Chapitre 2.
Niragi se garait sur le parking de l'université et tout le monde regardait sa voiture mais ils nous regardaient aussi, je prenais mon sac qui se trouvait à mes pieds en ouvrant la portière puis je sortais de sa voiture avant de fermer la portière derrière moi.
Il me rejoignait et mettait son bras autour de mes épaules pour la deuxième fois de la journée, je le regardais et il me regardait d'un air qui était à la fois fier et supérieur. Je me retenais de lui pincer le bras pour lever les yeux au ciel à la place puis je le faisais avancer en marchant vers le portail.
[...]
On était en cours d'anglais, dans la classe de Mr. Suguru alias le père de mon « copain », et il nous expliquait le cours pour éviter qu'on soit perdus dans son cours. J'étais à côté de Niragi - c'était la dernière place de libre - au fond de la classe et je jetais un coup d'oeil à ses jambes, il était en train de jouer à Genshin Impact avec Hiro et Haru.
Je crois qu'il faut vraiment que j'arrête de regarder des dramas d'amour chinois, japonais, coréens, thaïlandais et taïwanais car j'ai l'impression d'être à la place du personnage principal féminin en étant à côté de Niragi.
Comme il était occupé à jouer et que je m'ennuyais, je décidais de prendre son cahier d'anglais puis d'ouvrir mon cahier à la troisième page - j'en avais acheté un nouveau car j'avais perdu durant le déménagement ou brûler au barbecue l'ancien - avant de commencer à recopier le premier cours du début d'année.
Niragi (chuchote) : Je peux savoir ce que tu fais ?
Je sursautais en commençant à tomber de ma chaise mais Niragi me rattrapait et je me tenais à son bras pendant qu'il m'aidait à me remettre sur la chaise puis il posait son bras sur le dossier de la chaise pour poser sa main sur mon épaule.
Moi (chuchote et fais des guillemets avec mes doigts) : Tu préfères jouer que t'occuper de ta « copine » alors je reprends les cours depuis le début d'année.
Il me retirait son cahier pour le mettre sur le rebord de la fenêtre et je le regardais d'un air blasé avant de croiser mes jambes sous la table puis de croiser mes bras sous ma poitrine.
Niragi (chuchote) : Je te ferais des photocopies et tu t'amuseras à coller les feuilles dans le bon ordre, ça te fera une activité manuelle comme les gosses.
Je le regardais pour lui dire "merci" puis je décidais de poser ma tête sur son épaule en regardant le tableau.
Aish... je ne comprends rien alors que je suis bonne en anglais...
Niragi semblait avoir compris que je ne comprenais pas car il sortait son téléphone avant de pianoter dessus et de me montrer son écran. Il était dans ses notes.
"Est-ce que tu voudrais que je te donne des cours particuliers ?"
Je prenais son téléphone pour lui répondre.
"Oui, je veux bien mais tu me paies à manger et à boire"
Il fronçait les sourcils à ma demande puis il me regardait avant d'écrire sa réponse.
"Non, je ne suis pas riche"
"Mais ta voiture doit coûter une fortune, non ? Donc tu es riche alors paie moi à boire et à manger"
"Ok, ok... je m'avoue vaincu face à toi, tu es maligne. Tu veux quoi ?"
"Des mochis à la mangue et un Bubble Tea à la fraise avec des perles à la framboise ne seraient pas de refus"
"Putain... ce qu'il ne faut pas faire pour que tu viennes chez moi à la fin des cours..."
"Merci, chéri. D'ailleurs, on finit à quelle heure les cours ?"
"Aux alentours de quinze heures et demie, on est chez moi vers seize heures, si on ne s'arrête pour tes trucs. Si on ne compte pas notre arrêt pour acheter tes trucs, on est chez moi vers seize heures et trente-cinq minutes voire quarante minutes"
J'hochais la tête puis il rangeait son téléphone dans sa poche arrière de pantalon et je décidais de dessiner dans mon bloc de cours en attendant que le cours se termine.
