Chapitre 3.
J'étais adossée contre le muret du grillage du portail de l'université et je trainais sur mon téléphone en traînant sur les réseaux sociaux en attendant que Niragi arrive, il avait séché les cours et il avait prévu de venir me chercher après son rendez-vous chez le tatoueur avec Takatora.
J''espère qu'il n'a pas eu la bonne idée de se tatouer sur un coup de tête... déjà qu'il veut se faire un autre piercing à l'oreille alors qu'il n'a même pas changé les piercings médicaux après la cicatrisation...
Son père, le prof d'anglais, était au courant de ma venue chez eux pour l'après-midi car Niragi devait m'aider à réviser certains cours pour les examens et il m'avait donné les cours, à la fin de la journée, pour que je les donne à Niragi.
Il abuse... il pourrait lui donner lui-même, en mains propres, au lieu de me les donner.
Je commençais à penser qu'il m'avait oublié et qu'il était rentré chez lui mais j'arrêtais de penser ça en entendant un bruit de moteur de voiture, je reconnaissais ce moteur depuis mon premier jour à l'université. Niragi garait sa voiture sur le parking face au grillage de l'université et il sorti de sa voiture - lunettes de soleil sur le nez. J'arquais un sourcil en le regardant.
Il fait comme le directeur, maintenant ?
Il s'approchait de moi avant de retirer ses lunettes de soleil pour les mettre sur sa tête.
Niragi : Salut, princesse. Je ne t'ai pas trop fait attendre ?
Moi (ironique) : Salut, le percé. Non, ça va. Ce n'est pas comme si tu étais légèrement en retard et que j'allais commencer à croire que je devais prendre le bus pour rentrer chez moi.
Niragi : Direction chez moi ?
Je rêve ou il vient de m'ignorer ? Il vient bien de m'ignorer...
Moi : On peut passer au magasin ? Je veux m'acheter des trucs à manger et à boire.
Niragi : Tu veux quoi ?
Moi : Des mochis glacés à la mangue et un bubble tea à la fraise avec des perles de fruits à la pêche.
Niragi : Encore ?
Moi : Oui.
Niragi : Tu devrais changer de goût, non ?
Moi : Non.
Niragi (soupire) : On ira en chercher.
Moi : Merci.
Il prenait mon sac de cours dans sa main avant de le mettre sur son épaule et j'avançais jusqu'à sa voiture, à la portière passagère, et j'attendais qu'il déverrouille la voiture avant de rentrer à l'intérieur. Je m'attachais avec la ceinture pendant que Niragi mettait mon sac sur la banquette arrière puis il contournait la voiture pour ouvrir sa portière avant de s'installer sur le siège conducteur.
Niragi : Tu restes jusqu'à quelle heure ?
Moi : Je ne sais pas qui vient me chercher entre ma mère et mon père même si je pense que ce sera plus mon père que ma mère alors je leur ai donné ton adresse et je te redirais si j'ai un message d'eux.
Niragi : OK, ça marche. Thomas va venir avec Conor aux alentours de dix-sept heures alors on fera une pause dans les révisions et on reprendra quand ils seront repartis, ça te va ?
Moi :D'accord.
Niragi mettait en route le contact et sorti du parking avant de prendre la direction de la route.
Niragi : On va chercher tes trucs puis on les mettre au frigo, ok ?
Moi : Ok.
Niragi : Comment s'est passé la journée ?
Moi : Bien malgré qu'elle fût longue et ennuyante.
Niragi : Je t'ai manqué ?
Moi : Non.
Niragi : Ouch.
Comment il veut me faire passer pour la méchante dans notre couple.
[...]
Je me détachais et je prenais le sac de cours – qui était poser à mes pieds - puis je sortais de la voiture, j'ouvrais la portière arrière droite et je prenais mon sac de cours. Je fermais la portière avant de suivre Niragi jusqu'à sa porte d'entrée.
Il déverrouillait la porte et me laissais entrer, je rentrais dans sa demeure et je me mettais près du meuble à chaussures.
Niragi : Donne-moi ton manteau, tu peux poser tes chaussures sur le meuble à chaussures.
Moi : Je n'ai qu'un gilet sur moi.
Niragi : Tu as froid ?
Moi : Non.
Niragi: Alors donne-le-moi.
« S'il te plaît », c'est pour les chiens ?
Je finissais par lui donner mon gilet et il l'accrochait au portemanteau, sous sa veste en cuir, puis je défaisais mes lacets de chaussures pour me retrouver en socquettes avant de poser ces dernières sur le meuble.
(NDA : Voici un aperçu de la tenue d'Eun Jung).
(NDA : Comme dans le manga et le live action, nous n'avons pas d'informations sur les parents de Niragi, il sera dit que Niragi habite avec son père depuis qu'il est petit car sa mère les a abandonnés).
Niragi : Comme ma mère nous a abandonné, mon père et moi, quand j'étais petit et que je suis fils unique, je n'ai pas de chaussons pour fille alors tu devras rester en chaussettes.
Moi : Heureusement qu'on n'est pas en hiver alors.
Niragi : Ramène tes chaussons la prochaine fois.
Moi : Je n'ai pas de chaussons.
Niragi : Pourtant nous, les asiatiques, sommes connus pour avoir toujours des chaussons ou des chaussettes aux pieds quand on rentre chez nous.
