Chapitre 4.

J'étais en sous-vêtements dans ma chambre car je venais de finir de m'essuyer le corps après ma douche comme j'étais restée toute la matinée en pyjama - à la suite de ma grasse matinée - et j'enfilais la tenue que j'avais choisi pour aller chez Niragi, on avait décidé de passer une après-midi ensemble avec ses amis ainsi que Momoka et passer la soirée tous les deux car son père partait au restaurant dîner avec ses collègues.

Ma tenue se composait d'un pull simple noir à manches longues qui montrait mon ventre, de chaussettes bleu foncé, d'un pantalon taille haute où les jambes sont larges noirs, des converses noires, un sac à main noir, une veste en jeans bleue, un collier en argent et des boucles d'oreilles en argent.

Je retournais dans la salle de bain et je prenais ma brosse puis je coiffais mes cheveux dans deux tresses serrées en me regardant dans le grand miroir de la salle de bain. J'avais laissé mes cheveux légèrement sécher à l'air libre.

(NDA : Imaginez que les cheveux de la fille sont à la fois humides et pas humides à la fois).

Je prenais ma trousse de toilette - que j'utilisais seulement quand je dois dormir chez de la famille ou quand je dois maquiller des proches de mes parents - et je mettais tout ce qui était hygiène du corps, du visage, de la bouche et des cheveux à l'intérieur.

Je prenais également ma trousse de maquillage, que j'avais déjà ranger en prenant seulement ce dont j'aurais besoin. Je retournais dans ma chambre et je préparais mon sac avec différentes tenues - si jamais je devais rester plus longtemps chez lui - et différents sous-vêtements pour mon séjour chez lui, je mettais ma trousse de toilette et ma trousse de maquillage dans mon sac de voyage, par-dessus les vêtements et sous-vêtements ranger.

Je prenais mon sac de cours et je mettais toutes mes affaires de cours - que j'aurais besoin dans les prochains jours - dedans mais je ne le fermais pas par flemme. Je glissais mon doudou, un petit lapin que ma grand-mère m'avait fait pour mes deux ans quand je passais les vacances avec eux, dans mon sac et je sortais dans ma chambre pour rejoindre mon père dans le hall d'entrée.

On sortait de la maison et on allait dans la voiture, je déposais mes affaires sur les sièges arrière de la voiture, je refermais la porte et je montais du côté passager avant de m'attacher.

Appa : Tu es sûre que tu veux vraiment passer le week-end chez Niragi ? Je suis au courant des histoires que tu as eu avec lui.

Vous devez vous demander comment mon père est au courant des histoires que j'ai eu avec le noireaux percé, non ? Il semblerait que mon père soit ami de longues dates avec le conseiller d'orientation et professeur de mathématiques, Keiichi Kuzuryu, et il fait psychologue à ses heures perdues, je lui avais parlé des problèmes que j'avais eu car la secrétaire, Kano Mira, ne me donnait pas once de confiance.

Moi : Oui, je suis sûre. Ne t'en fais pas, je t'appellerais s'il se passe quelque chose mails il y aura son père et puis, je ne pense pas qu'il tenterait quelque chose alors que son père est là.

Avec Niragi, on peut s'attendre à tout.

Appa : Mouais, je ne lui fais pas confiance.

Moi (lève les yeux au ciel en soupirant) : Appa...

Appa : Quoi ? C'est vrai.

Moi : Je ne suis plus une enfant.

Appa : Pour moi, tu es encore une enfant.

Donne-moi le biberon et de la nourriture pour bébé, change-moi la couche et lave-moi tant que tu y es...

Moi : Tu démarres la voiture ?

Appa : Oui, madame.

Il démarrait la voiture et conduisait.

[...]

Mon père se garait devant la maison de Niragi et du prof d'anglais, Nam-Kyu Suguru, et se garait à côté de la voiture du prof d'anglais, il avait une Nissan 180 noire.

Ce n'est pas le style de voiture que j'aime mais tant qu'on peut rouler avec, c'est le plus important. Elle me fait rire sa voiture, on dirait qu'elle a des yeux avec ses phares.

Je me détachais et je sortais de la voiture puis je refermais la portière passagère et j'ouvrais la portière arrière pour prendre mon sac de cours ainsi que mon sac avec toutes mes affaires pour mon séjour chez eux, je refermais la portière arrière et je faisais le tour de la voiture pour rejoindre mon père qui était sorti de la voiture.