[...]
On venait de sortir de sport et j'étais en compagnie de Niragi, Hiro et Haru. On se dirigeait tous les trois vers le parking et j'étais toujours contre Niragi, mon bras autour du sien, on continuait de jouer notre rôle de faux couple.
Haru : On se rejoint chez toi ?
Niragi : Ce n'est pas que je ne vous aime pas les gars mais y a Eun Jung en plus.
Moi : Je n'ai pas demandé à mon père.
Niragi : Non mais j'ai demandé pour toi quand tu étais partie aux toilettes pendant la pause de midi.
Moi : Je te déteste à un point que tu ne peux même pas imaginer.
Niragi : Je sais que tu m'aimes tellement au point que tu ne peux même pas imaginer.
Moi : Eurk...
Je faisais une grimace de dégoût puis je me retirais de lui avant de glisser ma main dans la poche arrière de son pantalon.
Hiro : Wesh Eun Jung ! T'abuse, pas en public !
Moi : De quoi ?
Haru : Niragi, elle te tripote le cul en public...
Niragi : Je vais lui rendre la pareille.
Moi : N'y pense même pas.
Je sortais, dans le plus grand des calmes, la clé de voiture de Niragi puis je déverrouillais l'automobile avant de rentrer à l'intérieur puis de poser mon sac à mes pieds et de m'attacher, je baissais la vitre au maximum avant de mettre mon bras dessus pour appuyer ma tête sur mon bras en regardant les trois garçons.
Moi : Niragi, viens conduire. J'ai soif et faim.
Niragi : Je crois que je vais devenir gay, elle va me rendre folle.
Hiro : Je suis partant si tu veux.
Moi : Dégage, c'est mon mec.
Haru : Ton faux mec.
Moi : Ferme ta gueule.
[...]
Niragi se garait devant sa maison et Haru et Hiro faisaient de même avec leur voiture, je sortais avec mon sac de cours ainsi que mon sac de courses en attendant qu'ils verrouillaient leur voiture puis j'allais à l'entrée.
Haru : J'en connais une qui est pressé d'aller chez son copain.
Je lui lançais un regard d'incompréhension à la suite de sa phrase puis je remarquais qu'il filmait alors je changeais d'expression pour sourire, Niragi se décidait enfin à ouvrir la porte et on pouvait entrer.
Être naturelle Eun Jung, soit naturelle sinon tu vas éveiller les soupçons...
Je posais mes sacs au sol pendant que je retirais mon gilet pour le poser sur le portemanteau puis je retirais mes chaussures avant de les poser dans le meuble à chaussures.
Il faut que j'agisse naturellement, comme sa vraie copine, pour ne pas gâcher leur plan.
Je reprenais mes affaires puis j'allais dans le salon pour poser mes achats avant de mettre le sachet plastique à côté de mon sac de cours, je sortais mes affaires de sport puis je les mettais dans le sachet plastique avant de ranger le sac dans mon sac de cours.
Niragi : Faites comme chez vous les gars, ne vous gênez pas.
Je prenais place sur le canapé puis je croisais mes jambes avant de sortir mon téléphone de mon sac de cours - je l'avais changer de place après le cours de sport - pour aller sur mes réseaux sociaux ; j'avais reçu un message de Karube.
Conversation entre Karube et Eun Jung :
Karube : C'est vrai la connerie qui dit que tu sors avec Niragi ?
Moi : Non, c'est faux, c'est juste un jeu avec lui. On est obligés de faire semblant d'être en couple à cause de son ex qui ne veut pas le lâcher.
Karube : Pourquoi t'as accepté aussi ?
Moi : Son ex avait l'air vachement toxique ?
Karube : Ce n'est pas une question de "avait l'air" mais elle est vraiment toxique. Encore plus toxique que lui.
