OS1 - Matin d'une pleine lune
Quelque chose de froid tomba sur son nez et le fit papillonner des yeux.
La lumière du soleil traversait déjà les fines fenêtres sans rideaux. Une odeur de vieux bois mort et humide accompagna cette sensation de froid qui fit frissonné la totalité de sa peau.
C'est la chair de poule qui traversait tout son corps qui éveilla son esprit et le sortit du profond sommeil dans lequel il était. Doucement, Remus reprit conscience et son cerveau analysa tout ce qui l'entourait. Ce froid, cette odeur de rance, de pourrie et de renfermer. Mais aussi ce sol dur et inconfortable sur lequel son dos était posé, si différent que son lit moelleux de sa chambre à Poudlard.
Remus compressa ses doigts, la pointe de sa peau toucha le bois rempli d'écharde. Son autre main était posé sur son ventre, ce soulevant au rythme de sa respiration encore douce.
Il ouvrit légèrement ses paupières pesantes. La peau de ses yeux ce tendit et un mal de tête le prit aussitôt juste au dessus des sourcils. Il referma les yeux, conscient d'être mieux ainsi. Il avait à peine vue où il était qu'il avait déjà l'envie de vomir.
Peu à peu il ce souvint de la raison pour laquelle il était ici, dans cette vieille maison abandonné. Il frémit et ce décida à rouvrir ses yeux lourd.
Un lustre miteux sans bougie s'afficha à sa rétine. Puis le plafond parsemé de tâche d'humidité qui ce traduisait en grande auréole foncé au papier peint qui ce détacha de part en part du dessus. Remus prit un temps pour reprendre totalement ses moyens, gardant l'image de ce piteux plafond.
Un poids inexplicable pesait déjà sur ses épaules. Ses jambes était parcouru de courbature accablante, sa peau frissonnait toute entière et il avait étrangement mal au visage, un mal paradoxalement aigu mais sourd.
Il ce tourna enfin sur le côté, ce détachant à l'image à laquelle il s'était accroché. Ses yeux croisèrent alors un mobilier sans dessus dessous. Les tables, les napperons, les lampes, les commodes, tout était ébranlé. Un fauteuil retournait était éventré gisait sur un tapis lacéré juste à côté de lui. Remus ferma les yeux.
Il savait que c'était lui. Depuis qu'il avait passé ses onze ans, ses action dans l'état où il devenait, était d'autant plus terrifiante. Mais le pire, c'est qu'il ne ce souvenait de rien, comme toujours... il devait subir cette catastrophe autour de lui en ce réveillant.
Remus rouvrit les yeux, le cœur lourd et releva le haut de son corps, aidé de ses bras flageolant. Il sentait déjà la tête lui tourner. Il bascula sur ses genoux et s'arrêta, palpitant.
Il avait mal partout et déjà, Remus avait l'impression que son crâne allait exploser. Il porta une main tremblante à son front, descendant sur ses yeux puis ses joues... constatant avec horreur l'énorme griffe qui entaillait sa joue. Comme si cette constatation le réveilla complètement, Remus ce rendit compte de son état présent. Ses habits déchiraient, cette morsure sur sa cuisse et tout le reste autour de lui, c'est à dire toute les morsures dans les cousins, fauteuils et autre chose mole, ces griffes qui entaillait les murs...
Il eut une nouvelle fois envie de vomir mais il ce meurtrit le corps et ce leva sur ses deux jambes faibles. Il traversa le reste de la pièce d'un pas chancelant, descendit les escaliers et retrouva fort heureusement le passage dans le mur qui lui permettait de revenir au château.
Remus ne savait plus quel jour était-on ni quel heure il était. Il ne savait plus vraiment qu'est ce qu'il devait faire, il ne savait plus ce qu'il faisait là. Il avait froid, faim et mal partout. L'envie de s'asseoir dans un coin et de ce laisser dépérir le prit. Seul. Toujours seul. Sa gorge serré faisait lentement remonter des larmes dans ses yeux miels.
Remus ce reprit avant qu'il ne soit trop tard... il ce souvint alors soudain qu'ils avaient convenu qu'une professeur l'attendrait de l'autre côté...
De ses bras grêles et douloureux, avec un espoir renaissant, Remus déplaça le coffre qui ce trouvait devant la passage.
Le froid le paralysait mais il avança d'un pas dans le passage sombre et étroit. Il eut à peine le temps d'en faire un second qu'il trébucha sur une grande chose mol. Ses jambes faiblarde ne le retinrent pas et il tomba tête la première dans la terre humide.
Remus releva la tête, une envie de vomir le prit. Il ce sentait si mal, si faible, si affreux, si dangereux, si minable... c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il ce prit la visage dans ses mains et laissa échapper quelques larmes.
Remus reprend toi, lui souffla une voix dans sa tête. Ce petit Jiminy Criquet qui le maintenait heureux malgré sa maladie. Et puis il pensa à ses amies qui devait l'attendre au château, et cette pensée lui redonna du courage. Il releva la tête et ce stabilisa sur ses pieds, ce retournant par la même vers l'objet de sa chute. Un gros sac marron... mais oui, ce dit-il. La mémoire lui revenait soudainement.