Pourquoi il sort ? D'habitude, il me dépose juste puis il me fait un bisou et il repart pour aller se balader ou aller quelque part avec Eomma (maman en coréen).

On s'avançait vers la maison et je sonnais à la sonnette, on attendait quelques minutes et Niragi ouvrait la porte, il portait autre chose que sa tenue habituelle - c'est-à-dire sa chemise noire à motif blanc girafe, un pantalon en cuir et des rangers ; il portait une chemise en soie noire, un jeans simple noir et ses éternelles rangers. Il avait laissé ses cheveux détachés et ça lui faisait un charme.

(NDA : imaginez qu'il porte des rangers militaires et non des chaussures).

Qu'il est charmant comme ça, je regretterais presque d'être encore amoureuse de lui.

Il saluait mon père en serrant sa main et il me prenait dans ses bras puis il prenait mes affaires avant de les faire rentrer à l'intérieur, on rentrait et je saluais Nam-Kyu tandis que mon père lui serrait la main.

Il est gentleman, lui, maintenant ?

Je gardais mes chaussures et ma veste en attendant que Niragi revienne tandis que mon père discutait avec Nam-Kyu, je ne faisais pas attention à leur discussion mais je prêtais plutôt attention à la décoration murale de la maison. Nam-Kyu avait accroché au mur une photo de Niragi et moi, quand j'étais venue pour la première fois chez eux, Niragi me tenait dans ses bras pendant qu'on regardait des films ghibli sur Netflix.

(NDA : Imaginez une nouvelle fois qu'ils sont réveillés et qu'ils regardant la télé avec la couverture sur eux, comme au chapitre précédent).

Appa : Je vais y aller, Eun Jung, ne faites pas de bêtises.

Moi : Oui, papa.

Mon père embrassait mon front puis il serrait les mains des deux hommes et Nam-Kyu fermait la porte derrière mon père, je rejoignais Niragi dans le salon et je m'installais près de lui pendant qu'il faisait quelque chose sur son téléphone.

J'allais sortir mon téléphone de mon sac à main mais Niragi en décidait autrement, il glissait son bras autour de ma taille et me serrait contre lui, je me mettais contre lui en glissant mes jambes sur les siennes et je posais ma tête contre son cou puis je regardais ce qu'il faisait sur son téléphone. Il était en train de parler avec Takatora.

[...]

Je me détachais et je sortais de sa voiture en prenant mon sac à main, je refermais la portière et Niragi me rejoignait puis il posait son bras autour de mes épaules avant de me rapprocher de lui, je levais les yeux vers lui et il baissait son visage vers le mien.

Il déposait ses lèvres sur les miennes et je répondais à son baiser en agrippant légèrement sa chemise noire, il intensifia le baiser en glissant sa langue dans ma bouche et nos langues jouaient ensemble, créant une tension sexuelle entre nous.

Niragi mettait ses mains sur mes hanches et me soulevait du sol, je glissais mes mains de sa chemise à son cou et il allait me coucher sur le capot de sa voiture quand un toussement suivit d'un raclement de gorge se fit entendre, on se séparait et je rougissais fort en remarquant Takatora, Kuina, Thomas et Momoka.

Thomas : Vous baiserez plus tard, on doit faire les magasins.

Moi : On-On n'allait pas le fe-faire...

Thomas (lève les yeux au ciel) : Mais bien sûr...

Il tenait la main de Momoka puis il commençait à avancer, cette dernière le suivait en tenant son sac à main. Niragi se retirait et il me prit par les hanches en me portant légèrement pour me descendre du capot avant de me poser sur le sol, je mettais mieux mon haut puis je glissais mes mains dans les poches de ma veste.

Niragi s'approchait de moi et posait de nouveau son bras autour de mon cou et il me faisait avancer jusqu'à l'escalator pour entrer dans le centre commercial, Kuina et Takatora sur nos pas ; contrairement à Momoka et moi, Kuina ne portait pas un petit sac à main mais plus un gros sac à main, celui qu'elle utilisait pour les cours.

On dirait que son sac de cours est multifonctions...

