EPISODE ELEVEN
BROS before HOES
BUSAN__
✘ CHOKE ME LIKE U HATE ME ✘
Le blondinet était dans le bureau du noiraud, peu à l'aise, il avait les phalanges entrecroisées devant son bassin, les lèvres pincées et les mirettes à l'affut en regardant les recoins de la pièce. Peu à l'aise était effectivement la parfaitement phrase pour définir son mal être. Il se demandait ce qu'il faisait embarqué ici et pourquoi il avait le maudit malheur de croiser le mafieux partout. Ce dernier était derrière son bureau, retirant sa veste en la posant sur son siège noir. Puis ses godasses et ensuite sa chemise qu'il déboutonne avec sensualité sans vraiment y prêter attention. Un buste sculpté par les dieux, fut la première pensée du protagoniste. Les muscles saillants du jeune homme étaient parfaitement dessinés. La chemise noire, en soie, se retrouva facilement sur le sol, sans trop de mal. Alors que le noiraud était à présent torse nu.
— Pourquoi je suis là ? Demande finalement le plus âgé, les joues pourpres.
— Parce que tu vas me servir, pour la presse, avoue t'il en lui jetant un coup d'œil.
— Comment ça...j'ai aucune position de pouvoir sur la presse monsieur....
— Jungkook, tu as la mémoire courte dis moi, l'article que tu as écris, les mots utilisés venaient bien de toi non ? Demande t'il rhétoriquement. Je veux que tu fasses une éloge de ma personne, avoue t'il en s'asseyant. Que tu me décrive comme le prochain mafieux qui prend BUSAN d'assaut.
— Je....
— Tu seras payé. Allègrement. Comparé à ta stupide cheffe sadique. Je veux que tu me décrives comme le nouveau dictateur illégal si on peut dire....de notre pays, rajoute t'il en sortant de son tiroir un paquet de clope d'une couleur miel, il vient coincer une cigarette et l'allume de son briquet d'acier avant de planter de nouveau son regard dans celui de son vis à vis.
— Je ne travaille pas pour l'argent....
— Hypocrite. Tu sous-entend que tu ne travailles pas pour l'argent... alors le plaisir ? Mais quel plaisir quand on a un poste pitoyable comme le tien...et puis, comment subvenir à ton loyer en retard de trois mois ? Demande t'il en caressant ses propres lèvres de son pouce. Se mentir à soi-même et la pire des choses...
— Mentir tout court, mentir aux autres...je ne peux pas écrire un article en mentant à mon audience....
— Non, mentir à soi-même est bien plus bas...tu vis avec toi-même pas les autres. Et tu n'auras pas à mentir, mais à retranscrire ce que tu as vu de moi, dit-il en se redressant et prenant son flingue à l'aspect moderne. Que je suis un homme dangereux, avare de pouvoir et d'argent, de putes et d'offres alléchantes, dit-il en se postant devant lui. Un goût prononcer pour la terreur, la soumission de l'autre et....la domination complète de tous, dit-il franchement.
— C'est absurde et immorale...
— Non, ricane t'il. Ce qui est absurde, débile et hallucinant de voir, c'est comment une merde comme toi se laisse marcher dessus...je suis mon propre patron, il n'y a rien d'absurde. Je mène ma propre réussite. Toi, qu'as-tu fais ? À part ce fichu et soit disant article qui n'a même pas été publié à ton nom. Rien. Tu n'as rien fait. Arrête un peu de faire l'hypocrite et de te voiler la face...tu n'es pas toi-même, tu joues le rôle du parfait samaritain, alors qu'au fond tu es une pute, dit-il ouvertement.
Jimin écarquilla ses prunelles avant de rapidement être prit d'une pulsion colérique et d'abattre sa paume sur la joue de son vis à vis d'une force démesurée. Ce dernier tourne la tête, sourit un coin en entendant le claquement avant de serrer sa mâchoire en voyant sa clope finir sur le sol, il vient à se pencher vers l'oreille du blond.
— Tu vois, tu n'es pas si angélique que tu ne le laisse paraître....tu veux juste plaire aux autres, être civilisé, et accepté. Mais au fond....tu as soif de haine et de violence, souffle t'il ce qui fit frissonner le blond. La porte vient à s'ouvrir sur le même moment sur Yeonjun, ce dernier fronce des sourcils face à la scène sous ses yeux. Pendant ce temps le noiraud se penche pour rattraper sa cigarette et grogne en voyant la cendre sur le sol froid, il la remet en bouche rapidement et la rallume instinctivement, soufflant quelques nuées sur le visage de son vis à vis.