Moi : Lui ? Tu parles de qui ?
Karube : Je parle de ton mec... enfin ton faux mec.
Moi : Il est toxique ?
Karube : Dans toutes les relations qu'il a eu, sans compter son ancienne relation avec l'autre folle, il était hyper toxique avec ses anciennes meufs.
Quand je lisais son message, un petit sourire apparaissait sur mes lèvres et je pouffais de rire aux mots "l'autre folle" quand il faisait référence à son ex.
Moi : Merci de m'avoir prévenu, au moins.
Karube : De rien la plus belle des coréennes
Kim Eun Jung a aimé le message de Karube.
Moi : <3.
Moi : Je te laisse, je suis chez lui car il me donne tous les cours alors je te parlerais quand je serais rentrée.
Fin de la conversation entre Karube et Eun Jung.
Je me déconnectais pour passer du temps avec eux et je les voyais me regarder, Hiro avait arrêté de filmer pendant qu'Haru clignait plusieurs fois des yeux et Niragi ne savait pas quoi penser de ce qui venait de se passer.
[...]
Un mois est passé depuis ma rentrée à l'université et mon faux couple avec Niragi, on a été force de s'embrasser devant son père, Nam-Kyu, car il ne croyait pas à cette histoire de couple alors on a dû lui prouver notre couple ; j'avais apprécié le baiser contre toute attente et je pense que Niragi aussi car il se mordait parfois la lèvre quand nos regards se croisaient.
Depuis que j'étais dans cette université, c'était la première fois que je terminais les cours à dix-huit heures et non à quatorze heures ou une autre heure tôt ; le directeur, Mr. Damna, avait décidé de nous rajouter le cours de littérature japonaise avec Mmr. Irie, la mère de Naoki, car on avait trop d'heures de trous dans certaines journées.
Il était aux alentours de dix-sept heures et cinquante-cinq minutes quand je sortais de l'amphithéâtre avec Arisu, Karube, Chota, Usagi, Kuina, Chishiya, Zoé et Tatta, on avait décidé de manger tous ensemble dans un restaurant comme tous nos parents étaient d'accords.
Arisu : On y va ?
Moi : Je vais juste récupérer des affaires dans mon casier et j'arrive.
Eux : Ok.
Je prenais la direction des casiers et je remarquais trois silhouettes devant mon casier : celle d'Hiro, d'Haru et de Takatora.
Qu'est-ce qu'ils foutent devant mon casier ? Ils attendent le déluge de Noé ?
Je tournais la tête pour apercevoir Niragi et je les regardais à tour de rôle avant de poser mon regard sur les trois garçons.
Moi : Vous pouvez dégager ? Je ne peux pas récupérer mes affaires de sport d'aujourd'hui.
Ils se dégageaient de mon casier sans un mot et je trouvais ça bizarre mais je ne faisais aucun commentaire en ouvrant mon casier avec le code puis je prenais mes affaires de sport avant de refermer le casier. Je commençais à partir vers mes amis avant de sentir une poigne sur mon poignet. Je tournais ma tête vers la personne et il s'agissait du crush de Kuina, Takatora.
Je ne disais rien en le regardant et il me tirait par le bras, je me retrouvais contre un torse et c'était le torse de Niragi.
Il a cru que j'étais un chien ?
Je levais les yeux vers le noireaux et il mettait ses bras autour de moi alors que j'entendais les autres murmurer de façon pas très discrète.
??? (chuchote) : Qu'est-ce que Niragi fait avec la nouvelle ? C'est avec moi qu'il devrait être !
??? (chuchote) : J'ai entendu dire qu'ils avaient une relation cachée et qu'ils se voyaient en cachette tous les soirs, l'un chez l'autre et l'autre chez l'un le soir.