Moi : Mes parents m'ont toujours laissé à être en chaussettes ou pieds nus dans notre ancienne maison, en Corée du Sud, depuis que je suis petite.
Niragi : Ne te plains pas d'avoir froid aux pieds, alors.
Connard...
Il posait ses chaussures sur le meuble pour ensuite enfiler ses chaussons et prenait le sac des courses dans mes mains avant de se diriger dans la cuisine, je le suivais sans me poser de questions et je le regardais ranger les courses à leur place : les mochis, le bubble tea et du lait dans le frigo et les biscuits dans le placard.
Il ne va pas tenir longtemps avec son lait et ses biscuits.
Moi : Je vais devoir faire une commande, alors.
Niragi : Encore ?
Moi : Oui ?
Niragi : Tu n'en avais pas déjà fait une sur Shein ?
Moi : Si mais c'était seulement pour du maquillage et des vêtements.
Niragi : Tu en as eu pour cher ?
Moi : La moitié de mon argent de poche.
Niragi : Pourquoi tu veux refaire une commande ?
Moi : Pour des chaussons et des chaussettes d'hiver.
Niragi : Ah d'accord.
Il fermait les placards et il se tournait vers moi avant de me regarder dans les yeux, j'avais l'impression qu'il pouvait lire en moi comme on lit dans un livre ouvert.
J'ai fait quoi, encore ?
Niragi : Viens, on va dans ma chambre.
Moi : Euh... on ne peut pas rester dans le salon ou dans la salle à manger ou dans la cuisine ?
Il se rapprochait de moi et je reculais jusqu'à ce que mon dos heurte le mur de la cuisine, Niragi me bloquait entre son torse et le mur, je n'avais aucune échappatoire sauf si je me faufilais sous son bras mais il serait capable de m'attraper alors que j'aurais à peine passé ma tête sous son bras – j'étais bloquée dans une impasse.
Eh merde...
Je levais timidement les yeux vers lui et il approchait son visage du mien, je sentais mon cœur battre la chamade à notre proximité et je laissais mes yeux fixer ses lèvres avant de les laisser se fermer quand nos lèvres se touchaient pour un baiser plutôt... doux et chaleureux – c'était comme si c'était la première fois qu'il embrassait en partageant ses sentiments pendant le baiser. Je retirais mes mains du mur pour les poser sur sa chemise hideuse avant de m'accrocher à cette dernière en l'agrippant dans mes mains quand il glissait sa langue dans ma bouche pour que nos langues jouent ensemble.
Je rompais notre baiser langoureux parce que je voulais parler mais je n'arrivais pas à le faire car Niragi me coupait en déposant ses lèvres sur les miennes, je finissais par le repousser doucement en rompant notre baiser avec un filet de bave entre nos deux bouches.
Niragi : Tu n'aimes pas ce moment ?
Moi : On doit réviser, je te rappelle, et ton père peut arriver à n'importe quel moment...
Niragi : Bon d'accord, on va réviser mais je te préviens que ce moment ne va pas s'arrêter jusque-là.
Je rougissais à ses paroles et j'hochais la tête en regardant mes chaussettes puis je sentais le pouce de Niragi glisser contre mes lèvres pour retirer le filet de bave présent sur mes lèvres après notre baiser.
Niragi : Prends ton sac et suis-moi, je vais te montrer ma chambre.
Il se décalait et je retournais sur le hall d'entrée pour prendre mon sac de cours pour le suivre, on montait les escaliers et on s'avançait vers une porte où le bois de la porte était un brun un peu foncé.
Niragi : Tu as de la chance, ma chambre n'est pas en bordel.
Moi : Dois-je comprendre ça comme le fait que tu as rangé ta chambre spécialement en ma venue ?
Niragi (lève les yeux au ciel) : Rêve toujours.
Tu mens très mal, Niragi Suguru.
Il ouvrait la porte et contre toute attente, sa chambre n'était pas vraiment le style de chambre que j'avais imaginé. Sa chambre était grande et spacieuse dans les tons de gris clair et gris foncés avec une légère touche de tons blancs, j'avais l'impression d'être dans une chambre de célébrité.
Niragi : On va travailler sur mon lit, ok ?
Moi : Ok.
Je posais mon sac de cours sur son lit et je me mettais assise en mettant mes poignets entre mes jambes, empêchant ma jupe de montrer ma culotte mais Niragi le remarquait car il tendait l'un de ses oreillers dans ma direction, je le pris et le posais sur mes jambes.
Je lui donnais ses feuilles du cours d'anglais - que son père m'avait donner sans mon accord – et il les mettait sur sa table de chevet.
Je me suis fait chier à les ranger soigneusement pour rien ? Je vais lui arracher son piercing à l'hélix, la prochaine fois.
On commençait à étudier les matières scientifiques telles que la physique-chimie et les mathématiques, c'étaient les matières dans lesquelles j'avais le plus de difficultés, et je le laissais m'expliquer les chapitres que je n'avais compris.
Il ferait un bon prof de matières scientifiques mais il déteste l'école autant qu'il déteste la bande d'Arisu, sauf moi, et il préfère les jeux vidéo par-dessus tout.
[...]
On venait de finir d'étudier les matières scientifiques et je rangeais les fiches de révisions dans ma pochette puis je posais cette dernière vers la fin du lit. Je me remettais correctement et je levais mon regard vers Niragi, ce dernier s'était rapproché de moi en mettant ses mains de chaque côté de mes fesses et il me surplombait de son corps, je me sentais comme une souris face au grand méchant loup.
