'aller prendre place de son long manteau noir sur un des nombreux bancs. Plus précisément le second en partant de la droite. Il regardait en face de lui, priant silencieusement en bougeant à peine les lèvres, les yeux clos, les mains liées. Il se redresse, puis s'incline par respect. Il vient prendre une petite brindille, avant de passer cette dernière sur une bougie, près de l'autel. L'intérieur sacré était pur, simple, le blanc légèrement jauni par les chaudes lumières comblait l'espace. Les vitraux laissaient transparaître la lumière. Le noiraud passe la brindille dans l'espace purifiant l'air d'un regard sans remords, sans sentiments, sans émotions. Il vient souffler par la suite sur la petite flamme, l'éteignant. Il entend les grandes portes qui venait creuser la frontière entre le monde profane et le monde céleste. Des pas se font entendre, raisonnant dans la grande église presque vide, minimaliste. La rosace centrale était au dessus des yeux du protagoniste, éclairant son visage du au bouts de verre lumineux. Les arches venaient recueillir cette intimité alors que la niche creusée donnait cette profondeur.

    ––Alors ? Quelles sont les nouvelles ? Demande le noiraud de dos.
    ––J'ai récupéré la commande des chinois. Jin me l'a donné ce matin même.
    ––Ils avaient bien livré à la bibliothèque ?
    ––Oui...

Les prunelles du jeune homme admirait avec élégance la splendide sculpture qui se dressait devant lui. Le tout-puissant regardait un de ses enfants depuis son habitacle. Le bistre se racle la gorge avant de se retourner, considérant d'un seul coup Baekhyun. Ce dernier tenait un livre, d'une épaisseur plutôt grossière, il vient le tendre à son vis à vis. Le plus jeune vient prendre ce qui ressemblait plus à une boîte qu'un livre. La couverture semblait vieille, d'un marron foncé aux reliefs clairs. Il vient prendre ce dernier, puis souffle dessus en enlevant la masse de poussière avant d'ouvrir avec lenteur et méfiance le livre, trouvant un paquet, contenant une poudre blanche.

     ––Je ne sais pas si c'est bien raisonnable de l'ouvrir dans la maison de-
     ––Il devait donner combien de grammes ? Coupe le noiraud.
     ––À peu près 500 grammes.
     ––À vu d'œil il n'y en a même pas 200.

Le plus jeune bouffe de rire avec sarcasme avant d'aller s'asseoir là où il était plus tôt, fermant le livre avec un regard dédaigneux sur la poudre. Il vient poser le livre à côté de lui, craquant sa nuque de gauche à droite, soupirant alors que son acolyte prend place à ses côtés.

   ––On vient de se faire plumer, soupire le châtain.
   ––Qu'est-ce que les chinois cherchent ? Ils viennent de briser un pacte. Eux qui voulaient mon respect, ils vont le voir venir.
   ––Que compte tu faire ?
   ––Je vais leur rendre visite. Ils sont installés dans le quartier INCHEON, j'y vais dès ce soir. Préviens Jin pour qu'il vienne me chercher ce soir.

Dit-il dans sa dernière phrase avant de se lever, prenant d'une main dure le livre pour ensuite marcher rapidement à la sortie, au passage il s'incline puis sort de la bâtisse grandement agencée. De l'autre côté, Jimin venait à pousser la porte en verre, un regard fébrile sur la suite des événements, ne sachant pas où se mettre et ne se sentant pas à son aise. En même temps, rare était les fois où les gens se sentaient à leur aise en compagnie de madame Hong.

     ––Je viens vous apporter votre café, excusez moi pour le retard...
     ––Mh, merci.

Il pose le récipient sur le bureau et s'apprête à partir, faisant volte face pour aller à la porte, mais c'était sans compter la franche parole de la jeune femme.

      ––Attendez.
    

Le jeune homme se retourne et la regarda, elle vient prendre son fameux cappuccino avant de goûter ce dernier de ses fines lèvres, elle soupire avidement puis avale une seconde gorgée. Avant d'hocher la tête, confirmant le goût houleux de la boisson caféiné.

     ––J'ai une affaire sur laquelle je veux que vous travaillez.
     ––A-Ah bon madame ? Tremblote Jimin.
     ––En ce moment, la police s'intéresse à des débordements en ville, du genre des trafiques de stupéfiants. Cela intéresserait le publique si on se penchait sur la question de qui est derrière tout cela, ça nous rapporterai une nouvelle audience, celle de la jeunesse. Bien évidement, ce n'est pas sans risques, vous devrez vous même chercher vos sources. Mais je veux des sources fiables, des preuves, en temps et en heure. Vous avez un mois pour me rédiger un article et découvrir avant les forces de l'ordre que se passe t-il dans les bas fonds de BUSAN.

Le jeune homme soupire, certes il était passionné par son métier, mais mettre sa vie en jeu était quelque chose qu'il redoutait plus que tout, et puis d'habitude il devait rédiger des choses futiles et peu incongru, de plus, leur boîte ne travaillait quasiment que sur de la mode ou bien des ragots peu fondés sur les stars. Il vient quand même hocher la tête en acceptant tout de même, même si il n'avait pas vraiment le choix, vu les yeux tumultueux de sa patronne.