Je tournais la tête vers les voix et je remarquais que toute l'université nous regardait, même mon autre groupe d'ami. Arisu, Usagi et Zoé s'avancèrent pour m'aider mais Arisu se fit retenir par Momoka, Usagi par Asahi et Zoé par Chishiya, Kuina n'avait pas bougé et elle fixait Takatora.
Elle n'est pas très courageuse.
Je poussais un soupire en me décalant de Niragi puis je donnais mon sac de cours et mon sac de sport à Haru avant de m'avancer vers Takatora. Il baissait son regard vers moi, me fixant d'un air dur mais attentif.
Moi : Tu es bien Takatora ?
Il ne répondait pas, je prenais ça pour un "oui".
Moi : Tu vois Kuina, la fille à la queue de cheval et aux tresses ?
Il hochait la tête et semblait sur la défensive. Je lui tendais la main et il fixait ma main.
Moi : Tu devrais aller la voir, je suis sûre que vous trouverez des points communs entre vous.
Takatora : Hum.
Il dégageait ma main de la sienne, me poussa avec son épaule et s'avançait vers Kuina avant de prendre cette dernière par le bras pour la tirer vers je-ne-sais-où.
Mission réussie ?
Je me retournais vers les autres garçons et je m'avançais vers Haru pour récupérer mes sacs mais il les mettait en hauteur, au-dessus de sa tête en les tenant, pour m'empêcher de les prendre. Niragi s'approchait de moi avant de se baisser face à mes cuisses et je poussais un cri de surprise quand il se relevait en me prenant comme un sac à patate sur son épaule.
Moi : Niragi ! Lâche-moi !
Comme j'avais eu la bonne idée d'enfiler une jupe aujourd'hui et que Niragi avait senti la sensation de mes collants mais que je n'avais pas de short sous ma jupe, il posait un bras sur ma jupe pour l'aplatir contre mes cuisses avant de tourner le dos à tout le monde et de partir de l'université.
(NDA : Voici un aperçu de la tenue d'Eun Jung).
Niragi : Dépêchez-vous les gars !
Il vient de m'ignorer là ?
Je frappais son dos avec mes poings mais ça ne le faisait pas réagir, je rougissais en poussant un hoquet de surprise quand sa main rencontrait mes fesses.
Il vient de me donner une fessée !?
Moi : NIRAGI SUGURU, JE VAIS TE TUER !
***
Je déverrouillais ma voiture avant de déposer la noireaux aux mèches violettes sur le siège passager puis de fermer la porte, je reprenais ses affaires qu'Haru me passait et je les jetais sur la banquette arrière.
Haru : On se rejoint à notre restau habituel ?
Moi : Ouais.
Haru et Hiro partirent à leur voiture et je rentrais dans la mienne du côté conducteur afin de m'attacher.
Tant pis pour Takatora, il n'aura pas de restaurant.
Moi : Attache-toi trésor, ça risque d'être dangereux.
Eun Jung : Déjà moins dangereux que d'être avec toi.
Moi : Tu veux peut-être que je te couche sur la banquette arrière et qu'on s'embrasse comme on s'est embrassés devant mon père ?
Je la regardais et elle rougissait avant de prendre la ceinture et de s'attacher puis de poser ses mains sur ses genoux.
Bonne fille.
Je mettais le contact en route et je prenais la route pour aller dans le restaurant habituel où j'allais avec mes potes à la fin des cours et pendant le midi. On s'arrêtait au feu rouge et je lui tendis mon téléphone qui était connecté à ma voiture.
Eun Jung : Quoi ?
Moi : Mets la musique que tu veux.
Elle prit mon téléphone et elle lançait une musique.
Eun Jung : J'ai mis "Christmas Evel" de Straykids.
Moi : Tu sais que les fêtes de Noël ne sont pas pour maintenant ?
Eun Jung : Je sais.
Le feu était passé au vert et je recommençais à rouler.
[...]