Moi : Je peux savoir ce que tu fais ?
Niragi : Je continue ce que tu as arrêté tout à l'heure.
Moi (arque un sourcil) : Quoi ?
Il déposait ses lèvres sur les miennes et je répondais à son baiser en fermant les yeux, agrippant légèrement les couvertures de son lit dans mes mains, j'acceptais sa langue dans ma bouche et une danse endiablée commençait entre nos deux langues.
L'ambiance calme et studieuse de la chambre se transformait bien vite en une ambiance chaude et sexuelle, je me couchais dans le lit du noireaux alors qu'il intensifiait le baiser. Je lâchais les couvertures dans mes mains et je venais agripper sa chemise alors que je manquais d'air donc je rompais notre baiser afin de reprendre mon souffle, Niragi me regardait d'un air sexuel mais aussi doux, ce regard me déstabilisait.
Niragi allait de nouveau m'embrasser quand on entendit sonner, il pestait de mécontentement en se redressant avant de prendre son téléphone pour regarder l'heure.
Niragi : Il est seize heures cinquante, ils sont déjà là.
Moi : Qui ?
Niragi : Thomas et Conor.
Moi : Je les avais oubliés, moi...
Niragi : Tu retiens peu de choses.
Moi : Non, c'est juste que cette information n'était pas importante et je ne l'ai pas retenue. Ce n'est pas la même chose.
Niragi : Si.
Moi : Je te dis que non.
Niragi : Tais-toi ou je fais taire cette vilaine bouche.
Moi : Tu parles vraiment comme un per-
Il me volait un baiser plutôt chaste en me coupant la parole pour que je ne finisse pas ma phrase et se retirait, je remettais mieux mes cheveux puis je retirais l'oreiller de mes jambes avant de me lever du lit et de suivre Niragi en bas. Il partait accueillir ses potes et je partais dans la cuisine pour prendre mes mochis et mon bubble tea dans le frigo pour les poser sur le plan de travail.
Je refermais la porte du frigo et je rejoignais les garçons au salon, Conor et Thomas me regardaient, surpris de me voir.
Thomas : Qu'est-ce que tu fous là toi ?
Moi : Je révisais avec Niragi.
Thomas : Tu es sûre que vous étiez vraiment en train de réviser ?
Moi : Oui, pourquoi ?
Il me montrait du doigt mon haut puis les lèvres de Niragi, qui étaient teintées de mon rouge à lèvres rose, et je partais dans le hall d'entrée pour me regarder dans le miroir, la bretelle de mon soutien-gorge était descendue alors je la remontais et mon rouge à lèvres avait bavé autour de mes lèvres.
Niragi... c'est vraiment un détraqué sexuel, ce mec...
Moi : Niragi, mon rouge à lèvres !
Niragi : Ce n'est pas la fin du monde !
Moi : Si !
Niragi : Non !
Moi :Si !
Je me dépêchais de revenir et je poussais Niragi pour être à côté de lui avant de le pousser une nouvelle fois avec mon pied, toujours sous le regard des garçons.
Conor : On dirait un couple.
Moi (tousse) : Kof... kof...
Je toussais en appuyant au niveau de mes poumons et je buvais dans le verre de coca-cola de Niragi, je me suis étouffée avec ma salive, Niragi faisait des cercles dans mon dos au niveau de mes omoplates et je reposais son verre sur la table basse.
Thomas : Elle a failli mourir de ta faute.
Conor : Ce n'est pas une grosse perte.
Niragi : Je suis d'accord avec Thomas sur ce coup, t'abuse un peu.
Conor : Hum.
Je prenais le mouchoir que Thomas me tendait pour essuyer ma bouche puis je pliais le mouchoir et je prenais mon téléphone pour aller sur appareil photo et essuyer les larmes d'étouffement qui avaient coulé sur mes joues. Je pliais le mouchoir et j'essuyais le contour de mes lèvres avec le mouchoir.
Moi : Ils sont où les plateaux ?
Niragi : Dans la cuisine.
Merci, Sherlock...
Moi : Mais où dans la cuisine.
Niragi : Viens, je vais te montrer. Tu sauras pour la prochaine fois.
[...]
J'étais encore chez Niragi et je devais avouer que je commençais à somnoler, on avait fini de réviser et on était allés dans son salon pour regarder un film, son père était rentré.
Niragi était allongé - avec les jambes un peu pliées - et j'étais contre lui pendant qu'on regardait la télévision, il s'était connecté à Netflix et avait mis le film « Le voyage de Chihiro » car je voulais le voir depuis longtemps mais je n'avais pas de compte Netflix.
Niragi avait son bras autour de mes épaules et j'avais ma tête sur son épaule, ma tête contre son menton, une couverture sur nous. Je changeais de position toutes les cinq minutes et je retirais la couverture de sur nous car j'avais trop chaud, je poussais une espèce de cri de surprise quand Niragi me prit par la taille pour me faire basculer devant lui, ses bras autour de ma taille afin que je ne bouge plus mais je sentais son menton contre mes omoplates. Il remettait la couverture sur nous.
(NDA : Imaginez qu'ils sont réveillés et qu'ils regardent la télévision. Imaginez aussi que Niragi porta sa chemise girafe alors que Eun Jung porte un crop top gris avec épaules dénudés et une jupe noire et qu'ils sont sous une couverture).
