OS16 - Les parents de Kathy : L'histoire d'amour

Le 29 Avril 1954

- Bonnie tu rêvasses encore !

Minerva la tira de ses pensées en lui donnant un coup sur l'épaule avec son livre du moment. 

- Je te disais donc, crois-tu que c'est une bonne idée de participer au match alors que je devrais réviser pour mes ASPIC ?

Bonnie plissa les yeux et regarda sa meilleure amie. Elle la connaissait par coeur maintenant, elle savait que le Quidditch et les devoirs étaient ses deux tergiversations constantes. Étant la plus talentueuse poursuiveuse qu'on avait vu depuis longtemps, mais aussi la meilleure élève de Métamorphose qui était passé sur les bancs de Poudlard depuis vingt ans... Le professeur Dumbledore, enseignant cette dernière matière, en était fier. Elle, Bonnie, était plus doué pour les potion et les sortilèges. 

- C'est ton avant-dernier match, alors profites-en, lui conseilla-t-elle.

- Oui, tu as raison, tu as toujours raison, répondit la brune dans une grande réflexion intérieur en martelant le livre qu'elle tenait dans ses mains de son stress.

- Et McGogo, regarde plutôt le Souafle que tes livres durant le match ! Pouffèrent des garçons de Serpentard qui passait derrière elles.

Minerva remit ses lunettes en rougissant considérablement. 

- Un jour je me vengerais de tout ces Serpentard, grogna-t-elle entre ses dents.

- Se venger n'est jamais le bon moyen, la résonna la douce Bonnie.

Bonnie était la voix de la raison, quoi qu'il en soit. Son calme était légendaire et sa bonté aurait très bien pu prendre sa place à Poufsouffle. 

- Oh non regarde, Diggle te fait encore de l'œil ! Déclara Minerva en levant les yeux aux ciels, consterné.

Bonnie se tourna doucement vers la table des Serdaigle et observa de loin le jeune homme qui, dès qu'il la vit regarder en sa direction, changea son point de vue. La douce blonde vénitienne se retourna vers son amie avec un air peiné. 

- Va-t-il y avoir un nouveau coeur brisé ? Plaisanta Minerva.

Il fallait dire que Bonnie avait gardait sa beauté, se transformant d'une douceur angélique à un aura qui faisait tomber amoureux tout les garçons de son année. Cependant, depuis ses onze ans, l'image de Jacques Dumas n'avait jamais quitté l'esprit de Bonnie. Secrètement – sauf pour Minerva – elle rêvait à ce prince charmant qu'elle savait être l'homme de sa vie. Son amie se moquait souvent d'elle, la disant trop naïve, lui certifiant que ce garçon l'avait sûrement oublié depuis ces sept années où elle avait fait sa scolarité. Mais Bonnie y croyait toujours, profondément elle savait qu'elle ne pourrait tomber amoureuse d'aucun autre garçon que lui... 

- Il doit être sacrément vieux maintenant, lui dit Minerva en la secouant légèrement. Réfléchis-y Bonnie ! Il est temps que j'y aille, l'équipe va m'attendre, lui dit sa meilleure amie.

Ce matin se tenait le match contre les Serpentard. Bonnie avait hâte de voir Minerva les écrasait du haut de son balais. 

***

Bonnie se retrouva au milieu des Gryffondor, dans le stade de Quidditch à applaudir les exploits de Minerva. Les rouge et or menaient le match de 300 points. Aucun doute, ils allaient gagné. D'ici que l'attrapeur talentueux capture le vif, Minerva marquait des buts et rien ne pouvait l'arrêter... 

Notre blonde vénitienne de dix-sept ans ne partageait pas l'euphorie de sa maison mais applaudissait chaudement sa meilleure amie, aux côté de Dedalus Diggle qui lui faisait lourdement la cour. 

- Et toi tu aimes le Quidditch ? Lui demanda-t-il.

- Comme ça, répondit-elle sans une grande animosité, de sa gentillesse habituel.

Soudainement, un cri émana du stade entier, ramenant Bonnie au match. Ses yeux tombèrent sur un corps vêtu de rouge en pleine chute. L'accélération fut trop rapide et aucun des professeurs qui s'était levé ne réussit à l'arrêter. Le coeur de Bonnie fit un bond dans sa poitrine quand elle constata, après un bref regard à l'ensemble des joueurs, que Minerva n'y était pas... 

Elle étouffa un cri d'exclamation et se faufila aussitôt parmi les Gryffondor resté stoïque. Elle dévala les quelques marches et réussit à s'extirper de la foule pour se rendre sur les coulisses attenantes au terrain. Elle s'arrêta soudainement en voyant de loin le corps sans mouvement... Bientôt le maître de vol descendit en pique vers Minerva... inerte... 

Bonnie se fit soudain bousculer par les professeurs qui descendaient de leur haute tour d'observation. Le premier qu'elle croisa fut le professeur Dumbledore, dans son costume aux couleurs de la maison des lions... 