Je me garais sur une place de libre au parking avant de me détacher, Eun Jung faisait de même, je sortais de la voiture avec Eun Jung puis je fermais à clé la voiture. Eun Jung s'était approchée et elle frottait ses bras en tremblant de froid, elle ne portait qu'un pull fin qui n'avait pas l'air chaud. Je retirais ma veste - que je ne mettais jamais mais que je prêtais à Himari, ma meilleure amie, quand elle avait froid - pour être en chemise et je tendais ma veste dans sa direction en la regardant, elle hésitait puis elle finit par la prendre avant de l'enfiler, elle murmurait un faible "merci".
Les autres se décidaient enfin à arriver après quelques minutes.
La soirée ne faisait que commencer.
***
Haru et Hiro se décidaient à venir quand je glissais mes mains dans les poches de la veste à Niragi comme je commençais à avoir froid à cause du temps qui s'était vite rafraîchit, ils parlaient un peu mais je n'écoutais pas leur conversation et je les suivais quand ils avançaient vers la porte, Haru nous tenait la porte et il rentrait en dernier après avoir fermé la porte derrière lui.
Niragi passait son bras autour de mes épaules pour me coller à lui et je le laissais faire en marchant derrière Hiro qui nous guidait à une table vide alors que les autres tables étaient pleines à craquer. Niragi s'installait et je m'installais à ses côtés puis je retirais sa veste pour la mettre sur la chaise.
Un serveur arrivait bien vite pour prendre notre commande, les trois garçons disaient leur commande mais je ne répondais rien quand le serveur me regardait pour savoir ce que je commandais.
Niragi : Elle va prendre la même chose que moi.
Serveur : D'accord, c'est noté.
Il s'inclinait puis il partait vers les cuisines, je poussais un soupire en me collant au dossier de ma chaise puis je lançais un regard à Niragi.
Niragi : Quoi ?
Moi : Merci pour avoir commandé à ma place.
Niragi : Soit je commandais pour toi, soit tu restais sans manger.
Moi : Sous tes airs de mauvais garçons et de connard sans cœur, tu caches un garçon attentionné avec un cœur.
Il me regardait d'un air perturbé, j'avais réussi à le cerné et il le savait, il changeait bien vite d'expression pour pour reprendre son air arrogant habituel et je décidais de regarder mes ongles ; mon téléphone se trouvait dans mon sac de cours et mon sac de cours se trouvait dans la voiture.
[...]
Cela faisait environ une semaine que j'avais mangé au restaurant avec Niragi et ses potes, une semaine que je me rapprochais de plus en plus de Niragi à cause de notre réputation de faux couple aux yeux de son père et de tous les étudiants. Une semaine que je travaillais sans relâche, jour et nuit, car c'était les examens semestriels avant les vacances.
J'étais à la bibliothèque et j'étais dans le rayon des manuels scolaires réservés aux révisions et je cherchais des manuels sur des exercices de mathématiques, de sciences comme la physique et la svt mais aussi des exercices de chimie.
Putain... je comprends mieux pourquoi je n'aime pas les études : les examens semestriels et les examens de fin d'année. Mais bon... voyons le bon côté des choses : la voisine a dit que je pourrais travailler dans sa boutique de fleur durant les vacances et à temps partiels si je fais encore des études.
Je continuais de parcourir le rayon et je trouvais les manuels que je cherchais, je les pris dans mes bras puis je retournais sur la table où se trouvait mes affaires mais une autre personne s'était installée à ma table.
Moi qui voulais être accompagnée de ma solitude pour réviser, c'est pas gagner.
Plus je me rapprochais de ma table, plus je remarquais que la personne qui était assise n'était autre que Niragi. Je m'installais à ma place puis je posais la pile de livres entre le noireaux et moi avant d'attraper dans ma trousse un stylo, Niragi ne semblait pas de cet avis car il poussait les livres en avant pour de nouveau me voir.
Niragi : Tu ne veux pas faire une pause ?