      ––Si jamais vous mourrez, je m'assurerai personnellement que votre tombe soit bien choisi.
      ––Merci ? Dit-il douteux.

La nuit venait de tomber, et comme prévu, Jimin et Namjoon devaient se rencontrer à INCHEON, dans le bar  WEI, convoitisé par très peu de monde. Et pourtant le blond et son ami aux cheveux roses ont été attiré dans ce dernier. Ils étaient installé sur des tabourets, accoudés au comptoir alors qu'une jeune femme à la voix robotique vient à leur parler, étant celle qui s'occupait des boissons.

              ––Vous voulez encore un shot messieurs ? Demande t-elle les paupières clignotantes.
             

Les deux jeunes hommes qui étaient en train de converser levèrent leur tête. Ils avaient déjà été servi, deux verres alcoolisés et avaient commencé à se raconter quelques ragots, surtout ceux de Namjoon. En même temps c'était une vraie pipelette quand il le voulait. Ils regardèrent l'android puis se regardent à leur tour.

       ––Ça ne fait pas la neuvième fois qu'elle nous demande ça ? En même pas trente minutes, chuchote le plus vieux.
        ––Si, effectivement, peut être que c'est parce qu'elle a été programmé pour ça et que depuis un moment nous sommes ses deux seuls clients.
        ––Ça fait flipper, fit-il en frissonnant.

Ils viennent simplement hocher la tête négativement, pour réponse, et l'android vient écraser un sourire forcer sur son faciès. Elle vient alors continuer à nettoyer les verres, inutilement en sachant bien qu'il n'y avait pas beaucoup de client et pour cause. Ce bar n'était qu'une mascarade, qui dissimulait l'horreur des trafiques et le cauchemar des policiers. Le blondinet vient prendre la liqueur et la fait rejoindre ses lèvres pulpeuses avant d'avaler le liquide, les yeux plissés, savourant.

      ––Tu sais ce que tu devrais faire ? Tu arrêtes pendant une semaine de voir l'un et l'autre et tu réfléchis.
      ––Je peux pas arrêter de voir Shin-hye et Deok-su. Tu m'en demande trop.
       ––Écoute, tu es perdu pour le moment, tu ne sais pas lequel d'entre les deux tu aimes le plus, toi même tu me l'a dit. Tu me dis que Deok-su est le type de gars à te faire mourir de rire pendant des heures et à être comique même après l'amour. Et Shin-hye le genre de meuf qui n'est pas coincée du tout, tu aimes sa grande gueule et le fait qu'elle n'est pas peur de ressortir sa masculinité et de prendre le dessus sur toi. Alors pour mieux en réfléchir, fais une pause et annule les rendez-vous que tu as déjà organisé avec eux, tu ne pense pas ?
         ––Au moins un dernier rendez vous, et après je ferais une pause, oui, songe t-il à voix haute.
          ––Toujours aussi dramatique, à croire que je t'ai demandé de me vendre ton âme. Bien sûr que tu peux aller les voir une dernière fois, mais après isole toi d'eux pour réfléchir.
           ––Mh, et si j'aimais les deux à la même hauteur ?
           ––Arg, Namjoon tu m'en demande trop. J'avais oublié que les polyamoureux pouvaient être aussi chiant que ça, râle t-il.
            ––Très drôle..., soupire t-il en prenant une gorgée.
   

Au même instant, en haut des escaliers se déroulait un tout autre cirque. Jungkook était arrivé il y a quarante minutes, comme prévu. Et à présent, le noiraud discutait avec le propriétaire, pour ne pas dire son client chinois, il avait les mains sur la table, affrontant ce dernier qui était assit vulgairement sur sa chaise. Il le regardait dans les yeux, le dévisagait, alors qu'il sent une colère envahir l'entièreté de son corps quand Wang Wei vient à sourire.

     ––Écoute moi bien petite enflure, tu peux m'expliquer pourquoi tu m'as pas donné la  totalité de coke ? Il n'y avait que 200 grammes de poudre, soit moins de la moitié fils de pute, alors une explication ?
      ––Écoute petit, je t'aime bien tu sais, mais j'ai rompu le contrat.
      ––Ça s'appelle de la provocation Wang. Je pensais que tu avais besoin de moi, non ? Dit-il en fronçant les sourcils.
      ––Quoi ? Pour le vieux ? Loin de là, je sais très bien me débrouiller à son sujet, ne t'en fais pas. Il est docile et d'ailleurs j'ai même eu une entrevue avec lui.
       ––Docile ? Je t'assurais loyauté et dévotion, aucune trahison, et même protection, et lui, qu'est-ce qu'il t'a offert ?
       ––De l'argent petit, il y a une grande différence entre vous deux, il est très droit dans ses baskets et il sait exactement comment parler à des clients. Comparé à toi, tu penses que tu peux venir me faire ta comédie et pleurnicher comme bon te semble ? Tu es un homme, oui ou merde ? Il se lève soudainement les mains dans les poches de son pantalon.

Jungkook vient à taper sur la table d'énervement, venant faire un bruit d'enfer, les deux jeunes amis à l'étage secondaire, tournèrent leurs têtes, de là où ils étaient ils ne pouvaient point voir ce qu'il se passait, ils voyaient simplement un dos courbé recouvert d'un manteau noir. 

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