Niragi : Arrête de bouger, maintenant.
Moi : Mais j'ai chaud...
On regardait le film jusqu'à sa fin et le père de Niragi, Nam-Kyu, était parti chercher je-ne-sais-plus-quoi dans la cave pour le dîner du soir ; je bougeais dans les bras de Niragi pour être allongée sur le dos et on se regardait, il fixait mes yeux puis mes lèvres et il déposait ses lèvres sur les miennes, je répondais à son baiser en fermant les yeux.
Il intensifia le baiser en mettant sa langue dans ma bouche et je suivais le mouvement du baiser, la musique de fin du film en arrière-plan, jusqu'à ce qu'on entende un bruit de porte s'ouvrir alors on s'est retirés du baiser puis je décidais de faire comme si je me coiffais avec l'élastique à mon poignet.
(NDA : Les filles et les garçons aux cheveux mi-longs et longs, ayez toujours un élastique sur vous car les élastiques sauvent des vies).
Nam-Kyu : Tes parents viennent te chercher à quelle heure ?
Moi : Je ne sais pas, je n'ai pas encore de messages de leur part.
Nam-Kyu : Si tu as besoin, je peux te ramener chez toi et tes parents n'ont pas besoin de faire le chemin pour venir te chercher.
Moi : Non merci mais c'est gentil de votre part.
Nam-Kyu : N'hésite pas si tu as besoin.
Moi : Oui.
Je me mettais mieux dans le canapé, en retirant la couverture et en me retirant des bras de Niragi, puis j'allais sur mon téléphone qui n'arrêtait pas de sonner pour voir que c'était le groupe que j'ai en commun avec Arisu et les autres.
Conversation de groupe :
Arisu s'est connecté au groupe.
Arisu : Eun Jung ? Tu es morte ou tu es vivante ?
Karube : Ne cherche pas Arisu, elle est avec Niragi.
Min-Ho s'est connecté au groupe.
Min-Ho : Vous ne pouvez pas fermer vos gueules ?
Kuina s'est connecté au groupe.
Kuina : Je suis d'accord avec Min-Ho mais après il y a toujours la fonction « couper les notifications » pour ne pas être déranger par les messages.
Zoé : Woah, c'est la première fois que Kuina dit quelque chose intelligent dans sa vie.
Kuina : Mais va te faire mettre, Zoé. Tu te tapes mon meilleur pote.
Zoé : Lequel ?
Kuina : ...
Kuina : J'en ai qu'un seul et c'est Chishiya.
Zoé : Je l'avais oublié, lui.
Chishiya s'est connecté au groupe.
Chishiya : Zoé et Kuina, pourquoi vous parlez entre vous sur le groupe alors qu'on est tous les trois ensembles ?
Zoé : Je ne sais pas.
Kuina : Moi, je voulais juste savoir s'il y avait des ragots mais non.
Minjun : Tu es vraiment la pire des commères...
Kuina s'est déconnectée du groupe.
Zoé : Bon je vais faire pareil.
Zoé s'est déconnectée du groupe.
Chishiya : Allez salut.
Chishiya s'est déconnecté.
Eun Jung s'est connectée au groupe.
Moi : Oui, je suis vivante, Arisu.
Karube : Tu fous quoi chez Niragi ?
Moi : Je révise avec lui car il m'a obligé à réviser avec lui.
Karube : Tu es sérieuse ?
Moi : Oui.
Usagi : Fais attention Eun Jung, tu ne le connais pas comme on le connaît.
Moi : Vous savez quoi ? Niragi est sympa et cool avec moi, c'est juste un connard avec vous car il ne vous aime pas.
Eun Jung s'est déconnectée du groupe.
Fin de la conversation par groupe.
Je soupirais en reposant mon téléphone sur la table basse du salon et je m'étirais puis je remettais la couverture sur moi en relevant mes genoux, ma tête contre l'épaule de Niragi. Il avait mis un autre film qui se nommait « Le château ambulant » et je regardais le film, Niragi avait sa main autour de ma taille.
[...]
J'étais concentrée dans le film jusqu'à ce que j'entende mon téléphone, je le prenais puis je le déverrouillais avec la reconnaissance faciale et j'avais reçu un message de mon père, je décidais d'aller voir ce qu'il me dit.
Conversation par message avec Appa ❤️ :
Appa ❤️ : Je viens de finir le travail, j'arrive dans environ vingt à trente minutes. N'oublie aucune de tes affaires.
Moi : D'accord.
Fin conversation par message avec Appa ❤️.
Je reposais mon téléphone et je me mettais assise, Niragi mettait le film en pause.
Niragi : Ton père va arriver ?
Moi : Oui, dans environ vingt à trente minutes. Je vais aller chercher mes affaires.
Niragi : Je t'accompagne.
On se levait du canapé et on montait les escaliers pour aller dans sa chambre, j'ouvrais la porte puis je mettais mes affaires dans mon sac avant de porter ce dernier mais Niragi en décida autrement car il posait mon sac sur le sol avant de me plaquer contre son lit en étant au-dessus de moi avec mes poignets au-dessus de ma tête.
Moi : Niragi, on n'a pas le t-
Niragi avait posé ses lèvres sur les miennes et m'avait coupé en plein milieu de ma phrase, je répondais à son baiser en fermant les yeux puis le baiser s'intensifiait quand nos langues jouaient ensemble, il laissait mes poignets tranquilles pour mettre ses mains sur mes hanches et je plaçais mes bras autour de son cou.