Moi : Fais une pause si tu le souhaites mais moi, je veux obtenir mon diplôme et être diplômer de cette université alors laisse-moi travailler et tais-toi.
J'ouvrais le livre sur les mathématiques et je prenais le chapitre sur les puissances, je notais déjà le mémo du livre puis je le surlignais complètement d'une couleur très flash pour m'en souvenir.
Niragi : Je voudrais te proposer quelque chose.
Niragi semblait sérieux alors je posais mon stylo pour le regarder en arquant un sourcil.
Niragi : Comme ce sont les révisions, je te propose de venir chez moi après les cours et je t'aiderais à réviser mais je veux quelque chose en échange.
Je savais bien que c'était un coup foireux...
Moi : Qu'est-ce que tu veux ?
Niragi : Je veux que tu deviennes ma copine.
Moi : Je suis déjà ta fausse copine aux yeux de ton père et de tous les étudiants d'ici, c'est déjà bien, non ?
Niragi : Je veux que tu sois ma vraie copine, pas ma fausse.
Je détournais mon regard de lui pour regarder ma feuille et je reprenais mes exercices de mathématiques jusqu'à la sonnerie.
Il a l'air d'être sérieux et d'être sincère quand il me demande de devenir sa vraie copine, ça me donnera presque envie de le croire... presque.
[...]
Je sortais de l'université et je me dirigeais vers l'arrêt de bus pour rentrer chez moi, mon père ne pouvait pas venir me chercher car il faisait des heures supplémentaires et ma mère ne pouvait pas non plus venir me chercher car elle était allée voir une amie qui ne se sentait pas bien à cause de sa grossesse et elle n'avait pas encore été acheté de voiture. Je me rendais à l'arrêt de bus quand une voiture noire s'arrêta à mon niveau, le conducteur ou la conductrice abaissa sa vitre et c'était Niragi.
Encore lui ? Mais ce n'est pas possible ! Il a mis une puce sur moi pour savoir où j'étais ou quoi ?
Niragi : Je te ramène ?
Moi : Pourquoi moi ?
Niragi : Tu es la seule personne qui va à l'arrêt de bus et t'es la seule fille que je connaisse qui porte des bottines à talons avec une jupe et des chaussettes hautes par-dessus des collants à résilles.
J'avais oublié que j'avais enfilé une jupe et des rangers aujourd'hui...
(NDA : Voici un aperçu de la tenue d'Eun Jung).
Je me tournais vers l'arrêt et il avait raison, il n'y avait que moi qui se dirigeait vers l'arrêt de bus.
Putain je déteste quand il a raison...
Moi : Bon d'accord mais ne tente rien sur moi sinon je te tue.
Niragi : Allez monte chérie.
Il ouvrit la portière passagère et je rentrais dans la voiture puis je refermais la portière avant de m'attacher puis de poser mon sac à mes pieds.
Niragi : Je te dépose chez toi ?
Moi : Oui, s'il te plaît.
Niragi : C'est parti princesse.
Moi : Arrête avec les surnoms.
Niragi : Laisse-moi réfléchir... mhh non !
C'est à partir de ma première rencontre avec lui que je savais que mon quotidien allait changer mais je ne pensais pas qu'il allait autant me tourmenter et faire tourner mon cœur en bourrique.
[...]
Je me détachais puis je prenais mon sac pour ensuite ouvrir la portière et sortir de la voiture, je faisais le tour de la voiture et je m'arrêtais devant la vitre du côté conducteur. Niragi abaissa la vitre et je me penchais vers la vitre.
Moi : Merci Niragi.
Niragi : De rien.
Je me tournais puis je commençais à partir mais je me fis arrêter par le percé qui tenait mon poignet.
Niragi : Tu n'aurais pas oublié quelque chose ?
Je me tournais vers lui puis je m'approchais.
Moi : Quoi ? J'ai toutes mes affaires.