Niragi, Takatora et Thomas nous avaient laisser seules, Kuina, Momoka et moi, pendant qu'ils étaient dans le magasin de vêtements pour hommes. Momoka ne me parlait pas, elle faisait juste des vidéos où j'étais dessus et elle faisait des gros plans sur mon visage alors je couvrais son téléphone avec ma main, elle arrêtait et j'étais avec ma musique après avoir mis mon écouteur sans fil mais j'arrêtais d'écouter ma musique quand je remarquais Kuina qui revenait avec trois verres de Bubble Tea.

Je ne l'ai pas vu partir. Il faut dire qu'elle est discrète comme fille.

Il fallait l'avouer, malgré le fait que Kuina était un ancien garçon, elle était très discrète dans son corps de fille. Elle s'approchait de Momoka pour lui donner un Bubble Tea - qui devait être à la pêche et à la nectarine - puis elle s'approchait de moi avant de me donner un Bubble Tea à la mangue et aux fruits de la passion.

Je me demande bien comment elle a fait pour savoir que c'était aussi l'un de mes Bubble Tea favoris...

Je la remerciais et elle gardait le dernier verre pour elle, qui devait être fraise et framboise, je réfléchissais à la personne qui me connaissait bien et je faisais éclater une perle de mangue contre mon palais à l'aide de ma langue.

Arisu ! C'est le seul qui connaît mes goûts.

Plusieurs minutes passèrent et j'avais arrêté d'écouter ma musique pour parler avec Kuina pendant que Momoka appelait sa mère pour savoir si elle pouvait dormir chez Thomas, je m'étais réconciliée avec Kuina et elle s'est excusée de m'avoir ignoré.

Je l'avais pardonné car on était quand même proche et elle m'avait serré dans ses bras, je lui rendais son étreinte en tapotant son dos et les garçons avaient fini par sortir.

Ils seraient temps qu'ils sortent, je pensais que j'allais devoir dormir chez Kuina.

Niragi portait un sac et Takatora aussi mais Thomas portait deux sacs dans une main. Kuina se séparait de moi et Niragi prenait ma main libre dans la sienne. Momoka n'avait pas fini son appel.

Moi : Thomas ? Ce sont des achats que tu as fait pour te faire plaisir ou tu refais toute ta garde-robe ?

Thomas : Je refais toute ma garde-robe, je n'ai plus de vêtements à cause de ma soeur, elle me vole tout.

Moi : Heureusement que je suis fille unique alors.

Niragi : Ferme-là, je te rappel que je me suis forcé à acheter des vêtements car tu ne m'as toujours pas rendu mon short de plage.

Moi : Lequel ?

Niragi : Mon short de plage noir avec les cordons blancs.

Moi : Excuse-moi monsieur mais il fallait bien que je mette quelque chose pour cacher ma culotte, je te rappelle que ton ex a fait exprès de me renverser son verre d'eau à la cantine.

Niragi : Elle n'a pas fait exprès, elle a trébuché.

Toujours il prend sa défense...

Moi : C'est vrai, excuse-moi de rejeter la faute sur elle ! Je me suis moi-même renverser son verre d'eau sur mes vêtements.

Niragi : Eun Jung...

Moi : Non, c'est bon.

Je retirais ma main de la sienne et je glissais mes mains dans mes poches de veste puis je me mettais près de Kuina, cette dernière glissait son bras autour du mien après avoir lancer un regard accusateur à Niragi et elle tenait la main libre de Takatora dans la sienne.

[...]

L'après-midi se passait bien et je faisais toujours la tête à Niragi, je lui en voulais d'avoir pris la défense de son ex alors qu'il sait très bien qu'elle a fait exprès de tremper mes vêtements devant tout le monde pour m'humilier.

Thomas et Momoka ainsi que Takatora et Kuina étaient partis chacun de leur côté pour rentrer chez eux ou passer du temps en amoureux, il ne restait que Niragi et moi au centre commercial. On s'était arrêtés pour s'asseoir sur un banc avec nos sacs d'achats et je buvais un autre Bubble Tea qui était au kiwi et à la banane que Niragi m'avait payé pour se faire pardonner.