C'est lui même qui avait emmené ce sac, ce souvenant que trop bien le froid qui l'assaillait à chaque fois qu'il venait ici. Il l'ouvrit précipitamment et découvrit des vêtements. Il l'es avait caché pour que le loup qu'il était ne réduise en lambeau ce qui allait maintenant pouvoir le réchauffer.
Remus enleva nerveusement ses vêtements déchiré et lacéré. Il revêtit aussitôt le t-shirt à longue manche, le grand pantalon gris, les grosses chaussette à pois, ses chaussures et sa longue et grande chemise marron. Il ce sentit soudain un peu mieux, comme dans un cocon, le cocon de son lit de Poudlard. Sans attendre il plongea sa main dans le sac. Bien calé au fond, il en sortit son écharpe de Gryffondor, sa fierté. Il l'a passa autour du cou, bien serré. Il enfila ses gants aux même couleur rouge et or sur ses mains gelés. Remus ce sentait enfin prêt à affronter et parcourir l'étend du tunnel qui le rapprochait de sa maison : Poudlard.
Vingts minutes plus tard, à bout de force, le membres tremblants de fatigue et les paupières lourdes, Remus arriva à la sortit. Le soleil qui été monté haut dans le ciel le long de son parcours lui fit mal aux yeux. Malgré qu'il soit content de voir enfin de la lumière, même agressive.
A peine fut-il au dehors qu'une voix parvint à ses oreilles sensible.
- M. Lupin, vous arrivez enfin. J'ai bien cru que je devrais venir vous chercher.
Une grande sorcière vêtu d'un long manteau vert émeraude et des cheveux aussi noir que le chapeau pointu qu'elle portait sur la tête s'approchait. Elle avait noué autour de son cou la même écharpe rouge et or que lui. Le visage du professeur McGonagall apparu alors devant lui. Les lunettes sur le nez, elle le regardait intensément, penché en avant, comme s'il allait s'évanouir d'une minute à l'autre. Ce qui n'était pas faux.
- Venez Remus, dit-elle d'une voix plus douce qu'il ne lui avait jamais connu.
Le dominant de tout sa taille vu le jeune âge de Remus, le professeur posa ses mains sur ses épaules et l'amena vers une grande branche morte posé sur le sol, faisant office de banc. Elle le fit s'asseoir docilement.
Elle ne s'assit pas à ses côtés mais sortit sa baguette entre ses longs doigts ganté. Aussitôt une tasse fumante et chaude apparu entre les mains de Remus, puis dans ses propres mains. Puis un papier bleu et or emballé apparu à côté de lui sur le banc. Elle rangea sa baguette dans son long manteau alors que Remus resta figé devant la chaleur qui émanait de cette tasse et qui le réchauffa d'emblée.
- Du chocolat chaud et du chocolat de chez Zonko, lui dit-elle d'une voix tranquille, rien de mieux pour réconforter.
Elle le regardait tranquillement de ses yeux calme. Alors que Remus déballait le chocolat, McGonagall lui fit un sourire pour la première fois de sa vie.
Remus croqua dans la petit chocolat, sentant de suite toute ses sensations négatives s'évaporer en même temps que le goût si bon du chocolat explosait dans sa bouche. Rendant son sourire à sa professeur, il but une gorgé de chocolat chaud qui lui brûla la gorge. Il sentit la boisson chaude descendre jusqu'à son estomac.
Cela ne fit que renforcer le réconfort qu'il éprouvait. Son cœur avait cessé d'être lourd et pesant, et il ce sentait reprendre des couleurs.
McGonagall marcha de son pas droit et tranquille derrière lui, buvant elle aussi sa tasse fumante avec un sourire et un air bienveillant.
Remus sourit et ferma les yeux. Ne pouvant que remercier assez sa professeur. Après ces trois affreux jours... il ce sentait bien, enfin. Il ne ce sentait plus rejeté. Il ce sentait attentionné, aimé, entouré et rassuré.
Jamais il ne pourrait assez remercier McGonagall pour cette mâtiné douce et insouciante qui au départ avait très mal commencé. Enfin soulagé de son poids.
//Voici mon premier OS ! Je l'avais publié dans les débuts de mon RB. Il a pour sujet Remus, l'un de mes personnages préférées, à l'époque des Maraudeurs.
Comme vous l'avez lu dans la description je vais publié ici des OS que j'avais déjà publié. Mais que je voulais rassemblé dans un recueil d'OS unique.
Alors pour vous, lecteur que je connais ou qui me découvre, merci de lire mes OS. Je publierais tout les jours jusqu'à ce que ma ressource d'OS soit terminer ! Ensuite je prendrais des commandes d'OS sur des sujets, des personnages. Et puis je ferais peut-être aussi des concours d'OS !
Voilouille !
Je vous dis au revoir, à bientôt et pleine de bisous !
~ Paula ~
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