On finit par rompre le baiser à bout de souffle et je reprenais mon souffle, comme lui, puis je retirais mes bras de son cou pour me reculer sur son lit. Niragi retirait ses mains de mes hanches et je me levais du lit puis je prenais mon sac avant de descendre pour aller mettre mes chaussures.
Nam-Kyu : Ton père vient te chercher ?
Moi : Oui, il ne devrait pas tarder à arriver.
J'avais à peine fini ma phrase et j'avais à peine eu le temps de faire mon premier lacet de chaussure qu'on toquait à la porte, je me décalais pour ne pas gêner Nam-Kyu et il ouvrait ma porte, mon père était là.
Appa : Bonjour, Mr. Suguru, je suis Beom-seok Kim, le père d'Eun Jung. Vous devez être le professeur d'anglais d'Eun Jung ?
Nam-Kyu : Bonjour, je suis Nam-Kyu Sugur, le père de Niragi et leur professeur d'anglais. Vous voulez rentrer pour boire un café ?
Appa : Non merci. C'est très gentil de votre part mais ma femme nous attend. Où est Eun Jung ?
Nam-Kyu : Elle est là.
Il se décalait pour que mon père ait une vue sur moi et j'étais en train d'enfiler mon gilet avant d'attraper mon sac sur mon épaule puis de faire la bise à Niragi.
Niragi : A demain la miss.
Moi : Oui, à demain.
Je m'avançais vers la porte d'entrée et je faisais un câlin et la bise à mon père, il prenait mon sac pour le porter et je m'inclinais devant Nam-Kyu.
Moi : Merci de votre hospitalité pour m'avoir laisser rester chez vous afin d'étudier avec Niragi pour les examens.
Nam-Kyu : C'est normal, ne me remercie pas. Rentrez bien chez vous, je vous dis à bientôt Mr. Kim et je te dis à demain Eun Jung.
Je me relevais et je partais avec mon père à la voiture, il mettait mon sac derrière avec son sac de travail, je me plaçais du côté passager avant de m'attacher et mon père du côté conducteur avant de s'attacher également.
Cette journée était assez fatigante, je sens que je vais aller prendre une douche puis me mettre en pyjama et aller dormir mais ne pas manger. Je me demande si je suis en couple avec Niragi ou c'est juste un jeu entre nous, il parait qu'il joue comme ça avec les filles jusqu'à ce qu'il se lasse et qu'il les rejette pour aller faire la même chose à une autre fille.
Je me mettais un peu plus au fond de mon siège et je fermais les yeux, trop fatiguée de cette journée pour regarder la route.
Je lui demanderais par message ou je demanderais pour un appel quand je rentrerais et quand j'aurais fini ce que j'ai à faire.
[...]
J'ai très vite su depuis mon jeune âge, environ à mes onze ans, que la vie n'était pas qu'en rose, elle était aussi en noire ; le rose représentait les bonnes choses de la vie et le noir représentait les mauvaises choses de la vie.
J'étais malheureusement tombée amoureuse lui et il en a profité pour me faire du mal. Cela devait faire au moins trois jours que je n'allais plus à l'université et je ne prenais même pas la peine de répondre à mes messages, je les regardais juste afin de savoir qui était l'auteur de ces messages puis j'éteignais mon téléphone avant de le jeter à l'autre bout de mon lit pour ne plus le voir ; si je n'allais plus en cours, ce n'était pas parce que je ne voulais plus voir Niragi mais c'est juste que j'étais devenue un peu comme la risée, on me surnommait « le plan cul de Niragi » alors qu'on s'est juste embrassés sans rien de plus.
Je me retrouvais à présent seule car Arisu, Usagi, Karube, Chota, Kuina, Chishiya, Zoé et même Tatta m'ignoraient mais Minjun, Sang-wook et Min-Ho, Momoka et Asahi étaient les seuls qui restaient avec moi.
Aujourd'hui était un autre jour parce que les garçons, Momoka et Asahi m'avaient forcé à retourner au lycée et ils avaient promis que si je venais, ils comptaient me payer un MacDo.
J'avais décidé de porter un t-shirt court noir du groupe ACDC, un pantalon taille haute noir troué aux genoux avec un imprimé fleuri dessus, des chaussures à talons et une veste en cuir ; Sang-wook voulait qu'on s'habille pareil.
Je voulais paraitre forte alors je décidais de me faire un trait d'eye-liner un peu yeux de renard avec du mascara, du fard à paupières dans les tons bruns, du blush, de l'highlighter et du baume à lèvres ; pas de fond de teint ni de correcteur ni de bronzer et ni de rouge à lèvres.
Je décidais de laisser mes cheveux détachés mais je faisais deux petits chignons sur ma tête et de chaque côté puis je mettais des pinces avec un ruban dessus pour décorer.
Ma tenue était rock et ma coiffure mignonne, les deux styles n'allaient pas ensemble mais je trouvais que ça rendait bien ; je voulais me faire belle pour moi-même afin de montrer aux autres que leurs paroles ne m'atteignent pas.
Je sortais de la salle de bain et je me rendais dans ma chambre, je prenais mon sac de cours avec mon téléphone, mes écouteurs et mon argent de poche puis je sortais de ma chambre avant de rejoindre mon père dans le hall d'entrée ; j'avais accepté qu'il m'emmène en cours comme c'était sa journée de congé.