La jeune sorcière n'osa pas le suivre... Trop discrète pour s'exposer sur le stade, cependant très inquiète pour son amie. Des larmes lui montèrent aux yeux... sa sensibilité accru refaisait surface. 

Quelques minutes plus tard, un brancard volant fut amené, l'infirmière sur ses trousses. Minerva, toujours inconsciente, fut emmené à l'infirmerie. Bonnie la vit passer à côté d'elle, le crâne couvert de sang et la jambe dans une drôle de position... 

- Suivez là Mlle Weasley, lui glissa avec sympathie le professeur Dumbledore, les yeux reflétant toute son empathie pour celle qu'il savait être la meilleure amie de son élève la plus doué.

Bonnie remercia le professeur d'un regard bref et timide, et prit la route vers Poudlard. Ses pas étaient pressé et les larmes perlaient toujours à ses yeux verts pâles. 

Elle arriva bientôt devant les portes de l'infirmerie mais elle fut arrêté par la pancarte qui y avait été posé « ne pas ouvrir ». Si elle ne pouvait pas entrer c'est que l'accident devait être extrêmement grave... Bonnie ne sut retenir les larmes qui coulèrent sur ses joues... 

- C'est affreux ce qu'il vient de se passer, lui dit soudain une voix.

Bonnie se retourna dans un sursaut. Son coeur ne contenu pas bien le choc qui se présentait à elle. Ses yeux s'écarquillèrent, les larmes furent bientôt remplacé par des étoiles. 

L'homme au costume d'Auror en face d'elle sembla soudain prit par une joute. Bonnie l'aurait reconnu entre mille. Ses cheveux avaient beau avoir poussé jusqu'au creux de son cou, son visage, son sourire et sa peau lisse restait la même.

Un suspens les tenu l'un et l'autre comme des statues pendant quelques secondes. Leur yeux s'était trouvé et ils savaient tout deux l'heureuse réalité...

- Je... vous ais-je déjà rencontré ? Demanda Jacques, les traits tiré par le surprise, comme si un éclair lui était tombé dessus. 

- Oui, répondit-elle timidement avec un sourire, mais vous ne devez pas vous en souvenir, je devais avoir onze ans...

- Comment ais-je pu oublier ! S'exclama-t-il soudain avec ce sourire si brillant sur son visage. 

Bonnie lui sourit, charmé. Son coeur s'emballa... elle venait de retrouver par un hasard qu'elle n'aurait su décrire, le prince charmant de toute son adolescence... 

- Je veux dire que... vous êtes si joli... , bredouilla soudain Jacques en s'approchant maladroitement.

- C'est gentil, répondit-elle les joues en feu, le coeur comblé.

Rien n'était plus claire pour ces deux âmes. Elles savaient qu'elles s'aimaient sans prononcer le moindre mot. Qui aurait cru le coup de foudre possible ? Bonnie l'avait toujours su, Jacques venait de le découvrir. 

Ils furent attiré l'un à l'autre comme des aimants qui venait de rencontrer leur moitié. 

- Quel est ton prénom ? Demanda soudainement Jacques dans un énième sourire ravissant.

- Bonnie, répondit cette dernière en remettant une de ses mèches blondes aux reflets roux derrière son oreille.

- Bonnie, déclara brusquement Jacques en mettant un genoux à terre, prenant dans ses mains fortes les fins doigts de son alter-ego. Veux-tu être la femme de ma vie pour le meilleur et pour le pire ?

D'un sourire timide Bonnie accepta, le coeur comblé. Son rêve se réalisait devant ses yeux, elle se rendit compte qu'espérer toute ces années lui avait donné raison. Jacques se releva et déposa un baisé distingué sur sa main. 

Les yeux absorbé par l'amour de sa vie, Bonnie en oublia presque Minerva gravement blessé dans l'infirmerie... 

- Il faut que j'aille voir mon amie, dit-elle le ton confus.

- Va donc la soutenir, répondit-il gentillement. Je promet de t'épouser dès ta sortie de Poudlard, promit-il de sa voix si douce aux oreilles de la jeune sorcière.

- J'attendrais ce moment avec impatience, répondit Bonnie dans un tendre regard.

Bonnie fut contrainte d'abandonné ses yeux, l'infirmerie venait juste d'ouvrir. Elle jeta un dernier regard à Jacques, elle savait qu'une longue vie plein d'amour l'attendait avec lui, et cela lui suffisait.


// Bonjour ! 

Comme promis hier dans RNJH, voici un OS ! La belle histoire d'amour (et surtout beaucoup plus simple que les autres xD ) de Bonnie et Jacques ! 

Qu'avez-vous pensé de cette OS ? Qu'imaginez vous pour la suite de cette histoire d'amour ? L'arrivé d'une petite Katherine ? 

Je me suis décidé à publier une partie dans ce BOOK toute les semaines ! Vous aurez donc un BONUS toute les semaines ! J'espère que ça vous plaira ! 

A bientôt ! 

PaulaTena 

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