— Jungkook, je t'ai appelé une dizaine de fois....il faut qu'on parle...j'ai des infos à propos du vieux, dit-il honnêtement.
Le concerné se redresse, regarde le blond avant de sortir de la pièce en compagnie du perruqué. Jimin avait le cœur qui battait vite, la vérité blesse, et il en avait la preuve formelle vu sa réaction. Il avait toujours prit par habitude de se contenir, par respect, et convictions mais aussi parce qu'on lui avait appris et enseigné dès le berceau à comment contrôler ses faits et gestes et émotions. Et pourtant pour éviter ce genre de situation. Le mieux était de laisser l'enfant à son plus jeune âge explorer ses émotions, sentiments les plus extrêmes comme les plus calmes.
Yeonjun regarda le noiraud, une fois que les deux sont sorti. Il vient à pincer ses lèvres et passer une main dans sa perruque blonde avant de pincer ses lèvres.
— Le vieux veut te pourrir au plus haut point...il veut te voler chacun de tes futurs fournisseurs et te ronger jusqu'au bout des doigts... il veut que tu lui revienne et ne compte pas lâcher l'affaire visiblement...il a tué le chinois....il...il lui à découpé la tête....
— Mmmh... c'était sûr, soupire l'autre embêté en caressant sa nuque pensif. Ce crétin pensait réellement quand allant se plaindre il allait récolter quelque chose. Tu vas apporter un joli cadeau au vieux, dit-il en le fixant.
Le jeune homme passa une main sur son torse, plus précisément sur un de ses pectoraux, en le grattant et regardant dans la pièce avant de passer ses mains dans les poches de son pantalon ample, noir. Il marche pieds nus jusqu'à à un meuble du salon, à côté de son canapé en onyx avant de prendre une pilule.
— Le vieux n'a jamais entendu parlé des Nona pilules, ce sont des pilules d'opium, qui perturbent ton cerveau pendant un petit moment, fait en sorte qu'il en avale une, qu'il la consomme. J'ai un joli souvenir enfouie dedans.
Le noiraud lui passe la pilule avant de venir regarder le perruqué qui hoche simplement de la tête. Le jeune homme vient à ranger le fameux objet dans sa poche de jeans alors qu'il se racle la gorge en observant le noiraud.
— Quel est le souvenir qu'il y a dedans ?
— Un vieil ami en commun, articule t'il amèrement.
Le protagoniste vient à prendre la taille du jeune homme en face de lui avant de déposer un langoureux baiser sur ses lippes glossées. Il vient à caresser sa joue avant de le laisser filer. Ce dernier avait un grand sourire et déambule jusqu'à la sortie de l'appartement. Pendant ce temps le blondinet resté cloîtré dans la chambre vient à explorer cette dernière, autant récolter des choses pertinentes en sachant qu'il n'était visiblement pas prêt à retrouver son chez lui. Il vient à prendre la fameuse arme qui était précédemment posée sur un petit socle. Il regarda le liquide bleuté qu'il y avait dedans. A vu d'œil il ne savait pas ce qu'était cette molécule si fascinante et obnubilante. La porte s'ouvre avec douceur sur son kidnappeur et ce dernier se racle la gorge. Il vient à sa hauteur avant de poser sa main sur la sienne pour qu'il repose l'arme avec délicatesse.
— On a trouvé cette ressource au Kandaq, une ville abandonnée, il y a des milliers d'années il y avait des habitants même des dieux si l'on croit la légende, affirme t'il avant de regarder le liquide. Ce liquide est très dangereux, de base c'est une pierre bleue. Mais on l'a dissout et on s'est rendu compte qu'elle était encore plus dangereuse que ça... quand je presse la détente, elle se transforme en une balle bleutée et fissurée d'un bleu océan. Si elle atteint un de tes organes, dit-il en lui touchant la poitrine, cela noirci et le fissure instantanément. Avec un peu de chance si ça ne touche que des parties futiles, tu auras juste une grande fissure, affirme t'il.
— Comment s'appelle la pierre ? Demande t'il curieux.
— L'étherium, répond t'il simplement.
Le blondinet hoche de la tête avant de déglutir difficilement. Il faisait face à une création abominable, et effectivement le noiraud faisait plus peur que prévu. Il était un espèce de génie du mal incarné. Il le regarda dans les yeux, pris de peur et de confusion face à ses intentions. Tandis que l'autre eut un rictus au coin de ses lèvres, plus que fier de voir la terreur dans les yeux de son interlocuteur.
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