Appa : Tu es prête ?
Moi : Oui.
Ma mère n'était pas à la maison, elle était partie pour aller chercher une voiture afin de pouvoir venir me chercher ou m'amener en cours ou à mes prochaines sorties avec mes vrais amis.
Appa : Alors c'est parti.
On sortait de la maison, Appa fermait la porte à clé puis il déverrouillait la voiture, je montais dans cette dernière et je m'attachais puis je posais mon sac sur mes genoux.
[...]
Je me détachais quand il se garait devant le portail de l'université et j'embrassais sa joue puis je sortais de la voiture avant de fermer la portière, je passais le portail et je n'avais pas le temps de faire quoique ce soit que Minjun me sauta dessus au sens littéraire du terme avant de me soulever du sol pour me serrer contre lui dans une étreinte chaleureuse, je le serrais en retour dans mes bras.
Minjun : Tu es magnifique mon amour !
Moi : Merci chouchou.
On se donnait ce genre de surnom depuis le début de notre amitié, Minjun avait découvert qu'il avait une attirance pour les hommes et non pour les femmes alors les surnoms qu'on se donnait ne voulaient rien dire pour lui.
Il me déposait au sol et je recevais la même étreinte porté de la part de Min-Ho et Sang-wook, Momoka et Asahi me serraient simplement dans leurs bras, sans me porter. Je portais mon regard sur Minjun et il portait la même tenue que moi : un haut noir ACDC, un pantalon noir mais sans l'imprimé fleuri, des rangers et une veste en cuir. Il avait fait des boucles très déformés dans ses cheveux rouges mais ça le rendait mignon et ça allait bien avec sa tenue.
Dring Dring !!!
La sonnerie venait de retentir et elle annonçait le début de la journée et le début des cours, je glissais mon bras dans le bras que Minjun me tendait et on marchait avec les autres jusqu'à nos salles de classes ; les garçons nous avaient accompagnés, Momoka, Asahi et moi, jusqu'à notre salle de cours qui était la salle de biologie et ils partirent à leur salle de cours qui était la salle d'anglais.
On entrait dans la salle et je cherchais du regard une table où on pourrait se mettre à trois et je partais m'asseoir à cette table, les filles sur mes talons.
Heureusement qu'on n'a pas anglais aujourd'hui, je n'aurais pas supporter être à côté de Niragi pendant une heure.
Je sortais mes affaires qui se composait d'une trousse presque vide (avec seulement un stylo quatre couleurs (bleu foncé, vert foncé, rouge et noir) rose shine, un stylo quatre couleurs (bleu clair, vert clair, rose et violet) fun, une gomme, une règle de quinze centimètres et du correcteur en souris et liquide), de feuilles doubles et de ma pochette de rangement. Momoka avait une trousse complète, une règle de vingt centimètres et un classeur. Asahi avait sa trousse complète également, une règle de trente centimètres et un gros cahier.
Prof : Bonjour à tous et toutes. Aujourd'hui nous n'allons pas faire d'expériences biologique à la suite de l'incendie de la dernière fois.
Elle lançait un regard accusateur vers Chishiya et Niragi, ils avaient réussi à presque mettre le feu à la salle et à l'université, Niragi semblait amuser et Chishiya levait les mains d'un air innocent.
Ce sont vraiment des gosses, ces deux-là...
Prof : Comme nous n'allons pas faire d'expériences, je vous propose d'effectuer des exercices. Normalement, vous avez dû en faire dès votre plus jeune âge et vous devez vous en souvenir, c'est pour cette raison que je vais vous donner une feuille avec des schémas à compléter et cet exercice sera noté.
Je levais la main et la prof posait son regard sur moi.
Prof : Oui ?
Moi : Est-ce qu'on peut faire l'exercice à deux ou on le fait tout seul ?
Prof : Si vous vous sentez capable de le faire tout seul et avec vos connaissances, vous pouvez. Vous pouvez aussi le faire à deux si vous rencontrez des difficultés à le faire.
Elle prenait des feuilles qui se trouvaient dans son classeur et elle nous les distribua ; c'était un schéma de l'appareil reproducteur masculin à compléter.
Putain la connasse... je suis nulle en ça !
Je faisais un air débité en soupirant puis je tournais le regard vers Momoka et Asahi mais elles étaient déjà en train de travailler ensemble.
Je crois que dans le trio, ce sont elles le binôme.
Je prenais mon stylo et je le faisais tourner entre mes doigts jusqu'à ce qu'une voix interrompe ce que je faisais.
??? : On peut se mettre ensemble ?
Je levais le regard vers le ou la propriétaire de la voix et je tombais sur Niragi.
Qu'est-ce qu'il me veut ce connard ? Il n'est pas avec sa pute ?
Moi : Qu'est-ce que tu veux ? Tu n'es pas avec ta meuf ?
Niragi : Non, elle me casse les couilles et elle est trop collante, j'en ai marre d'elle.
Moi : C'est toi qui l'as choisi, ce n'est pas moi qui l'ai choisi pour toi.
Niragi : On pourrait enterrer la hache de guerre seulement pour ce travail ?
Moi : Va te faire foutre, je n'ai pas besoin de ton aide.
Niragi : Tu brises mon petit cœur
Moi : Toi ? Avoir un cœur ? Laisse-moi rire, s'il te plaît.