Je me levais du banc puis j'allais à la poubelle jeter mon verre avant de revenir vers le banc et j'allais remettre mes achats sur mon bras mais Niragi prenait les sacs de sa main où il y avait ses achats et il prenait ma main de sa main libre, il enlaçait nos doigts ensemble et je serrais légèrement sa main.

Je sais bien que je lui faisais la gueule mais il m'a quand même payé un Bubble Tea pour se faire pardonner d'avoir donné raison à son ex.

On finissait par sortir du centre commercial aux alentours de dix-sept heures et demie, on était dans la voiture et on n'avait pas démarrer pour rentre chez lui ; on s'embrassait à la place. J'étais sur Niragi à califourchon - il avait reculé son siège du volant pour que je puisse venir sur lui - pendant qu'on s'embrassait tandis que ses mains se trouvaient sur mes fesses pour me tenir coller à lui et je glissais mes doigts dans ses cheveux, ouvrant parfois la bouche pour avoir de l'oxygène dans notre baiser fougueux.

Niragi retirait ma veste pour la jeter sur le siège passager, au-dessus de mon sac à main, et je rompais notre baiser pour reprendre mon souffle et je le serrais contre moi, il me serrait en retour en caressant mon dos. Je frémissais en appréciant les cercles qu'il faisait dans mon dos.

[...]

On venait de finir de manger et j'étais assise en tailleur sur le lit de Niragi avec un oreiller sur mes genoux, Niragi était sur son téléphone en train de faire je-sais-pas-quoi et je décidais d'observer la décoration de sa chambre.

J'étais tellement obnubilée par ma contemplation sur la décoration de Niragi que je n'avais pas vu ce dernier se rapprocher de moi et je le regardais en commençant à rougir légèrement.

Niragi : Je ne l'ai jamais remarqué mais tu as de beaux yeux...

Je rougissais encore plus à sa phrase et j'essayais de détourner mon visage du sien mais il prit mon menton entre ses mains, me forçant à le regarder, puis il m'embrassait pendant que je fermais les yeux durant notre baiser.

Le baiser s'intensifiait au-fur-et-à-mesure que l'on s'embrassait et Niragi m'avait pris par les hanches pour me coucher sur son lit, je dépliais mes jambes, laissant l'oreiller bloquer dans ces dernières, puis je glissais mes mains au niveau de sa nuque.

Il glissait ses mains sur mes hanches et je me braquais en le sentant glisser mon short de pyjama, il rompait notre baiser en le remarquant et il me fixait de ses yeux foncés.

(NDA : Voici un aperçu du pyjama d'Eun Jung).

Niragi (chuchote) : Je vais y aller en douceur et tu ne vas pas le regretter, je suis désolée de t'avoir frustrée dans cette salle de classe quand je t'ai déshabillé...

J'hochais la tête et je le laissais continuer, mon short et mon t-shirt avaient rejoint le sol, me laissant en sous-vêtements - une brassière de sport et une culotte - face au percé, il embrassait mon ventre ce qui me donnait des frissons et j'agrippais ses cheveux dans ma main.

Moi : Je crains d'avoir mal...

Niragi : Je vais tellement te préparer que tu ne vas rien sentir.

Je défaisais son chignon puis je posais son élastique sur sa table de nuit, Niragi prenait l'une de mes jambes et il posait cette dernière son épaule, il embrassait ma cuisse et je me cambrais en le sentant embrasser ma cuisse puis aspirer la peau de ma cuisse – il me faisait encore un autre suçon à cet endroit de ma jambe ; je prenais une prise bien plus forte sur ses cheveux.

Au-fur-et-à-mesure de ses baisers, je le sentais se rapprocher de ma culotte et il remontait sur mon ventre alors je le regardais en soupirant de plaisir pendant qu'il embrassait chaque parcelle de mon ventre en y laissant des suçons à certains endroits.

Je sens que je vais devoir trouver un travail à temps partiel à cause de lui, je vais tellement acheter d'anticerne que ça va me revenir cher.

Il remontait progressivement jusqu'à mon visage et il déposait ses lèvres sur les miennes, je répondais à son baiser en fermant les yeux et je le laissais bouger nos lèvres ensemble avant de jouer avec sa langue quand il la rentre dans ma bouche.