Je le regardais en arquant un sourcil, je ne comprenais pas de quoi il voulait parler.
Niragi : Je te parle de ça.
Il posait sa main sur mon cou et me rapprochait de son visage puis déposait ses lèvres sur les miennes, je fus d'abord surprise puis je répondis sans m'en rendre compte à son baiser et je posais mes mains sur la portière où se trouvait la vitre totalement baissée.
Niragi passait sa langue sur mes lèvres et j'entrouvrais la bouche pour laisser sa langue venir jouer avec la mienne, je sentais sa main agripper légèrement mes cheveux dans notre baiser. Je me séparais de lui à bout de souffle et je sentais mes joues devenir rouge, il passait son pouce sur mes lèvres pour essuyer le filet de bave qu'on avait créé.
Niragi : Allez rentre princesse, les fillettes n'ont pas le droit de rester aussi tard dehors.
J'hochais la tête et je me retournais puis je courais à petits pas vers la porte d'entrée que je me dépêchais d'ouvrir. Je me tournais vers Niragi et il avait remonté la vitre de sa voiture puis il partit. Je rentrais chez moi, une fois la porte déverrouillait, et je courrais dans ma chambre puis je me jetais sur mon lit avant de plonger ma tête dans un oreiller.
J'ai embrassé Niragi ! Je l'ai embrassé et le baiser était plus long que celui devant son père !
Je me mettais sur le dos avec mon oreiller dans mes bras et je le sentais en fermant les yeux, je revoyais notre baiser dans ma tête alors j'ouvrais mes yeux.
Bip Bip
Je tournais le regard vers mon téléphone car il avait vibré et je le pris en main avant de le déverrouillais puis je regardais ma notification, c'était une notification Instagram du groupe que j'avais avec Arisu et les autres.
Qu'est-ce qu'ils veulent ?
Conversation de groupe entre Eun Jung et les autres :
Arisu : Vous avez compris quelque chose au cours de mathématiques ?
Moi : Oui.
Chishiya : Oui.
Usagi : Oui.
Kuina/Tatta/Asahi/Momoka/Zoé/Minjun : Non.
Min-Ho : Je n'ai pas appris le cours et je ne l'ai pas donc je m'en fou un peu.
Arisu : Comment ça se fait que tu aies compris le cours @eun_jung ?
Moi : Niragi m'a aidé.
Zoé : QUOI ? ON PARLE BIEN DE NIRAGI SUGURU, LE MEC QUI SE BAT AVEC TOUT LE MONDE ET QUI LES MENACE DE MORT ?
Moi : Oui, lui-même.
Kuina : Comment ça se fait ?
Moi : Vous me croyez si je vous dit qu'il m'a "forcé" à devenir sa meuf pour échapper à son ex (l'autre folle comme tu l'appelles Karube), qu'il m'a avoué qu'il est amoureux de moi, qu'il m'a kidnappé pour aller manger un restau avec ses potes, qu'il est resté avec moi jusqu'à la fin de la récréation pendant que je révisais et qu'il m'a déposé chez moi car j'étais la seule à l'arrêt de bus ?
Minjun : Il prépare un sale coup.
Min-Ho : Ouais, ça sent le sale coup à plein nez.
Moi : Je crois surtout que vous n'acceptez pas le fait que Niragi est sympa avec moi alors que c'est un connard avec vous.
Eun Jung Kim s'est déconnectée.
Minjun : Oh merde...
Zoé : Bravo les garçons, vous pouvez être fiers du vous.
Zoé Morizono s'est déconnectée.
Fin de la discussion de groupe.
Je regardais le plafond - laissant le téléphone sur l'oreiller dans mes bras - et je passais mon pouce sur mes lèvres avant de rougir fort, repensant et sentant encore la chaleur des lèvres de Niragi sur les miennes.
Je crois que je commence à être amoureuse de lui...