Je lui lançais un regard noir et je l'ignorais royalement puis je commençais à compléter le schéma mais Niragi ne semblait pas de cet avis, il prit mon stylo des mains pour me l'arracher puis il gribouillait sur ma feuille pour qu'on ne voit plus les mots que j'avais mis et il commençait à noter les mots à la bonne place.
Mais... ma feuille ! Il aurait pu au moins me demander si j'avais du correcteur au lieu de gribouiller sur ma feuille comme si c'était un torchon.
Il me rendait ma feuille juste après et je la prenais en main, il avait tout complété et il avait aussi fait des explications avec une flèche à côté du mot.
Putain... il est fort, ce con. Mais la prof va se douter que c'est son écriture et non la mienne.
Niragi prenait un tabouret vide et il se mettait assis dessus puis il complétait aussi sa feuille. On complétait toutes les feuilles d'exercices et Niragi m'expliquait leur(s) fonction(s) et leur(s) rôle(s) au sein du corps humain.
[...]
J'étais dans une salle de cours vide, jamais utilisée depuis que l'université existe, avec Niragi et j'étais assise sur le bureau alors que le noireaux percé se trouvait entre mes jambes ; il avait fermé la salle de classe à clé après avoir volé la clé au directeur quand il était occupé.
Avec Niragi, on s'était expliqué à propos de ses agissements et on avait retrouvé la tension sexuelle qui reignat entre nous mais nous n'avons pas parlé de mes sentiments pour lui car je préférais croire que mes sentiments sont plus une attirance et non des sentiments. Je devais avouer que ça m'avait manqué et à Niragi aussi car il m'embrassait avec la langue tout en me couchant sur le bureau. Il rompait notre baiser puis il défaisait les lacets de mes chaussures à talons.
Heureusement qu'on a permanence après la récréation et que j'ai une autorisation de sortie, je ne serais pas obligée d'aller en permanence pendant une heure.
Niragi faisait pareil à mon autre chaussure et il les laissait tomber sur le sol avant de s'occuper de défaire mon bouton puis de baisser ma fermeture de pantalon avant de le retirer.
Niragi : Je vais te faire un cours de biologie.
Je rougissais et je retirais ma veste pour faire un oreiller sous ma tête, je frissonnais en sentant sa langue chaude et son piercing froid à la langue sur mes cuisses.
Niragi : Cette zone est la cuisse.
J'avais remarqué, ça.
Il l'embrassait et je poussais un gémissement en sentant ses lèvres aspirées ma peau de cuisse pour me faire un suçon.
Fils de pute... je vais faire comment pour cacher le suçon à mes parents si je mets des shorts comme pantalon de pyjama ?
Niragi : Je me demande bien comment tu réagissais si je m'occupais de ton entrejambe ?
Quoi ?
Je rougissais encore plus à ses paroles et je me raidis en sentant le froid de l'air mais également de son piercing sur mes cuisses, il avait retiré mon pantalon pour le mettre je-ne-sais-où, il positionnait mes jambes sur ses deux épaules et je sentais mes sens se mettre en alerte en le sentant remonter progressivement vers ma culotte mais également vers mon entrejambe.
Moi : N-Niragi ?
Niragi : Oui, trésor ?
Moi : J-Je suis vierge...
Niragi levait ses yeux vers moi et j'essayais de comprendre sa réaction, il affichait un air indéchiffrable puis il retirait mes jambes de ses épaules.
Quoi ?
Moi : Niragi ?
Niragi : La ferme et rhabille-toi !
Je ne me faisais pas prier et je m'empêchais de remettre mon pantalon – après l'avoir trouvé, mes chaussures en faisant mes lacets à vitesse grand V et de remettre ma veste.
Moi : Cela te dérange tant que ça que je sois vierge...?
Niragi : Les vierges me dégoûtent.
J'ouvrais grand les yeux à cette réponse, je sentais les larmes me monter aux yeux et je prenais les clés avant de déverrouillais la porte.
Moi : Tu es vraiment qu'un salaud, Niragi Suguru ! Tu es qu'une ordure ! Une pourriture du monde !
Je sortais en claquant la porte et je sortais du lycée après avoir pris mon sac qui se trouvait dans le couloir, j'ignorais royalement Minjun et les autres crier mon prénom que je me dirigeais dans la forêt.
***
Putain !
Je soupirais après lui avoir craché ses mots à la gueule mais je ne m'en voulais pas, j'avais dit ça car j'étais énervé de la voir aussi proche de ce connard de Minjun, ce dernier année qui se croyait tout permis juste parce qu'il allait avoir le diplôme.
Je suis vraiment détestable comme mec...
Je prenais les clés et je sortais de la salle puis je fermais à clé, je rangeais les clés dans ma poche avant en regardant le sol mais quelque chose attirait mon regard. Je n'avais pas de besoin de dessin pour remarquer que c'était le bracelet que je lui avais offert.
Je le prenais dans mes mains et je le rangeais dans la poche arrière de mon pantalon, je sortais mon téléphone et j'allais voir la localisation d'Eun Jung - comme elle ne la retirait jamais - et je remarquais qu'elle se trouvait dans une forêt.
Qu'est-ce que cette conne fait dans la forêt ?
Je commençais à courir dans les couloirs et je sortais de l'université avant de monter dans ma voiture pour rouler jusqu'à la forêt. Je m'arrêtais à l'entrée de la forêt puis je sortais de la voiture avant de la fermer à clé et je m'aventurais dans la forêt.