Il rompait notre baiser et il retirait ma jambe de son épaule avant de poser ses mains sur chaque côté de ma culotte, je levais les fesses pour l'aider à la descendre et je levais les jambes pour l'aider à la retirer ; je me sentais gênée d'être en brassière devant lui alors qu'il avait une vue sur mon intimité.

Niragi : Je suis heureux d'être le premier à y goûter.

Moi : La ferme...

Il riait à ma réponse et il remettait ma jambe sur son épaule avant de s'allonger sur le ventre dans le lit puis je le sentais caresser mon intimité.

Moi : Mhh...

Je soupirais de plaisir et je me détendais quand il entrait lentement un premier doigt en moi.

[...]

On venait de finir notre affaire avec Niragi et je me rhabillais de mon pyjama, je ne savais pas quelle heure il était mais je m'en fichais car je me sentais heureuse avec lui. Niragi se rhabillait d'un jogging comme bas de pyjama et je venais mettre mes tresses sur mes épaules avant de me lever du lit.

Niragi : Où est-ce que tu vas ?

Moi : Je vais utiliser la salle de bain.

Niragi : Pourquoi ?

Moi : Pour faire pipi et faire une toilette intime.

Niragi : Tu peux faire ça demain.

Moi : Les filles sont différentes des garçons. Si elles ne vont pas aux toilettes après un rapport, elles peuvent avoir une infection urinaire ou une cystite.

Niragi : D'accord, je t'attends.

Moi : J'essaie de faire vite.

[...]

Je me couchais dans son lit, il me rejoignait avant de me blottir contre lui, je glissais ma jambe sur les siennes en le regardant.

Il me regardait également en posant une main sur ma joue et je glissais mon bras autour de son cou, il glissait son bras autour de ma taille pour me tenir contre lui alors que je lui grimpais dessus tandis qu'il se glissait sur le dos dans le lit.

Niragi : Je ne te dérange pas trop ?

Moi : Non, ça va.

[...]

Cela faisait maintenant une semaine que j'avais été dormi chez Niragi et qu'on avait couché ensemble pour la première fois depuis notre rencontre, on s'était beaucoup rapprocher - encore plus qu'avant - et il prenait ma défense devant son ex quand elle s'en prenait à moi.

Niragi avait compris que c'était son ex qui était en tort dans ses actes et gestes, c'est pour cette raison qu'il a décidé que Thomas, Takatora, Mike - un nouveau - et Jason - un étudiant de dernière année qui s'était fait exclure un mois - soient mes gardes du corps.

En parlant de ma proximité avec le percé, on avait décidé d'essayer de sortir ensemble pour savoir si notre couple allait durer et aussi pour savoir si nos sentiments étaient bien réciproques l'un envers l'autre.

On avait fini les cours plus tôt - aux alentours de onze heures quarante-cinq - et avec Tatta, Niragi, Chishiya, Kuina, Zoé, Karube, Chota et moi-même étions chez Arisu car il s'est fait quitter par Usagi.

Momoka et Asahi étaient restée avec Usagi. Arisu était allongé sur son lit en train de déprimé et on était autour de son lit.

Qui prend la parole ? Parce que ça fait depuis au moins midi et demi voire treize heures qu'on est debout sans parler.

Chishiya finissait par soupirer très légèrement, c'était presque inaudible, et il prit la parole.

Chishiya : Bon Arisu, il faudrait que tu sortes de ton lit, maintenant.

Merci Chishiya.

Arisu : Laissez-moi mourir en paix.

Je me tapais le front avec ma main d'un air désespérer puis je retirais ma main de mon front avant de croiser les bras sous ma poitrine, Niragi s'approchait de moi afin d'être un peu coller à moi et il passait son bras autour de mon cou, je retirais l'un de mes bras qui se trouvait sous ma poitrine et je glissais ma main dans la sienne avant d'enlacer nos doigts ensemble.

Zoé : Si tu ne sors pas de ton lit, tu ne vas jamais pouvoir passer à autre chose.

Arisu : Je n'en ai rien à foutre.

Karube : Et tu vas perdre tout tes muscles.

Quels muscles ? Il n'en a pas.

Arisu tournait la tête vers Karube à la suite de sa phrase et se levait du lit, presque en sautant.

Arisu : Bordel.

Karube/Chota/Niragi/Kuina/Zoé : Aaaah !

Ils sont forts pour parler en même temps.

Arisu : Les meufs c'est toutes des putes.