Je soupirais en ayant marre de torturer mon cœur avec mes sentiments et mon esprit en repensant à mon baiser avec le noireaux, je décidais de me lever puis de poser mon téléphone sur la table de nuit et de poser mon oreiller sur les draps.
Je retirais mes chaussures et j'enfilais mes chaussons puis je pris mon sac de cours avant de me diriger dans la salle à manger pour me poser sur l'une des chaises. Je sortais les manuels - que j'avais emprunter pour les semaines de révision - avec ma trousse, mes cahiers et des feuilles.
C'est parti pour travailler une grande partie des maths...
[...]
Je venais de finir mes révisions dans les matières scientifiques et je massais avec deux doigts mes tempes puis je baillais en m'étirant, j'étais la seule réveillée de la maison, je rangeais mes stylos dans ma trousse et je rangeais mes cahiers, les manuels et les feuilles dans mon sac ainsi que ma trousse.
Je me levais de la chaise et je la rangeais puis j'allais dans ma chambre avant de poser mon sac sur mon bureau.
Bip Bip
Je prenais mon téléphone en main et je le déverrouillais, j'avais reçu une notification du groupe avec Arisu et une notification de Niragi, je commençais par la conversation de groupe.
Conversation de groupe par messages :
Arisu s'est connecté.
Arisu : @eun_jung ? Tu es morte ?
Karube s'est connecté.
Karube : Tu as l'art et la manière de bien commencer une conversation...
Arisu : Je l'attends depuis dix-huit heures aussi, elle me répond plus alors qu'elle est en ligne.
Kuina s'est connectée.
Kuina : Elle est peut-être occupée ?
Zoé : Elle révise, je vous rappelle que ce sont les semaines de révisions avant les révisions semestriels pour le faux diplôme.
Minjun s'est connecté.
Minjun : Si elle fait un malaise, je vous jure que je lui casse la gueule. Elle n'écoute pas quand on lui conseille de se reposer et de ne pas penser tout le temps aux études.
Min-Ho : Au moins, elle est sûre d'avoir son diplôme, Chishiya aussi d'ailleurs. C'est les deux seuls de la classe qui travaillent tout le temps sur leurs révisions.
Chishiya s'est connecté.
Chishiya : Au moins, nous ne sommes pas en train de regarder une série ou de jouer aux jeux vidéo à longueur de journée quand on a pas cours.
Eun Jung Kim s'est connectée.
Moi : Je pars d'environ dix-sept heures et je-ne-sais-combien-de-minutes mais vous trouvez le temps pour faire sonner mon téléphone ?
Kuina : Eun Jung !!!!
Moi : Ce n'est pas que je ne vous aime pas mais j'aimerais bien me démaquiller et me mettre en pyjama puis me coucher. Je vous rappelle que demain, on a une grosse journée qui nous attend.
Karube : Arrête un peu, tu vas nous faire un malaise à travailler à ce rythme, fais un peu une pause.
Moi : J'en ferais une avant de dormir.
Sang-wook : Je te jure que si tu nous fais un malaise en plein cours, je t'assomme de claque jusqu'à ce que tu te réveilles.
Usagi s'est connectée.
Usagi : Commence déjà par savoir l'anatomie du corps humain en entier sans te tromper et reviens parler après, tu es en dernière année mais tu ne sais toujours pas l'anatomie du corps humain.
Moi : Bon allez bonne nuit les gens, je vous aime !
Arisu, Karube, Zoé, Usagi, Kuina, Chota, Minjun, Min-Ho, Sang-wook ont aimé un message.
Min-Ho : Pas.
Moi : Roohhh.... ferme ta gueule, Min-Ho.
Eun Jung Kim s'est déconnectée.
Fin de la conversation de groupe par messages.
Je me déconnectais, en oubliant de répondre à Niragi, et je mettais mon téléphone a chargé puis je partis dans la salle de bain pour me préparer à dormir.
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