Je trouvais bien vite Eun Jung, elle se tenait en boule contre un arbre avec ses chaussures en mains et elle pleurait, je m'approchais d'elle et je prenais son poignet puis je remettais son bracelet.
Eun Jung : T-Tu n'es qu'un connard...
Moi : Excuse-moi... je ne pensais pas ce que j'ai dit, j'étais jaloux de te voir aussi proche de Minjun.
Je la tirais par le bras contre moi et contre toute attente, elle ne me repoussait pas mais elle se laissait pleurer dans mes bras en me frappant et elle ne gênait pas pour m'insulter de tous les noms en coréen – je ne comprenais ses insultes mais je pense que ça devait être des injures, je la portais comme une mariée pendant qu'elle continuait de tenir ses chaussures en mains après avoir arrêté de m'insulter en coréen et je continuais de la porter jusqu'à ma voiture.
Je déverrouillais ma voiture puis j'ouvrais la portière passagère avant de la poser sur le siège, je prenais ses talons et les remettais à ses pieds avant de faire ses lacets puis je retirais une mèche de cheveux qui se trouvait sur son visage endormi.
Courir et pleurer a dû la fatiguer, je vais rentrer chez moi et je vais la laisser dormir, je la réveillerais quand il sera l'heure de retourner en cours.
Je l'attachais puis je refermais la portière et j'allais du côté conducteur puis je m'attachais avant de conduire jusqu'à chez moi.
[...]
Je me garais devant la maison puis je me détachais, je fermais la portière après être sorti de la voiture, j'ouvrais la portière passagère et je portais de nouveau Eun Jung puis je refermais la porte avant de fermer la voiture à clé.
Je la déposais sur le canapé avant de défaire ses lacets puis de retirer ses chaussures, je déposais ses chaussures sur le meuble à chaussures puis je retirais les miennes, je la portais de nouveau comme une mariée et je montais dans ma chambre avant de la déposer sur mon lit.
***
Je me réveillais doucement et je baillais avant de frotter le dessous de mon œil puis je me tournais avant de faire face à un Niragi réveillé qui me regardait, je me sentais rougir alors je reculais puis je me mettais assise sur son lit.
Niragi : Bien dormie ?
Moi : Oui... merci...
Niragi se redressait et il se mettait aussi sur le lit, je prenais mon téléphone pour me regarder et ma coiffure était toute défaite alors je retirais les pinces flots.
Niragi : Bouge pas, je reviens.
J'hochais la tête et je le laissais partir je-ne-sais-où puis je décidais de répondre aux messages de mon père.
Conversation par messages avec Appa ❤️ :
Appa ❤️ : Coucou ma princesse, tout va bien ? L'université m'a appelé pour me signaler ton absence dans le cours de littérature japonaise.
Moi : Coucou papa, oui tout va bien. Je ne me sentais juste pas bien alors Niragi m'a ramené chez lui.
Appa ❤️ : Est-ce que je dois quitter le travail en urgent et venir te chercher ou c'est bon ?
Moi : Non, c'est bon. Appelle l'université et dis-leur que je reviendrais à 14h (l'heure où on reprend) car je vais rester encore un peu si jamais ça ne va pas.
Appa ❤️ : Je vais les appeler pour leur dire que tu es chez Niragi et que tu reviendras à 14h, je leur dirais aussi que si tu ne reviens pas l'après-midi, c'est que tu ne te sens pas bien.
Moi : D'accord, merci appa.
Appa ❤️ : De rien ma puce. Je vais te laisser car je dois travailler, je viens te chercher chez Niragi si tu ne reviens pas au lycée ?
Moi : Non, c'est bon. Niragi ou son père me ramènera.
Appa ❤️ : D'accord.
Fin conversation par messages avec Appa ❤️.
Je reposais mon téléphone après avoir répondu aux messages de mon père et Niragi était revenu de je-ne-sais-où avec une brosse, un peigne et des élastiques.
Qu'est-ce qu'il fout avec ça ?
J'arquais un sourcil en le regardant et il se mettait assis à côté de moi sur le lit puis il posait ce qu'il tenait sur le côté avant de me prendre par les hanches pour me mettre entre ses jambes, je me laissais faire et je penchais la tête en arrière pour le regarder.
Niragi : Je vais te refaire ta coiffure.
Moi : Merci, je suppose ?
Je fermais les yeux et je le laissais défaire mes anciens chignons en mettant mes élastiques en plastique je-ne-sais-où, il faisait doucement et j'aimais bien ce qu'il faisait. Je le laissais me coiffer et je me regardais dans l'appareil photo de mon téléphone pour savoir ce que ça donnait, il m'avait fait son chignon mais bas et de chaque côté de ma tête.
Il sait bien coiffer ce con.
Je reposais mon téléphone et je me tournais vers lui puis j'embrassais sa joue, il partit de la chambre pour ranger et je me levais de son lit pour aller en bas.
Je décidais de lui emprunter ses chaussons et d'aller me mettre dans le salon, je prenais la télécommande et j'allais sur Netflix avant de lancer un film qui se nomme « Le conte de la princesse Kaguya », je retirais les chaussons et je m'allongeais légèrement dans le canapé.
Niragi me rejoignait et s'allongeait sur moi, ses bras autour de ma taille et sa tête sur mon ventre, j'avais mes bras autour de son cou.
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