Tatta : Mais ne parle pas comme ça !

Chishiya/Karube/Chota/Kuina/Zoé : Surtout que dans toutes les meufs, y a ta mère aussi.

Ouais, ils sont vraiment fort pour parler en même temps.

Niragi : Et ma copine.

Je sentais mes joues se chauffer quand Niragi avait lâché sans pression et sans rigoler que j'étais sa copine. Tout le monde nous regardait mais ils ne faisaient aucunes remarques et on finissait par porter de nouveau notre attention sur le joueur de jeux-vidéos.

Arisu : Vous avez raison, je suis désolé...

Nous tous : Ce n'est pas grave.

Arisu : Les meufs c'est toutes des putes, sauf ma mère.

On poussait tous un soupire puis Niragi lâchait ma main en se décalant de moi, il prenait la chaise gaming d'Arisu - qui servait de chaise de bureau - avant de s'asseoir dessus, je prenais place sur lui.

Nous : Arisu !

Arisu : Quoi ? J'ai le cœur brisé, je peux dire tout ce que je veux !

Kuina : Justement, non.

Moi : Ce n'est pas parce que tu as le cœur brisé que tu es tout permis...

Arisu : Super ! Donc il n'y a aucuns avantages !?

Nous tous : Non, aucuns avantages.

Arisu : Putain ! Celui qui a inventé l'amour, il mériterait que je lui mette mon doigt dans le cul !

Moi : Eh !

Chota : Tu parles de Jésus, là !

Chota le saint est de retour.

Arisu : Ouais bah il va bientôt avoir des raisons de crier !

Tatta : Tu vas aller en enfer si tu continues.

Arisu nous regardait à tour de rôles avant de faire une expression indescriptible puis il se mettait assis sur son lit avant de revenir s'allonger sur son lit comme avant.

Arisu : Je suis déjà en enfer...

Niragi : Tu exagères.

Je le regardais puis je lui mettais un coup de coude dans le ventre - sans lui faire mal - en lui lançant un regard accusateur et il me regardait d'un air qui voulait dire « Quoi ? ». Je levais les yeux au ciel en soupirant puis je frémissais en sentant ses bras se mettre autour de mon ventre avant de me tirer vers l'arrière pour que mon dos soit collé à son torse, je me mettais mieux sur ses genoux en glissant mes mains sur les siennes.

[...]

Je retirais les mains de Niragi au bout de plusieurs minutes et je me levais de ses genoux puis j'avançais vers Arisu avant de me baisser près de son lit, mon visage à hauteur du sien, mon menton sur le matelas. Arisu avait senti ma présence car il me fixait d'un air interrogatif.

Moi : Au lieu de broyer du noir car Usagi t'a quitté pour je-ne-sais-quelle-raison, lève-toi du lit et change-toi. On va faire une sortie en ville entre potes, tous ensemble.

Arisu : Avec Usagi ?

Putain... il est con, ce n'est pas possible.

Moi : Non, sans Usagi. Il y aura juste Niragi, Chishiya, Zoé, Kuina, Tatta, Karube, Chota, toi et moi. Enfin toutes les personnes qui se trouvent dans ta chambre.

Arisu : Je n'aime pas sortir...

Moi : Et si je te disais que cette sortie se passait dans un magasin de jeux vidéo ?

Sans grande surprise, à la fin de ma phrase, il se levait brusquement de son lit et s'approchait de son armoire avant de prendre des affaires au hasard pour s'enfermer dans la salle de bain. Je me redressais, fière de moi, sous le regard des autres et je reprenais ma place sur les genoux de Niragi.

Tatta : Woah...

Zoé/Kuina : C'est bien notre copine, ça.

Niragi : Je vous rappelle que c'est MA copine avant tout.

Zoé/Kuina : On était amies avec elle avant toi.

Niragi : Vos gueules.

Je soupirais à leur discussion en me mettant de travers sur les genoux du percé, un peu comme une princesse, et je mettais mieux le col de la chemise de Niragi avant de tourner mon regard vers la porte de la salle de bain, Arisu s'était changé.

Il portait la tenue qu'il portait le jour de ma rentrée à l'université : un t-shirt blanc, un pantalon beige, une veste de jogging bleu foncé et des chaussures noires.

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